Blood Fragments

By senshi533

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Alma Joriz, voilà la personne que j'étais, lorsque mes seules préoccupations étaient de trouver un taxi après... More

Prologue
Chapitre 1 : Je m'appelle Clarissa.
Chapitre 2 : Le numéro n'est plus attribué...
Chapitre 3 : La face cachée.
Chapitre 4 : Un bruit sourd.
Chapitre 5 : Une soirée sans les invités principaux ?
Chapitre 6 : La douche froide.
Chapitre 7 : Vengeance !
Chapitre 8 : Une cible.
Chapitre 9 : Anniversaire !
Chapitre 10 : Une flèche déviante.
Chaptitre 11 : La constellation de la flèche ->
Chapitre 12 : Le calme avant la tempête...
Chapitre 13 : Une sombre organisation.
Chapitre 14 : L'envers du décor...
Chapitre 15 : Fuir ou mourir ?
Chapitre 16 : Une fugitive malgré moi.
Chapitre 17 : Une cohabitation forcée.
Chapitre 18 : Fuir la réalité.
Chapitre 19 : Menotté.
Chapitre 20 : Prise au piège.
Chapitre 22 : Un fragment du passé.
Chapitre 23 : Dos à la cible.
Chapitre 24 : L'insertion d'Alec.
Chapitre 25 : Goutte de sang.
Chapitre 26 : Un pied entre chaque monde.
Chapitre 27 : Décollage imminent.
Chapitre 28 : Affreuse réalité.
Chapitre 29 : Le silence.
Chapitre 30 : Folie malsaine...

Chapitre 21 : Risque ou vérité ?

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By senshi533

Je me réveille difficilement en ayant l'impression que mon corps pèse une tonne, la puissante luminosité des lumières, me fait mal aux yeux.

Depuis quand les lumières de notre chambre sont si forte ?
En regardant autour de moi, je remarque que je ne suis pas dans la chambre d'hôtel, mais dans une chambre d'hôpital !

Qu'est-ce que je fous là ?

J'aperçois, Alec dans un coin de la pièce les yeux clos assoupis sur une chaise la tête penchée en avant les bras croisés.
Progressivement tous les détails de ce qu'il s'est produits la veille, me reviennent en mémoire comme un mauvais cauchemar.

Cet homme qui a bien fallu me tuer, l'intervention d'Alec, juste avant que je tombe dans les vapes.

Il y a aussi le sang.

Le bain de sang qu'il a laissé derrière lui, tous ces hommes sont morts, il l'es a tués les un après l'autre, sans aucun remords, ni un quelconque fragment d'humanité.

- Toujours vivante...? Marmonne Alec d'une voix railleuse limite déçu, de me voir toujours vivante, entre deux bâillements, il se lève pour s'approcher de moi.                                                                                                                      - Quand est-ce que tu vas écouter les ordres, que je te donne putain ? Grince-t-il contrarié les sourcils froncés en analysant chaque millimètre de mon visage avec une t-elle proximité que s'en est déstabilisant.

- Je me sens bien merci de demander ! Lancé-je.

Il est resté ici toute la nuit en attendant mon réveil ?

Je suis encore secoué par ce qu'il s'est produit ce pays est vraiment dangereux et imprévisible.

J'ai manqué de me faire laminer par des inconnus juste par ce que j'étais au mauvais moment au mauvais endroit.

De plus, j'ai fait preuve d'irresponsabilité en laissant ma curiosité prendre le dessus, une personne saine d'esprit aurait dû pris ses jambes à son cou.

Pourquoi je n'agis pas normalement pour une fois ?

C'est à cause de cette curiosité malsaine que ma vie est un véritable fiasco. Je n'ai pas fait un seul bon choix de puis le début et le premier a été celui d'avoir suivi Alec.

Bien qu'il m'est sauvé, je ne peux m'empêcher d'avoir un vent de haine qui me submerge quand je croise ses iris remplis de malice.

Qui me rappelle à chaque seconde à quel point il a bousillé ma vie, à quel point il est tout autant responsable de ce chaos.

Au même moment, le médecin rentre dans la pièce me coupe dans le fil de mes pensées.

J'espère qu'il va m'autoriser à sortir rapidement, je ne souhaite pas être enfermé dans cette chambre d'hôpital qui m'angoisse plus qu'autre chose.

- Sonia Dorele, vous n'avez aucune trace de commotion cérébrale, et vous n'avez pas eu besoin de points de suture.
- Nous avons mesuré votre taux de glycémie qui est vraiment bas, vous devez rééquilibrer votre alimentation, et vous reposé. C'est vrai que c'est temps si avec tout ce qui se passe la nourriture n'était pas m'a priorité.

