BRITOMARTIS

Bởi mrs__darling

43.7K 2K 3.5K

Se protéger de la tempête est le plus important pour minimiser les dégâts. Lucrèce vit dans un océan de dram... Xem Thêm

AVANT PROPOS
PROLOGUE
1| CIBLE
2| DÉESSE NOYÉE
3| FROIDEUR DÉSOLANTE
4| MAUVAIS INTERLOCUTEUR
5| VILAINE CURIOSITÉ
6| INTRUSIF
7|MUSE
8|GOUTTE ROUGE
9|LE CALME
10|INSOMNIE
11| DINER
12| MARQUES CONDAMNÉES
13| MOUILLÉ
15| CACHOTIÈRES
16| PÉCHEUR
17| TOILE SALIE
18| BAISERS ROUGES
19| AMIS DÉVOUÉS
20| INVISIBLE
21| RANCŒUR BAFOUÉE
22| LIENS FAMILIAUX
23| SECONDE MAMAN
24| DÉLIT FLAGRANT
25| POIS DE SENTEUR
26| UNIONS FRUITÉES

14| MONSTRES

999 53 109
Bởi mrs__darling

TW : (flash-back, harcèlement) Prenez soin de vous <3

Passé

              Connor m'a regardé rentrer ce jour-là. Il m'a vu dégoulinante, couverte d'eau de pluie. Mes chaussures avaient ramassé sur le chemin du retour de la boue. J'essuyais mes pieds lascivement contre le paillasson. En m'entendant, il a quitté la fenêtre du salon ou il devait certainement épier le quartier. 

Connor nous a vus Ivarsen et moi. Il s'est dirigé vers moi, lentement, dans une démarche apaisée. Son corps l'était. Pourtant, lorsque mes yeux ont rencontré les siens. Une douleur immonde le trahissait. Ses bleutées, couleurs aciers m'ont longtemps dévisagé. 

Le supplice dans lequel on baignait à cet instant, je le reconnaissais

La pluie s'était arrêtée, seuls mes pleurs continuaient. Même si j'avais fermé la porte sur Ivarsen. Les larmes roulaient en cacophonie sur mes joues. C'étaient elles qui donnaient les premiers avertissements de la tristesse. La première faiblesse. Mon craquage était si intense que je ne pouvais plus le contenir. 

J'ai voulu être fière devant lui. 

Prétendre que ça ne m'atteignait pas. 

Mensonge, mensonge, mensonge... 

J'étais incapable de lui cacher la vérité, de lui tenir tête. C'était tout bonnement impossible. La présence de mon frère me rendait folle. Je n'avais pas besoin qu'il me voit dans cet état. Je ne voulais pas qu'il m'observe avec pitié. Connor devait faire comme il le faisait si bien, cracher son venin et faire demi-tour. 

Chose qu'il ne fit pas. Non, c'était bien trop facile. 

Il s'est encore plus approché. Et j'ai fondu en larmes. Tentant de dissimuler cette fragilité, mes poignets soutenaient mon visage. Une essence qu'il est parfois trop dure, trop compliquée de garder au creux de son cœur. De temps en temps, il est impossible de ne pas la laisser prendre le dessus. 

Comme la colère. Comme sa colère.

Ses mains ont ébouriffé mon crin noir. Ma vision toujours floue, j'ai tenté de le regarder, de voir ce qu'il faisait. L'inhabituel comportement de Connor m'avait tellement surprise, que les sanglots que je retenais ont déferlés. Ils ont coulé de ma bouche, se sont enfuis pour prendre vie dans notre entrée. Dans la sombre pièce où l'on demeurait.

Sa main, d'un geste plus brusque, s'est appuyée sur le haut de mon crâne pour me faire m'écraser contre son épaule. De sorte que je ne cherche pas à voir, à comprendre. Ou bien deviner sur ses lèvres. 

Connor m'abritait contre son corps. J'ai serré si fort son t-shirt, j'ai laissé mes pleurs le tremper lui aussi. Il fallait que je partage ma peine, il fallait qu'il en ait idée. Et je m'en voulais terriblement, je voulais extirper chaque parcelle de mon corps en contact avec le sien.

Parce que je ne devais pas réaliser que son étreinte maladroite m'aidait. Que je l'aie peut-être apprécié, qu'il m'a réconforté alors qu'il était l'auteur de ma misère.

