Pour toujours ta lumière (Mar...

By SayuriElendil

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Et si le destin d'une seule personne pouvait changer celui de tous les autres ? - Hikaru... c'est vraiment to... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 8
Chapitre 9
Petit contretemps ?
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12

Chapitre 7

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By SayuriElendil

Bonjour tous le monde !

J'espère que vous allez tous bien. Voici le nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous plaira. Donnez-moi vos retours, ça me permet de m'améliorer, que ce soit sur de la syntaxe, du vocabulaire, sur l'histoire en elle-même ou quoi que ce soit d'autre et si jamais vous êtes trop timide pour le marquer ici, j'ai aussi un discord : https://discord.gg/FwMc8GCMQv (ce lien est tout le temps valable)

Bonne lecture !

***

Deux jours, cela faisait deux jours que nous étions parti de Dokra et que nous nous dirigions vers une nouvelle contrée encore inconnue pour nous. Deux jours que je regardais cette fichue lettre cachetée sur mon bureau en rongeant mon frein pour l'ouvrir. J'étais vraiment curieux de savoir ce que MON Hikaru avait écrit à père. Bon, j'étais plus jaloux que curieux, mais fallait me comprendre aussi, c'était mon petit-ami, à MOI !

Maintenant, la question que je me posais, c'était : dois-je aller la donner à père maintenant ou attendre encore un peu ? Hikaru avait dit deux jours au moins... D'un autre côté, il m'avait dit que si ça fonctionnait, on se reverrait dans un an au moins, mais un an une fois la lettre remise ! Si j'attendais plus, j'allais attendre aussi cette année plus longtemps et ça il en était hors de question. Je pris donc la lettre et partis vers la place centrale du pont vers le fauteuil préféré de père.

Il s'y trouvait comme toujours, à regarder les membres de l'équipage faire les andouilles et à rire et boire avec eux. Je m'envolais alors pour me poser au plus près du vieux, qui comprit que j'avais quelque chose à voir avec lui. Il me regardait alors tout en attendant que je prenne la parole.

- Oui, mon fils ?

- Hikaru... Il m'a demandé de te donner quelque chose, yoi, boudais-je.

- Il est jaloux ! S'exclamait Epoida en se foutant ouvertement de ma tronche.

- Je t'emmerde, Epoida, yoi ! Il m'a dit aussi qu'il fallait que je te fasse promettre que tu reviendrais entre trois mois et un an, yoi.

- Hein ? Pourquoi ? Donne-moi donc la lettre, gamin.

- Non, yoi ! Il m'a dit que tu devais le promettre avant, yoi !

- Bon, je le promets ! Criait père en tirant une tête qui en disait long sur ce qu'il pensait de cette promesse.

Je tendis le bras en lui donnant la lettre, non sans pester.

- Il a ajouté que la balle était dans ton camp, yoi.

- Mais de quoi parle ce gam...

Père ne put dire un seul mot de plus quand il vit son nom écrit sur l'enveloppe. Ses yeux s'ouvrirent en grand et nous pûmes tous voir le doute et la surprise dans son regard. Ses mains tremblaient sous l'émotion. Qu'est-ce qu'avait encore fait Hikaru ?!

- Tu sais ce qu'il se passe avec cette lettre ? Me demandait Vista discrètement en s'approchant de moi avec les autres de l'équipage.

- Non, yoi. Je fais que faire ce que m'a demandé Hikaru, yoi. Il m'a interdit d'ouvrir la lettre.

- Marco, m'appelait père. Sais-tu d'où Hikaru tient cette lettre ?

Sa voix n'était pas comme d'habitude, elle était devenue tremblante également et chargée en émotion.

- Non, il me l'a juste donné en disant que c'était sa façon de te poser un ultimatum, pour que l'on puisse se revoir dans maximum un an, yoi.

- Bien... Il t'a dit autre chose ?

-Que je saurais de quoi il en retourne quand on retournera le voir ou si tu m'en parle avant, yoi. Ah ! Et qu'il attendait que je lui écrive ou que tu lui écrives une réponse à son ultimatum, yoi.

- Je vois.

Je le vis décacheter la lettre et la lire attentivement avant d'hurler de surprise et d'avoir les yeux qui sortent de leur orbite et la bouche grande ouverte. Maintenant, j'étais encore plus curieux de savoir ce qu'il pouvait bien y avoir d'écrit dans cette lettre. Je voulais savoir ce qui causait une réaction aussi importante à mon capitaine. Je m'approchais à petits pas, l'air de rien en espérant pouvoir y lire quelque chose. Fallait que j'assouvisse ma soif de curiosité.

- Marco... Hikaru ne t'a vraiment rien confié d'autre ? Se reprit père en me regardant, me faisant figer dans mon action.

