Blood Fragments

Від senshi533

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Alma Joriz, voilà la personne que j'étais, lorsque mes seules préoccupations étaient de trouver un taxi après... Більше

Prologue
Chapitre 1 : Je m'appelle Clarissa.
Chapitre 2 : Le numéro n'est plus attribué...
Chapitre 3 : La face cachée.
Chapitre 4 : Un bruit sourd.
Chapitre 5 : Une soirée sans les invités principaux ?
Chapitre 6 : La douche froide.
Chapitre 7 : Vengeance !
Chapitre 8 : Une cible.
Chapitre 9 : Anniversaire !
Chapitre 10 : Une flèche déviante.
Chaptitre 11 : La constellation de la flèche ->
Chapitre 12 : Le calme avant la tempête...
Chapitre 13 : Une sombre organisation.
Chapitre 14 : L'envers du décor...
Chapitre 15 : Fuir ou mourir ?
Chapitre 17 : Une cohabitation forcée.
Chapitre 18 : Fuir la réalité.
Chapitre 19 : Menotté.
Chapitre 20 : Prise au piège.
Chapitre 21 : Risque ou vérité ?
Chapitre 22 : Un fragment du passé.
Chapitre 23 : Dos à la cible.
Chapitre 24 : L'insertion d'Alec.
Chapitre 25 : Goutte de sang.
Chapitre 26 : Un pied entre chaque monde.
Chapitre 27 : Décollage imminent.
Chapitre 28 : Affreuse réalité.
Chapitre 29 : Le silence.
Chapitre 30 : Folie malsaine...

Chapitre 16 : Une fugitive malgré moi.

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Від senshi533

Après 30 interminables minutes de route, nous sommes enfin arrivés.

Faire quoi ? Attendre qui ? Je ne sais pas.

La seule chose que je vois, c'est que nous, nous situons en dessous d'un pont dans un coin isolé.

Il fait sombre, il n'y a pas beaucoup de lumière pour éclairer l'endroit mise à part les phares de notre voiture.

Alec reste positionné derrière le volant à se terrer dans un silence qui me donne des envies de meurtres, il ne m'a absolument donné aucune explication sur ce qu'on fait ici.

Après plus d'un quart d'heure d'attente j'aperçois au loin une voiture qui se dirige dans notre direction.
Les palpitations de mon cœur commencent à battre en frénésie.
Qui est au volant ?

Le sol s'ouvre brutalement sous mes pieds en voyant l'homme y descendre, que je reconnais immédiatement.

C'est l'un des deux amies d'Alec avec qui, il travaille. Il a sûrement dû lui communiquer notre position tout à l'heure au téléphone.

J'avais raison de ne pas lui faire confiance, il m'a livré sur un plateau d'argent cet enfoiré !

Alors que j'ouvre la portière pour m'enfuir, Alec m'agrippe fermement le bras, pour m'en empêcher.

- Lâche-moi ! Grincé-je en serrant les dents.

- Ferme ta putain de bouche et regarde devant toi.

Je regarde en direction du pare-brise et deux autres silhouettes descendent du véhicule. Une femme aux cheveux courts, accompagner d'un homme.

En les discernant de plus prés, mon corps se crispe, le monde qui m'entoure, cesse de tourner.

Mon cœur effectue plusieurs salto dans ma poitrine, non ça ne peux pas être vrai ?
Je suis en train de rêver ou bien, je suis morte et je suis de l'autre côté du portail.

Rebeka et Simon, debout, le cœur qui bat, ils respirent, tout ce qu'il y a de plus vivant !

Je cours dans leurs directions en m'empressant de les prendre dans mes bras.

Je n'arrive pas à croire qu'ils sont en vie devant moi en chair et en os !

Bordel.

- Mais vous...vous êtes vivant ? Bafouillé-je avec difficulté en ne réalisant toujours pas qu'ils sont bien vivants.

- Tu croyais quand même pas que tu allais te débarrasser de nous ? Rétorque Simon.

- Je crois que j'ai passé la pire journée de ma vie ! Se plaint Rebeka en me prenant dans ses bras.

