In The Space • The 100 • Bell...

By _UneFolleReveuse_

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Alors que le Praimfaya arrive, Raven mène l'équipe de Clarke dans une dernière mission impossible pour échapp... More

✧ Personnages
✧ Prologue
✧ Chapitre 1
✧ Chapitre 2
✧ Chapitre 3
✧ Chapitre 4
✧ Chapitre 5
✧ Chapitre 6
✧ Chapitre 7
✧ Chapitre 8

✧ Chapitre 9

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By _UneFolleReveuse_


Tandis que j'entre dans sa chambre, je peux étrangement sentir les battements de mon cœur s'accélérer, petit à petit, sans pouvoir l'en empêcher. Qu'est ce qui ne va pas chez moi bon sang, j'ai plus 12 ans ...

-Faut croire que t'as finalement décidé de lâcher prise, commence-t-il, me sortant de ma rêverie au passage.

-Comment ça ? Lui répondais-je, intriguée.

Il part fouiller dans un des tiroirs de la commode à côté de son lit, pour en sortir un tir bouchon. Il finit par déboucher une des bouteilles qu'il a trouvées plus tôt dans la réserve du vaisseau. Il se retrouve alors dos à moi.

-Avec Raven, vous étiez déterminée à trouver immédiatement une solution, alors qu'on a encore cinq ans devant nous pour ça, avoue-t-il avant de se retourner. Tu as besoin et tu dois te reposer Clarke.

Son ton est ferme et ne laisse place à aucune opposition. Je me contente de soupirer en guise de réponse, sachant pertinemment qu'au fond, il a raison.

Mais se dire que nous ne pourrons remettre les pieds sur terre uniquement dans cinq ans, et après avoir trouvé une solution pour quitter ce vaisseau sains et saufs, ça me semble surréaliste.

Mais pour l'instant je vais essayer de mon concentrer sur autre chose... ou plutôt, quelqu'un d'autre.

Après quelques instants, Bellamy a finit de remplir nos premiers verres et me tend l'un d'entre eux.

-Ce qui m'étonne par contre, débute-t-il le sourire aux lèvres, c'est qu'avec tout ton sérieux, tu te décides de te lâcher et boire un coup, rigole-t-il, surtout avec moi.

Je sais qu'il ne fait que me taquiner, mais pourtant, sa réflexion me vexe. Je ne suis pas capable de ''boire un coup'', surtout avec lui ? Comment est-ce que je suis sensée le prendre ?

Déconcertée, je décide de jouer la carte de l'honnêteté.

-C'est parce que j'en avais envie, avec toi, affirmais-je d'une voix affirmée, le fixant droit dans les yeux.

Il ne brise pas notre échange de regard durant plusieurs secondes avant de se contenter de me sourire, sans rien ajouter de plus.

Je n'ai pas l'impression qu'il comprend vraiment le poids de mes mots, ou bien simplement je ne suis pas assez claire. Si je veux me faire comprendre, il va me falloir un peu plus que de faibles allusions comme celles-là je pense ...

J'aimerai qu'il comprenne ce que je ressens, sans avoir besoin de trouver le courage de lui avouer ce que moi-même je ne suis pas très sûre de comprendre.

Mettre des mots sur ce que je ressens en ce moment est extrêmement compliqué, alors être capable de lui expliquer clairement mes sentiments ... c'est une tâche qui relève presque de l'impossible.

Nous entamons par la suite une conversion on ne peut plus banale, sur la décoration douteuse de cette bonne vielle navette, tous les deux assis sur le lit.

Je me rends compte que le temps passe beaucoup plus vite que prévu lorsque plus aucune goutte ne tombe de notre bouteille entamée.

-Si Raven nous verrait, elle nous traiterait d'alcooliques, dis-je sarcastiquement en me levant du lit.

- C'est fortement probable, répond-t-il en rigolant légèrement.

C'est si niais ... mais je n'avais jamais remarqué à quelle point l'entendre rire m'apaisait. Ou peut-être que sa présence tout court suffit à m'apaiser de la sorte.

