Mais encore : comment commencer un écrit? J'arrête de boire de la bière (ou je continue au contraire?) et je me mets en quête du fil conducteur qui m'a motivée à m'inscrire sur Wattpad.
To beer or not to beer, mais purée peu importe, du moment que j'aime écrire!
C'est une passion qui ne m'a pas quittée. Elle a été ma compagne d'infortune dès ma plus tendre enfance! Car c'est dans les moments sombres qu'on arrive à puiser dans les fins fonds de notre potentialité, n'est-ce pas? Mais je rame aujourd'hui cependant.
Ramez-vous aussi? Ramons-nous côte à côte, comme des galériens, à essayer de captiver des lecteurs potentiels?
Sans méthodologie aucune pour ma part, je me libère de mes chaînes et je me jette franchement à l'eau.
Dieu sait que je flippe ce soir. C'est l'interrogation surprise. Je me noie en fait.
Je prends le risque de me voir attribuer une mauvaise note ce soir, car oui, je prends la décision de me débiner.
"Le flip de la page blanche", ça sonne creux! Je ne vous aurai en tout cas pas menti sur le titre de l'intro!
27/08/2024
Bon ok... Ca fait bien 1 an depuis l'intro. Le "flip de la page blanche" n'était donc pas un mensonge, et il a même duré plus longtemps que prévu.
Peu importe, j'ai le temps maintenant. Je suis en arrêt maladie suite à un "petit" dérapage psychologique. Soit une "petite" absorption de comprimés anxiolytiques qui m'a faite disjoncter alors que j'étais en vacances en famille dans un chouette (bof) bungalow sur la plage d'Omaha Beach en Normandie. Une "petite" descente aux enfers toute fraîche datée d'il y a deux semaines. La volonté que tout s'arrête d'un coup comme ça, parce que j'avais fait trop de mal à ma famille et que je souffre de la peur panique de l'abandon. Alors autant partir moi-même...
Puis les doux visages des pompiers qui viennent me parler avec tant d'empathie. Une empathie mais pas de mots, puisque les mots sont tombés ce jour dans un brouillard épais que l'on appelle "amnésie".
Qu'ont-ils dit?
Qu'est-ce que je n'ai pas dit?
Que l'on ne sait pas quoi faire de soi quand on a l'impression de n'avoir plus rien de bon à donner ni à partager. Le boulot te prend tout, te vampirise jusqu'à la dernière goutte. Tous les jours tu donnes sans compter alors que tu vois ta vie passer à coté de toi en te narguant. Courageusement tu attends les trois semaines de congés d'été auxquelles tu peux prétendre. Tu les attends fébrilement et quand t'y es enfin, tu as cumulé bien trop de fatigue pour en profiter voire pire, tu en accumules encore sur le lieu même de tes vacances. Puis c'est le trop plein. Ca n'a pas de sens. Rien n'a de sens quand tu prends conscience que le boulot te vole ta vie et qu'il est effronté au point de te donner en retour un salaire et des conditions de travail merdiques.