À L'OMBRE DES FLEURS DE CERIS...

By __meriah__

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Ses vacances étaient sensées être de tout repos sous le soleil Toscan en Italie, dans ce somptueux manoir je... More

Avant-Propos
PROLOGUE
01:LES FLEURS DE CERISER
02: Bienvenue en Toscane!
03: Le domaine, au loin.
04: Le monsieur qui vit là-bas.
05: La fille du manoir.
06: Le colis.
07: L'homme dans l'ombre.
08: Rendez-vous du soir.
09: Curiosité trop forte.
10: Effraction.
11: Insomnie et Visite Nocturne.
12: Zéphyr.
13: Retomber dans "tout ça"?
14: Coup de coeur artistique.
15: Pensées Nostalgiques.
16: Secrets Enfouis.
17: PARTIE 1: Commencement.
18: Folie ou Réalité?
20: Juste devant toi.
21: Réalisation?
22: Nouvelle Résolution?
23: Le goût du danger.
24: Attirance Malsaine
25: Cours de sculpture.
26: Souviens toi.
27:Confusion
28: Lyse.
29: PARTIE 2: Dénouement.
30: Inverse
31: Liés?
32: Lucy.
33: Haine envers soi.
34: Douce souffrance.
35: La réalité?
36: Main sur ton coeur.
37: Confus (e)
38:"Émeraude."
39: Humeurs Changeantes.
40: Amour printanier.
41: PARTIE 3: Sombre réalité?
42: Nina Ackwood?
43: Lily..!

19: Pacte.

692 63 59
By __meriah__


Coucou!

( désolé pour les fautes, si il yen a!)

Bonne lecture? 🌸🫶🏿

_________________________________________

         Au moment où j'avais réussi à
       trouver toutes les questions à mes
         réponses, toutes les questions
                       ont changées.

Paul Coelho.

                               NINA.

J'enfourche le vélo azur de ma mère et m'élance dans la nuit noire.

Quand je suis face au grand portail noir, il demeure statique.

Je fronce les sourcils. Je m'apprête à descendre du vélo mais le portail s'acctionne soudainement à ma plus grande surprise.

Alors je traverse celui-ci et me dirige vers la mystérieux domaine.

La route est longue et compliquée.

La boue ralenti mon avancée mais j'atteins assez rapidement la façade de la grande demeure.

Le portail est sombre et à une allure victorienne, il semble ancien et à la fois moderne.

J'abandonne mon vélo et le laisse choir dans l'herbe pendant que je me dirige vers les grandes clotures qui entourent le domaine.

Elles sont imposantes et sinistres, ce qui me terrifie énormément.

La femme dans la maison dans le fond du jardin doit être plus terrifiée que toi, me rappelle brutalement ma conscience.

Je prends mon courage à deux mains et pose un pied sur le muret blanc qui soutient la clôture.

Voyant que le muret est stable je pose mon deuxième pieds.

Ensuite, j'accroche mes mains au bouts pointus de la sombre clôture.

Je passe rapidement de l'autre côté, à mon plus grand étonnement.

Mes pieds se posent rapidement sur l'autre côté du muret, je me retourne et saute dans l'herbe fraîchement taillée.

Je surveille les alentours: il n'y a personne en vue, mais j'ai tendance à énormément me méfier des endroits calmes.

Ce sont souvent les plus dangereux.

La grande chaise est toujours dans la partie gauche du jardin en face du grand cerisier flamboyant.

Le chat au doux pelage blanc est étendu sur celle-ci, je pense qu'il dort, probablement.

Je jette un coup d'œil à sa fenêtre mais tout ce que je vois c'est du noir.

Du noir total.

Sans plus de cérémonie je me dirige alors vers la partie "cachée" du jardin.

Mes pas se font discrets même si l'herbe cache bien le son grinçant de mes converses sur l'herbe mouillée.

Une fois dans la partie opposée du jardin mes yeux se posent directement sur la maisonnette près d'un petit lac aménagé.

Il y a des lumières posées dans l'herbe, ce qui reflète sinistrement la surface de la maison.

Je regarde autour de moi: la table en verre et ses chaises ont disparues. Mais tout est si calme dans cette partie du jardin.

Je décide de m'approcher de la maisonnette, mes pas se font prudent.

Une fois à deux grands pas de celle ci je l'observe de haut.

Il y a deux petites fenêtres sur le devant de la maison, les tuiles bleues du toit ont l'air d'avoir vieillies avec le temps.

Tout est si glauque.

Je prends mon courage à deux mains et franchit les derniers pas qui m'éloignent de la maison.

Une fois devant la petite porte je colle mon oreille face à celle-ci essayant d'entendre au moins un petit bruit.

Les minutes passent.

Je pense que en ce moment je dois vraiment avoir l'air d'une abrutie.

Je finis par soupirer et m'apprête à décoller mon oreille quand j'entends les paroles suivantes:

— Pourquoi tu n'entres pas?Nous sommes dans le même bateau toi et moi, Nina.

