Mini toi

Av Ericaly67

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Un bel après-midi, l'agent superviseur Aaron Hotchner rentre plus tôt du travail pour retrouver son fils et s... Mer

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8

Chapitre 3

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Av Ericaly67

David Rossi fixait un point au loin. Tout ce qui se déroulait autour de lui était comme étranger, il ne le percevait même plus, sa fixation du jour n'était autre que son ami et collègue : Hotch. Il se disputait dans son bureau avec son ex-femme Haley, du moins... Il semblait très abattus alors qu'elle lui parlait, plus déprimé encore que lorsqu'elle lui annonça sa demande de divorce. Elle-même pleurait, des larmes roulaient le long de ses joues.

— Ça dure depuis longtemps ? demanda soudain Pénélope Garcia à ses côtés.

— Aucune idée chaton, répondit le vieil homme.

— Je croyais que ça allait mieux entre eux, Hotch souriait plus ces dernières semaines, murmura la femme blonde aux lunettes fuchsia.

Haley sortit du bureau, le cœur lourd, elle avait réfléchit à sa décision depuis des mois maintenant et elle s'y tiendrait. Certaines femmes étaient faîtes pour être mère, elle savait depuis longtemps que ce n'était pas son cas, elle ne voulait pas d'enfant en premier lieux puis lorsqu'Aaron la contamina avec sa joie de parentalité elle fit fausse couche sur fausse couche, jusqu'à Jack dont elle ne parvenait même pas à s'occuper. Elle aimait tant son fils, elle souhaitait le meilleur pour lui mais elle détestait être mère. Ce rôle qu'on lui donnait ne lui allait pas, ce n'était pas elle.

David aperçut Aaron à la porte de son bureau, un papier signer entre les mains. Il ne le reconnaissait pas, pourtant diable il avait vu assez de contrat de divorce pour en distinguer un, celui-ci n'en faisait pas partit.

— Tu es sûre de toi ? Tu ne pourras pas faire machine arrière Haley, l'interpela Hotch.

— On vient d'en parler Aaron, je viendrais le voir de temps en temps et puis si tu as des problèmes pour la garde demande à miss Granger... Elle est meilleure pour Jack que nous ne le sommes tous les deux.

Ces mots durs furent accompagnés d'un regard sans joie. Le visage de David se décomposa, Aaron était loin d'être un mauvais père alors pourquoi Haley insinuerait-elle le contraire ? Et qui diable était cette miss Granger ? La gardienne de Jack ? Pourquoi n'en avait-il jamais entendu parler ?

— Tu es injuste.

— Je suis réaliste. On n'était vraiment pas fait pour ça, elle si. Au revoir Aaron.

Sur ceux la belle blonde se volatilisa dans l'ascenseur n'attendant pas que son ex-mari reprenne un minimum de contenance pour agresser les boutons et redescendre. Pénélope fut la première à sauter sur Hotch, pauvre homme.

— Ça va Hotch ? Qu'est-ce que ça veut dire ? l'attaqua-t-elle.

David arriva derrière elle, posant une main sur son épaule pour la calmer, il ne reçut qu'une liasse de papier entre les mains et écarquilla de grands yeux face à leur lecture.

— Elle te laisse la garde entière de Jack... murmura-t-il sans voix.

Les mains sur les lèvres, Pénélope balbutia, choquée :

— Mais comment tu vas faire avec le travail ?

— Retournez finir le rapport de notre dernière affaire, j'aimerais rentrer chez moi au plus vite.

Ce ton désagréable et légèrement triste n'échappa à aucun des deux collègues, ni-même à l'équipe entière aux oreilles indiscrètes derrière eux. Spencer Reid signa son papier à l'instant et l'apporta à Hotch avant de partir.

— Bonne soirée.

Et s'il en alla avec le vent, comme tous les membres de l'équipe Alpha. Seule Pénélope resta à la fin, fidèle au poste, elle ne laissa pas son patron avec ses sombres pensées, peut-être l'agaçait-elle certainement mais Aaron devait avouer que sa distraction était bien venue.

