DARK IN DEATH

Por troublemaux

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Nous disons souvent que la meilleure façon de réaliser ses rêves est de se réveiller, et pourtant Adriana n'a... Mais

Avant-propos
.
♡♡♡
00-Prologue
01-Bonne fin de soirée
02.1-Not sweet home
02.2- Not sweet home
03- Tigresse
04- Éclair de rage
05- Fucking kidding
06- Stay Away
08- Middle Of The Night
09- Idée de génie.. ou pas
10- Hard and fast revenge
11- Révélation
12- Plan merdique
13- Pour le meilleur et pour le pire
14- L'aller simple
15- Business
16- En chair et en os
17. Liar
18- So what
19- Bed
20- Aucun commentaire
21- Oh shit
22- Dream
23- Warm dangerous
24- Track 8
25.1- Malsain
25.2- For You
26- True Story
27- Mi hermano

07- Sans réponse

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Por troublemaux

ADRIANA

Mais qu'est-ce qui m'a pris ?

Voilà la première chose à laquelle je pense quand je referme la porte derrière moi. C'est vrai que c'était marrant de le provoquer et de me moquer en même temps, mais quand même. Je dois rester loin de lui si je veux réussir à partir d'ici.

Je m'appuie contre le lavabo devant moi et observe mon reflet sur le miroir. Ce n'est pas la première fois que mon visage me dégoûte quand je le regarde, mais cette fois c'est plus supportable. Je retire mes sous-vêtements tout en repensant au regard insistant que Kay a eu sur mon corps. C'est vrai que je n'ai pas de magnifiques fesses ou un corps sculptant, mais je ne suis pas non plus horrible. Ses yeux noirs qui sont habituellement foncés tels les ténèbres étaient brûlant de désir et j'avoue avoir bien aimé le faire taire pour une fois. Même si c'est une manière très.. sexuel.

« T'es vraiment folle Ad'. »

J'ouvre le rideau de douche et allume le robinet. L'eau chaude arrive rapidement, mais avant de rentrer dans la douche, je retire doucement le bandage que Leandro m'a fait la veille. Une sensation de brûlure me vient sur toute la cuisse et c'est insoutenable. Je serre les dents et tire le petit bout du bandage collé contre ma blessure.

Je ne suis pas surprise de voir que je n'ai qu'une petite cicatrice fraîche à l'extérieur de la cuisse. Je la verrai mieux quand je retirerai le vieux sang dessus et que les fils disparaîtront. Je baisse légèrement la température, pour éviter de me brûler la peau et entre dans la douche. Quand l'eau coule sur mon corps, je me sens revivre un instant la situation.
En deux jours j'ai été kidnappé, enfermé dans une cellule, puis... finalement je suis importante, car je suis la fille de leurs alliés. Mais dans quelles affaires, ils l'étaient ? Un mot me vient en tête, mais je rigole nerveusement. Ils ne peuvent pas être dans des affaires criminels quand même. Pas mes parents.
Je suis folle de penser ça.

Quelle logique ? Je ne sais toujours pas pourquoi je suis ici et surtout où je suis et ça me met en rogne. Le lien avec ma famille avec Marcus ne justifie pas ma présence avec eux.

Je savonne mon corps le plus rapidement possible, puis lave ma blessure délicatement. Après m'être lavé, je m'engouffre dans une serviette et sort de la salle de bain, puis remarque que Kay est sorti de ma chambre. Adios. Je m'approche de la porte pour la fermer et me retrouve seule, face à tous ce bazar que j'ai mis pour ne pas retrouver ce que je cherche. Je souffle longuement et prend un vieux jogging et un pull qui se trouve par terre, et m'habille rapidement. Je balance ma serviette sur mon lit et m'attache les cheveux en une queue de cheval. Je m'assois ensuite sur le lit et observe la petite chambre.

Je n'arrive pas à comprendre.

Pourquoi moi ?

J'étais peut-être malheureuse, mais c'était le seul endroit où je pouvais être un maximum proche d'eux. Mais Kay m'a tout enlevé et c'est pour cette raison que je ne veux pas le voir vivant.

Mon ventre s'arrache brusquement et je me rends compte que je ne sais pas quelle heure il est. Peut-être quatorze heures ? Ou plus ? Je ne sais pas. C'est pour cela que je laisse les mauvaises idées sur le lit et me dirige en dehors de la chambre. Je n'espère pas croiser Kay sur mon chemin, car il serait capable de m'enfermer dans ma chambre, par peur que je m'enfuis. Mais où pourrais-je aller, de toute façon ?