Un ange passe.

Je suis tétanisée.

Mon corps ne bouge plus d'un centimetre, je pense que je retiens même ma respiration.

Quand j'entends un bruit dans la maisonnette je me rue vers la sortie de cette partie du jardin.

Je pense que un rire retentit derrière moi, mais je ne me retourne pas. Mon instinct de survie est plus grand que ma foutue curiosité.

Mais qui est-elle?

Je cours sur une longue durée sans jamais me retourner.

Une fois devant le portail j'essaie d'escalader le muret mais j'entends un grognement derrière moi.

Quand je me retourne je vois le gros chien tout noir de Zéphyr.

Depuis quand est-ce qu'il aboie quand il me voit lui?

Le chien se met à pousser de gros aboiements, quand j'essaie de m'enfuir il entoure le haut de ma chaussure de sa grande gueule.

Il grogne et sous l'effet de la peur je lâche prise et tombe au sol dans un bruit sourd.

Mon dos heurte fortement l'herbe et je grogne sous l'effet de la douleur.

La lumière commence à s'allumer dans le domaine.

Putain, non.

J'essaie de me relever mais le chien aboie d'une manière tonitruante et pose une patte de chaque côté de mon buste.

Mais qu'est-ce qu'il lui arrive à lui!?

La porte d'entrée s'ouvre brusquement et une voix forte retentit:

— Heracles tais toi!

A l'entente de la voix de son maître "Heracles" arrête tout de suite d'aboyer et se contente de me regarder férocement.

Des bruits de pas bien distincts s'approchent de moi. Il est là.

Ma vision se floutte. Je crois que je suis vraiment en manque de fer.

Ma tête tourne ma dernière vision est un ange blond qui me détaille froidement.

Et je sombre.

______________________________

Je n'arrive pas à ouvrir les yeux.

Je suis tellement fatiguée.

Mon corps est comme paralysé. Je crois que je suis allongée sur un canapé. Si au début de ma petite prise de conscience tout me paraît très calme quelques secondes après j'entends des voix:

— Je ne sais pas ce qu'elle fait là, dit une voix fortement masculine.

— Maître, je ne crois que vous ne comprenez pas! Elle connaît l'existence de [......]

La voix est coupée par un fort bruit.

Reveille toi Nina, me crie ma conscience.

Mais je suis trop loin, mes paupières sont trop lourdes et ma tête me semble soudain trop dure à porter.

Je crois que....Non pour tout dire je ne me souviens pas vraiment de ce qu'il s'est passé dernièrement.

Tout me semble flou.

— Monte! Je vais m'occuper d'elle, tranche durement la première voix.

— Mais...négocie la deuxième.

Monte! crie la première voix.

Clac

Clac

Clac

Quelqu'un monte à l'étage.

À l'étage?

Je suis chez Zéphyr!

Mes paupières s'ouvrent brusquement sous le coup du choc, je n'avais pas pris en compte la situation car j'étais dans les vapes mais maintenant je me rend compte que celle ci est désastreuse pour moi!

J'entends une musique retentir doucement de là où je suis:

You're a doll, you are flawless
But I just can't wait for love to destroy us
I just can't wait for love
Your only flaw, you are flawless.

"Tu es une poupée, tu es impeccable..."

Bien dormi, demande une voix grave face à moi.

Je pousse un léger cri face à sa capacité à se mouvoir sans faire le moindre bruit.

Zéphyr est dans l'ombre, comme à son habitude, je crois qu'il est torse nu et qu'il porte simplement un bas de jogging blanc.

Il adore le blanc, me titille ma conscience.

Mais je m'en fiche de ce qu'il adore!

Je ne peux pas voir son torse de là où je suis mais je suis persuadée qu'il est musclé malgré son allure svelte et élancée.

Il est adossé à l'entrée de la porte de ce que je pense être la salle de séjour ou plutôt le "salon"?

Ses boucles mi blondes, mi brunes lui retombent délicatement sur le front d'après ce que ma vision floue aperçoit.

Il tient quelque chose dans sa main— un verre je pense.

Il finit par se décoller de la porte et je me redresse tout de suite, presque intimidée par lui.

La musique retentit toujours doucement en boucle ce qui créé une atmosphère particulière.

Zéphyr est à un mètre de moi.

Je peux mieux le détailler, je force mes yeux à rester concentrés sur son visage et pas sur son torse.

Je ne suis pas une obsédée.

J'observe alors son visage pour pour me sortir ses idées obscènes de ma tête: son grain de beauté en dessous de son œil droit, ses yeux bleus perçants, les traits durs de son visage....

Et le sourire faux qui apparaît sur celui-ci.

J'ai remarquer que les peu de fois où je l'ai vu, je ne l'ai jamais vu sourire sincèrement. Ses sourires n'atteignent jamais ses yeux.

Ça me trouble un peu, je l'avoue, j'ai l'impression qu'il n'a pas de chaleur humaine....

