Coucou
La suite!
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Xanax nous guide vers nos quartiers, elle ouvre la porte et se dresse devant nos yeux des cachots. Ce n'était pas une métaphore quand il disait cellule.
Elle nous sépare, ma cellule est en face de celle de Caleb. Celle de Gégé est en face de ma mère. Elle referme les portes.
— Je veux un hamburger pour mon dernier repas.
Caleb se marre.
Xanax me lance un regard qui me donne la chair de poule. Personne n'ose parler, ma mère a l'air chamboulé par tout ça. Gégé semble serein. Caleb est dans ses pensées.
— C'est toi qui es dans mes pensées.
Je rougis, il sourit.
Xanax revient dans « leur gîte »pour invités, elle ouvre ma cellule et me demande de la suivre.
Je me retrouve dans une sorte d'Arène, je comprends assez vite ce qu'ils vont me demander de faire. Le fameux Barox va s'exprimer.
— Grande gueule, je te laisse une chance de sortir toi et tes copains de leur cellule. Xanax veut se dégourdir les jambes. Choisis ton arme!
Il fixe un mur plein d'armes, ce sont les puces de Saint-Ouen version cauchemar.
— Elle ne pourrait pas faire un footing comme tout le monde?
Il se marre.
Tous les barbares crient le nom de Xanax. Cette fois, Caleb ne peut rien pour moi, je vais devoir gérer ça seule. Je ne sais même pas me battre, je suis foutue. Je me dirige vers le mur des armes, je saisis une épée, autant mourir dignement.
Mes pensées sont tournées vers ma maman et Caleb. Je me place au milieu de l'arène, Xanax fait un tour de l'arène . Elle vient se placer devant moi et elle lance le premier coup, que j'arrête facilement. On est toutes les deux surprises, elle m'attaque, j'intercepte tous ses coups. Je contre-attaque, elle finit deux mètres plus bas, je ne comprends pas ce qui m'arrive.
Elle revient à la charge, mais je fais un salto-arrière et je donne un coup de genou. Elle flanche et perd son équilibre, le public est surpris. Je m'avance vers elle et je pointe l'épée au niveau de son cou. Elle respire fort et attend que je l'achève. Mais je plante l'épée dans le sol et je retourne en cellule.
Un barbare fait irruption et ouvre les cellules. Caleb accourt vers moi, il me prend dans ses bras.
— J'ai tellement eu peur pour toi.
Il m'embrasse le front, ma mère est surprise par cette démonstration d'affection . Elle me regarde comme quand nous devons avoir une grande discussion. Nous les suivons vers l'arène, Xanax fait peine à voir, elle a déçu les siens.
Barox prend la parole.
— Étrangère, vous m'avez impressionné, vous avez du sang de guerrier en vous. Vous méritez de partager notre repas . Xanax conduit nos invités dans leur gîte.
Elle nous conduit dans un logement, plus confortable que la cellule.
Caleb s'adresse à moi.
— Comment as-tu fait?
— Je n'en sais rien, j'ai l'impression que mon corps a fait ça toute sa vie. Je manie une épée comme je te parle. C'était naturel et mes coups étaient puissants. Je l'ai expédiée 2-3 mètres plus loin.
Caleb s'arrête, il a l'air de savoir ce qui se passe. Il va voir Gégé et lui parle, Gégé me regarde avec fascination. Je me douche, me change et nous rejoignons le repas de ma victoire. Le repas se passe bien, les plats étaient principalement composés de viande. Ce qui ne m'étonne pas vraiment. Caleb et Gégé se mettent en retrait et discutent. Qu'est-ce qui ne me dise pas?
Ma mère commence à s'acclimater à l'inconnu. Après le repas, nous rejoignons notre gîte. Je suis épuisée, je m'endors avec maman. Le matin, Barox nous laisse accès au miroir, je plonge la première.