ANNA
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- Officier, je vous en supplie : laissez-moi voir ma tante.
Implore Anna les larmes aux yeux.
L'officier : comme je vous l'ai déjà expliqué, cette heure n'est pas une heure à laquelle on peut rendre visite. Revenez dans 3 jours et vous verrez votre tante.
Bonne nuit,
Termine-t-il en fermant la porte de la vitrine qui nous sépare .
Anna : putain de merde !
Mais pourquoi tous ces problèmes, pourquoi tout ceci n'arrive qu'à moi, oh mon Dieu !
Halil : Anna, calme-toi, dans 3 jours, on reviendra.
Je sais que c'est difficile, mais il faut que tu sois forte, d'accord ?
Anna : ne me demande pas de rester forte, Halil, je te jure que je n'ai plus la force de rien faire, je suis fatiguée, je suis tellement fatiguée.
Termine-t'elle commençant à pleurer toutes les larmes de son corps.
Halil : rassures-toi, je te comprends.
Je comprends t'as souffrance, mais ceci n'arrange rien, et j'ai une idée : on va parler à mon père, il pourra peut-être nous aider, car si je me souviens, il est ami avec le directeur de ce service pénitentiaire.
Anna : C'est vrai ?
Halil : je ne te promets rien, arrivée à la maison on lui parlera .
Anna : Mais ne va-t-il pas me juger ?
Ne va-t-il pas croire que je suis une fille à problème ou je ne sais quoi ? Il a déjà accepté que je reste chez vous. Je ne veux vraiment pas dépasser les limites. Tu comprends ce que je veux dire ?
Halil : Mohh, ne t'en fais pas pour ça, mon père est un homme formidable, très gentil et compréhensif, et si tu ne te sens pas à l'aise, j'irai lui parler tout seul.
Anna : Je préfère, vraiment, merci Halil, je te jure que sans toi et mon fils, je me serais déjà suic...
Halil : ne termine même pas, oublie même ce mot, je suis là pour toi et on va tout faire pour retrouver ton fils.
LENDEMAIN MATIN
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Chez les Fall
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Père de Halil (Abdou Fall)
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Halil : Père, en grosso modo, c'est ce qui se passe depuis que j'ai connu cette fille.
Lui : Je comprends maintenant pourquoi cette fille a le regard si triste. Elle a eu tellement de problèmes dans sa vie, ne t'en fais pas. Allez vous habiller et on y part ensemble. Je connais le chef, il va vous mettre dans une salle privée pour parler d'accord.
Halil : Okay, papa, je vais en discuter avec elle.
Elle doit être stressée d'en mourir tellement de la rouss.
— Elle n'a pas à être timide en face de moi, je ne vais pas la juger ni la manger, hhhh.
Et j'espère que tu l'aide en tant que bon Muslim et que tu n'attends rien en retour .
Lui: lol ! papa tu sais cette fille je ne sais pas pourquoi mais dès que je l'ai vu j'ai tout de suite eu l'envie de la protéger , je ne sais pas comment t'expliquer vraiment .
Moi : hum! La protéger c'est ça .
Lui: je te jure que je ne suis pas amoureux d'elle , j'ai déjà mes problèmes avec keyna et Anna est fou dingue de son ex .
Prison de femme
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ASTOU CISSE
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Je ne cessais de pleurer, couché sur le lit de l'infirmerie de la prison.
Me remémorant les révélations que Rama, ma codétenu, m'avait faites.
Des jours plus tôt
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Moi : Pourquoi m'as-tu aidé ?
— Parce que je me devais de le faire.
Non, mais tu le fais exprès ou bien tu ne te souviens vraiment plus de moi ?
Cette phrase me fit froncer des sourcils.
Comment ça se souvenir d'elle ?
Moi : On se connaît ?
Elle ne répondit pas, se contentant de se lever.
Elle allait partir, mais je lui retiens le bras.
- dis moi stpl
Elle : Je suis Rama. Plus connu sous le nom de Ramatoulaye Dotcore (docteur)
Du village de Yenne, le village où...