— Et voilà Monsieur, tout le monde a finis son travail, JJ vient de rentrer. Il ne manque plus que vous, annonça-t-elle en faisant un joli tas de rapport sur le bureau.

— Merci Pénélope, tu n'étais pas obligée de rester.

— J'en avais envie, et puis il faut bien que quelqu'un aille affronter Strauss pour lui donner toute cette paperasse. Va retrouver ton fils, lui dit-elle.

Reconnaissant, Aaron ne se le fit pas dire deux fois : il rassembla ses affaires et s'apprêta à quitter le bureau.

— Et Hotch ? Qui est Hermione Granger ? Tu sais que je ne pose pas de question sur ce que tu me demandes de vérifier d'habitude mais j'ai entendu Haley parler d'elle et puis je me suis dis que ça pourrait avoir un lien avec la fille du parc,...

— C'est la gardienne de Jack, annonça-t-il. S'il te plaît Garcia, évite de l'ébruiter à l'équipe d'accord ? Elle n'a pas besoin de publicité.

— Oui Mr, promis Mr.


Hermione aidait les garçons à prendre leur douche lorsque Winky l'appela pour annoncer l'arrivée de Mr Hotchner. Un sourire naquit sur ses lèvres alors qu'Harry et Jack étaient fous de joie à l'idée de jouer avec l'agent du FBI. En quatre semaines Aaron avait totalement bouleversé leur routine et cela pour le mieux. La brune songeait que son fils et lui passaient plus de temps chez elle que chez eux mais cela n'avait aucune importance, les enfants étaient heureux. Aaron lui confiait Jack lorsqu'il partait en mission, ce n'était pas nouveau mais après quatre jours d'absences les garçons avaient hâte de retrouver l'homme.

Ce à quoi elle ne s'attendait pas, ce fut de le voir complètement abattu sur le pas de sa porte, serrant son fils en pyjama contre lui et le reposant la mine tout aussi triste. Il décoiffa légèrement Harry d'un geste affectueux mais le moral n'était pas là. Jack pleurait presque en voyant l'état distant de son père et Harry fronçait les sourcils d'incompréhension : l'homme s'était retourné, ne pouvant faire face aux deux jeunes garçons avec la dignité qu'il souhaitait.

— Harry, Jack, nous allons sortir nous balader avec Aaron, vous serez bien sage avec Winky et vous l'écouterez lorsqu'elle vous dira d'aller vous coucher.

Hermione s'accroupit à leur niveau, une main sur leurs épaules respectives tandis que Winky assurait qu'elle s'occuperait des jeunes « maîtres » comme il se le devait.

— Oui miss Miony, renifla Jack.

— Promis Maman... Est-ce que Mr Aaron va bien ?

— Non, mais il ira mieux bientôt je vous le promets. Allez-vite rejoindre Winky pour manger, à demain mes petits anges.

Elle offrit un baiser sur la joue des garçons, attrapa une paire de sandale et referma la porte d'entrée derrière elle. Aaron lui tournait le dos. Son parfum flottait dans l'air et il ne fallait pas être Luna Lovegood pour sentir la tristesse, la colère et la déception qui s'émanait de lui. D'un geste, Hermione posa délicatement sa main sur son bras, ignorant délibérément les larmes qui coulaient des yeux marron.

— Venez, imposa-t-elle.

Ils marchèrent longtemps sans parler. Le soir tombait lentement, le mois de mai étant bien entamer, et Hermione avait chaud. Ses cheveux épais étaient retenus par sa baguette, son short découvrait bien plus de jambe qu'elle ne savait en posséder mais diable ! Ses chemises lui donnaient toujours l'impression d'étouffer sous la chaleur. Quelques adolescents flânaient dans les rues, certains voisins riaient si fort sur leur terrasse qu'ils étaient possible de les entendre.

— Haley renonce à la garde de Jack, annonça Aaron une fois qu'ils eurent bien marché et que ses pieds commencèrent à devenir douloureux dû à ses sandales.