- Vous pouvez quitter l'hôpital aujourd'hui, vous avez besoin de signer votre décharge.                          

- D'accord, je vous remercie, lui dis-je, bonne nouvelle je vais pouvoir foutre le camp d'ici.

On s'arrête de rouler un court moment pour acheter de la nourriture à emporter dans un fast-food.

Je sens Alec distant et froid, ses sourcils froncés et sa mâchoire contractée trahie sa contrariété, personnes ne décroche le moindre mot jusqu'à l'hôtel.

Je rejoins la salle de bain et fixe le miroir un long moment, en observant le désastre qu'est ma vie.

J'observe mes yeux émeraude qui ont perdu de leur éclat marqué par la fatigue, mes lèvres imprégnées d'un hématome.

Ma peau est devenue si pâle, que j'ai l'impression de ne plus avoir de sang qui circule dans le corps.

Pourquoi à chaque fois que j'ai l'impression de pouvoir remonter à la surface pour reprendre mon souffle, on me tire le pied pour m'en empêcher.

Je grimpe dans la douche, et laisse l'eau froide couler le long de mon corps, pendant une bonne vingtaine de minutes.

Une fois terminée je gagne la pièce de jour, Alec m'ignore et va prendre m'a place dans la salle de bain, je constate qu'il a mangé pendant que j'étais en train de me laver.

Je m'installe dans le balcon pour contempler l'extérieur et profiter de l'air frais qui s'en dégage.

Après plusieurs instants, je sens une présence dans mon dos, l'odeur masculine flirte avec mes narines en me retournant, je fais face à Alec

Une animosité sordide imprègne l'air, ses yeux ne reflètent que noirceur, j'arrive à percevoir la veine qui pulse à toute vitesse sur sa tempe.

J'ai le sentiment qu'il ne va pas tarder à me faire part de sa colère.

- Tu sais que tu as réagi comme une putain de gamine en sortant de la voiture sans répondre à mes appels, souligne Alec d'un ton accusateur.

- Tu l'as cherché, rétorqué-je en quittant le balcon pour rentrer à l'intérieur.

Je n'ai pas envie de lui parler n'y de le voir, il suffit qu'il allume la brèche pour que je commence à prendre feu, je préfère me retirer avant de réellement saturé.

- Ne me tourne pas le dos quand je te parle !
- T'ES PARTIE COMME UNE SALE CONNE IRRESPONSABLE, ON N'EST PAS À BROOKLYN ICI T'AS VUE CE QU'IL ALLAIT SE PASSER ?!  Hurle ce dernier en m'emboîtant le pas.
En me saisissant violemment le bras, pour me forcer à croiser son regard. Il exerce une pression qui commence à me faire douloureusement mal.

Mais j'hallucine, c'est à moi d'être énervé depuis le putain de début, je me retiens !

Je prends sur moi à longueur de journée pour agir comme si tout était normal, malgré tout ce putain de bordel !

- Je te tourne le dos aujourd'hui, et je te le tournerai demain ! Grincé-je, en lui lançant un regard meurtrier.

- JE TE DÉTESTE ALEC, TOUTE CETTE MERDE, C'EST DE TA PUTAIN DE FAUTE ! L'accusé-je en dégagent mon bras de son poignet.

- T'AURAIS JAMAIS DÛ RENTRER DANS MA VIE, À L'HEURE ACTUELLE JE DEVRAIS ÊTRE EN TRAIN DE CHOISIR SI JE VEUX CONTINUER MES ÉTUDES OU NON ! Hurlé-je à pleins poumons, en le poussant de toutes mes forces.
Je suis obligé de déballé mon sac, tout ce que je stocks en moi me consume et me détruit à petit feu.

- T'AURAIS VOULU QUE JE TE LAISSE CREVER, C'EST ÇA QUE TU VEUX ? Gronde-t-il criant de plus belle, en me saisissant par le cou me plaquant violemment à l'armoire pour me maîtriser.

La pression de sa main autour de mon cou augmente au fur et à mesure de chacun de mes mouvements, m'arrachant un gémissement de douleur.

Le sang noir qui fait bouillir chaque veine de mon corps me donne la force de me dégager.

Consumer par la rage je saisis le cendrier en métal qui est sur la table et lui lance dessus, il bascule rapidement sur sa droite pour esquiver mon projectile.