Le linge reste par terre et je ne m'en préoccupe pas tant que ça.

Je longe le long couloir et ne fais pas attention aux souvenirs diaboliques de Kay et moi ici. Je défile ensuite les escaliers à la recherche de la cuisine, mais je me perds facilement dans le rez-de-chaussée. Ce château est beaucoup trop grand. Jusqu'au moment où je trouve Victor avachi sur le canapé. Je le rejoins et m'appuie sur la longueur de l'assise.

« Où est la cuisine ? »

Il sursaute puis tourne sa tête vers moi, tout en me détaillant. Il se lève ensuite puis sourit avant d'hurler :

« J'avais raison !
— De quoi tu parles ?
— Vous avez baisez ensemble. »

Je fronce les sourcils. Mais de quoi parle-t-il bon sang ? Je décide de le laisser sans explications, trop morte de faim et retourne sur mes pas, pour peut-être tomber sur la cuisine. J'ai vraiment faim. Mais Victor n'en à pas encore fini avec moi, apparemment, car il se lève du canapé et me suis.

« Il n'a pas voulu me l'avouer ce petit coquin, mais te voir habiller autrement, me prouve largement que j'avais raison.
— Je ne sais pas de quoi tu parles, mais oui si tu veux. »

Après plusieurs minutes de recherche, je trouve enfin la cuisine qui est à l'opposé du salon. Ridicule. Pas de Kay dans les parages et tant mieux. Qu'il reste perdu dans son monde. Je rentre dans la salle et me rapproche du frigo pour l'ouvrir. Le brun derrière moi continue de parler, mais je ne l'écoute que d'une oreille.

« ...Mais je comprends, vous voulez gardez votre petit secret... »

A peine mon nez dans le frigo, que je me recule de la bonne nourriture pour lancer un mauvais regard à Victor. Il ne se préoccupe pas de moi et s'installe sur la chaise en face de l'îlot, tout en ne s'arrêtant pas dans sa connerie. Je récupère le fromage, le jambon et de l'eau puis ferme la porte du frigo, pour tout déposer sur la table. Ensuite je regarde dans les tiroirs où peut se trouver le pain jusqu'à que Victor me l'indique rapidement, avant de reprendre.

« ...Sache que si un jour tu veux m'en parler, tu peux... »

Je souffle tout en commençant ma préparation. Il me parle depuis tout à l'heure, mais malheureusement pour lui je ne l'écoute pas du tout. Je m'accroche à quelques phrases, pour faire mine d'écouter et encore car je ne fais pas l'effort de faire semblant. Cependant, je ne comprends pas pourquoi il communique avec moi. Je devrais être une prisonnière pour eux non ? Ou une alliée ? Je suis totalement perdue et ça me désole.

Je m'assois devant lui et me concentre sur ce qu'il me raconte, avec mon sandwich prêt dans mes mains.

« ...Attends toi à que ça ne soit pas sérieux entre vous.
— Victor de qui tu parles ?
— Mais de Kay. »

Pause.

Il pense sincèrement que Kay et moi avons couché ensemble ?

Je rigole quand je croque dans mon repas. Jamais et au grand jamais, je ne le toucherai et encore moins avoir des rapports avec ce vieux pédophile. Le brun ne sait pas en quoi ces paroles sont drôles, mais moi si. Pourquoi pense-t-il ça ? Kay a dû faire quelque chose qui lui a mis le doute. Quel con.

« Désolé de te décevoir, mais il ne s'est  rien passé, il relève sa tête vers moi, il est juste venue me forcer à rester dans ma chambre.
— Pourtant tu es là, dit-il un peu déçu de mes révélations.
— Car j'ai faim, je croque une nouvelle fois mon sandwich puis boit mon verre, et si je compte rester un moment ici, je dois bien me nourrir. Puisque, je ne suis plus prisonnière, je me sers comme une grande. Ce n'est surement pas toi ou Romane qui vont me ramener de la nourriture. »

Il hausse les épaules, avant de se lever de sa chaise et d'à son tour, se faire à manger. Je remarque enfin une petite horloge positionner au-dessus de la porte, qui indique qu'il est seize heures. Il est si tard que je comprends tout de suite pourquoi mon ventre était si affamé.