— Pleure Lucrèce, ruine-moi, murmura-t-il de sa voix brisée. 

Mon frère savait que c'était sa faute, il savait qu'on en était arrivé ici. Qu'il n'était plus facile de faire marche arrière. Même si on le niait, même si on se haïssait. J'avais juste besoin de ses bras chauds, pour me tenir près de lui. Je m'effondrai sur lui, me retenant vaguement par ses membres à lui.

— ... Oh... je suis désolée, je suis incapable de le supporter, souffla-t-il, épuiser.

J'agrippai son vêtement avec hargne, fureur, regret et amertume. Ce mélange me poussait à griffer sa peau, à pincer sa chair sous le tissu. J'emportais les restes avec mes mains. Il ne disait rien, ne bougeait pas. Connor encaissait sans se plaindre, sans grogner ou laisser s'exprimer la douleur que je lui infligeais. 

On était foutus. 

Lamentables. 

Plus rien. 

Pathétiques. 

Vides.

— Alors pourquoi... ? Pourquoi ? questionnais-je dans un timbre brouillé et saccadé.

Parce qu'il voulait te faire du mal, autant que toi, tu lui en as fait. Parce qu'il ne veut pas que tu approches ceux à qui il fait confiance. Parce qu'il veut te garder pour lui tout-seul. Que tu es sa sœur et qu'il veut tout de toi, même tes larmes. 

Je connaissais la réponse, elle me forçait à reprendre mon chagrin. À enfoncer plus fort mes doigts dans sa chair. Il détestait les hommes parce qu'il savait ce dont ils étaient capables, lui-même était un monstre.

— J'ai peur que ça recommence, Lucrèce, avoua-t-il. Rongé par les autres hommes, il me préservait d'eux dans un soupçon de hantise.

Mon frère m'a aidé à monter ce soir-là. M'obligeant à me cacher au creux de son cou, il ne fallait surtout pas que je le regarde dans les yeux.

Il avait enroulé mes jambes sur son bassin, remémorant la sérénité enfantine avec laquelle on se serrait dans les bras auparavant. Alors qu'on jouait dans nos chambres, que je n'atteignais pas les placards toute seule et que j'avais besoin de son aide. 

C'était toujours comme ça dans ces moments-là. 

Connor ne souhaitait pas que je perçoive la réelle lueur douce et pacifique qui berçait son regard. De courts instants imprévisibles, ou il s'autorisait à me tenir près de lui, à m'aimer de frère à sœur. Et non de Connor à Luc.

Nous étions réunis dans la douleur et séparés par celui ou celle qui l'a causée.

C'était lui, lui qui m'avait demandé de ne plus voir Ivarsen. Il l'avait découvert,  un soir où je rentrais tard. Il ne s'était pas énervé, ni mit à me jeter des atrocités au visage. 

Rien. 

Il m'avait regardée, comme une idiote, comme si j'étais la plus grande des imbéciles. Connor avait pitié, il m'a pris en indulgence, m'a lorgné l'air désolé. Parce qu'il savait que je connaissais les risques, il savait que j'endurerais le fardeau de lui abriter la terrible vérité. 

Le pire de tout ça, c'était que j'imaginais déjà la punition, la vengeance. Et j'avais bien raison ce soir-là. Il m'a demandé d'arrêter, de tout couper. Je devais oublier les rires, me séparer de ce garçon qui m'a longtemps cherché. De celui qui me faisait sourire en secret. C'était injuste pour Connor, d'une certaine manière, c'était le trahir. Et je le savais. 

Ça n'aurait jamais dû commencer. Il allait détruire toutes mes chances de retrouver du réconfort ailleurs que dans ses bras. Connor ne faisait confiance à personne. 

Après tout, il glissait lui-même ses pulls dans mon armoire. Et écartait toutes les chances qu'un garçon s'intéresse à moi. Il me rendait misérable en public, et s'excusait parfois, soûl et malheureux en privé. 

Ça lui était dur de m'infliger de la haine. Parce qu'il n'arrivait pas à me pardonner. 

Mon frère ne l'a jamais fait.







      Dans notre ancienne maison, notre ancien établissement privé. Bien entretenu par les vices et les mensonges. Ou l'essor de la richesse et des privilèges s'étendaient. Nous faisions mines basses dans une école ou les autres nous prenaient pour cible, parce qu'ils étaient tous divins, tous beaux et couverts d'or. Que nos costumes chics restaient bon marché devant les leurs.