- MES AMIS, ON FAILLI ÊTRE TUER, MAINTENANT À CAUSE DE TOI ILS DOIVENT FUIR ET MOI AUSSI.

- JE SUIS DANS L'OBLIGATION DE ME CRÉER UNE PUTAIN DE FAUSSE IDENTITÉ ! Hurlé-je en agrippant la lampe de chevet.

- NE ME FORCE PAS À VENIR JUSQU'À TOI! Me prévient-il les dents serrées l'index lever dans ma direction en me voyant faire.

- VA TE FAIRE FOUTRE XILMAN !
Je ne l'écoute pas et la projette sur lui de toutes mes forces. Mais ce salopard se baisse rapidement, pour ne pas l'avoir à prendre sur lui.

La lampe s'éclate en mille morceaux contre le mur.

- SANS COMPTER QUE TU NE ME DIS RIEN SUR TOI ET SUR CETTE ORGANISATION !

- TU TRAVAILLES AVEC EUX ? QUI ME DIS QUE TU N'ES PAS EN TRAIN DE ME MANIPULER HEIN !

- PUTAIN SI JE NE TE DIS RIEN, C'EST POUR TE PROTÉGER ! Hurle-t-il à son tour en faisant de grands pas dans ma direction, la colère modifie les traits de son visage.

- ME PROTÉGER TU TE FOU DE MA GUEULE ? Répété-je en rigolant nerveusement.

- ALORS RÉSUMONS ENSEMBLE, J'AI FALLU ME FAIRE TUER ET DÉPOUILLER DE MES ORGANES MAIS BON, C'EST RIEN APRÈS TOUT N'EST-CE PAS ?!

- J'AI DÛ PARTIR JUSQU'AU BRÉSIL OÙ, J'AI AUSSI MANQUÉ DE ME FAIRE TUER !
- JE NE PEUX MÊME PAS METTRE MA MÈRE DANS LA CONFIDENCE PARCE QUE JE RISQUE DE LA METTRE EN DANGER.

- TU AS GÂCHÉ MA VIE ! Terminé-je en chargeant sur lui, je prends de l'élan pour lui asséner un coup, mais il saisit violemment mon poignet en exerçant une forte pression m'incitant à m'arrêter.

D'une main, il agrippe si fort ma mâchoire que j'ai l'impression que mes dents risquent de se briser, mes iris rencontrent les siennes où j'aperçois dégoût, regret et haine.

- J'aurais dû te laisser crever sur cette table d'opération, peste-t-il.

Une douleur instance me percute, mon corps reste figé face à la violence de sa phrase, qu'il a l'air de penser.

« J'aurai dû te laisser crever sur cette table d'opération. »

La colère prend possession de ma raison, je saisis un couteau de cuisine et lui temps.

- VAS-Y TUE MOI COMME ÇA TU SERA DÉBARRASSER DE MOI ! Craché-je hors de moi.

- ALLER TUE MOI ! Répété-je.

Il me dévisage avec mépris, sans ciller d'un millimètre.

- Tue moi, ma voix se fissure laissant échappée un sanglot.

Une première larme perle le long de ma joue. Je laisse mon corps s'effondrer au sol, m'appuyant sur mes poignets, en gardant le regard encré vers le sol.

Je refuse qu'Alec voie mes larmes, qu'il voie cette part de faiblesse et de fragilité en moi car oui j'ai beau m'acharner à rester la plus forte possible, et impassible.

Les émotions finissent toujours tôt ou tard par prendre le dessus.

Ce poids est tellement dur, et lourd à supporter mon trop-plein d'émotions enfoui se devaient d'être évacué d'une manière ou d'une autre.

Alec me dévisage les bras croisés sans intervenir durant de longues minutes. J'entends le bruit de ces pas se rapprocher de moi, pour me toiser davantage de toute sa hauteur.

Mon regard reste braqué au sol, hors de question de le regarder dans les yeux.
Je le hais tellement pour m'avoir arraché à ma vie, tout ce qu'il s'est produit est entièrement de ça faute.

Mon cœur loupe, un battement de stupéfaction, quand Alec se baisse pour arriver à ma hauteur, il saisit mon menton pour m'inciter à relever la tête et croisé ses iris.

- Relève la tête qu'est-ce que tu fous vautré par terre au juste ?

- Tu cherches à gagner ma pitié, ou une compassion quelconque ? Des obstacles, tu vas en rencontrer plein au cours de ta vie alors relève-toi ! Me dit-il d'une voix ferme, et autoritaire.

