Blood Fragments

Galing kay senshi533

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Alma Joriz, voilà la personne que j'étais, lorsque mes seules préoccupations étaient de trouver un taxi après... Higit pa

Prologue
Chapitre 1 : Je m'appelle Clarissa.
Chapitre 2 : Le numéro n'est plus attribué...
Chapitre 3 : La face cachée.
Chapitre 4 : Un bruit sourd.
Chapitre 5 : Une soirée sans les invités principaux ?
Chapitre 6 : La douche froide.
Chapitre 7 : Vengeance !
Chapitre 8 : Une cible.
Chapitre 9 : Anniversaire !
Chapitre 10 : Une flèche déviante.
Chaptitre 11 : La constellation de la flèche ->
Chapitre 12 : Le calme avant la tempête...
Chapitre 13 : Une sombre organisation.
Chapitre 14 : L'envers du décor...
Chapitre 15 : Fuir ou mourir ?
Chapitre 16 : Une fugitive malgré moi.
Chapitre 17 : Une cohabitation forcée.
Chapitre 18 : Fuir la réalité.
Chapitre 19 : Menotté.
Chapitre 20 : Prise au piège.
Chapitre 21 : Risque ou vérité ?
Chapitre 22 : Un fragment du passé.
Chapitre 23 : Dos à la cible.
Chapitre 24 : L'insertion d'Alec.
Chapitre 25 : Goutte de sang.
Chapitre 27 : Décollage imminent.
Chapitre 28 : Affreuse réalité.
Chapitre 29 : Le silence.
Chapitre 30 : Folie malsaine...

Chapitre 26 : Un pied entre chaque monde.

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Galing kay senshi533

Une fois, sortie du night-club, toute la pression stockée, décide de relâcher dans un fou rire incontrôlable.

Alec stop le pas en me dévisageant, les sourcils arqués dans l'incompréhension la plus totale.

- Pourquoi, tu ris ? Demande-t-il perplexe.
- Je...Je repense au moment où tu m'as dit de ne pas foutre la merde ! Rigolé-je en ayant la vue troublée à cause de mes larmes, mon hilarité n'arrive pas à s'estomper.

Il essaie de réprimer un sourire, puis se laisse aller à son tour et rigole, de bon cœur laissant apparaître une ligne de dents blanches.

Ses rares moments, où il rit sincèrement, pourraient apaiser le cœur de n'importe quel être humain.

Une fois calmée et ma respiration stabilisée, je peux enfin marcher sans être secoué par mes tremblements de rire et regagner tranquillement le chemin de la voiture.

- Tu m'as impressionné, tout à l'heure, m'avoue ce dernier en continuant à regarder devant lui.

- Cet homme le méritait.

- Tu n'as qu'un mot à dire et je repars terminer le travail, dit-il en se retournant vers moi, avec un sérieux tellement sidérant, que je ne pense pas qu'il plaisante.

Ma respiration halète difficilement dans ma cage thoracique c'est comme si son regard avait un effet physique sur mon corps.

Cette scène dans le night-club où il me demande de me lever pour que je puisse me venger de cet homme à ma guise, ne cesse de passer en boucle dans mon cerveau comme un boomerang.

Je redresse mon regard sur son corps, et m'aperçois que nous sommes tous les deux maculés par le sang, on dirait qu'on vient de littéralement commettre un meurtre.

- La femme qu'il a tenté de droguer va terminer le travail pour nous, lui dis-je.

La voiture s'étant stabilisée je comprends que nous sommes arrivés devant l'hôtel, assoupie sur mon siège, je peine à ouvrir les yeux.

Alec me secoue sans aucun tact pour me réveiller, je suis beaucoup trop épuisé pour effectuer un quelconque mouvement qui indiquerait que je sois vivante.

- Laisse-moi dormir encore un peu, je te rejoindrai plus tard, grogné-je.