– J'habitais avec ma famille.
Attends comment...
Oh mon Dieu ! C'est toi qui nous a aidé à accoucher, moi et ma sœur.
À Yayenne ?
Mais comment est ce possible ? Que fais-tu en prison, qu'as-tu fait ?
Elle : Bah, je me retrouve dans cette prison aujourd'hui à cause de ma propre personne avec l'aide de ta soeur dirais-je.
Je manque de tomber en entendant cela.
Moi : comment ça, à cause de ma sœur ?
Elle : Tu te souviens du jour où vous avez accouché.
Ta sœur avait accouché en premier par voix normale, toi, on a dû te faire une césarienne.
Moi : oui, je sais bien, vu que c'était la pire journée de toute ma vie, le jour où j'ai perdu ma fille. D'autant plus qu'on n'avait pas de quoi payer ma césarienne, ma sœur a dû être forcée de donner un de ses jumeaux à son foutu géniteur, c'est ce dernier qui a tout réglé.
Elle : oui, mais ce jour-là, beaucoup de choses dont tu n'as pas connaissance se sont déroulées.
Je fronces de sourcils.
Elle : Comment ça ?
Je le regarde prendre une grande respiration avant de se tourner vers moi et me tenir les mains.
Moi : Que se passe-t-il ?
Elle : Astou, je veux que tu écoutes attentivement, je sais que jamais tu ne vas me pardonner, mais je vais quand même te dire.
Ce jour-là, tu n'as pas donné naissance à un bébé, mais à deux.
Ce n'était pas ta sœur qui était enceinte de jumeaux, mais plutôt toi, ta sœur n'a eu qu'un seul enfant et c'était un garçon.
Je commence à rigoler.
Moi : t'es complément malade toi, qu'est-ce que tu racontes mdr...
Elle : Astou Je suis très sérieuse.
T'as sœur avec l'aide du père de l'enfant ou des enfants, car d'après ce que j'avais entendu, il vous a engrossé tous les deux au même moment.
Je ne sais ce qui pourrait se passer, mais il a appelé le père quand vous aviez fini d'accoucher.
Il dit à cet homme avec mon appui que toi, tu avais perdu ton enfant, mais elle avait eu des jumeaux, elle a décidé de lui donner le garçon, ton fils et de garder ta fille.
Il lui a fait promettre de ne plus jamais revenir dans leur vie et lui a donné beaucoup d'argent.
Elle t'a manipulé avec mon appui et celui du docteur quand nous t'avions annoncé le décès de ton enfant en te disant qu'elle a dû donner son second enfant au géniteur juste pour qu'il paye ta césarienne.
Je ne comprenais absolument pas ce que cette folle racontait.
Mon esprit se refusait de comprendre, oh mon Dieu, ce n'est pas possible.
Moi: attends attends...
Lançais-je, ricanant nerveusement.
Donc, si je comprends bien, c'était moi la personne qui était enceinte de jumeaux et ma sœur n'attendait qu'un enfant.
Vous avez menti en me disant que j'avais perdu le mien, alors que pendant tout ce temps elle était avec moi.
Oh Seigneur ! Donc Anna est ma fille.
C'est ma fille à moi ?
Ces mots furent la dernière chose dont je me suis rappelée avant de me réveiller dans ce lit d'hôpital.
Pere d'halil
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ABDOU FALL
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Nous venons d'arriver devant le bureau du directeur de cette prison.
— Monsieur, le chef ne peut recevoir qu'une seule personne, Vous seul pouvez entrer.
Lance t'il me pointant du doigt
Moi : il n'y a pas de souci, de toute façon, il faut que je lui parle en privé .
Les enfants, attendez-moi, je reviens.
Et toi, Anna, calme-toi, tu verras ta tante.
Le garde m'ouvre la porte du chef Amadou Diop et je glisse dedans.
Moi : Mais grand amadou.
Lui : Mon très cher ami Abdou, mais comment vas-tu ?
Ça fait un bail , tu m'as laissé dis donc ?