Mes iris, baignant de larme, croisent les siennes dans la qu'elles se lisent une force, et une détermination don seul lui a le secret.

Je médite sur ses paroles en reprenant mes esprits, qu'est-ce que je fiche par terre à m'apitoyer sur mon sort ?

Il retire ses doigts qui tenaient mon menton, j'essuie mes larmes d'un trait de la main, je prends une grande inspiration et me relève.

Je ne lui réponds pas, mais le regard que l'on échange est beaucoup plus significatif que si je m'étais exprimé à voix haute.

Alors que je m'apprêtais à regagner mon lit, ma tristesse vire à la colère, j'ai besoin de lui faire mal.

Mon regard reste braquer sur lui pendant un court instant, puis la seconde qui suit l'adrénaline prends le dessus.

Je charge sur lui, sans réfléchir je lui assaille mon poing au visage la surprise qui se lit sur son visage se transforme rapidement en hostilité.

Je lève ma jambe pour lui assaillez un coup de pied au ventre, étant plus rapide que moi Alec tire sur ma jambe me faisant tomber au sol, la douleur m'arrache un grognement.

Ce dernier se baisse pour arriver à ma hauteur, le sourire qui plane sur ses lèvres remplis de sadisme et de malveillance, m'énerve autant qu'il m'effraie.

Ma salive reste bloquer au niveau de ma gorge ne laissant aucun mot franchir la barrière de mes lèvres.

- Plus les jours avancent plus tu me donnes des raisons de te tuer, douce Alma, lance ce dernier d'une voix si rigide et nonchalant, que mon cœur menace de s'arrêter dû au courant glacial qui vient de geler mes veines.

- T'es le pire monstre que j'ai jamais rencontré !

- Je n'ai jamais prétendu ne pas en être un, loin de là...Riposte Alec le regard intense empreint de cruauté.

Nos iris se défirent de longues secondes, pour briser le contact j'essaie de lui asséner un coup de tête sauf que ce salopard l'anticipe encore.

Il presse ses deux mains autour de mon crâne avec force, la peur et le stress décuplent au moment où il me force à me lever.

Une fois debout, mon pied fait un mouvement de travers, laissant le reste de mon corps tombé au sol, sauf que ma tête était toujours entre les mains d'Alec.

Mon cœur rata un battement au moment où l'horreur bruit d'un craquement d'ossements, raisonne en échos dans mes oreilles.

Putain mon cou vient de se briser, je suis morte ?

- Alma ? M'appelle Alec avec une légère panique dans sa voix.
Je suis toujours consciente, ce qui signifie que je suis toujours en vie.

Cet abruti a failli me tuer !

Je ferme les yeux sans répondre à son appel, il lâche enfin ma tête me laissant complètement tomber au sol.

Je sens Alec me secouer l'épaule de plus en plus rapidement et fort. Est-ce de la panique ?

Je dois faire preuve de maîtrise pour jouer la morte et m'éviter de rire.

- Putain fait chier ! Gronde Alec, puis d'un coup il arrête toute tentative de réanimation.

Déjà ? Ça a duré quoi ? 10 secondes !

J'entends un léger bruit puis l'odeur de tabac vient envahir mes narines.

Je suis morte et cet abruti sans humanité allume une clope !

- D'où je suis positionné je vois ta poitrine se soulever, grâce à l'air qui filtre tes poumons. Déclare subtilement Alec.

Mon corps reste paralysé durant de longues secondes, puis je décide de me relever.
D'un pas déterminé je fonce vers lui et lui arrache la clope qu'il a entre ses lèvres.

J'étais déterminé à l'écraser par terre, mais je n'en fait rien et me contente de tirer une taffe.

Alec m'observe les sourcils arqués probablement étonné par mon geste après avoir inhalé la première bouffée.

- T'es au courant que t'as manquer de me tuer connard ?

- Je vais faire comme si je n'avais pas entendu le dernier mot de ta phrase, et tu l'a dit toi-même « manquer ». Me répond ce dernier, l'air détacher.

- Imagine, j'aurais été morte ? M'exclamé-je, en lui lançant une œillade meurtrière.

- Je n'aurai plus qu'à enterrer ton cadavre. Conclut ce dernier.

Le salopard.

Je jette la cigarette par terre puis l'écrase sous le talon de ma chaussure.

Je vais directement rejoindre mon lit, il est toujours à la place où je l'ai laissé puisque je ne l'ai pas entendu bouger, la fatigue prend le dessus et je finis par m'endormir.