Zéphyr me tend un verre d'eau à moitié rempli et me dis simplement:

— Bois.

Il ne pose jamais de questions. Il donne simplement des ordres.

Je me souviens très vite que je ne suis pas chez moi et prend le verre qu'il me tend.

Nos doigts se frôlent, une fois le verre dans ma main il enleve rapidement ses doigts comme si je l'avais brûler ce qui m'interpelle fortement.

Je prends le verre et le bois d'une traite sans jamais le quitter des yeux.

Il me regarde longuement avant de dire pensivement:

— Je me demande qui est le plus obsédé de nous deux par l'autre, dit-il en regardant mon visage.

Je réplique calmement:

— Ce n'est pas moi qui viens vous regardez au chevet de votre lit.

Il rigole doucement, une lueur de surprise passe dans son regard.

Tu pensais que je n'allais pas me défendre face à toi?

Tu rentres chez moi sans ma permission ne penses tu pas que l'étape du vouvoiement est dépassée?

— Je ne séquestre pas de femmes chez moi , répliquai-je.

Notre combat visuel dure longtemps, aucun de nous deux ne veux baisser le regard face à l'autre.

Zéphyr me regarde durement, mais je le laisserai pas s'enfuir comme un vampire cette fois ci.

Zéphyr se penche et se rapproche de moi.

Il est beaucoup trop proche de moi et mon cœur pulse violemment, tout d'un coup mon corps devient très chaud.

Je ne suis pas habituée à être si proche d'un homme, je n'ai même jamais été en couple.

Il se rapproche plus de moi jusqu'à ce que nos  lèvres se touchent presque, mais sa tête se dirige vers mon oreille, je sens son parfum envahir mes narines.

Il me chuchote lentement:

— Tu es sûre de vouloir savoir pourquoi j'enferme cette vieille folle là bas?

Je n'arrive même pas à prononcer un mot, je suis hypnotisée par sa voix.

— Ou peut-être que tu veux prendre sa place?

Terrifiée je crie soudian:

Non! 

Zéphyr revient à sa posture initiale avant de remettre une mèche qui s'échappe de mon chignon derrière mon oreille.

Je remarque aussi qu'il fait souvent ce geste en ma présence.

Il se redresse, s'éloigne de quelque pas et dit d'un air impénétrable:

— Tant mieux, parfois certaines choses doivent rester secrètes, tu comprends?

Je fronce les sourcils peu convaincue.

— Mais...elle est enfermée, tu es malade.

Zéphyr se met à rigoler fortement.

Je l'observe complètement à des kilomètres d'ici.

J'ai dis quelque chose de drôle??

Tu es vraiment perspicace, je pense que tu aurais dû t'inquièter quand j'étais dans ta chambre en train d'observer chaque contour de ton visage!

À vrai dire, à cet instant je ne sais même pas si il blague ou si il est sérieux il est si... nonchalant, déroutant que je n'arrive vraiment pas à le comprendre.

Comment peut-il rire du fait qu'il est littéralement enfermé une femme dans son jardin?

Après quelques minutes il reprend son calme, toute hilarité ayant disparue de son visage et me dis plus sérieusement:

— Tu ne vas pas le dire n'est-ce pas? prononça t-il doucement de sa voix grave.

Ce n'est pas une question. C'est plus une affirmation, comme si il était persuadé que je n'allais pas le faire.

— Q-qui vous dis que je ne le dirais pas?demandé-je ,moi même peu convaincue par cette idée.

Il se redresse et dis des mots qui vont assurément changer le cour de mes vacances d'été:

Car si tu parles, tu prendras sa place.

— On a un pacte toi et moi, c'est notre "petit secret". dit-il un sourire glaçant se peignant sur ses lèvres.

Et à cet instant je compris.

Je compris que j'étais désormais lié à lui.

________________________________________

À Suivre🌸🫶🏿!

Ouf! J'ai littéralement écrit ce chapitre en 3heures avec Lana Del Rey en fond car la première version ne me plaisait pas du tout! C'était plutôt éprouvant mais j'ai réussi!!

J'ai vraiment du mal à écrire les scènes entre Zéphyr et Nina dites moi si vous les trouvez un peu "bâclées" que je les améliore s'il vous plaît!!

Mais là on rentre enfin dans l'histoire waw! On est presque à 7000 vues je suis vraiment trop contente omg! Merci beaucoup!!!

Honnêtement, je ne sais pas du tout quelle visibilité atteindra l'histoire a la fin mais j'espère qu'elle va bien s'introduire car si j'écris cette histoire c'est en particulier pour la plupart des femmes noires 🫵🏿!!!

Car il n'y a pas de darkromance avec des femmes noires ( ne me citez pas des livres où la protagoniste est métisse svp!)

Mais bon! Qu'est-ce que vous en avez pensez de ce chapitre?

J'attends vos théories ✍️🏿📚!

Mais sinon je vous fais de gros bisous!

A la semaine prochaine!

Meriah 🌸🫶🏿

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