La brune s'installa sur l'herbe du parc, elle n'avait pas eu conscience avoir marché tant pour atteindre ce lieux. Un petit lac gargouillait paisiblement à quelques pas, ses pieds rencontrèrent l'eau fraiche : cela faisait un bien fou. Aaron s'assit à côté d'elle, pas sûr qu'il devrait ajouter quoi que ce soit à sa déclaration. En quatre semaines s'il avait bien apprit une chose sur Hermione Granger s'était qu'il fallait lui laisser du temps pour organiser ses pensées. Il observa furtivement son visage tourné vers l'eau, les tâches de rousseurs constellant son nez, la cicatrice sous sa gorge comme si quelqu'un avait voulu la trancher.

— Ce n'est pas de votre faute. Haley a fait son choix et même si je ne le cautionne pas, il vaut mieux un enfant orphelin que maltraité par ses parents.

Dépité, Aaron arracha une touffe d'herbe sur le sol, malheureusement cela ne lui enlevait pas un dixième des maux qu'il portait actuellement sur ses épaules.

— Mais c'est sa mère ! J'avoue ne pas reconnaître la femme avec qui je me suis mariée, murmura-t-il. Nous n'étions peut-être pas une famille modèle mais je connais Haley depuis le collège, nous sortions ensemble depuis le lycée, je ne la pensais pas capable d'abandonner son propre fils.

Aaron s'énerva tant qu'il se mit à conter leur histoire, du début jusqu'à la fin. Passant de sa rencontre avec Haley à leur rupture puis après, ce ne fut qu'à la fin de son récit qu'il s'aperçut avoir pleuré. Il était ridicule. Totalement ridicule. Pourtant la brune ne fuit point, elle l'écouta jusqu'au bout et lui fournit même un mouchoir brodé.

Quelques étoiles apparaissaient dans le ciel de plus en plus sombre, les lumières de la ville s'allumèrent une à une, les rires voisins baissèrent au fur et à mesure, et seuls quelques coureurs et promeneur s'aventuraient à présent dans les rues. Hermione observait les astres comme hypnotisé par de vieilles amies. En vérité, elle cherchait une chose intelligente à dire. Elle n'en trouvait pas. Que pouvait-elle faire pour soulager la déception qui s'échappait de cet homme ? Une phrase de Luna lui revient de plein fouet, en fait la brune n'avait pas à dire la chose parfaite, juste à être elle-même.

— Je ne peux pas comprendre ce que vous ressentez Aaron. J'aimerais pouvoir vous dire les mots justes mais je ne peux pas. Haley a besoin de changer d'air, mais ce n'est pas pour autant une garce ou une femme insensée, elle aime Jack plus que tout au monde.

— Vous le saviez ? s'étonna-t-il.

— Nous en avons parler, acquiesça sombrement Hermione. J'admettais volontiers qu'elle ne se sentait pas bien dans son rôle de mère, qu'elle avait l'impression de perdre une partie d'elle-même mais de là à laisser Jack... Mon point de vue n'était pas objectif. Je lui ai donc conseillé mon psy. Elle cherche seulement à le protéger d'elle-même et à garder son identité.

— Vous avez sûrement raison.

D'un geste délibéré, Hermione déboutonna sa chemise, se débarrassant de cette couche supplémentaire pour se retrouver en simple débardeur. L'air frais accueillit sa peau enfermée. Un frisson s'empara de ses muscles. Au centre du lac, quelques lucioles commencèrent à voleter.