- Comme quoi, yoi ? Demandais-je droit comme un i.

- Quelque chose sur ses... parents...

- Euh... Son père n'est pas au courant de son existence, yoi. Il s'est tiré avant que sa mère ne soit au courant qu'elle soit enceinte, yoi. Il a déjà vu son père, par contre et... que sa mère l'a confié aux Kiri pour sa protection, yoi, me rappelais-je.

- Je confirme sur le fait qu'il a déjà vu son père, intervenait Freddy. Par contre il ne savait pas comment l'aborder quand il m'en a parlé. Attendez... Quel con...

- Quoi ? Demandâmes tous.

- Il m'a dit qu'il avait une lettre de sa mère pour son père qui parlait de son existence et qu'il comptait la lui donner, mais il ne savait pas comment... J'ai peur de faire le lien... père, tu es... Et dire qu'il ne voulait pas le dire en mode, salut je suis votre fils..., désespérait Freddy en secouant la tête, mort de rire.

- Quelqu'un m'explique, yoi ? Parce que là, je me sens vraiment con, yoi !

Pour seule réponse, père me donnait la lettre m'autorisant à la lire. Je n'allais pas me faire prier !

Mon tendre et cher Edward,

Si tu lis cette lettre, c'est que les trois conditions que j'ai imposées au couple Kiri ont été remplies et qu'il est maintenant temps de t'informer de plusieurs choses.

Tout d'abord, ne cherche pas à me retrouver, tu n'y arriveras pas. J'ai toujours été la meilleure pour jouer à cache-cache. Tu sais pertinemment que si je ne veux pas être retrouvé, alors personne ne le pourra, pas même toi. Je t'aime, n'en doute jamais, mais sache que je ne peux pas risquer de refaire surface. Sache juste que je vais bien, là où je me trouve. Rien ne peut m'arriver, mais je ne pourrais sûrement plus jamais te voir, pas avant que tu ne sois un véritable sac d'os.

J'en viens maintenant au sujet principal de cette lettre. Je ne sais pas combien de temps se sera écoulé quand cette lettre te parviendra, ni même si elle te parviendra un jour. J'ai fait une découverte importante, deux mois après ton départ de notre île, ce qui me pousse, aujourd'hui, à prendre la décision la plus dure de toute ma vie, mais cela est nécessaire. La Marine surveille jours et nuits, les personnes qui sont proches des pirates, surtout des pirates comme toi, mon amour. Tu n'es pas sans savoir, que je suis l'une des personnes les plus surveillée au monde et c'est pour cela que je dois disparaitre.

Le jour où je t'écris ces lignes, est pour moi le plus merveilleux, mais aussi le plus déchirant de toute ma vie. Deux mois après ton départ, je suis tombée malade, du moins c'est ce que je pensais. Mais au lieu de passer, mes symptômes se sont aggravés, j'ai dû aller voir un médecin.

Edward, ce jour, le 12 avril, j'ai dû déclencher mon accouchement précoce et est né ton fils, Hikaru Newgate. Edward, prends soin de cet enfant, il est mon trésor et la seule chose que je veuille protéger à tout prix.

Je vois à son regard qu'il sera comme toi, un homme qui voudra vivre des aventures extraordinaires et cela comme il l'entend. Je serais bien plus sereine si cela se fait, que ce soit avec son père à ses côtés. Alors, je compte sur toi, prends-le avec toi sur ton navire et vivez libres et heureux tous les deux.

Te connaissant, tu te demandes pourquoi je ne suis pas avec lui, alors que je suis si forte. C'est simple, la force n'a pas le pouvoir de le faire grandir heureux et en sécurité, mais les Kiri, eux le peuvent. Je leur fais toute confiance pour l'élever comme leur propre petit-fils sans pour autant lui imposer un choix de vie. Mon chéri, tu sais que je ne suis pas comme tout le monde et de ce fait Hikaru non plus. Et vivre en devant toujours se méfier de tout pour sa survie, n'est pas ce que je veux lui offrir. C'est pourquoi, je veux qu'au moins jusqu'à ses treize ans, il reste sous la garde des Kiri et loin du regard de la Marine, qui n'hésitera pas à le tuer. Passé ce délai, s'il te demande de le prendre avec toi sur la mer, alors prends-le et fais-lui découvrir le monde et toutes les merveilles qu'il recèle.

Je t'aime Edward et j'aime notre enfant de tout mon cœur et pour vous protéger, je dois disparaître. Quand le moment sera venu, un jour peut-être, Hikaru m'ouvrira les portes qui ne peuvent qu'être ouvertes dans un sens et me permettra de voguer sur Grand Line avec vous, même si j'espère de tout cœur que cela n'arrivera jamais. Tu sais aussi bien que moi ce que veut dire la capacité de les ouvrir, et j'espère de tout cœur que ce ne sera jamais le cas. Protège-le mon Amour.

