Bonjour aux plus curieux! Bonne lecture! 🫶🏿🌸
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Le mystère est
la poésie de l'amour.
George Sand.
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NINA.
Je boucle ma coiffure avec une pince en forme de fleur que je coince à l'arrière de mes cheveux.
Aujourd'hui je porte un jort levis avec un haut blanc près du corps qui dévoile mon dos.
D'habitude je ne met pas vraiment de vêtement près du corps à cause de ma silhouette, mais aujourd'hui j'ai décidé de tenter de nouvelles choses.
Je commence à être fatiguée de devoir m'adapter aux avis des autres me concernant.
Si je ne suis pas comme ses filles aux ventres plats, je suis au moins moi.
C'est suffisant.
Enfin peut-être?
Je tais mes pensées et me dirige vers l'armoire pour enfiler de simples sandales.
Encore une nouvelle journée ici...
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Plus tard, début de soirée.
J'ai passé la première moitié de la journée à chercher la clé qui ouvre la trappe au fond de l'armoire de maman, sans succès.
Je suis pourtant aller même jusqu'a essayer de m'aventurer dans la chambre d'Arnold mais celle-ci était fermée.
La chance n'est pas souvent avec moi de toute façon.
Actuellement je suis en train de colorier avec Mariam avec des feutres qui ont vus de meilleurs jours, mais ils font l'affaire.
Mariam chantonne en dépassant un peu sur la tête de Raiponce.
Bien évidemment elle ne s'en rend pas compte et continue son coloriage en dépassant à chaque contour.
Après une demi-heure Arnold vient prendre ma place, je me décale pour le laisser passer et me faufile hors du salon.
Quand je pose un premier pied sur l'escalier l'hermite m'interpelle:
- Nina! Tu es de sortie ce soir.
Quoi?
- Comment ça, demandé-je, intriguée.
- Tu es de sortie, j'ai dis.
- Éclaire moi, je sais que tu n'es plus trop jeune, mais former une phrase correcte est encore dans tes capacités.
Mariam ricane alors qu'elle sait probablement pas de quoi on parle alors que Arnold, lui, me fusille du regard.
- Auguste a besoin de tulipes pour compléter son jardin. Et vu que moi je dois sortir ce soir, c'est toi qui y va.
Ma réaction est immédiate; je fonce vers la porte d'entrée l'ouvre en grand avant de la refermer pour atténuer le grondement sourd d'Arnold:
- N'oublie pas les tulipes dans le garage!
Je ne lui porte pas grande attention, attrape le sac de tulipes et enfourche mon vélo.
Je pourrais tellement refuser et m'enfermer dans ma chambre... mais l'envie d'en savoir plus sur lui ou simplement l'apercevoir est trop forte.
Putain.
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Mes jambes commencent à lâcher sous le coup de l'effort.
A cause du vent cela fait au moins un quart d'heure que je pédale comme une forcenée pour atteindre ma destination.
Je ne suis pas sortie d'affaires.
Après environ une dizaine de minutes en plus j'atteins enfin l'immense portail du domaine.
Je pose mon vélo dans l'herbe et attrape le paquet de tulipes.
Je m'approche doucement du sombre domaine, un peu sur mes gardes.
Le chien, dont je ne connais toujours pas le nom d'ailleurs, est posé nonchalamment devant sa niche.
Comme d'habitude il a cette réaction bizarre de ne pas aboyer en me voyant approcher, alors qu'il le ferait pour n'importe qui.
Mais ça, j'ai dis que je le mettais dans la catégorie des mystères à résoudre plus tard.
Je n'apercois pas Auguste.
Alors que je me penche sur le portail pour tenter de mieux voir les environs, celui-ci s'ouvre.
Le portail vient de s'ouvrir.
Et Auguste n'est pas en vue.
Ce qui veut dire que...
Je lève ma tête et automatiquement mon regard s'ancre à la fenêtre.
À sa fenêtre, je présume.
Une silhouette massive est derrière elle.
Et puis elle disparaît.
Comme une illusion.
J'actionne le portail. Et pénétre dans l'entre de Zéphyr.
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Encore une fois la porte d'entrée est ouverte.
Toute façon je pense que seul Zéphyr et Auguste ont l'autorisation de rentrer ici.
A l'intérieur, tout est sombre.
Aucune lumière.
À vrai dire je pense que c'est comme ça dans tout le domaine.
Mes pas se font hésitants.
Cette fois-ci, je referme la porte derrière moi.
