BRITOMARTIS

Von mrs__darling

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Se protéger de la tempête est le plus important pour minimiser les dégâts. Lucrèce vit dans un océan de dram... Mehr

AVANT PROPOS
PROLOGUE
1| CIBLE
2| DÉESSE NOYÉE
3| FROIDEUR DÉSOLANTE
4| MAUVAIS INTERLOCUTEUR
5| VILAINE CURIOSITÉ
6| INTRUSIF
7|MUSE
8|GOUTTE ROUGE
9|LE CALME
10|INSOMNIE
11| DINER
12| MARQUES CONDAMNÉES
13| MOUILLÉ
14| MONSTRES
15| CACHOTIÈRES
16| PÉCHEUR
17| TOILE SALIE
18| BAISERS ROUGES
19| AMIS DÉVOUÉS
20| INVISIBLE
21| RANCŒUR BAFOUÉE
23| SECONDE MAMAN
24| DÉLIT FLAGRANT
25| POIS DE SENTEUR
26| UNIONS FRUITÉES

22| LIENS FAMILIAUX

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Von mrs__darling

TW (sang, auto-mutilation)
LUCRÈCE

La réalité, c'est que je ne contrôlais rien. C'était lui mon mentor, je n'étais que sa marionnette. Je l'ai entendu crier. Ce soir-là, comme plusieurs autres. Dans une folie a liée, dans la stupeur magnifique. 

Mes membres s'agitaient, je me pressai à son chevet. 

Montant deux à deux les marches de notre escalier. 

Ce devait être aux alentours de sept heures, alors que je m'affairais dans la cuisine. Disposant les couverts autour de la table, après avoir épluché les pommes de terre. Soudainement, son cri a détonné dans la maison. 

Il était impuissant, comme toujours. 

Même quand il avait le dessus sur moi, c'était malgré lui. 

Alors, j'ai couru, effrayée. Rejoignant Connor à grandes enjambées. Après avoir franchi la dernière marche, je me suis aventuré dans notre couloir. Là où il n'y avait aucune lumière. Ses pleurs m'ont mené vers lui, vers la salle de bain que l'on se partageait à l'étage. Sa respiration ne trouvait plus de répit. En poussant la porte, la pièce immaculée de carrelage blanc dessinait élégamment ses murs. Tandis que lui était recroquevillé au sol. Les mains tremblantes et rouges.

— Connor ! apostrophais-je pantelante. 

Il ferma ses mains sur son front, comprimé dans des songes dangereux. J'étais trahi par la peur, confondu en excuses pour ne plus l'approcher. C'est tout ce que je ne voulais pas. C'est avec ça qu'on se différenciait. Cette lueur maléfique dans le regard ou cette volonté de nuire. C'est ce que je pensais. La triste réalité en était tout autre.

— Va-t'en ! Va-t'en, s'insurgea-t-il, mordu par le poison. 

La coupe était vilaine, elle se situait entre ses rêves et ses cauchemars. Elle était si infectée qu'il la confondait avec le réel. Je n'osais pas encore prendre ses mains. Il fallait d'abord qu'il se débarrasse de la douleur. Pour cela, Connor devait se défaire de ce qu'il avait subi.

— ... J'ai l'impression qu'ils vont me laisser, se départit-il. 

Ça ne m'étonnait plus. C'était récurrent qu'il ait subitement besoin de se rassurer. Je m'agenouillais devant lui.

— Qui ? risquai-je en le regardant se rassoir en décollant petit à petit les mains de son visage. 

J'y discernais plus clairement les plaies rouges. De petites ouvertures sauvages avaient été creusées dans sa peau tannée. Il avait perdu une fois de plus contre ses songes, et les coups s'étaient portés au plus clairvoyant dans son esprit. Sa chair était la lumière de tous ses malheurs.

— Les gars... Toi..., dénonça-t-il. 

Je me rassis plus près de lui, on reposa nos têtes contre le bord de notre baignoire. Perdus dans un silence mort qui nous détruisait. On n'avait pas encore peur à cette période. J'appelais ça des crises, pour moi, ce n'était que passager. Il doutait de temps en temps et c'était sa manière de le montrer.