De tout mon cœur,

Ta Lilit.

Alors, si je m'attendais à lire ça... Hikaru était donc... le fils de père ? Je restais les yeux dans le vague un moment avec les bras ballants de ma découverte. Je pouvais bien dire que c'était bien la dernière chose à laquelle je pouvais m'attendre. J'étais sur le cul. Quand je reportais mon regard sur père, je constatais que lui aussi. Nous étions tous les deux pris de court. Je comprenais un peu mieux pourquoi Hikaru beuguait aussi quand je le reprenais pour qu'il appelle père, père.

- Père... Je dois vous appeler beau-père maintenant, yoi ? Demandais-je assez débilement, n'ayant aucune autre idée de quoi dire.

- Non, trop bizarre... par contre. Demi-tour ! On retourne sur Do...

- NON, yoi ! Le coupais-je. Vous avez promis, trois mois minimums, un an maximum, yoi.

- Arf, ce gamin va me rendre fou... Je n'ai rien dit. Par contre, qu'on m'apporte de quoi écrire ! Je dois correspondre avec mon idiot de fils.

- Si je m'attendais à sortir avec le fils de mon capitaine, yoi..., lâchais-je abasourdi et les yeux dans le vague.

Tous hurlèrent en m'entendant dire cela. Pour ma part, je rendais la lettre à père et rentrait m'enfermer dans ma cabine. Hikaru, tu es bien le seul à me rendre aussi fou... J'avais besoin de m'isoler un peu, histoire de digérer les informations qui venaient de me tomber sur le coin du nez.

Quand je finis par sortir de ma cabine, père me fit appeler dans sa chambre où il se trouvait, son regard était dur, mais toujours confus. Nous étions enfermés dans sa chambre, seuls.

- Marco, si tu rends mon gamin malheureux... euh... je...

- Vous me bottez le cul, yoi. Ça ne risque pas d'arriver ! Me rebiffais-je. Je l'aime, yoi.

- Bien. Maintenant, il faut que tu saches autre chose sur Hikaru et sur sa mère. Je te crois, sur la forme qu'on prit les pupilles d'Hikaru l'espace d'un instant. Sa mère avait les mêmes, mais... Sache que si ses yeux prennent cette forme, ça n'augure rien de bon pour l'avenir.

- Comment ça, yoi ?

Père se frottait la nuque en soupirant, il avait l'air abattu et un peu triste. Il semblait aussi culpabiliser. Il semblait aussi se demander quels mots il devait employer.

- Je ne connais pas les détails, juste qu'il fait partie de ce qu'on appelle le peuple du royaume immergé. Sa mère m'a juste dit qu'une fois qu'on passait les portes de ce royaume, on ne pouvait plus en ressortir, sauf certains cas précis, mais elle n'a pas voulu m'en dire plus. Juste que les personnes avec ces yeux étaient spéciales et qu'il fallait s'attendre à ce qu'ils aient, des genres de prémonitions sur l'avenir et que ces personnes étaient très rares. En fait, si on compte Hikaru, ils ne sont que trois.

- Trois, yoi ! Mais, s'ils sont si rares alors, ils sont traqués ?!

J'avais soudainement peur pour mon châtain. Je n'avais qu'une envie de retourner sur Dokra et ne plus le lâcher.

- Non, justement ils ne sont que trois, c'est pour ça qu'ils ne le sont pas. Car c'est si rare, que ce fait est inconnu. Si je te le dis Marco, c'est parce que tu es le petit ami de mon fils et aussi parce que tu es bien la personne en qui j'ai le plus confiance pour en prendre soin. Maintenant, tu en sais autant que moi sur la lignée de la femme que j'aime et donc sur celle de notre enfant. Je compte sur toi, mon fils.

- Est-ce qu'on fait bien de l'emmener avec nous, yoi ? Commençais-je à douter. Si on le prend, sa tête sera mise à prix...

- Tu as lu la lettre de Lilit, n'est-ce pas ? Mon fils veut venir avec nous, alors on le prend avec nous et on le protège. Même si entre nous, mon gamin est assez puissant pour se protéger lui-même.

- D'accord, yoi. Arf, j'ai envie de faire demi-tour, mais il le prendrait mal de nous voir revenir aussi vite, yoi...

- Il faut savoir prendre son mal en patience, mais ne t'en fais pas dans six mois, on retourne sur Dokra, je ne pourrais pas attendre un an pour parler à mon fils tout comme toi.

Père se mit à rire en voyant ma tête enjouée à l'idée de revoir mon beau médecin dans six mois et non un an !