Je me dirige vers la commode où Bellamy y avait placé cinq ou six bouteilles pour nous laisser le choix sur notre boisson.

J'attrape après très peu de réflexion l'alcool de couleur vert qui m'intrigue rapidement. Malheureusement, je ne m'y connais que très peu en matières de boissons alcoolisées.

-Tu sais ce que c'est ? Lui demandais-je tout en essayant de lire ce qu'il reste de lisible sur l'étiquette de la bouteille.

Bellamy quitte le lit à son tour pour arriver à ma hauteur. Il attrapa alors l'alcool dont je tentais encore de déchiffrer le contenu. Je lève un sourcil, interrogatrice.

-Ceci, très chère, commence-t-il sur un ton moqueur, est une bouteille de très haut degré, dont je doute que le palais de notre princesse apprécie vraiment, sourit-il.

Soit c'est de la provocation ... soit je deviens folle. C'est que monsieur à l'air d'humeur taquin ce soir... Mais bizarrement, ça ne me fait que m'amuser plus.

Il ouvre la bouteille et se serre le fond d'un verre.

-Donc mon palais à moi est bien trop fragile pour y gouter, mais le tien peut y résister sans aucun problème, si je comprends bien ? Lui-demandais-je.

-Bien évidemment, affirma-t-il très sûr de lui, tu me connais, je suis un dur à cuir.

Je ris nerveusement, aussi amusée qu'agacée. Il faut dire qu'il blesserait presque mon égo en me considérant aussi fragile, ce qui est peut-être le cas pour ce qui concerne l'alcool, mais ceci est quelque chose que je refuse d'admettre.

Laissant agir mon esprit de compétition, je lui pique rapidement son verre et boit d'une traite toute la quantité d'alcool qui était dans son verre.

Il m'observe, surpris de ma soudaine prise d'initiatives.

Je suis fière et aborde un grand sourire triomphant durant les premières micros secondes, avant de sentir littéralement ma gorge prendre feu, sans exagération.

Je peux apercevoir Bellamy me regarder d'un air faussement hautain, l'air de dire : je te l'avais dis non ?

Malgré tout, je tente de feindre que tout va bien et que je supporte très bien cette boisson probablement tout droit venu des enfers. Je mime un pouce en l'air, maintenant que je vais bien.

Je dois réunir toutes mes forces pour ne pas tousser ou laisser paraitre le moindre signe de mal être.

-Oh donc tout va bien ? dit il, toujours un grand sourire aux lèvres.

C'est lorsque que j'essaye d'ouvrir la bouche et de lui répondre avec des mots cette fois, que je cède et commence à tousser très fort sans pouvoir m'arrêter. J'ai l'impression que je vais recracher mes organes !

C'est au même moment que Bellamy éclate de rire, se moquant ouvertement de ma situation, que j'ai peut-être un peu cherchée on va dire...

Je le vois rapidement disparaitre de mon champ de vision avant de m'apporter un verre avec ce qui semble être de l'eau dedans.

Il s'appuie sur la commode et croise les bras en attendant que mes toussements se calment, toujours silencieux, mais avec son éternel sourire moqueur aux lèvres.

Lorsque cette mauvaise période est enfin passée et que je reprends mon calme petit à petit, Bellamy reprend :

-Ahhh... soupire-t-il, j'avais oublié l'immense égo de notre chère princesse.

-Je suis persuadée que tu t'y attendais et que tu as fait exprès de mettre une telle quantité d'alcool dans ton verre, me défendais-je, tu ne l'aurais jamais bu en entier d'une traite comme moi !

J'essaye de plaider ma cause, en vain. Lui et moi savons pertinemment que c'est perdue d'avance et que je viens juste d'essayer de faire ma maline...

Il rigole légèrement avant qu'une lueur de défi n'apparaisse dans ses yeux.

-Très bien ... commença-t-il.

Il finit par me reprendre le verre des mains et le rempli de nouveau, avec une quantité très similaire à celle qui a faillit me faire mourir quelques minutes plus tôt.

-Admire donc le soldat, dit il d'une parfaite assurance.