Connor avait réussi à s'intégrer, il était roi. L'équipe de basket l'avait recruté. Un avenir si prometteur, une beauté immaculée, une confiance inébranlable. Je restais silencieuse, mais cette vie me convenait, elle nous siégeait comme un gant à tous les deux. 

Sauf qu'il a fallu que cette bulle merveilleuse se brise, que je détruise ses chances, que je romps son avenir. 

Parce que nous savions tous autour de cette table, dans la maison des Shepherd abrité des regards. Connor ne sera jamais un joueur professionnel, malgré son talent, son acharnement, son courage, ses efforts. Malgré la douleur.

Il n'avait même plus le droit de figurer sur les listes régionales. Il se réconfortait en essayant de trouver sa chance... Mon père savait que ce serait en vain, alors il le poussait à travailler dur.

J'avais une amie. Lorelei Herman était agréable et sympathique, douce et intelligente. Je l'aimais beaucoup. Une fille plus âgée que je voyais en modèle. Malgré notre année de différence, elle m'appréciait aussi. Sa perspicacité m'épatait. En revanche, sa souffrance m'a séduite. 

Une matinée marquée à jamais dans mon esprit. Écrite à l'encre indélébile dans mes cellules nerveuses. Nous étions dans notre habituel recoin de couloir. Là où elle me saluait avant de rejoindre ses amies. Lorelei m'a fait asseoir auprès d'elle. C'est alors que la mélodie de la jeune fille rayonnante s'est changée pour des larmes inconsolables. 

Je l'ai entendu trembloter. Avant qu'elle ne m'annonce que mon propre frère l'a harcelé sur les réseaux sociaux. Et ce, depuis plusieurs mois. Lorelei m'a divulgué les messages haineux et cruels qu'elle gardait précieusement. N'ayant rien supprimé, c'était son seul secours. 

Lorelei leur faisait face chaque jour. Devant sa glace en se maquillant avant d'aller à l'école. Ensuite, elle baissait les yeux en le croisant dans les couloirs. Elle se tenait loin de lui, même s'ils étaient dans la même classe. 

Elle était forte Lorelei. Ce jour-là, j'ai vu une puissance s'écrouler dans mes bras. Une jolie blonde aux yeux bleus et charmantes taches de rousseurs. 

Elle avait tout pour elle, et c'est ce qu'il voulait pour lui. 

Le dégoût m'avait donné la nausée. J'avais dû me lever pour accourir me vider l'estomac aux toilettes. Je pensais que mon frère voulait son corps. Qu'il la pourrissait de messages immondes. J'avais tellement honte d'avoir un frère comme Connor. J'ai pleuré avec mon amie, m'excusant de ce qu'un proche à moi lui faisait endurer. 

Ça expliquait qu'elle ne veuille plus porter la jupe de notre uniforme. Qu'elle ne se maquille plus. Lorelei se camouflait depuis quelque temps. 

Pour cette fille qui méritait mieux. J'ai fauté.

Puisque je l'ai aidé à dénicher des preuves contre mon frère. Je l'ai soutenu contre celui que l'on pensait être le prédateur. La douleur qui avait traversé les yeux de cette fille blasphémée par un garçon. Il la traitait comme un objet de convoitise. Elle était hypersexualisée, rendue éphémère.

Contrainte de vivre sous les menaces d'un garçon qui ne voulait d'elle seulement son corps.

Détruite d'avoir cédé et envoyé des photos dénudées. Celles-ci se sont retrouvées entre les mains des lycéens. La jeune blonde ne voulait plus passer les portes de l'établissement. 

La famille Herman a monté un dossier. La direction a été impliquée. Ils ont fait tomber mon frère. Connor ne pouvait plus jamais se relever. Je ne le voulais pas non plus. Il ne devait pas vivre comme avant, il devait être puni. Je l'ai détesté pour ce qu'on présumait qu'il avait fait. 

Âgé de seize ans, Connor avait fait crever une âme resplendissante. Cette fille qui participait à mon quotidien. En me tendant une brique de jus de fruit durant la pause. Ne me voyant pas comme la petite sœur d'un des joueurs. Mais comme son amie.

On s'était trompés. 