— Nous avions un lac à Poudlard, notre internat, il était beaucoup plus grand que celui-ci. Je me souviens qu'en été, des milliers de lucioles comme celle-ci venaient voler à sa surface, elles se mêlaient aux chants des animaux de la forêt interdite et si on avait de la chance on pouvait même entendre les créatures sous-marines. Harry adorait se poser dans l'herbe fraiche. Il passait des heures à juste regarder la beauté du monde, il vivait avec sa tante et son oncle, des gens abjectes qui le détestaient et le maltraitaient. Au départ ce n'était rien vous savez, juste un vieux ressentiment de Pétunia, elle lui en voulait d'avoir tué sa sœur, d'être la cause de sa mort en tout cas. Mais qu'y pouvait-il ? Ce n'était qu'un bébé, à peine assez grand pour se tenir assis. Le ressentiment s'est transformé en sentiment plus fort au fur et à mesure des années si bien que mon meilleur ami a dormit dans un placard sous l'escalier jusqu'à ses onze ans. Tous les vêtements qu'il possédait en dehors de l'uniforme étaient des vieux chiffons de son cousin. Durant notre deuxième années, il eu une nouvelle chambre, une chambre avec des barreaux à sa fenêtre. Un soir, Harry et moi étions sur notre dernière tâche, il m'a confié tout ce qu'il avait vécut avec eux. Tout cela à cause du regret d'une femme, d'un ressentiment injuste envers un bébé. Aaron, Haley peut vous paraître égoïste en laissant Jack ainsi mais peut-être est-ce pour le mieux ? Peut-être mieux vaut-il qu'il grandisse en étant certain d'être aimé plutôt que de comprendre être le regret de sa propre mère ?

Ce n'était pas dénué de sens, en fait c'était parfaitement censé. Aaron se sentait enfin un peu mieux, mais un regard en direction de miss Granger le laissa pantois. Il n'avait même pas aperçut qu'elle s'était découverte, ni même qu'au bout de ses doigts pendouillait une image d'un lac gelé magnifique sur lequel patinait deux adolescents. D'abord, ses yeux glissèrent sur les cicatrices d'Hermione. Elles luisaient sous la lueur de la lune, l'une d'entre elle partait de sa clavicule droite et descendait oblique sous son débardeur, quant à celle sur son avant-bras, l'homme priait pour ne pas avoir aperçut une foule de lettre mal écrite. Il ne réussit pas à les lire et se concentra sur la photo, Hermione ne voudrait certainement pas de sa pitié. Aaron ignorait dans quel genre de mission, d'armée ou de société gouvernemental elle faisait partie mais il savait cerner les gens et miss Granger n'était pas une menace pour la société. Enfin... Pour Jack et lui. Il savait qu'elle possédait certaine récompense pour des actes d'héroïsmes mais ne creuserait pas plus loin.

Sa main glissa prudemment sur la sienne beaucoup plus petite. Lorsqu'elle bougea Aaron se retient de se retirer comme si elle l'avait brûlé : en fait Hermione tournait sa paume vers la sienne et entremêlait leurs doigts dans la nuit étoilé.

— Puis-je ? demanda-t-il.

La brune lui passa la photo qu'il observa plus en détail, malgré la quinzaine d'année des deux adolescents en pleine séance de patinage, Aaron pouvait lire les ombres dans leurs yeux. Ils étaient des enfants soldats, qu'importe d'où ils venaient ou s'étaient échappés (peut-être la fameuse secte ? songea-t-il), ils avaient tout deux assez vécus pour que le corps raconte une histoire. L'adolescent, ressemblait traits pour traits au petit Harry, les mêmes grands yeux verts, les mêmes cheveux indisciplinable. Une copie conforme. Le seul hic était que ce garçon se trouvait bien trop maigre et si petit par rapport à ce qu'il devrait être ! Aaron essaya de ne pas penser à ce que la famille de ce garçon aurait fait au mini-Harry s'ils avaient mis la main dessus.

Quant à la jeune fille au sourire entier, celle-ci était plus grande de quelques centimètres que son comparse, sa volumineuse touffe de cheveux la grandissant légèrement. Seulement, il pouvait voir à travers ses yeux toute la douleur qui s'abritait sous sa veste. Une légère tâche de sang, minime et invisible pour un œil non aguerrit, se détachait.

Miss Granger paraissait si jeune, comment était-il possible d'avoir une blessure pareille à cet âge ?

— J'avais dix-sept ans, l'interrompit Hermione. Vous savez nous avons eu de bons moments là-bas, les frères de notre meilleur ami Ronald étaient particulièrement farceur.

Aaron oublia momentanément Haley, la photo et le travail, il se contenta d'écouter et de rire aux histoires rocambolesques de son amie. Après ces quatre dernières semaines, il pouvait aisément la nommer ainsi.

— Ne le dîtes à personne, mais Fred et George demandaient mon aide de temps à autre pour leur farce. McGonagall aurait été dingue de savoir que j'étais la cause de ses plus gros tourments, rit la brune.