- Comment vous avez fait pour vous en tirer ? Demandé-je, je constate qu'ils ont également pas mal d'égratignures sur le visage.

- Quand on a réussi à partir, une putain de voiture s'est empressé de nous poursuivre sur un rayon de plusieurs kilomètres.

- Une fois arrivé au-dessus d'un pont, ils ont réussi à nous percuter. Ça nous a fait dévier de la route, la voiture est passée part dessus le pont mais par chance on a atterri dans un lac.

- Mais comment vous avez fait pour sortir de la voiture ?
Rebeka, coupe Simon dans son récit pour continuer l'air affolé encore secouer par les événements.

- Une fois que la voiture était dans l'eau, elle a commencé à s'inonder rapidement.

- Les portes étaient bloquées, impossibles de sortir, j'te jure Alma, j'ai cru que j'allais mourir noyée !

- Simon a eu le réflexe d'enlever l'appui-tête du siège et avec la partie en métal. Il a tapé dans la vitre jusqu'à qu'elle finisse par se briser, et de là on a réussi à sortir.

Je crois bien que je n'ai pas été la seule à avoir frôlé la mort du bout des doigts aujourd'hui.

Ils ont eu une chance considérable de s'en être sortie vivant après leur péripétie.

Mais maintenant ma question est la suivante pourquoi sont ils accompagné de l'amie d'Alec ?

Pourtant ils n'ont pas l'air effrayés par sa présence, ou du sort qu'ils nous attendent.
Alec me coupe dans mes pensées et m'arrache à mes retrouvailles avec mes amies.

- C'est bon, vous avez assez parlé, maintenant que vous avez récupéré des affaires, et revu Alma, vous pouvez partir ! Crache-t-il d'un ton autoritaire.

Comment ça vous pouvez partir ?
Donc le rendez-vous c'était juste pour des adieux.

Je ne peux pas les quitter maintenant alors que je pensais qu'ils étaient morts, il y a encore quelques minutes !

- Non ! On fuira tous ensemble, on vient de se retrouver, on ne va sûrement pas se quitter maintenant !
J'exprime mon désaccord, Alec se pince l'arrêt du nez, sa pomme d'Adam ne cesse de remonter, sa mâchoire se contracte de plus en plus.

Simon, et Rebeka me prennent la main avec un regard désolant je connais ce regard ça sent la mauvaise nouvelle, qui ne va pas me plaire.

- Quand nous somme sortie de l'eau, il y avait Alexe qui rôdait prés du lac, pour voir si nous avions réussi à sortir de la voiture.

- Ensuite, il nous a expliqué comment on devait procéder pour quitter Brooklyn. Il nous avait affirmé qu'Alec allait te faire sortir.

Je suis pris de cours il y a trop d'informations qui rentre dans mon cerveau d'un coup.

Je ne comprends pas où ils veulent en venir ?

- Pour la faire simple Rebeka et Simon sont censés être mort, et ils voulaient absolument te revoir une dernière fois avant de partir. Rugit Alec d'un ton agacé, pour en finir au plus vite.

- Ça veut dire que nous allons chacun partir de notre côté ?

- Oui c'est bien ça, maintenant que tu as compris fait leur tes adieux et monte dans cette putain de bagnole ça fait déjà trop longtemps que vous êtes là, et mon absence va se faire ressentir. Conclut le dénommer Alexe, au moment où je l'entends parler.

Bordel de merde.

Je reconnais immédiatement la voix, que j'avais entendue quelques heures plutôt quand j'étais en train d'écouter derrière la porte.

C'était donc lui qui était en train de converser sur son désaccord, à propos d'utiliser les organes des enfants de la salle d'attente.

Mais je ne comprends pas quel est l'intérêt pour Alexe de nous aider ?

Et si c'était un piège après tout, ils font tous partie du même trafic.

Je comprends que la situation est urgente, je décide d'accepter la décision.

Ça serait trop risqué de tous nous enfuir au même endroit sachant que le réseau ne se doute pas que Rebeka et Simon sont en vie.

Je les prends dans mes bras en les serrant de toutes mes forces, j'arrive pas à croire qu'on va se quitter alors qu'on vient à peine de se retrouver.