- Tu fais chier Alma !
Alec sort de la voiture en claquant la portière quand la seconde qui suit j'entends la mienne s'ouvrir.

Il m'enlève la ceinture de sécurité, puis ses mains passent sous mes cuisse et à l'arrière de mon dos.

Je crois que mon cerveau n'assimile pas, qu'Alec est en train de me porter, même s'il n'a pas vraiment le choix vu mon état, je n'aurais pas pu monter les escaliers.

Je me réveille sur mon lit, en jetant un coup d'œil à la fenêtre, je remarque qu'il fait toujours nuit.
L'horloge indique trois heures du matin.

Je suis toujours vêtu de ma robe de soirée et ma peau est parsemée de sang séché, la gorge déshydratée, je saisis une bouteille d'eau qui me fait le plus grand bien.

Quant au même moment, je vois de la fumée provenir du balcon en m'approchant, j'aperçois Alec en train de fumer sur la terrasse du balcon.

Pourquoi il ne dort toujours pas lui ?

Je prends appui sur l'encadrement de la porte tout en croisant les bras contre ma poitrine.

- Tu ne dors pas ? Sifflé-je entre mes dents.
- Tu vois bien que je suis debout non ? Raille ce dernier comme si j'avais posé une question bête.

- Désolé, j'ai cru avoir affaire à ton alter ego, balancé-je, il se retourne en croisant les bras, s'adossant à la rambarde du balcon muni d'un micro rictus à peine visible.

- À quoi tu penses ? Demandé-je curieuse même si je sais pertinemment qu'il ne me fera jamais part de ses pensées aussi effroyables sont-elles.

- À ta transformation en déesse de la torture quand t'avais l'homme à ta coupe.

Ma salive se bloque instantanément au niveau de ma gorge j'aurais peut-être dû éviter de lui demander de me faire part de ses pensées...
Voilà.
Voilà ce qu'il arrive, quand je laisse cette facette de ma personnalité, prendre le dessus devant une personne aussi tordue qu'Alec.

- Justice, devait être faite ! Me justifié-je.
- Je sais et c'est tout en ton honneur diablesse, réplique Alec.

Son odeur, mélangée à celle du tabac, flirte avec mes narines.

Mes yeux contemplent les différents traits qui maculent son visage, m'imprégnant de son regard d'acier.
Il s'est changé et lavé, il n'a plus aucune trace de sang sur le corps. Vêtu d'un pantalon de jogging noir ainsi qu'un t-shirt noir, il se font fond parfaitement avec le ciel de la nuit.

Putain de Xilman.

Une tension étrange se propage dans l'air qui pèse sur ma poitrine, saccageant ma respiration je ferais mieux de décamper maintenant.

- Est-ce que t'as aimé ? Demande-t-il en me fixant droit dans les yeux, tout en m'étudiant.

Il avance d'un pas, en me tournant lentement autour telle un sale prédateur, pour se positionner dans mon dos.

- Aimez quoi ? Demandé-je en feignant l'innocence, même si je crois avoir deviné à quoi il fait allusion.

- Cette sensation que tu as ressentie quand tu avais le pouvoir sur la vie de cet homme entre tes mains...? Me susurre ce dernier à mon oreille.

Les fourmillements épineux, parcourent le long de ma colonne vertébrale au contact de son souffle ardent, et de ses mots qui ont une part de vérité...

Mais si je disais la vérité que j'ai carrément pris mon pied en me délectant de la douleur que j'ai octroyé à ce sale type.

Que toutes les idées de torture différente m'ont traversé l'esprit à cent à l'heure qu'est-ce que ça voudrait dire de moi ?

- Je... Je ne sais pas, dis-je en me raclant la gorge.

- Tu ne sais pas ? Moi, je crois que t'étais à deux doigts de jouir tellement tu prenais ton pied.

Aucun mot ne franchit la barrière de mes lèvres, cette facilité qu'il a de lire en moi m'effraie autant qu'elle me fascine à la fois.