Moi: non jamais tu sais temps mo amoul rk mais je penses à toi .
Tu es mon plus qu'ami, ne l'oublie pas.
(.)
Amadou : Je comprends, mais la femme dont tu me parles a fait un malaise hier après-midi. Ce sera difficile de la voir.
— Oh seigneur ! ! Est-ce qu'elle va bien au moins ?
— Un peu de façon, regarde par toi-même.
Répond-t'il en me montrant du doigt un des écrans de surveillance qui se trouvent à ma droite.
Je tombai des nus en voyant la personne qui y était montrée .
Non, c'est pas vrai.
— Tu vois, c'est elle, Astou Cisse.
Seigneur, c'est bien elle, j'arrive pas à y croire, bordel ! De merde, c'est quoi cela ?
Que fais astou ici ?
Non, attendez, donc si c'est elle la tante d'Anna, ceci veut dire que c'est la fille a Mami, donc ma ?
Non, ça doit être une erreur. Anna ne peut pas être ma fille !
Amadou : juste une personne peut la voir.
Moi ; je vais aller lui parler.
— Toi ? Je pensais que ...
Moi : Ne pose pas de question, s'il te plaît, juste amène-moi la voir.
— Passons par la porte de derrière, l'infirmerie est de ce côté.
Heureusement, je n'aurais pas à voir les enfants, car je ne saurais quoi leur dire.
(.)
- c'est ici suis moi
Astou, tu as une visite
Abdou Je te laisse 15 minutes.
Moi : Merci.
Mon cœur battait à une vitesse hallucinante ; j'avais tout d'un coup hyper chaud, je suais.
Bordel !
— Bonjour Astou.
Je la vois tourner la tête vers moi, elle commence par plier ses yeux en posant son regard sur mon visage avant d'hurler de stupeur.
Elle : ABDOU FALL NON DOU DEUGUE
Moi : oui, Astou, c'est bien moi, s'il te plaît, calme-toi.
Elle : Que fais-tu ici, tu es venu pour me tuer ? Ma sœur t'a envoyé, car vous avez découvert que je connaissais la vérité à propos des jumeaux qu'Anna et l'enfant que tu as volé sont les miens.
Je fronce les sourcils, ne comprenant absolument rien. Elle doit sûrement délirer.
Moi : qu'est-ce que tu racontes ? Ta sœur ne m'a pas envoyé, je suis venu ici avec ta nièce, elle attend pour te voir. J'ai demandé à te voir, car je voulais te parler en premier, car là, je suis totalement perdu, astou.
Astou Anna, est-elle ma fille ?
Elle : mais yaw, d'où connais-tu Anna ? Que l'as-tu fait ?
Wouy, tu veux m'enlever la seule chose qui me reste encore ? Non, je ne vais pas le permettre, infirmière, aidez-moi.
Hurla t elle
Moi : calme-toi.
Hurlais-je à mon tour avant de saisir ses deux mains ?
— J'en t'en supplies, écoute-moi.
(...)
5 minutes plus tard
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Elle avait enfin réussi à se calmer après que je lui ai expliqué ce qui c'était passé, comment j'ai fait pour récupérer le bébé(halil).mon implication dans tout ceci. Je lui ai aussi expliqué par rapport à ma rencontre avec Anna par le biais de mon fils le kidnapping de son enfant.
– Tu comprends maintenant que cette fille traverse beaucoup de choses.
Elle : Elle a tellement souffert, j'ai tellement mal d'entendre tout ça.
Moi : je comprends et je sais que je suis en partie responsable, car si je n'avais pas posé mes yeux sur toi et ta sœur, jamais tout ceci ne se serait passé.
Je la vois tourner du regard comme si elle voulait me cacher ses larmes.
Je lui attrape le bras avant de m'assoir sur le lit à côté d'elle.
- ASTOU regardes moi
Elle me se retourne, me fixant de ses yeux noirs de cendres.
J'avais oublié qu'elle était aussi belle, mon Dieu, pourquoi tout ceci arrive ?