                                            **

Je réouvre, mes yeux dans mon lit, peu à peu, je reprends mes esprits et notre dispute me reviens.
Et surtout le moment où ce malade a fallu me brisé la nuque.

Mais le moment que je regrette le plus c'est quand j'ai éclaté en sanglots devant lui.
J'ai dû perdre toute crédibilité à ses yeux, moi Alma maîtrisée mes émotions ? Tu parles, je ne maîtrise rien du tout, je ne maîtrise absolument plus rien.

En regardant plus attentivement, je remarque qu'il fait toujours nuit, l'horloge affiche trois heures du matin.

Je balaye la chambre à la recherche d'Alec, il est sur son lit allongé sur le dos les mains qui reposent sous sa tête en fixant un point invisible sur le plafond.

Pourquoi il ne dort pas celui-là ?

- Sais-tu pourquoi les monstres sont ce qu'ils sont ? Mon cœur loupe un battement de sursaut. Comment sait-il que je ne dors pas ?

Sa question est si soudaine et inattendue, que les mots me perdent. Alec ne bouge pas d'un millimètre le regard toujours braqué vers le plafond.

- Généralement, on dit qu'un monstre ne le devient pas, mais né comme ça, commence-t-il.

- Mais la vérité, c'est que la bienveillance, sera toujours rendue par un revers de méchanceté. Ça bouscule notre âme et pétrit notre humanité en cendres, déclare ce dernier.

« Les hommes aiment vivre dans le spectacle de cruauté. »

Cette phrase me revient en mémoire, il me l'avait dite au moment où nous étions sur l'aire de repos juste avant de prendre l'avion pour venir au Brésil.

Est-ce qu'il essaie de me faire passer un message à travers ses phrases ?

Pourquoi se genre de remarque au beau milieu de la nuit, il agit comme si quelques heures plus nous, nous n'étions pas déclarés la troisième guerre mondiale.

Je me redresse pour prendre appui sur le mur tout en restant assis sur mon lit.

- Dans le monde aussi pourris et corrompue dans lequel nous vivons, il ne faut pas s'étonner qu'on devient des monstres, je réponds.

Maintenant, c'est à son tour de s'asseoir en s'appuyant sur le mur, il me scrute de loin à la recherche d'une réponse sur ce que je viens de dire.

- Tu parles en connaissance de cause ou bien, c'est juste parce que le cours de ta petite vie à était mis sur pause ? Lâche-t-il,

Ma vie n'est pas simplement sur pause, elle a complètement basculé et pas de la bonne manière.
Les flash-back de ce que j'avais vécu plus jeune, on refait surface.

- Quand j'étais plus jeune... je, je me stop aussitôt avant d'en avoir trop dis.

Qu'est-ce qu'il me prend de parler de ça avec lui en plus ?
Mais depuis que les souvenirs, on refait surface, j'ai comme envie de les extérioriser pour m'en débarrasser.

Alec se redresse sur son lit pour me scruter plus attentivement, les jambes écartées les pieds qui touchent le sol et ses mains croisées, je vois une idée lui traverser ses iris.

- Et si on jouer à un jeu ? Me demande Alec. Ses yeux reflètent quelque chose de mauvais. Je ne sais pas quelle idée il a derrière la tête, mais ça n'annonce rien de bon.

-  Risque ou vérité.

- Rien que le nom du jeu ne m'inspire pas confiance, bafouillé-je septique.

Je ne suis pas dupe, je le sais pertinemment qu'il a improvisé ce jeu de dernière minute pour que je confesse à voix haute sur ce que j'avais commencé à dire.

- C'est comme une sorte d'action ou vérité, mais à ma version, dit-il avec une pointe de malice dans la fin de sa phrase, qui commence à me donner la chair de poule.

Il se lève pour s'accaparer d'un couteau de cuisine.
Mais qu'est-ce qu'il fabrique nom de Dieu ?

- Les règles sont simples, tu as le choix de choisir entre risque et vérité, si tu venais à choisir risque, commence-t-il.

- Tu devras prendre le couteau et te tailler une partie quelconque de ton corps, ou bien enlever un vêtement, d'où l'intérêt de choisir vérité, conclut-il.

J'hallucine, c'est quel jeu de sadique ça ?

Je suppose qu'il a choisi ce jeu, car il ne me pense pas capable de choisir un de ses deux risques pour me faire plus facilement cracher le morceau.

S'il pense sérieusement que je vais m'avouer vaincu devant son jeu, c'est très mal me connaître, aussi tordu, et malsain soit-il, je peux l'être tout autant.

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