« Ça va mieux ta jambe ?
— Des petites douleurs, mais ça va.
— Il dépose sa nourriture sur la table, Léandro m'a dit que si t'as cicatrice se rouvre que tu me le dise, pour te recoudre. »

J'acquiesce puis, fini mon verre d'une traite. Je le pose en face de moi et fixe discrètement Victor, qui c'est assis pour déguster son repas. J'ai bien fini par comprendre qu'il n'était pas si méchant que cela avec moi. Il essaye presque de me mettre à l'aise. Lunaire. A savoir pourquoi, encore une fois, mais je me demande s'il peut m'aider à sortir de cet endroit, si je joue le jeu.

« Si tu penses sincèrement que je vais désobéir à mon chef pour toi, tu peux encore me fixer de cette manière. »

Je me redresse sur mon siège, prise au dépourvu qu'il est lu dans mes pensées et mets mon verre dans le lavabo. Je m'accroche quelques instants au lavabo, pour souffler. Personne ne compte m'aider, j'en ai réellement conscience. Soit je vais devoir me débrouiller seule, soit je resterai toute ma vie ici. Hors de question. Il faut que je me fasse petite pour l'instant, tout en cherchant les raisons de leurs obsessions pour moi.

Victor poursuit :

« Mais c'est mignon que tu essayes. Par contre arrête de me fixer, je vais croire que tu me kiffes après.
— Je t'emmerde, dis-je en me retournant vers lui.
— C'est encore plus mignon venant d'une enfant. »

Il a osé.

Il lève rapidement les yeux vers moi, puis il rigole tout en déposant son assiette.

« Dit celui qui pourrait être père. »

Il s'avance vers moi, puis s'arrête pour mettre son assiette dans le lavabo. Son bras frôle mes côtes, mais rien ne se passe dans mon corps. Ce n'est pas la même sensation que tout à l'heure, quand Kay s'est dangereusement approché de moi. Je n'assimile pas pourquoi mon cœur battait à la chamade. Ni quand mon cœur tremblait, quand il m'a sorti de cette salle pour m'empoigner contre le mur. Un truc m'échappe quand c'est lui et c'est trop imprudent de ma part.

« Aie, tu viens de me vexer avec ce que tu viens de dire.
— Pourquoi donc ? Tu as quoi, trente ans ?
— Il s'appuie contre la chaise devant moi, non quand même. J'ai vingt-sept ans madame.
— Excusez-nous le vieux. »

Il me pousse légèrement sur le côté et son âge me fait questionner sur celui de Kay. Putain non ! Je suis sûr qu'il doit être un vieux psychopathe de trente-cinq ans. Je ne veux pas savoir et je n'ai pas à le savoir. Je dois vraiment me mettre dans le crâne, qu'il faut que je reste loin de lui. Je veux m'en sortir vivante et ce n'est pas en étant comme cela, avec lui que ça marchera.

Je croise les bras et décide de toucher l'humour pour avoir quelques réponses.

« Donc vous comptez m'enfermer dans cet endroit ou, je pourrai au minimum vivre ?
— Rigole, rigole, mais tu verras quand tu retourneras en bas, tu feras moins la maligne comme ça, il devient plus sérieux, mais, mise à part ça, je pense que tu vas commencer par faire des entraînements, pour te mettre dans le bain. »

Des entraînements mais pourquoi faire ? Pour pouvoir me protéger de moi-même ? Ça ne sert à rien, je n'ai plus rien à perdre dans ma vie donc c'est inutile. Si je dois mourir, tant pis.

« On a une réunion dans deux jours avec tout le monde, donc tu en sauras plus, sale curieuse. »

Je le dévisage et il me sourit, pour me rendre encore plus énervée que je ne le suis. Bouffon. Je ne sais même pas ce que je compte faire de mon temps libre. Ses fameux entraînements. Et puis quoi encore ? Il n'y a rien à disposition. Ce n'est sûrement pas Kay qui me donnerai des livres pour m'occuper. Est-ce qu'ils ont une bibliothèque au moins ? Je m'avance vers lui et le contourne tout en le bousculant, pour retourner le chemin inverse, qui mène au salon. Pourquoi je sympathise avec lui ? Les dernières minutes ressemblent à une conversation d'amis. Beurk.
Ils ne sont pas mes amis. Jamais.

Soudain, je me demande pourquoi je tourne autour du pot, pour avoir des justifications. Je ne suis pas comme ça. Je conclus que je dois être direct. C'est pour cela que je me stoppe, en plein milieu du couloir, puis me retourne vers Victor.

