Le vaisseau ne cessait de trembler sous les coups de feu ennemis. Partout, des alarmes retentissaient, mais il n'y avait plus personne à prévenir.
"Par ici!"
Un groupe de 5 personnes couraient dans les couloirs, cherchant une issue. Le vaisseau allait bientôt se crasher, et les dégâts qu'il avait déjà subi les empêchaient de rejoindre leur seul moyen de fuite.
"Les portes sont bloqués, l'accès au garage 2 a été coupé! dit quelqu'un dans la team, essayant de couvrir le bruit des sirènes et des murs qui s'effondraient.
-Alors il faut s'en créer une! répondit la leader du groupe. Des explosifs, vite !
Une explosion et quelques couloirs plus tard, l'équipe arriva dans un grand hangar, donnant vue sur un espace qui aurait pu être magnifique sans le nombre impressionnant de croiseurs célestes, qui bombardaient le vaisseau de toute part.
Le seul vaisseau présent sur la plateforme était le leur. Fonçant tout en s'efforçant d'éviter les débris, le petit groupe se pressa vers le véhicule.
Soudain, sans prévenir, un tir toucha la partie du vaisseau juste au dessus d'eux. Le toit commença à s'effondrer, il devint urgent de partir.
L'équipe monta rapidement dans leur vaisseau, mais une des membres s'arrêta sur le bord de celui-ci, et se retourna.
"Le Capitaine...On n'a pas le droit de l'abandonner! s'exclama-t-elle le poing serré.
-Décollage imminent !prévint une voix depuis l'intérieur.
-Ça suffit, il faut y aller! hurla la leader à sa camarade réticente. Tu le sais, on ne peut pas la sauver. Ce qu'elle voudrait, c'est que nous restions en vie et que nous tenions notre promesse."
Son amie se retourna, regarda sa cheffe, puis le vaisseau, et, en serrant les dents, rentra a la suite de son équipe, une grande frustration peinte sur le visage.
Le Cursed Demon et son équipage quitta en catastrophe le vaisseau, qui tomba sur la planète la plus proche quelques secondes après leur départ. L'équipe n'eut pas le temps de voir ce qu'était devenu leur ancienne maison, que déjà la pilote activa l'hyperespace et elles fuirent loin, très loin, pour ne plus penser à ce que l'Empire leur avait enlever.