- Tu devrais retourner dormir, me prévient Alec.

Depuis que j'ai pénétré dans ce balcon, une certaine peur n'arrête pas de faire pulser mon cœur, et cette sensation me plaît.

- Je reste ici, si tu as sommeil part, rétorqué-je d'un ton catégorique.

- C'est plus fort que toi n'est-ce pas ? Affirme Alec en faisant glisser ses grandes mains fermes et puissantes jusqu'à mes hanches, si subtilement comme si c'était un geste naturel, qu'il avait l'habitude de faire.

Mon esprit est conscient de la réalité, et reconnaît réellement la nature et les monstruosités, qui forment cette personne.

Tendit que mon corps essaye de lutter contre les sensations, que les mains d'Alec provoquent sur ma peau. Cette souillure et noirceur qui menace de déteindre sur moi.

Je dois quitter le balcon avant de le regretter.

- Poussais les gens à bout jusqu'à ce qu'il perde tout sens de raison, dit-il en glissant sa langue le long de mon coup.

Seigneur.
Qu'est-ce qui est en train de se passer ?

- Je vais t'arracher ta langue avec un couteau, soufflé-je sans vraiment vouloir qu'il arrête.

Un faible gémissement s'échappe de mes lèvres et je m'en mord aussitôt les doigts, ses mains se crispent sur ma peau et son souffle s'intensifie.

- Tu me détestes toujours autant ? Demande-t-il, sa voix qui raisonne dans mes oreilles manque de me faire perdre pied.

- Plus que jamais, confirmé-je.
- Putain tu n'as pas idée à quel point tu as raison, susurre-t-il.

Ce mélange de haine, de désir et d'aventure, forme une boule dans mon estomac. Plusieurs émotions toutes aussi contradictoires m'imposent deux choix.

Quitter ce foutu balcon, comme il me l'a suggéré, quelques secondes plus tôt.

Ou écouter cette curiosité malsaine, en quête d'aventure et de nouvelles sensations qui m'ordonne de rester où je suis.

- Pourquoi j'ai une soudaine envie d'utiliser une lame pour dessiner sur ton torse ?
Je veux le voir avoir mal, ou plutôt de lui faire mal.
De mes mains.

- Parce que tu es resté sur ta faim, rétorque-t-il en m'emprisonner le lobe de l'oreille entre ses dents.

Le sang qui bouillie dans mes veines, manque de faire fondre ma peau, l'air frais de l'extérieur n'a plus aucun effet sur ma chaire. Tellement la chaleur, c'est intensifiée.

Là, c'est le moment où je suis censée fuir, en lui disant d'enlever ses sales pattes.

Pourtant, ce simple mot, qui se compose de trois lettres refuse de franchir la barrière, de mes lèvres.
Comme si j'étais démuni de mes cordes vocales.

Plonger mes doigts dans le feu assez longtemps pour avoir peur, mais pas assez longtemps pour me brûler.

Il me saisit par les hanches et me hisse sur le rebord de la rambarde du balcon, un simple mauvais mouvement pour que je tombe de plusieurs étages.

- Il suffit que je te pousse pour me débarrasser de toi, m'avertit Alec.

- Fait ça et je t'entraînerais dans ma chute, déclaré-je sérieuse, assise les jambes écartées Alec vient s'y positionner nos corps son si proche que je sens la bosse sous son pantalon pulser, contre mon intimité.

Seigneur.

Une chaleur brûlante, alarme chaque terminaison nerveuse de mon corps, une excitation malsaine commence à me titiller l'entre-jambe.
Je n'ai jamais senti une érection me toucher, et encore moins au niveau de cette zone-là !

Putain je déraille complètement, la tension est à son paroxysme, quand est-ce que ça a autant dégénéré ?!
De base, je m'étais réveillé juste pour boire de l'eau.