Enfin, ça, c'était avant qu'on s'échoue sur le pays de Wa... Mais quand j'entendis Whitey vouloir aller en ville faire le plein de vivres, je sautais sur l'occasion pour demander à y aller également, sous son refus, mais l'autorisation de père. Puis vint notre rencontre avec cet énergumène d'Oden ! Il m'énervait au début, il avait osé s'en prendre à père ! Mais rapidement, je l'ai apprécié et les samouraïs qui le suivaient partout étaient vraiment drôles !

Je pus profiter que l'on soit sur cette île pour demander à un gars, un certain, Kinemon, s'il savait où se procurer des ouvrages sur la médecine et les plantes médicinales. À ma grande surprise, ces livres se retrouvèrent rapidement en ma possession. Hikaru allait être heureux de pouvoir avoir des ouvrages d'un pays aussi indépendant et fermé. Je me permis de les feuilleter rapidement et demandais à ce même homme s'il pouvait me procurer les ustensiles de médecines que je n'avais encore jamais vu. Bien entendu, je lui donnais l'argent pour, je n'allais pas abuser. Une fois en possession de tout cela, je me demandais si je devais essayer de ramener quelques plantes, mais elles allaient être fanées d'ici à ce qu'on le revoit et des plantes séchées n'étaient pas des plus intéressantes pour un médecin. Je me retrouvais un peu bloqué et ça Vista le remarqua.

- Qu'est-ce que tu as à te triturer les méninges, Marco ?

- C'est Hikaru, je voudrais lui ramener les plantes qu'il ne connait pas, mais pour les étudier il les lui faudrait vivantes, pas séchées, ni transformées, yoi.

- Pourquoi ne pas faire une petite serre ? Quitte à réparer le Moby Dick, autant faire des améliorations et des annexes ! On peut demander à père et Joz leurs avis. Et si on peut faire en avance un coin qui plairait à Hikaru, alors autant le faire !

- Sauf, que personne dans l'équipage n'a la main verte, yoi, fis-je remarquer. On n'est même pas capable de maintenir en vie les aromates, yoi !

- Tu gagnes un point. Mais allons tout de même demander leurs avis à père et Joz !

Je soupirais, mais suivis le mouvement et comme souvent on retrouvait le vieux à se battre avec Oden. On attendit patiemment que père l'envoyait valser pour le rejoindre. Comme souvent, Kinemon vint le voir avant nous pour remercier père de ne pas céder à Oden, je ne comprenais vraiment pas pourquoi le forcer à rester alors qu'il n'avait qu'une envie, parcourir les mers et découvrir le monde. Même si, je comprenais père de ne pas vouloir d'une aussi forte tête dans l'équipage. Pourtant, l'homme savait mettre de l'ambiance !

- Père, Marco se pose des questions sur les souvenirs à ramener à Hikaru ! Se moquait Vista, s'attirant mon regard noir.

- Je ne fais que ce que je lui ai promis, yoi ! Je voudrais bien t'y voir à ma place, yoi !

- Que se passe-t-il ? Je croyais qu'il voulait juste des livres sur la médecine. Tu n'as pas déjà tout pris ? M'interrogeait notre capitaine.

- Si, mais y a beaucoup de plantes qu'il ne connait pas et que l'on ne retrouve pas ailleurs, yoi. Ce serait un peu méchant de lui mettre des ouvrages et des plantes qui l'intéresseront sans possibilité de les utiliser ou les étudier, non, yoi ?

- Tu marques un point, mon fils. Kinemon, tu aurais une idée ? Sachant qu'aucun d'entre nous n'a la main verte !

- Je peux voir pour me procurer les transformations brutes, genre huiles pures, poudres et si votre ami à la main verte, les graines ou les bulbes qu'il n'aura qu'à planter plus tard.

- Désolé, Kinemon, je dois encore compter sur vous visiblement, yoi. Je veux vraiment faire plaisir à Hikaru, yoi.

- Ne vous en faites pas, messire Marco ! Ce n'est pas grand-chose que d'aller vous chercher quelques petites choses comme celles-ci !

Nous remerciâmes tous les trois l'homme qui partait en direction de la ville. Nous avions trouvé une solution au premier de nos problèmes. Hikaru allait pouvoir avoir ces plantes et aussi les étudier. Instinctivement, je vins toucher son cordon de cuir avec le sourire. Je l'imaginais déjà à sauter de joie face à la montagne de présents que je lui ramenais !

Quand le Moby Dick fut de nouveau opérationnel, nous repartîmes en mer et avec un Izou ligoté et un Oden se tenant au bateau avec une chaîne ! Ce qu'ils pouvaient tous être drôle ! Mais, ce que je ne savais pas, c'était que de l'autre côté à Dokra, tout n'était pas rose et tout n'allait pas bien.