Le plus dur fut de découvrir que Connor n'était pas l'auteur des messages. Je me remémorais cette terrible soirée. Nous étions tous réunis, enfermés dans le bureau du proviseur. La famille Herman nous méprisait. Son père retenait ses poings contre son costume pour ne pas frapper Connor de la fureur qui l'animait. Jour et nuit, les Herman devaient souffrir. 

Mes parents étaient tellement honteux et colériques. Un mélange de trahison et d'impuissance. Le regret nous a tenus assis à nos sièges devant le grand bureau en bois. Mes géniteurs pensaient avoir tout raté, des moins que rien n'avait pas réussi à faire de leur premier enfant quelqu'un de bien. 

Nous n'étions pas plus soulagés en apprenant que Julius Cohen, le fils du sénateur Cohen était en réalité l'auteur des faits. Julius avait usurpé l'identité de mon frère. En revanche, le rebond dans ma poitrine, je m'en souviendrais toute ma vie. Celui en voyant Lorelei se décomposer, alors qu'un torrent de larme avait inondé ses joues.

Nous n'avions jamais eu justice, la famille si puissante nous a rétamés au procès. Connor a été détruit, il n'avait plus le droit d'exercer le moindre match. L'équipe l'a presque tabassé à mort un soir d'entraînement. Mon frère était ruiné, on a dû déménager loin des insultes, des coups bas dans les toilettes. Lorelei n'a jamais voulu pardonner à aucun homme de cet établissement. Elle nous avait quittés, ne supportant pas l'injustice. Alors Connor m'avait révélé qu'il l'aimait. 

La famille Herman n'avait jamais retiré sa plainte, ni suspendu les poursuites. Nos preuves étaient trop minces pour prouver son innocence. Julius était riche, fort, et malheureusement pour nous, il avait sa place dans ce monde. Nous devions encaisser cette perte et les dommages collatéraux.

Moi, j'ai dû m'abriter de sa haine. Parce qu'après tout, j'y avais participé. Une trahison si douloureuse pour Connor. Qu'il ne m'avait jamais pardonné. Il lui fallait un responsable à atteindre. Durant ce moment précis, j'étais devant lui.





    J'ai reniflé, agrippé son corps chaud, alors que le mien était secoué de tremblements.

— Elle me manque, tu sais, haletais-je, elle me manque terriblement. 

Sa prise s'est raffermie, elle m'a coupée de son intensité. Il frémissait, se laissait aller contre moi, sonné.

— Je la vois, il oscillait... Chaque soir... Je la vois. 

Le cauchemar ne prendrait jamais fin, l'étourdissement m'a emporté, il m'a criblée de coups imparables. J'avais deviné qu'on ne pouvait plus retourner en arrière, que j'étais certainement amochée, mais qu'il était mort depuis longtemps. Tremblant d'horreur. Sa tête pesait une conscience altérée.

— .... Tu- Tu l'as vu, répétais-je effarer. 

Il était simplement hanté par le regret. Connor n'avait jamais fait le deuil. Il cherchait à être la mort, pour endeuiller les autres. Depuis, j'appelais cela des crises. Celles où il avait besoin de moi, ayant peur que je l'abandonne. Ou que je me fasse avoir comme Lorelei.


La distance qui régnait entre moi et mon ancien ami fut affligeante. Ses yeux étaient rouges et froids. Il m'en voulait, Ivarsen passait encore une fois devant moi à la maison en m'assénant des insultes silencieuses. C'était difficile pour lui, mais ne l'était-ce pas pour moi aussi ? 

Après tout, j'étais seule, désignée comme la coupable des malheurs de ceux qui m'importaient le plus. Je l'ai observé sombrer, incapable de l'aider. Ivarsen revenait soule et trouvait du réconfort auprès de mon frère qui s'était laissé emporter par les flammes depuis longtemps. En bon connaisseur, il devait bien se douter de l'état tragique de Ivarsen. 

J'ai appris trop tard qu'il avait subi le décès de sa mère. Ça m'avait détruite de songer à la simultanéité de mon dédain. L'amertume de cette perte inconsolable puisque personne ne le prendrait dans ses bras. En tout cas, plus moi. 

Je n'étais qu'une inconnue en travers de son chemin, une passion insoutenable, une amitié dévastatrice. J'avais abandonné un brave jeune homme au bord du gouffre. 

La colère grimpante, saisissant mes membres d'une atroce rancœur. La vilaine qu'on pointait du doigt, celle qu'on enfonçait dans sa misère, celle qui ne méritait pas un pardon, pas un regret.