Et pourtant à cet instant précis, sachant pertinemment qu'il a ma vie entre ses mains, l'idée qu'il ait le dernier mot m'irrite.

- Toi comme moi, savons que deux solutions s'offrent à toi, soit, tu me pousse soit tu... murmuré-je en laissant ma phrase en suspens.

Je défie ses prunelles métalliques trois bonnes secondes, aucun mot n'est échangé à voix haute, mais le regard en dit long.

« J'aurai dû te laisser crever sur cette table d'opération. » avait-il dit quelques jours plus tôt. Comment oublier une phrase pareille ?

Alec est sujet à débat généralement, il en faut beaucoup pour lui faire tirer les vers du nez, mais sa phrase était remplie de sincérité.

Ma respiration se coupe pendant quelques secondes, comme si mon corps se préparait à être poussé derrière la rambarde.

Une lueur travers ses iris, sans que je n'ai pas le temps de réagir, il me saisit la mâchoire d'une main mon cœur près à éclater.

- Ça finira mal, jure-t-il en écrasant brutalement ses lèvres contre les miennes, tétanisé je ne lui rends pas son baiser.

Choqué par ce qu'il vient de faire, mécaniquement je le repousse et m'agrippe avec mes mains sur le rebord de la rambarde pour m'éviter de tomber.

Il me dévisage une courte seconde, ses iris qui ont viré dans une couleur plus sombre, marquées par un ardent désire malsain.

Un rictus naît sur ses lèvres, qui me fait également sourire comme une idiote.

- Très mal rectifié-je, en moins d'une seconde, nos lèvres s'entremêlent, plus violemment, et intensément brutale, je ne saurais dire qui est-ce qui a embrassé l'autre en premier.

Je n'arrive pas à croire à la scène qui est en train de se jouer, j'ai envie de me gifler pour ce court moment de faiblesse humaine.

Mais à cet instant, je n'en fait rien, je me contente de répondre à son baiser, telle une affamé.

Il pourtant il n'y a rien de doux, à travers notre baiser, c'est tellement féroce, ardemment intense, comme si on souhaitait se rassasier à travers nos bouches.

Je n'aurais jamais le droit à un court moment de douceur, que ce soit un baiser, une parole ou même un geste.

J'ai l'impression d'être constamment en chute libre sans jamais touché le sol, puis je recommence.

J'encercle mes jambes autour de sa taille en approfondissant notre baiser, comme si c'était la dernière fois, parce que oui effectivement, ça sera la dernière fois.

Bordel, c'est lui qui est responsable du chaos dans ta vie !

J'agrippe ses bras avec mes ongles, les plantant si fort qu'un grognement s'échappe de la bouche d'Alec, une vague de chaleur réveille chacun de mes sens.

Sa langue force le barrage pour s'associer à la mienne en me mordant la lèvre inférieure, c'est comme si ses lèvres se transformaient en lame de rasoir, je ne peux pas faire ça.

Je suis resté trop longtemps dans le feu.
Je dois m'extirper avant de brûler.

Succomber au pire des vices, me perdre dans cette toile d'araignée tissé exprès pour m'amener à ma propre perte.

C'est un poison enivrant et délectant.

Mon cerveau percute peu à peu la bêtise que je suis en train de faire, mon corps reçois l'information, bien trop tard.

Puisque Alec se détache et recule brusquement d'un pas.

Ce qui me fait immédiatement redescendre sur terre. À cette seconde précise, je me rends compte de la belle erreur que je viens de commettre, ce moment d'égarement, va affecter notre pseudo-colocation.

Merde pourquoi j'ai fait ça ?
Attend, je rêve ou je rejette toute la faute sur moi aux dernières nouvelles, nous avons fauté ensemble ?

- J'aurais dû te pousser dans le vide, peste Alec avec mépris, en effet, il aurait dû.