— Tu as essayé de me laisser. M'abandonner pour Ivarsen, l'entendis-je dire plus pour lui que pour moi.

— Ce n'est pas vrai, rétorquais-je avec un haut le cœur immense. Je me suis fait un ami, rien de plus. 

Je fixais le meuble de notre lavabo, une des portes entrouvertes sur son panier avec ses affaires. Il y avait ce rasoir posé, couvert de rouge. J'aurais prié pour que ce soit du vernis. Ou peu importe, mais une chose absurde pour remplacer ce liquide empoisonné.

— Je sais..., avoua-t-il d'une voix qui ne lui ressemblait pas. Je sais aussi comment sont les hommes, c'est mieux que tu restes loin d'eux. 

Il y eut un lourd silence qui faisait resurgir notre erreur passée. Nous étions accolés l'un à l'autre. Mais je me penchai en avant, fouillant le placard pour y trouver de quoi soigner ses mains.

— Tu devrais partir, j'aimerais que tu t'en ailles, lança-t-il. 

Surprise, je me retournais pour apercevoir ses yeux parsemés de larmes. 

Il les avait clos.

— Il faut te soigner, Connor, je lui jetais les cotons et l'alcool. Pense à descendre, le repas est bientôt prêt. 

Je me levais en laissant échapper un soupir. 

Son bras s'entoura autour du mien pour me retenir.

— Non, pas toi, m'interrompit-il. 

Je me stoppais furieuse. 

C'était trop dur de rester une seconde de plus. Je voulais prendre la fuite, loin de lui et de ses souvenirs. Auprès de la porte d'entrée, de ma sortie de secours. Je voulais courir sous le vent et la pluie. Sans me soucier du retour. Sauf que je ne pouvais pas le laisser seul. Les yeux larmoyants, la tête baissée, s'apitoyant sur son sort. Son T-shirt remontait négligemment sur son ventre, son pantalon noir provenait de son dit uniforme. Celui que je porterai à ma rentrée au lycée.

— Alors qui ? sondais-je en faisant volte-face. 

C'est alors que ses yeux se sont teintés d'une couleur glaciale et morbide. Son bleu reflétait la mort, aussi terne, aussi sombre que les tumultes d'une vague contre des rochers. Écho à une puissante noyade. Il se noyait, et moi, je plongeais à son secours.

— Lorelei. 

Je ne savais plus si c'était à Lorelei qu'il demandait de partir, ou bien à moi. Connor confondait sa fatigue et sa mélancolie. Il prétendait la voir. Où ? Je n'ai jamais su. Peut-être à travers sa mémoire, ou bien à travers la vitre du miroir. Elle se reflétait derrière son épaule, le visage semblable à un cadavre. C'était ce genre de crise qui me faisait réfléchir. Lorsqu'il planait complètement, tout droit sortit de la folie. Il se battait contre lui-même.

— Ne me laisse pas avec elle. 

C'était un ordre. 

Il fallait à tout prix que je le sorte de sa misère. Il ne pouvait s'appuyer que sur moi. Personne d'autre ne comprendrait, personne d'autre ne l'aiderait. Il s'était tut vis-à-vis de nos parents. Il n'avait mentionné que de légers cauchemars passagers. Rien d'anormal ou de suspect.

— Les plaies, Connor, contrais-je en retour sur un ton autoritaire. 

Il devait se soigner. Cela lui permettrait de réaliser, le temps de digérer sa crise.

— Putain... Chuchota-t-il, bercé au bord du gouffre. 

Connor avait des coups de moue comme chaque être humain. Il se rapprochait de l'homme, moi en revanche du monstre. J'assouvissais ma colère sur les autres. 

À cet instant, je savais qu'il finirait son combat seul. Je n'avais plus ma place auprès de lui. Mon frère devait panser ses plaies en silence. Le bruit de notre porte d'entrée qui se refermait, ainsi que les talons de ma mère marchant dans notre rez-de-chaussée, annonçaient mon départ. 