« Sérieusement où on est ? »

Il lève les yeux en l'air puis me regarde désespéré par mes tentatives. Oui je suis déterminé Victor. Il met sa main contre le mur pour s'y appuyer et me fixe de ses yeux bleus. Je le détaille un instant et découvre qu'il est assez grand mais pas trop non plus. Je pense qu'il doit mesurer un bon mètre quatre-vingt. Ses cheveux bruns voir aubrun sont mis en arrière, et je ne mentirai si je disais qu'il était moche. Victor est un beau garçon, il faut se l'avouer mais ce qui est bien, c'est qu'il ne profite pas de ça. Pas comme Kay. Faut vraiment que j'arrête de tout ramener à ça gueule de prétentieux.

« J'aimerai vraiment te répondre dans ton cul, je fronce les sourcils, mais je te dirai plutôt que nous sommes loin de chez toi.
— Ça m'aide vachement.
— Justement. »

Je souffle. Je trouverai d'une manière ou d'une autre, qu'il le veuille ou non. Je reprends ma marche mais, m'arrête encore une fois quand je croise le regard d'une grande blonde qui arrive devant moi. Mes yeux descendent rapidement sur le peu de vêtements qu'elle porte, c'est-à-dire un simple tee-shirt long. Je distingue qu'elle est assez petite en taille, car elle n'atteint seulement mes épaules. Pathétique. Je ne savais pas qu'à part Romane, il y'avait d'autres filles ici.

Elle me lance un coup d'œil très hautain, qui ne me fait point peur, puis regarde derrière moi.

« Oh salut Natacha.
— Ça va Victor ? »

Ils discutent quelques minutes et j'ai le temps parfait pour bien la regarder, sans discrétion. Ses cheveux longs sont mi-longs et tout ébouriffés. Sa se voit clairement qu'elle vient de s'envoyer en l'air, mais avec qui ?

Son prénom me vient directement, mais je ne dis rien.

Je remarque tout de même, qu'elle est très jolie avec ses yeux noisettes, et ses lèvres -refaites- pulpeuses. Elle a aussi une taille de guêpe et je me demande si elle a utilisé de la chirurgie ?

« Je te présente Adriana et elle c'e...
— Alors c'est toi la petite orpheline ? »

Attend quoi ?

Je la toise du regard et appuie mon épaule contre le mur, pour ensuite la regarder de haut. Elle croit que parce qu'elle se fait baiser par le patron, qu'elle peut tout se permettre ? Je crois bien qu'elle ne me connaît pas correctement.

« Je me doute que tu dois être la pute de Kay ?
— Pardon !? »

Son sourire de pétasse s'efface et elle fronce les sourcils.

J'entends le rire de Victor derrière moi et je suis obligée de sourire, fière de lui avoir cloué le bec. J'avoue que pendant une seconde, je me demande comment j'ai pu être aussi confiante, alors qu'habituellement c'est plutôt un signe de défense. La sensation d'être soi-même. Pourtant je ne suis pas réellement chez moi. Ma maison se trouve à Edmonton.

Je sais bien que je suis de nature froide, et encore ça dépend de qui, mais je n'ai jamais senti mon cœur battre de fierté comme maintenant.

Tu la juste remis à sa place c'est tout.

« Oh tu ne l'es pas ? J'ai dû me tromper avec celle que j'ai croisée juste avant toi. »

Son visage se décompose littéralement et sa mâchoire se serre. Je ne préfère même pas imaginer la tête que fera Kay, quand mademoiselle la blonde lui tapera une crise de jalousie. Tout son corps tremble de colère et elle n'attend pas pour se retourner, et remonter les escaliers.

« Tu as du répondant dit moi. »

Je ne lui réponds pas et reprend ma marche pour arriver enfin dans le grand salon. Je fais comme chez moi -malheureusement- et m'installe sur le canapé, tout en prenant la télécommande pour allumer la télé.

« Franchement bravo.
— Quoi ? Je tourne ma tête vers Victor, qui s'installe à côté de moi.
— Rien, tu me fais juste rigoler. J'ai jamais vu une fille qui a déjà du cran à répondre à Kay, et qui s'en fout des conséquences de répondre mal. »

J'entends au loin, la voix de Natacha qui crie sur Kay. Bien fait. Mais je me concentre un minimum sur la discussion avec le brun , qui attend une réponse de ma part.