***

Cela allait faire maintenant un bon moment que Marco et mon père étaient partis en mer. Ils me manquaient déjà énormément... Je continuais mon travail de médecin et de pharmacien tout en allant voir régulièrement Rose, chez Thurn. Mais je n'arrivais pas à avoir le moral. La maladie de grand-père avait soudainement empiré, c'était à peine s'il nous reconnaissait. Il s'énervait de plus en plus souvent, nous forçant avec mamie à lui injecter des calmants. Enfin, ça s'était il y a deux semaines, maintenant, il n'arrivait plus à se lever et restait coucher à regarder fixement les murs, comme totalement absent. Le voir ainsi me faisait mal au cœur et à grand-mère également. Nous arrivions à peine à le faire manger. La fin était proche, bien plus proche que je ne l'aurais voulu... Je pensais qu'il restait un peu plus à papi, mais je m'étais trompé et cela faisait mal...

Quant aux habitants de l'île, mon départ avait été officiellement annoncé par grand-mère. Elle avait demandé à tout le monde de m'apprendre à naviguer, mais aussi à m'apprendre tout ce qu'ils pouvaient pour survivre sur les mers. J'allais donc régulièrement à la pêche, quand j'avais un peu de temps devant moi, mais ces moments étaient toujours de bien courtes durées. Si dans la majorité des habitants tous avaient accepté mon choix, les riches, eux, n'en avaient pas été enchantés, comme ils n'étaient pas enchantés d'être passé sous la protection de mon père. Les problèmes avaient donc commencé avec eux.

Ils venaient régulièrement à la clinique que se plaindre de nos traitements et aussi réclamer des taxes, des impôts et autres, juste pour nous mettre dans une situation difficile financièrement. Sans oublier les nombreux graffitis qui ornaient maintenant la maison. Ils ne voyaient encore d'un moins bon œil ma relation avec Marco. Nous ne nous étions pas cachés et nous n'en voyions pas la peine. Nous nos fichâmes des avis des autres, tant que nous étions heureux et nous étions aussi bien trop occupé à profiter l'un de l'autre avant son départ. J'avais beau dire que cela ne m'atteignait pas le moins du monde, je savais qu'une toute partie de moi souffrais de leurs remarques et de leurs traitements.

Ils étaient, maintenant, à me jeter des fruits et légumes pourris dessus quand je passais devant eux. Je n'allais pas leur faire le plaisir de réagir, mais intérieurement, je bouillais. Si je m'écoutais, j'aurais pu raser tout le village, juste pour les faire disparaitre de mon champ de vision. Hélas, j'étais bien trop respectueux pour ne serait-ce que lever un petit doigt pour les frapper. A la place, je passais mon temps loin de la place centrale et d'eux, préférant faire des détours par la forêt et loin de la foule. Le soir, je me surprenais des fois à pleurer. Dans ces moments-là, je prenais la chemise que Marco m'avait laissé et la serrais contre moi. L'odeur de la brise marine envahissait mes narines et me permettait de me calmer.

Vint ensuite, le jour que je redoutais le plus. Un beau matin, nous découvrîmes le corps sans vie de grand-père. Il était parti paisiblement dans son sommeil. Ce jour-là et durant plusieurs autres qui suivirent, nous ne pûmes que nous occuper des cas graves, mais sinon, nous restions fermés à pleurer la mort de l'ancien Marine.

Le jour du retour du Moby Dick, personne ne fut présent pour souhaiter la bienvenue à l'équipage, nous étions tous aux funérailles de Denfred Kiri. Je n'eus même pas la force de remarquer leur arrivé, alors même qu'ils attendaient tous patiemment la fin de la cérémonie. Même après celle-ci et que le corps sans vie de mon papi se trouvait sous terre, je ne les remarquais pas et je me dirigeais directement, par automatisme, vers la falaise où j'allais avec Marco. Je confiais ma grand-mère à Thurn.

Je savais mon état lamentable. Je n'avais pas dormi depuis plusieurs jours, mes cernes étaient noirs et j'avais des poches sous les yeux. Je n'avais pas coiffé mes cheveux, c'était à peine si je les avais brossés... Tout me paraissait sombre et triste. Je n'avais pas le cœur de faire quoi que ce soit d'autre que pleurer. C'était donc naturellement que je m'effondrais en pleurs, une fois à destination. J'appelais désespérément mon grand-père, encore et encore. Je ne voulais pas accepter son départ. Mon cœur me faisait tant souffrir...

Mes pleurs redoublèrent quand je sentis que l'on m'étreignait avec force et douceur en même temps et que l'on cachait mon visage contre un torse nu, que je reconnu entre mille. Marco était là. Il était de retour...

- Marco... il est... il est... Papi est... papi..., sanglotais-je contre lui.