Je me précipitais en bas pour l'accueillir. En descendant les marches, je la vis en train de défaire son tour-de-cou pour le pendre à notre porte-manteau.

— Bonsoir maman, la saluais-je. 

Elle ôtait ses chaussures en s'appuyant sur le mur avant de redresser la tête pour me répondre.

— Bonsoir Luc. Oh ! se reprit-elle, va vite voir la casserole dans la cuisine ! Qu'est-ce que tu fabriquais en haut, ma chérie ? 

Je me souvenais des plats qui cuisaient avant que Connor ne me coupe. Je courais vers la cuisine, un des couvercles s'était légèrement soulevé et la mousse qui en débordait, augurait des suites fâcheuses. En me précipitant vers celui-ci, je parvins à redescendre le cran sur la plaque de cuisson pour diminuer la tension dans l'appareil. À l'aide d'une grande cuillère en bois, je touillais notre dîner.

— Connor ne se sent pas bien, avouais-je, les yeux posés sur la mixture. 

Ma mère m'avait rejoint dans la cuisine, elle me fit signe de me décaler pour qu'elle puisse prendre le relais. Une fois les outils en main, elle expira.

— Qu'est-ce qui lui arrive ? demanda-t-elle en assaisonnant la viande. 

Je me mis assise à table. Impossible de trouver une réponse, je ne savais pas si je pouvais le dire. Si j'en avais le droit

Avant même que je ne trouve le courage de lui annoncer, Connor descendait les marches des escaliers. On le vit ensuite traverser le salon et la salle à manger. Il fit le tour par le petit couloir qui nous séparait du cadre donnant sur notre séjour. Connor franchit l'ouverture sans portes, les yeux rougis et les paumes recouvertes de petits pansements discrets.

— Alors, mon grand ? redemanda ma mère, cette fois-ci à Connor lui-même. 

Essoufflé, il ébouriffait son crin noir. Ma mère ne devait y voir que de la fatigue. J'y décelais une certaine détresse. Celle qu'on exposait à contrecœur, lorsque les choses prenaient un tournant imprévu. Notre mère posa sur lui un regard interrogateur, elle voulait subtiliser ses émotions pour les décrypter soigneusement. Comme une mère aimante. Ce genre de personnalité forte qui lit dans ses enfants comme dans un livre ouvert. Or, c'était encore plus triste de savoir, que même avec toute la bonne volonté d'une mère, elle se laissait berner par son jeu espiègle. Connor faisait taire ses propres tremblements animant ses jambes.

— Rien, simplement de légères angoisses, mentit-il en tirant d'un placard notre duo d'assaisonnement. 

Il posa le sel et le poivre sur notre table et y prit place. Ses yeux bleus s'encraient dans les miens. Paresseusement, il déposait un avertissement. Sans grimacer, sans même froncer les sourcils. Il était trop épuisé pour faire le moindre geste plus démonstratif.

Son seul regard suffit.

— Des angoisses ? répéta-t-elle en ramenant le plat. 

C'était trop tard, il avait prononcé le mot maudit qui alertait les mamans. Elle se fit davantage soucieuse lorsque, ombrageux, Connor ne répondit pas tout de suite.

— Oui, quelques craintes qui remontent, pas grand-chose, rassura mon frère. 

Elle déposait des morceaux dans notre assiette, un sourire agréable au bord des lèvres. 

J'avais envie de la harceler de questions à propos de notre père. Je ne savais pas exactement la date de son retour. Il était en voyage d'affaires au Canada, c'était très important. Enfin, on le comprenait quand il déposait ses lunettes sur son nez pour m'expliquer comment décrypter un contrat. Mon père avait ensuite déployé une argumentation d'une finesse accrue sur les enjeux qu'aurait la signature de son entreprise avec une branche d'électroménager située au Canada. Une nouvelle boîte qui, selon lui, avait beaucoup d'influence ces derniers mois.

— Tiens, Luc. 

Ma mère déposa une bonne cuillerée de pomme de terre. Je regrettai instantanément. Elle se ravit en rigolant, son rire divin embauma notre sombre anxiété à Connor et moi. 