« Je m'en fou de parler mal si tu savais. Personne d'ici n'est pas ma famille, donc je fais ce que je veux. »

Son regard se perd, quand je finis ma phrase et je me demande à quoi il pense. Il n'y a rien de choquant de dire que je n'ai rien ici, qui me retient d'être méchante. Mes parents et ma sœur sont morts. Alors à part s'ils ressuscitent, je ne suis au commande de personne.

« J'ai bien vu ça, ne t'inquiète pas. »

Je me doute.

Des voix se font entendre de plus en plus près de nous, et ce n'est pas la peine de savoir à qui correspondent ses voix qui hurlent.

« Je ne veux plus jamais te voir de ma vie !
— On sait tous que tu vas revenir dans mes bras demain.
— Sale con. »

Je décide tout de même d'observer la scène qui se déroule devant moi, par ma faute. La blonde passe devant moi, tout en me dévisageant, auquel je réponds par un sourire hypocrite. Puis se dirige vers la porte d'entrée, tout en s'énervant sur Kay. Je le vois descendre tout naturellement des escaliers, ne s' occupant pas des foudres de Natacha.

« Tu ne vas pas me retenir n'est-ce pas ?
— Tu sais déjà la réponse non ? »

Des gouttes d'eau coulent sur ses joues et au fond de moi, un petit pincement se fait dans mon cœur. Je retire vite ce sentiment qui me dénigre et les regarde avec, à mes côtés, Victor qui pourrait manger des pop-corn s'il pouvait. Kay reste en bas des escaliers, à apercevoir la blonde qui laisse ses larmes se déverser sur son beau visage, pour lui.

Tu es horrible.

Je sais.

Natacha lui demande qu'il la retienne, elle le supplie du regard, mais il ne fait rien. Il lance même un coup d'œil dans ma direction. Je ne distingue aucun sentiment dans ses yeux, seulement des éclairs prêts à être envoyés sur moi.

La blonde ouvre violemment la porte, avant de la claquer et de disparaître.

Mes yeux se dirigent lentement sur le corps de Kay, qui reste de marbre. Je ne sais pas s'il est rassuré ou déçu de perdre une personne, peut-être chère pour lui ? Je rigole mentalement de la connerie que je viens de dire, car à part s'aimer lui-même, je ne sais pas.

Il a éventuellement un cœur dis donc. Impossible.

« Elle était bonne en plus, dommage.
— Ta gueule Victor, vraiment ferme là. »

Le brun à ma gauche se retourne, comme s'il ne s'était rien passé, mais boudeur et écrit sur son téléphone. Peureux.

« T'es contente ? »

Je ne remarque pas tout de suite qu'il me parle, mais quand il s'approche du canapé rapidement et que son corps est en avant vers moi.

« Tu me voulais que pour toi, donc tu l'as fait dégager. Donc je ne me répéterai pas, est-c..
— Oui. Très contente même.
— T'es une putain de garce, t'es au courant ? »

Je me lève de ma place et me dirige vers les escaliers, pour ne plus le voir. Il m'insupporte tellement, que je me questionne si ce n'est pas mieux, que je me suicide ? Malheureusement pour moi, il se place devant les marches pour m'empêcher de monter. Je lève les yeux vers les siens, et je sens déjà qu'il se retient de me gifler. Il était finalement attaché à elle. Tant pis.

« Réponds moi quand je te parle.
— Tu m'emmerde là.
— Et ce n'est pas fini. »

Je le pousse sur le côté et l'insulte de tous les noms dans ma tête. Pour qui il se prend sérieusement ? S'il l'aimait vraiment, il n'avait qu'à la retenir. Ce n'est pas de ma faute.

Quand j'arrive en haut des marches, je me mets face à lui et il me dévisage comme si je n'étais qu'une ennemie. S'il savait à quel point ce qu'il ressent pour moi, cette haine, cette envie de me tuer. Je la ressens aussi pour lui.

Et dire que je suis sa future associée. J'ai hâte de voir ça.

« Si tu crois que j'allais me taire, quand elle m'a appelé "l'orpheline", jamais.
— Parce que tu ne l'es pas peut-être ? »

J'aurai vraiment voulu voir sa tête se défigurer et exploser maintenant.


───── ❝ 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐥 𝐰𝐨𝐫𝐝𝐬 ❞ ─────

Sooo? Vos avis ?
Que pensez-vous de notre nouvelle recrue, Natacha.
N'hésitez pas à liker le chapitre si vous avez appréciez ou commentez :)

𝓐.𝓚

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