- Je sais, yoi... Je suis là, je reste avec toi... tout ira bien, yoi.

Il me caressait les cheveux et me frottait le dos pour me réconforter, mais je n'arrivais pas à arrêter le torrent de larmes qui dévastait mon visage. Je n'arrivais même pas à lui sourire, alors que j'étais vraiment heureux qu'il soit de retour. Je n'avais juste pas la force de faire autre chose que de pleurer.

- Pleurs un bon coup, yoi. Pleurs tout ce que tu peux, vide ton sac, yoi.

Ce ne fut qu'un très long moment, que mes larmes voulurent bien cesser de couler, je devais avoir fini les stocks de larmes. Mais en contrepartie, j'étais épuisé. Mon corps et mon mental étaient épuisés, heureusement que Marco était présent pour me soutenir. Il me sécha les dernières larmes et vint m'embrasser en douceur. Mon cœur ne put que ressentir le bonheur de sa présence. J'étais heureux qu'il soit de retour avec moi. Je ne voulais plus le quitter, pas maintenant.

- Tu veux qu'on aille sur le Moby Dick ou chez toi, yoi ?

- Pas chez moi... je... je ne pourrais pas..., répondis-je en le regardant avec des yeux tristes.

- Monte sur mon dos, yoi.

- Marco... je n'arriverais pas à rester sur ton dos en vol, le prévenais-je.

- Je ne comptais pas voler, yoi. Tu ne tiendras pas debout jusqu'au bateau, yoi.

Marco savait que j'étais épuisé et que je n'allais jamais réussir à parcourir toute la distance qui me séparait du bateau. Il se baissa dos à moi attendant que je m'accroche, ce que je fis. Il passa ensuite ses bras sou mes cuisses et se relevait avant de partir en direction du Moby Dick. N'ayant pas la force d'affronter le monde, je fermais les yeux en m'agrippant plus fermement à Marco, qui répondit en traçant des cercles avec ses pouces sous mes cuisses. Il cherchait à me réconforter et me donner de la force.

Nous ne dîmes aucun mot et quand j'entendis le bois du pont, je fus surpris par le silence. Le Moby Dick était toujours bruyant et en pleine effervescence, il était rare de trouver un coin calme autre que l'infirmerie et la bibliothèque. Le bruit faisait partie intégrante à l'identité des bateaux pirates.

J'osais alors ouvrir les yeux, et découvris que tout l'équipage se trouvait là, silencieux à me regarder. Ils n'avaient pas pitié de moi, non, ils semblaient vouloir m'encourager et me soutenir, et les voir tous ainsi, ou presque, mon père bâillonnait un gars que je n'avais encore jamais vu, ne put que refaire monter les larmes à mes yeux et les faire couler de nouveau. Je reniflais peu élégamment et baissais la tête contre l'épaule de Marco pour cacher mon état. Je leur en étais reconnaissant, vraiment, mais cela me rendait aussi très triste.

Je crus l'espace d'un instant entendre une voix masculine se plaindre avant que l'on ne la fasse taire. A la seconde même qui suivit une nouvelle paire de bras m'entourait et elle était bien plus puissante et imposante. Mon père m'étreignait nous écrasait avec Marco, mais j'en avais besoin.

- Je vous ai demandé d'être là, mais je ne pensais pas que vous serez là pour l'enterrement, je pensais juste pour la période, tentais-je de plaisanter en pleurant encore et encore.

- Idiot de fils, n'essaie pas de rire si le cœur n'y est pas. Et, je suis heureux que l'on soit arrivé à temps. Je ne supporterais pas de savoir mon gosse aussi triste et seul dans son coin.

J'écarquillais les yeux, j'avais bien entendu ? Il m'avait appelé fils ? Il m'avait dit, son gosse ? Il acceptait notre lien ? Les larmes de joie ne purent que se mêler à la tristesse et je me retrouvais à pleurer de tristesse et à sourire de joie en même temps.

- Papa... merci...

Enfin, j'osais l'appeler ainsi. Enfin, je pouvais réaliser mon plus grand souhait : l'appeler papa. Ce devait en être bien trop pour mes nerfs, car je m'endormais presque aussitôt.

A mon réveil, j'étais entouré par mon père et Marco dans le lit du premier. Ce fait ne pouvais que m'attendrir. Mais la tristesse était toujours présente et je ne souhaitais pas quitter ce cocon confortable, qui me donnait l'impression que rien ne pouvait m'atteindre. Je n'avais pas la force de me confronter au monde extérieur. Tout ce que je voulais c'était rester ici, avec eux, m'isoler de tout.