Je n'arrivais pas à me contenter de ma mère.

— Mon ange, si tu as des angoisses, tu pourrais nous en parler ?

Peut-être parce que j'avais peur qu'elle se glisse plus du côté de mon frère que du mien. Ils s'entendaient mieux. Et elle nous voyait plus souvent que mon père. 

Ou peut-être que...

« Lucrèce, ma chérie, j'aimerais que tu prennes un peu sur toi. Tu sais, ton frère a échoué ces derniers temps... Mais ne te relâche pas, tu as de très bonnes notes. N'abandonne pas ta lancée. Je sais qu'il paraît parfois méchant dans ses remarques... comprends qu'il est juste jaloux... Rien d'autre. »

La jalousie. 

De la jalousie ? 

Jaloux. 

La jalousie. 

Ce n'était pas de la méchanceté. 

Mais de la jalousie. 

C'est pour cela que je courais à son secours. Il ne méritait pas ce qui lui arrivait.

— Je n'ai rien à dire, argua Connor. 

Il ne restait que le bruit des couverts de ma mère et des miens. Après son intervention, mon frère maudissait en silence son assiette. Surement torturé par un mal de tête insoutenable.

— Oh. Mais, dis-moi ? Ah moins que je me trompe, mon ange. Ce ne serait pas à cause de Lore- 

Ma mère rejoint Connor dans le silence de notre vaisselle. N'osant plus tourner sa fourchette. Elle fut immédiatement coupée par son fils.

— Non ! tonitrua-t-il. 

C'était un autre ordre, celui de ne pas enfoncer la lame plus bas. Même si la blessure était déjà large.

Son unique parole arrêta ma mère.

Au bout de quelques minutes murées dans le vide. Nous luttions contre les mots, Connor lui se débattait avec ses couverts, toujours une lueur rébarbative dans le creux de ses iris bleus. Ma mère tenta une approche plus douce. Ce n'était pas très subtil, mais ça me mit du baume au cœur. Diminuant l'angoisse qui me cinglait la gorge.

— J'ai pensé... elle fit une pause en reprenant un sourire agréable, ce week-end, vu que je suis à la maison. Je pourrai vous faire un Suado de Pollo ?

La mention de notre plat colombien préféré à Connor et moi me fit relever la tête de mon assiette. Notre grand-mère nous en préparait aussi lorsqu'on se rendait chez elle, assez rarement en fait. C'était agréable que notre mère veuille renouer à table autour d'un de nos plats favoris. 

Ça nous rassemblait. Mais peut-être que ce n'était qu'une illusion pour éviter d'autres cris.





***





Je me battais avec mes converses, après avoir réussi à les enfiler en même temps qu'envoyer un message à Aubrey. Chose délicate, mais pas impossible apparemment. On avait prévu de se rejoindre pour que je puisse faire du skate, et elle m'accompagnait en bavardant. 

Aubrey parlait pour combler le vide de mes pensées incessantes, moi, je lui offrais la jouissance d'être écoutée. En plus d'être un duo dynamique, sans le savoir, je m'accrochais à elle comme une bouée de secours. 

Je n'avais personne d'autre. 

Même si elle disait le contraire, j'étais persuadée qu'elle avait d'autres options que moi. Et si ce n'était pas le cas, elle se referait très rapidement des amis. Je ne m'en inquiétais pas, la rousse avait tout pour plaire. Malgré le fait qu'elle le passait à ignorer les autres pour me dévouer toutes ses paroles.

Moi, je passais ce temps précieux à haïr autrui. Je détestais le monde entier. Je sentais mon monde se dérober sous mes pieds en permanence. Lorsque la sonnerie d'un message retentit, j'arrêtais de songer à toutes ces complications.

Ma mère m'a souri quand je lui ai dit que je te rejoignais. Elle m'a aussi dit qu'elle t'aimait bien.

J'éclatais de rire. Avoir l'approbation de ses parents me remplissait de fierté. J'ai saisi mon skate et lui ai répondu que c'était réciproque. J'ai bien cru que la rousse allait me faire un procès. Sa possessivité me faisait toujours sourire. C'était agréable de se rappeler que quelqu'un tenait à nous. Même si j'avais toujours l'impression que ce n'était qu'éphémère.