Solitude embrasée par les cendres de mes erreurs, j'étais un chaos infranchissable. Ivarsen continuait de souiller cette image en me regardant de loin, comme si je représentais le début et la fin de sa vie. 

J'incarnais l'emprise inachevée de corps brisés qui s'entassaient. Non, je n'étais pas une tueuse. J'étais la morgue, ramassant les déchets humains des gens que j'aimais, pour éviter qu'il se remette en question. Qu'ils soient désignés comme coupables, eux.

Je jetais à mon tour un regard noir en représailles à ses deux pupilles marron qui me chassaient. Ivarsen trépignait de rage, je trépignais de peine. Il avait peut-être raison sur un point ; nous n'étions pas faits l'un pour l'autre, mais l'un contre l'autre.

— N'ose pas reposer tes yeux impétueux sur moi, menaçais-je le brun. 

Quittant mon jardin. Ivarsen siégeait sur une des chaises longues, attendant le retour de Connor. Il était visiblement enragé à l'idée de confronter une seconde de plus ses iris avec les miennes. Son détachement, il tenait parmi ses poings serrés la force de ne pas pleurer. 

Moi, je ne l'avais plus, je lâchais un soubresaut mélancolique comme seule preuve tangible. Il dardait son regard dans le carrelage gris de notre terrasse. tout autour de lui courait les arbres et l'herbe bondissante de la saison solaire. Ma voix était fébrile.

— Alors voilà, je n'aurais pas de ton pardon, juste de ta furie ? estimait-il, l'œil mauvais. 

Sa démonstration ne m'avait pas impressionnée. Connor m'avait entraîné à profondément enfouir la moindre parcelle de regret. J'étais l'objet d'un labeur que Ivarsen peinait à se projeter.

— Je ne te donnerais que l'indifférence, et nous savons, toi et moi, que tu t'en contenteras, assommais-je le garçon mortifié sur le mobilier de mon jardin. 

Oh, je n'ai jamais autant désapprouvé des paroles aussi fausses. 

Je venais d'exterminer avec toute l'antipathie du monde le dernier brin d'espoir du garçon qui m'envoyait des douces lettres. Une chose avait brillé dans son regard, ses yeux luisants reluquaient le sol.

Ce tableau ne devait pas m'ébranler, il devait me servir de leçon, à lui aussi. Nous avions lamentablement échoué à un jeu perdu d'avance.

C'est alors que les sentiments ont disparu, je m'étais convaincu qu'ils n'avaient jamais vraiment existé. Connor était satisfait, je lui retirais un poids des épaules. Mon frère ne devait plus craindre que qui que ce soit n'ait jamais envie de m'adorer.

Je ne me sentais plus assez forte pour prétendre que c'était sa faute. Au fond, je jouais toujours ce rôle. 

J'étais une vipère. L'évidence du dessein venait de l'apparence de Connor. 

S'il était monstrueux, pour survivre, je devais m'efforcer d'être encore pire

J'avais commencé par repousser un ami par lâcheté. Aubrey me suffisait, elle était tout sauf ce que je méritais.



Hey mes merveilles !

Il était temps. N'est-ce pas ? Vous vouliez savoir, en voici les réponses. Il en reste pourtant encore d'autres à découvrir. Il y a toujours plusieurs vilains. Personne n'est tout blanc ou tout noir.

J'espère sincèrement que cette lecture ne vous a pas trop fait de mal, j'ai beaucoup hésité avant de poster. Mais je pense qu'il faut le faire, pour dénoncer le silence, et la manipulation derrière eux.

IG : mrs__darling

Đọc tiếp

Bạn Cũng Sẽ Thích

2.2K 116 30
Daisy x Knox J'ai un jour demande à ma meilleure amie ce qu'était pour elle « une vie normale », elle m'a alors répondu : « Une vie sans complicat...
588 102 19
Deux jeunes adolescents, Karla et Lucas, sont membres d'une grande organisation américaine dont ils ne savent pas grand-chose. Ils ne s'apprécient pa...
1.9K 57 5
Vous savez ... dans la vie nous devons faire de nombreux choix , nous devons faire face à de nombreux dilemmes Tuer la fille de l'homme le plus puis...
8.6M 217K 73
Une jeune fille d'origine Algérienne est mariée de force a son pire ennemi à cause de son père. Acceptera t'elle ? Pardonnera t'elle à sa famille...