Je vins me blottir un peu mieux contre Marco, comme pour me cacher contre son torse, et je refermais les yeux en espérant me rendormir, mais sans réussir. Je restais, alors, juste là, contre lui, immobile, enlacé par lui et mon père. Mon père, cela me faisait bizarre de me dire que j'avais un père, moi qui n'avais jamais connu ça. Je n'aurais jamais pensé le connaître et je n'aurais jamais soupçonné que ce soit un homme de sa renommée !

Quelques temps plus tard, je sentais Marco commencer à bouger, vite suivit de mon père. Marco ferma et ouvra son poing. Son bras devait être engourdi, vu qu'il me servait d'oreiller. Pour ma part, je ne bougeais pas d'un pouce, n'ayant vraiment pas envie de me lever.

- Marco, laissons-le se reposer. Nous lui ramènerons un plat un peu plus tard. Il a l'air épuisé.

Mon père fut le premier à briser le silence et il ne put s'empêcher de venir poser sa grande main sur mon épaule.

- Père, Hikaru est réveillé, yoi, baillait Marco tout en venant me caresser la joue droite avec sa main libre. Aller Hika, faut se lever, il est déjà tard.

- Pas envie, répondis-je sans bouger d'un millimètre.

Le capitaine du navire ne put que rire de surprise, il ne s'attendait vraiment pas à ce que je sois réveillé. Il ébouriffait mes cheveux de bon cœur, me faisant râler.

- Je sais que tu ne veux pas voir les habitants de Dokra, ni même trop de monde, yoi. Promis on restera sur le Moby Dick avec père et les autres, yoi.

- Que l'équipage ? Demandais-je.

- Que l'équipage, yoi, me confirmait-il en hochant de la tête.

- Si j'en ai trop marre des gens, je pourrais aller dans ta cabine ?

- Oui, yoi. Mais à condition que tu ne t'isoles pas avec des prétextes idiots, yoi. Même si c'est dur pour toi, prends un peu sur toi, t'isoler ne t'aidera pas yoi, me prévenait Marco.

Je soupirais et sortais mon visage de contre son torse pour le regarder. Je le vis grimacer, visiblement ma tête ne s'était pas améliorée avec la nuit. Je sentais que mes yeux étaient bouffis et rouges, j'en étais certain. Je soupirais, je ne voulais pas qu'il me voit ainsi, je me retournais vers les oreillers pour m'y cacher. Enfin, c'était mon but premier, mais on m'en empêcha rapidement et le rire de père ainsi que la taille de la main qui m'en empêcha, me fit dire que c'était lui.

Ils m'obligèrent à partir prendre une douche et Marco me donna des vêtements, ou plutôt me donna mes vêtements. J'en connaissais un qui s'était de nouveau introduit dans ma chambre. En me regardant dans la glace de la salle de bain de mon père, je vis que j'avais vraiment une tête horrible, pas présentable pour un clou. Je préférais laisser mes cheveux détachés, après m'être rasé, car plusieurs jours de laisser aller, ça se voyait. Marco m'avait choisi des vêtements confortables, mais pas ce que je mettais les plus souvent. Il m'avait ramené un short gris foncé, un t-shirt violet et des baskets en toile. En sortant de la salle de bain, Marco se mit à rire en voyant que je cachais mon visage.

- Hikaru, pas besoin de te cacher, yoi. Tu es très bien comme tu es, yoi.

- Je n'ai pas envie qu'on me prenne en pitié, grommelais-je.

- Te prendre en pitié et vouloir te soutenir, ce n'est pas la même chose, mon fils. Si jamais tu te sens vraiment trop mal, alors dis-le nous. Si quelque chose ne te convient pas, alors dis-le.

- D'accord.

Père, à ma surprise, vint me porter comme un sac à patate sur son épaule et partit en direction de la cantine du bateau. À la vue de ma position et surtout de comment agissait mon père avec moi, tous les pirates présents se mirent à rire. Ce n'était pas tous les jours qu'ils pouvaient voir leur capitaine agir ainsi.

Père me posa sur une chaise et Marco s'installait aussitôt à côté de moi. Cette fois, il n'avait pas entrepris d'aller nous chercher à manger. Et je dirais même que Marco semblait un peu possessif, car il vint passer son bras gauche autour de mes hanches comme pour défier les autres de m'approcher. Qu'est-ce qu'il se passait encore ? Je levais un sourcil en le regardant, lui faisant comprendre que je me demandais pourquoi il agissait ainsi. Sa réponse fût juste un signe de main évasif pour me dire que ce n'était rien d'important. Comme si j'allais le croire. J'allais lui tirer les vers du nez, quand j'aurais de nouveau assez d'énergie à la fois physiquement et mentalement parlant.