- Si faible, et... Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, qu'Alec me bouscule de l'autre côté de la rambarde du balcon, laissant mon corps suspendu dans le vide à une quinzaine de mètres du sol.

Sous l'effet du retournement de situation, le coeur battant à mille à l'heure mes mains s'agrippent difficilement à la rambarde, mes doigts glissent, je ne vais pas tenir longtemps !

- Qu'est-ce tu fous ! Hurlé-je, le cœur prêt à exploser.

- Si faible, et ? Je te laisse l'opportunité de terminer ta phrase, en ayant un pied dans le monde des vivants et l'autre dans le monde des morts.

L'adrénaline coule à flots dans les veines, mon corps se fait de plus en plus lourd face à la gravité.
Je commence à être à bout de force mes mains vont céder ce n'est qu'une question de secondes !

Une pensée me traverse l'esprit à l'idée que mon corps rencontre le sol, mes os me transperceront chacun de mes organes vitaux internes.

Je n'y survivrai pas et dans le meilleur des cas, je finirai paralysée de tous mes membres et je serai sûrement défigurée.

- Mes mains vont lâcher Alec ! L'avertis-je à bout de souffle !

Il continue de me regarder tout en se détachant de ma situation, il attend quoi ?
Que je cède en le suppliant de me remonter certainement pas !
Je préfère crever avec dignité.

La lueur de défi qui traverse ses iris, me prouve qu'il se délecte de la situation, ma main droite cède sous le poids de la gravité, il ne me reste qu'une main accrochée.
Au point où j'en suis.

- Si faible et présomptueux, un calculateur fourbe méprisable le plus gros sadique qui existe, un putain de gros connard incapable d'affronter ses propres démons ! Lancé-je en grinçant des dents.

Ça y est, je suis foutue.
Ou plutôt je suis morte.

Mes trois derniers doigts glissent se détachant de la rambarde, quand rapidement une main m'agrippe fermement mon poignet, me hissant sur la terre ferme en moins d'une seconde.

La pression redescend, mais mon sang est dorénavant bouillant dans une température beaucoup trop élevée pour un simple corps humain, cette fois-ci, ce n'est pas dû à la chaleur de l'air.

- J'étais à deux doigts de m'écraser à plus de vingt mètres, lui hurlé-je dessus en le poussant violemment.

- T'as à peine tenu 30 secondes accrochée, j'espère que tu as plus d'endurance dans d'autres domaines...

Mon point s'élance pour s'écraser sur son visage, sauf qu'il me l'empoigne rapidement, au moment où je m'apprêtais à lui mettre un coup à l'aide de mon autre bras, mon téléphone se met à sonner.

Ce qui me surprend car à part ma mère, Rebeka et Simon personne ne possède mon numéro je m'empresse de gagner la chambre pour répondre.

Au moment où j'aperçois le nom de l'interlocuteur, mon cœur commence en pulsé en frénésie.

- Allô maman ?
- Oui chérie, tu vas bien ? Demande-t-elle, je remarque dans l'intonation de sa voix qu'il y a quelque chose qui cloche.

- Oui et toi ? Répondé-je inquiète.
- Non pas vraiment, à ses mots mon cœur s'arrête de battre et se met sur pause le temps qu'elle me dise ce qu'il se passe.

- Il y a des hommes, bizarres qui sont venus frapper à la porte en me demandant si tu étais à la maison, avec un certain Alec !Déclare-t-elle la voix tremblante.

À cet instant l'oxygène arrête de filtrer mes poumons, mon sang se glace en une fraction de second, mon corps se fige clouée au sol.

Je comprends immédiatement que les hommes du réseau sont allés jusqu'en Floride pour nous chercher.

- Et ensuite ?

- Je leur et dit que vous n'étiez pas là, ils ont forcé le barrage de la porte et ont vérifié toutes les pièces de la maison pour s'assurer qu'il n'y n'avait personne.

Je n'entends rien mise à part les battements de mon cœur qui menace de sortir de ma poitrine comme une cocotte-minute.