— J'imagine ! Vous étiez une véritable fauteuse de trouble Hermione.

Un bref instant le cœur de la brune s'arrêta de battre, Aaron riait à s'en décrocher les cordes vocales, affalé dans l'herbe alors que la nuit les surplombaient. C'était magique. La sorcière enferma précieusement ce souvenir dans sa mémoire, peut-être le visionnerait-elle en pensine qui sait ?

Il commença à faire froid quelques heures après leur arrivé, la discussion était toujours aussi naturelle, aussi fluide qu'elle l'était entre eux depuis quelques semaines. Être compris par quelqu'un était agréable. De même qu'avoir des amis. Les silences étaient accueillis avec bonhomie.

— Vous êtes sûre de ne pas vouloir prendre ma veste ? Vous semblez gelé.

— Certaine, j'ai vécut des situations bien pire qu'une légère brise de mai vous savez.

Aaron s'en doutait fortement, il ne lui laissa pas le temps de protester pour lui passer sa veste par-dessus sa chemise. Il s'en voudrait qu'elle attrape froid par sa faute. Ce fut Winky qui les accueillit à leur arrivé, avec deux chocolats chauds à déguster avant de saluer les enfants. Harry et Jack insistaient pour partager la chambre dès que le plus petit dormait à la maison, les voir sourire rassurait Hermione. Ils étaient si jeunes, si innocents encore. Elle embrassa sagement le front de Jack avant de le laisser à son père. Aaron n'était pas étonné des deux espaces distincts dans la chambre d'Harry, un côté pour la partie nuit du garçon et l'autre pour Jack, avec un lit, des couvertures, des vêtements. Tout ce dont avait besoin son fils était là. L'homme resta quelques instants assit sur le lit à le border, songeant que son amie effectuait exactement le même geste. Elle murmurait des mots dans une étrange langue sifflante.

Bonne nuit mon petit serpent, que les cauchemars s'éloignent de ton esprit et que les rêves peuplent ta tête toute la nuit.

Bonne nuit maman, siffla-t-il en retour enveloppé dans le sommeil.

Hermione se redressa doucement, écartant encore une fois les mèches de jais sur le front de son petit garçon. Aaron la suivit jusqu'au salon, Winky était déjà partie se coucher et leur avait laissé de quoi se sustenter un peu.

— Je vais vous laisser je pense, appelez moi lorsque Jack sera réveillé, je ne veux pas vous distraire davantage.

— Vous êtes sûr ? Il est vraiment tard et j'ai une chambre d'ami confortable, au moins vous n'auriez pas à vous éloigner de Jack cette nuit, lui proposa Hermione après le dîner.

— Merci...

Autant Aaron détestait abuser de l'hospitalité de sa jeune amie, autant il lui était infiniment reconnaissant. Depuis combien de temps n'avait-il pas passé plus de quelques heures à parler de tout et de rien en regardant les étoiles ? À rire devant une compilation de blague abrutissante ? Trop à son goût. Cela aurait-il l'audace de remonter à l'époque du lycée ? Sans aucun doute.

Une douche bien chaudeplus tard, l'homme se retrouva dans son lit, du moins celui qu'il occuperait cesoir. Les draps étaient si soyeux qu'il avait l'impression d'être sur un nuage.Durant la nuit sa porte s'ouvrit, Aaron entendit à peine la petite voix de Jacklui demander s'il pouvait dormir avec lui qu'il retournait déjà dans le mondedes rêves en compagnie de son garçon.


Bonjour, bonsoir, bon week-end ?! J'espère que ce chapitre vous aura plu, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire ;) 

Pour les curieux (ou rageux) qui ne comprennent pas pourquoi Haley "abandonne" Jack, je prends seulement exemple sur un problème souvent tabou dans notre société : le regret d'être parent. Autant les parents peuvent aimer leur enfants, autant leurs rôles peuvent leur déplaire. Voilà c'était la petite minute psycho du jour.

Prenez soin de vous, bisous.

Ericaly.

Fortsätt läs

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