Tout d'un coup, un mec assez grand aux cheveux longs noirs avec un espèce de grand plat sur le haut de sa tête, vint vers nous avec un gros plat dans entre les mains. Il portait un kimono super raccourcis orange avec un nio-dasuki blanc et violet accroché comme un gros nœud dans son dos. Il déposa ce qu'il avait entre les mains sur la table, ce plat était vraiment énorme et fumait comme pas deux. J'ouvris grand les yeux sous mes mèches, tant je trouvais ce qu'il tenait énorme et chaud !

- Barbe Blanche, je vous ai fait ma spécialité, l'oden ! S'exclamait-il en ouvrant le pot fumant.

L'odeur devenait bien plus alléchante avec l'ouverture du pot et je pus découvrir qu'à l'intérieur se trouvait un bouillon, qui semblait assez riche, et de nombreuses brochettes différentes. Je ne connaissais vraiment pas ce plat et il m'intriguait au plus haut point et l'homme aussi. Je ne l'avais encore jamais vu.

- Goûte, Hikaru. Tu vas voir, c'est excellent, m'encourageait mon père en me remplissant un bol et en y mettant des brochettes dedans.

- Vas-y mange, yoi, insistait également Marco en me regardant.

Je pris le bol et pris un des bâtons et goûtais ce que l'on m'avait servi. C'était si chaud que je souffler tout en mâchant, je devais bien avouer que c'était bon, même très bon, mais vraiment très chaud.

- C'est bon, n'est-ce pas, nya ? Juste un peu trop chaud ! Intervenait un...

- Un chat énorme avec un kimono, qui parle ! Hurlais-je de surprise en lâchant ma brochette qui retombait dans le bol.

- Hey, Nekomamushi, on devait laisser se reposer, pas lui faire peur ! Grondait un...

- Un chien géant avec un kimono, qui parle ! Continuais-je.

- Nekomamushi, Inuarashi, n'apparaissez pas comme ça devant lui !

Cette fois c'était un homme de mon âge et d'à peu près ma taille qui prit la parole, il avait des cheveux longs attaché en mode geisha, était maquillé et était habillé également avec un kimono noir comme le chat et le chien parlant.

- Désolé pour Inuarashi et Nekomamushi, ils ne voulaient pas t'effrayer, dit le nouvel arrivant. Je me présente je suis Izou et je suis au service de Maître Oden que voilà, se présentait-il en me montrant l'homme qui nous avait servi le plat.

- Je... Hikaru, répondis-je un peu perturbé et perdu.

- Ce ne sont pas les seuls à nous avoir rejoint, yoi. Il y a aussi une femme, du nom de Toki, yoi.

- Je vois, cinq nouvelles recrues ? Comprenais-je. Par contre, ils sont quoi ces deux-là ? Demandais-je gentiment en parlant du chat et du chien.

- Nous sommes des Minks, des hommes animaux, si tu préfères, nya, m'expliquait Nekomamushi.

- Je vois et euh, merci, euh, Oden ?

- Tu aimes ? S'excitait l'adulte en face de moi.

- Oui, c'est très bon.

En vérité, j'étais surtout complètement perturbé, même si en ce moment c'était une chose très simple à faire. On aurait pu me faire dire tout et n'importe quoi, les doigts dans le nez. Mon environnement changeait si rapidement que j'avais beaucoup de mal à m'adapter, sans oublier les nouvelles rencontres, toujours plus nombreuses depuis que l'équipage de mon père et celui-ci étaient rentrés dans ma vie. Je n'allais pas m'en plaindre, loin de là, mais cela faisait tout de même beaucoup à encaisser et à accepter.

Je fis de mon mieux pour sourire durant tout le long du repas, tout en écoutant toutes les aventures qu'ils avaient tous vécus en six mois. En temps normal, j'aurais été aux anges d'entendre tout ce qu'ils avaient tous à me dire, mais en ce moment-même, mon cœur me faisait souffrir et mes pensées n'étaient pas tournées vers eux, mais à ma perte récente. J'étais soulagé que mes yeux soient cachés par mes cheveux, comme ça ils ne pouvaient que voir mon sourire et non la lueur triste qui ne voulait pas quitter mon regard.

Inconsciemment, je vins poser ma tête sur l'épaule de Marco. Je continuais de sourire et d'écouter au mieux, mais la fatigue se faisait sentir et mon manque d'enthousiasme également. J'avais besoin de réconfort, j'avais besoin de lui et de sa présence, tout simplement. Tout le monde étaient si heureux et énergique, je m'en voulais presque d'être au trente-sixième dessous. Ils voulaient tous tant partager avec moi. Je n'avais pas le cœur à les en empêcher. Je restais donc posé contre mon oiseau de feu à les écouter du mieux que je le pouvais, mais rapidement, mes yeux finirent par se fermer tout seuls et les bras de Morphée vinrent m'accueillir pour un repos nécessaire. Cette ambiance si légère et joyeuse avait eu raison de mon système nerveux surexploité. 

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