- Alma qui est Alec et pourquoi ses hommes vous cherche !?
Aucun son n'arrive à sortir de ma bouche, je ne peux pas lui dire la vérité sans l'exposé d'avantage au danger, mais je n'ai pas envie de lui mentir.

- Alma répond moi ! Tonale-t-elle, en tremblant.

Sa voix tremble beaucoup j'arrive à ressentir la peur qu'elle éprouve à travers ce fichu téléphone !

Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Est-ce qu'ils l'ont frappé ou menacé ? Toutes les questions fusent à la vitesse de l'éclair.

- Ce n'est rien, maman ne t'inquiète pas, je mens, bien sûr que ce n'est pas rien.

J'ai manqué de me faire tuer plusieurs fois, et mes amies aussi et ses enfoirés sont allés jusqu'à pénétré au domicile de ma mère !

- Ne me mens pas, Alma ! Je dois trouver un mensonge, qui ne lui cause pas d'avantage de stress.

- Alec et un ami que j'héberge quelque temps, car il a des soucis avec ses hommes, ils sont venus chez toi par-ce qu'ils pensent que je vis avec toi, en espérant qu'elle me croit...
Plus les secondes augmentent plus sa respiration, se saccage.

- Maman fait moi plaisir s'ils reviennent ne leur ouvre pas la porte ! Je suis obligé d'aller chez elle, je ne peux pas la laisser courir un danger, ils savent où vis ma mère, c'est risqué de la laisser seule, ma mère ma responsabilité.

- Je n'en avais pas l'intention, Alma, tu es en vacances, tu as terminé les cours, tu peux bien rendre visite à ta pauvre mère.

- Oui, je pense que j'ai besoin de changer d'air, avant même qu'elle ne me propose j'avais déjà pris ma décision.

- Bon, je te laisse ma chérie je t'aime plus que tout au monde, mon trésor, dis-elle, si seulement je pourrais lui dire la vérité.
- Je t'aime aussi maman, fait attention à toi et n'ouvre là port à personne !

- Promis.

Une fois l'appel terminé, mes dents s'entrechoquent et manquent de me les briser tellement la pression que j'exerce est fort.

Alec entre dans la pièce en me dévisageant suspisieusement, les sourcils froncés, on ne peut pas rester ici plus longtemps, on va devoir partir en Floride le plus rapidement possible.

- On part en Floride demain, t'es amis son partie rendre visite à ma mère ! Grondé-je en l'accusant.

- Ils sont rentrés de force dans sa maison !
- À cause de nous par ce qu'ils nous cherchaient, il lui on fait peur, ils auraient pu lui faire du mal, tu t'en rends compte ?! Hurlé-je. C'est autant de ma faute que la sienne si ma mère est mêlée à cette histoire.

Dire que pendant, ce temps j'étais en train, de partager mon adn avec la personne qui est responsable de toute cette merde.

- Les fils de putes, préparent tes affaires, gronde-t-il en sortant de chambre en furie.

Non mais où est ce qu'il va encore là ?
La situation est des plus critiques bordel !

J'ai l'impression qu'elle ne m'a pas tout dit, elle avait l'air pétrifiée, complètement tétanisée. Elle essayait de garder la maîtrise sur ses émotions, mais les tremblements dans sa voix l'ont trahi.

Rien que l'idée qu'il puisse lui arriver malheur m'empêche de respirer, c'est ma seule famille aujourd'hui, je me dois de la protéger, au péril de ma vie.

Cela fait maintenant pratiquement 2 heures qu'Alec est sorti, je ne sais où. J'ai terminé de préparer ma valise.

Le bruit de la détonation de la carte, me coupe dans le fil de mes pensées Alec apparaît, dans la chambre avec des papiers en main.

- On décolle demain à 22 heures, m'informe ce dernier en jetant les billets d'avion sur le lit.

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