Il n'y pas un bruit.
Pourtant je sens sa présence.
Mais aujourd'hui, il est d'humeur à se cacher donc bon...
Je me dirige vers la pièce où il a disparu la dernière fois.
Son odeur est partout.
De la vanille et de la menthe.
La pièce est sombre, mais je pense que ça je n'ai plus besoin de le préciser.
Elle est de taille moyenne et plusieurs toiles sont empilées au fond de celle-ci.
Il y a une vaste armoire. Des bougies sont posées sur celle-ci.
La plupart sont éteintes.
Super l'ambiance.
La pièce est mal éclairée alors je prends plusieurs minutes avant de remarquer plusieurs peintures qui sont à gauche sur une petite table.
Je m'approche doucement, je suis ridicule, comme si ses peintures allaient me sauter dessus...
Et pourtant dès que je les voient, mon cœur loupe plusieurs battements.
Boum
Boum
Boum
Ce sont des portraits... Des portraits de moi.
Presque tous identiques.
Me représentant avec les cheveux lâchés et l'allure d'une déesse.
Littéralement. Je suis peinte comme un ange déchu à la vue de tous et habillée tout en blanc.
Qualifier ses peintures de "belles" seraient un euphémisme, elles sont grandioses.
Une telle attention, une telle minutie me mettrait presque la larme à l'œil.
Tout est si bien fait, on dirait...moi, une simple photo qu'on aurait prise et collée
sur la toile.
C'est un coup de cœur artistique que j'ai là.
Je me rends compte de ma folie quand j'attrape l'un des portrait dans ma main.
Un souffle chaud se répercute sur la peau de ma nuque.
Il est là.
Mais comment fait-il pour marcher sans faire aucun bruit?
Je n'ai pas le temps de réfléchir. Il passe ses doigts calleux dans le bas de mes cheveux.
Mon corps s'enflamme.
Mon cœur palpite.
Je décide de ne pas me retourner.
Il défait ma coiffure en enlevant ma pince.
Je l'entends farfouiller quelque chose et à cet instant je suis persuadée qu'il l'a mit dans sa poche.
Mais je n'arrive pas à bouger.
Tenant toujours mon autoportrait dans ma main droite je m'autorise à pousser un faible soupir avant de prendre mon courage en mains et de murmurer faiblement:
— Je ne vous en ai pas donner l'autorisation.
Je viens vraiment de le vouvoyer?
Oui ,totalement.
J'entends le propriétaire des lieux rigoler faiblement.
Tout d'un coup, il mattrape soudainement pour m'attirer contre lui.
Ses bras remplis de veines me serrent fort contre lui, comme pour s'assurer que je suis bien là.
Étrangement, il ne me fais pas mal.
Je me sens bien contre lui.
Mais l'excitation dure seulement quelques secondes quand je me souviens que je suis dans les bras d'un inconnu.
Un bel inconnu, je précise.
J'essaie de me défaire de son emprise en vain. Il ne veut pas me lâcher.
Le fait d'être dans ses bras me procure une étrange sensation.
Sa prise se fait plus douce et il se penche pour fourrer son nez dans mon cou.
Des picotements me parviennent.
Il sent mon parfum.
Et juste en un battement de cil, il n'est plus là.
Je me retourne même me demandant si je viens totalement d'imaginer la situation.
C'est impossible car son parfum vanillé persiste,
Il est parti.
Laissant sur son passage tout les mystères qui l'entoure.
Qui es-tu, Zéphyr?
Et pourquoi es ce que tu t'intéresse à moi?
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À Suivre!! 🌸
Merci d'avoir lu 🫶🏿
Petites précisions:
Ne prenez pas Zéphyr pour un malade mental s'il vous plaît!!!
C'est juste un homme qui renferme beaucoup de secrets qui vont être révélés au cour de l'histoire! 🤫
C'est juste quelqu'un d'un peu trop... obsessionnel?
Je ne sais même pas si ça dit.
Mais en tout cas les chapitres vont être plus longs à partir du 15ème (2000 à 3500 mots)
Bon bref j'espère que vous avez passez une bonne lecture n'hésitez pas à m'écrire vos avis dans les commentaires ✍️🏿✍️🏿
meriah 🌸🫶🏿
Ah non, la peinture de Zéphyr au faite:
Source: Pinterest
Auteur: Je ne sais plus, mais vous pouvez la trouver simplement en marquant femme noire.
Voilà la c'est vraiment tout!!
meriah 🫶🏿🌸