— Je suis vraiment désolé, ASTOU .
Je sais que rien ne justifie ce que j'ai fait, mais je suis sincèrement désolé.
Et là, le karma me rattrape : j'ai séparé deux frères et maintenant, par le plus grand des hasards, ils se sont retrouvés et s'aiment d'un amour...
Astou : D'un amour ?
Oh mon Dieu ! Abdou, et si Anna et ton fils étaient tombés amoureux ou je ne sais pas, moi, imaginons que ton fils ait soif de tomber amoureux d'elle ou vice versa ?
On doit leur dire la vérité. Abdou
Il faut qu'ils connaissent la vérité.
Moi : non, c'est impossible, je ne crois pas qu'il soit tombé amoureux, d'après ce que mon fils m'a dit, il la considère comme sa sœur et vice versa, et Anna est très amoureuse de son ex d et lui aussi est amoureux d'une femme.
— Mais on ne sait jamais.
S'il te plaît, amène-moi Anna et ton...
Et mon fils,
Réussit-elle à dire ?
— J'ai le droit de voir mon enfant.
Moi : oui, bien sûr, je vais les amener de suite.
Mais dis-moi, tu as une idée d'où se trouve ta sœur ?
Elle : elle est à Dakar, mais je ne sais pas où elle loge.
Elle est déjà venue ici pour me narguer et me menacer ; je ne sais pas ce qu'elle a dans la tête, mais ça va être un vrai cataclysme quand elle va terminer.
C'est pour cela que je vois Anna pour la préparer à tout ça.
Donc Mami est à Dakar, il faut que je cherche à rentrer en contact avec elle.
Je suis désolé, Astou, mais tu ne verras pas mes enfants aujourd'hui. Je sais que c'est égoïste, mais je ne suis pas prêt à perdre mon fils et je veux aussi profiter de l'amour de ma fille.
Tu auras l'opportunité de les rencontrer , mais ce n'est pas encore le temps.
Maintenant, il faut que je trouve un moyen de la faire transférer autre part avant que ma fille ne commence à avoir de doutes.
Le chef est un corrompu, je penses que je peux passer par lui pour obtenir ce que je désire.
— Vas les appeler, s'il te plaît.
Je suis tellement remplie d'émotions.
J'affiche un petit sourire.
Moi : je comprends bien, je vais aller de suite les appeler, ils vont me détester, mais je prends le risque.
Je reviens ».
Quelques minutes plus tard
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Je descends de la voiture couverte par mon voile pour cacher un peu mon visage, on ne sait jamais. N'importe qui peut me voir.
J'étais face à la maison d'arrêt, m'apprêtant à traverser la route pour demfa (y aller).
Là, je manquai de m'évanouir voyant la scène qui s'offrait devant moi.
Je voyais Anna avec deux autres hommes à la porte.
Anna avait l'air contrariée, elle pleurait même.
Le plus jeune homme essaya de le calmer.
Elle n'avait pas l'air de vouloir l'écouter, elle hurlait presque.
L'autre homme s'approche d'elle, lui tenant les bras.
Mais qui sont ses personnages ?
Je fronce des sourcils quand je vis le visage de ce dernier.
Mais je connais cette personne ?
Oui, je ne suis pas folle, j'ai déjà vu ce vi...
NON, CE N'EST PAS POSSIBLE.
Je ne peux pas y croire.
Ce n'est pas Abdou quand même ?
Bordel que fou Abdou avec Anna et qui est cet autre jeune homme ?
Allons, t'es plus intelligente que ça toi aussi ? Si tu vois Abdou et Anna accompagnés d'un jeune garçon qui a l'air d'avoir le même âge qu'Anna, tu penserais que cela sera qui ?
Me souffle ma conscience.
— Non, Meunoul nekeu.
Je veux pas y croire
Mami Cisse : cet homme ne peut pas être l'enfant que j'ai confié à Abdou.
Ce n'est pas le fils de ma sœur Astou.
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Coucouuuu
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Et il ne reste plus beaucoup de chapitres
6 à 7 dirais-je.