Je lève les yeux au ciel, amusée par son côté joueur.

Il finit d'une traite le verre, aussi rapidement que moi.

Je lève un sourcil interrogateur et impatient, attendant qu'il s'étouffe à son tour... mais rien, ce fut l'humiliation.

Nous nous regardons dans le blanc des yeux quelques secondes, avant que je ne comprenne que ses mots n'étaient pas que de la provocation. Il faut croire qu'il supporte l'alcool un peu plus que moi...

-Alors ? Impressionnée j'espère ? me demanda-t-il, tout fière de son petit numéro. Je peux en faire un deuxième si tu veux confirmation.

Je suis bouche bée, c'est exactement comme si monsieur avait bu de l'eau, quelle est cette sorcellerie ?

Je soupire et rigole, signant l'acceptation de mon effroyable défaite.

-Okey, j'admet ma défaite sur ce terrain là, mais ... ce n'est pas fini, le pointais-je du doigt en signe de guerre.

Nous nous sourions tous les deux, les joues rosies par l'alcool... ou peut-être par l'atmosphère ? En tout cas, nous passons tout les deux un très bon moment.





Après une heure, nous sommes tous les deux un peu éméchés, et pourtant, j'ai l'impression de me sentir si bien ... tellement bien que je ne me souviens pas la dernière fois que j'ai ressenti cela.

Est-ce l'aclool qui réchauffe mon cœur ? Ou bellamy y joue t il aussi dans la balance ?

Je ne sais pas, mais je voudrais que ce soir dure plus qu'une seule soirée.





Nous nous retrouvons finalement tous les deux allongés sur le lit de Bellamy. Moi sur le côté, tandis que lui est couché sur le ventre, le regard perdu dans les moisissures du plafond. Nous avons reposé nos verres sur le côté, mais nous ne pouvons pas arrêter de parler, pour une raison qui m'échappe.

-Qui aurait cru que le soldat infiltré pour sauver sa sœur et notre princesse se retrouverai ici, à se bourrer la gueule ensemble ? dit il d'une voix nostalgique de l'époque de notre rencontre, tout en tournant la tête pour capter mon regard.

Je souris et le fixe à mon tour.

Je n'aime pas qu'on m'appelle princesse, j'ai l'impression qu'on me traite de privilégiée, et pourtant, lorsque c'est Bellamy qui m'appelle par ce surnom, mon cœur s'emballe un peu plus à chaque fois.

-Tu crois que le soldat infiltré, trop égoïste pour penser à autre chose que sa sœur et la blonde qui voulait trucider sa mère, penserait qu'on en serait arrivé là ? Répondais-je par une autre question, taquine.

-Le trop égoïste n'était pas obligé, faussement vexée.

-Tu sais que je te taquine ... je t'admire pour ça, avouais-je finalement.

Il se redresse sur ses coudes et me regarde, interrogateur, m'incitant à continuer mes aveux ... dans quoi je m'embarque bon sang ? J'ai bizarrement envie de tout lui dire ce qui me passe par la tête.

-Je veux dire ... cette façon que tu as, de protéger les gens, je trouve ça très admirable, confessais-je honnêtement. On a l'impression que tu pourrais risquer ta vie pour n'importe qui, insistais-je sur ces derniers mots.

Il se passe quelques secondes, où Bellamy semble chercher ses mots. Il finit par me lancer un regard extrêmement sérieux et dire :

-Pas pour n'importe qui ... d'une voix rauque et presque hésitante.

Mon cœur loupe un battement, voir même peut-être deux.

Je me mords discrètement la lèvre inférieur, ne savant pas quoi faire ni répondre à un tel aveu.

Mon mordillement de lèvre « discret », attise son attention et il se met soudainement à fixer ma bouche. Je crois que je pourrai mourir en cet instant même.

Comme par reflexe, je l'imite moi aussi et me concentre sur ses lèvres. Ont-elles toujours été si attirantes ?



Bon sang ... je crois que j'ai très, très, très envie de l'embrasser, toute suite.




à suivre ... 

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