Je me levai enfin et enfilai ma veste. Par habitude, mon casque audio était accroché à mon cou, je l'ajustais sur mes oreilles et ouvrais la porte. J'ai failli percuter de plein fouet quelque chose. Par réflexe, je reculais d'un pas peu assuré. 

En détaillant mieux ce qui se trouvait devant moi, je vis un corps. Les mains dans les poches de son jeans noir maintenu par une ceinture contre sa taille. Son sweat formait un ourlet contre son torse, dévoilant le T-shirt blanc qu'il portait en dessous. 

Ivarsen détaillait mon corps avec la même insistance. Je ne m'attendais pas à tomber sur lui. Outre le fait qu'il avait pour usité de passer à la maison pour voir Connor. Je faisais en sorte de ne jamais le croiser. Malgré moi l'envie d'affronter ses reproches, se disputant sur le bout de sa langue. C'était évident qu'il avait la volonté de me souffler quelques mots embarrassants. Peut-être que je méritais une humiliation moi aussi ? 

Pour tout ce que je lui avais fait subir. 

Pourtant, je ne voulais pas rester une seconde de plus devant lui. Nos yeux se croisèrent dans une bataille muette. Il souleva sa mâchoire, l'air défiant, sa langue jouait dans le creux de sa joue formant une boule qui devait canaliser sa patience que je venais d'outrepasser. 

Je ne pris pas la peine de fixer plus longtemps ses yeux irascibles. Fuyant le moindre contact, je me détournais de sa carrure pour descendre les escaliers. 

Néanmoins, c'était trop beau pour être vrai. Ça ne se passait jamais comme prévu. Surtout lorsqu'il était sur mon chemin. Son bras s'était enroulé autour du mien, m'emprisonnant dans une prise ferme et décidée.

Tout bonnement réfléchie et appréhendée. Il avait dû longtemps penser à la manière dont il voulait me renvoyer l'ascenseur.

— Connor est dans le jardin, prétextai-je. 

En sachant pertinemment qu'à cet instant, et en vue de sa poigne sur mon bras, ce n'était pas de ça dont il voulait discuter. Son regard n'avait rien d'effrayant. Il ne cherchait pas à me faire peur. Malgré moi, l'aura qui se dégageait de Ivarsen m'importait assez pour que je veuille m'éclipser.

— Qu'est-ce qui me retient de lui dire maintenant, Lucrèce ?

J'eus un mouvement de recul, échangeant un regard transi avec lui. 

Rien, pensai-je, rien ne le retenait de se confronter à Connor et de lui annoncer qu'il aimait bien sa petite sœur. Mais ce que Ivarsen ne savait pas, c'était que Connor le savait déjà et que c'était pour ça que lui et moi, on devait arrêter ce jeu-là. Aucun son n'avait franchi la barrière de mes lèvres, scellées par l'ébahissement. 

Ça aurait pu être ça la solution

Ivarsen aurait été voir Connor, peut-être qu'une dispute aurait éclaté. Et qu'il aurait compris que j'ai choisi mon frère à sa place. 

Je voulais l'en empêcher, parce qu'il ne devait pas savoir. Il ne devait pas entrevoir ce que Connor et moi étions réellement. Sinon, tout ce qu'il verrait chez moi s'estomperait, pour laisser place à une victime, à des cris, des pleurs. Ivarsen aurait conscience de ma douleur.

— Tu ferais mieux de brûler les lettres pour que ça n'arrive pas, somma-t-il. 

Le brun avait dû lire en moi, et il avait préféré faire marche arrière, à mon plus grand soulagement.

Hi love ? Désolé pour la longue attente, sickness and mental state were hard these days yk...

Je fais un come back imprévu... Même si j'espère que celui-ci vous ravira puisque je reviens avec un chapitre, good news huh ? Who know ?

Merci mille fois pour les retours sur Britomartis c'est un plaisir de vous lire mes loulous. Much love Darlin Gryn <3

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