Une boule épineuse, se forme dans ma gorge qui m'empêche de parler.

Nos chemins ne risquent pas de se re croiser de si tôt, l'essentiel c'est qu'ils soient en vie.

- Prenez soin l'un de l'autre leur, vous avez intérêt de rester en vie !

- Toi aussi, prends soin de toi, je t'aime fort, me dit Rebeka, les yeux larmoyants.

- T'as, intérêt de la protéger au péril de ta vie, lance Simon en s'adressant à Alec.

- Essais déjà de rester en vie jusqu'à la prochaine heure. Lui répond Alec d'un ton sec sans même lui adresser le moindre regard.

- Toujours aussi arrogant, grogne Simon en se retournant vers moi, ce qui m'arrache un sourire.

J'aperçois Alexe donner un grand sac à Alec, je me demande ce qu'il contient.
Par ce que ça m'étonnerait qu'il ait fait cette pause pour que je dise au revoir à mes amies.

- Ne vous arrêtez pas de rouler avant que vous ne soyez pas au moins sept heurs de Brooklyn, ordonne Alexe.

Je monte dans la voiture le cœur serré à l'idée de ne plus les revoir.

Je leur fais un dernier signe de la main sans les quitter du regard.

**

Ça fait maintenant deux heures que nous sommes sur l'autoroute.
On ne sait toujours pas adresser la parole, j'ai eu le temps de repenser à tout ce qui c'est produit jusqu'à maintenant.

Je n'ai toujours eu aucune réponse sur tout ce qu'il a pu se produire, quel est son lien avec le réseau ?

Ça fait longtemps qu'il travaille avec eux ?

Pourquoi il m'a livré à ses criminelles sur un plateau d'argent si c'est pour me libérer par la suite ?

Et cette annonce, postée au sujet de mon appartement, est-ce que c'est lui qui la mise ?
Bien sûr que ça doit être lui.

La brochure dans la boite aux lettres aussi ?

Trop de questions défilent dans ma tête sans que je n'aie aucune réponse.

Je suis dorénavant en cavale, une sale fugitive pour une durée indéterminée.

Je me demande ce que contient le sac qu'Alexe a donné, à Alec. Je n'arrête pas de penser à ce qui se trouve dans à l'intérieur.

- Il y a quoi dans le sac ?

- Le strict nécessaire pour assuré notre sécurité. J'appréhende sa réponse...

- Et c'est quoi le moyen d'assurer notre sécurité ?
Je crois savoir à quoi il fait allusion, mais je préfère l'entendre de vive voix.

- Quelques papiers, vêtements, et des armes, t'inquiète pas, ils sont en plastique.
Bordel, mais comment il trouve le temps de plaisanter avec tout ce qu'il se passe ?

Je préfère ne pas répondre, aujourd'hui j'ai ressenti plus d'émotion en une journée, qu'une vie toute entière.

Je suis fatigué psychologiquement comme physiquement, je sens peu à peu mes paupières qui s'alourdissent.

Les rayons de soleil et le bruit de la radio m'arrachent du monde des rêves.

Je constate que nous sommes toujours dans la voiture en train de rouler. On ne sait toujours pas arrêté depuis que nous avons pris la route.

Je me tourne vers Alec je vois à son visage fatiguer et ses cernes qu'il n'a pas dormir de la nuit, il est plutôt mignon avec cette aire fatiguer.

Tais-toi Alma reprend toi !
Rappelle-toi, qui il est vraiment !

Je jette un coup d'œil à l'heure, j'aperçois qu'il est huit heures.

Nous avons quitté Rebeka et Simon aux alentours de deux heures ça signifie que nous avons roulé six heures, il a de quoi être épuisé.

Je ne sais même pas si je peux lui faire confiance, et encore moins ce qu'il a prévu de faire de moi. Est-ce qu'il va me tuer ou me séquestrer ?

C'est après avoir accepté de fuir avec lui, que tu te poses ce genre de questions, idiote !

Quoi qu'il en soit je reste sur mes gardes.

Peut-être mes amis ont appelé pendant que j'étais en train de dormir.

- Tu as des nouvelles de mes amies ?
- Non.
J'espère qu'ils vont bien.

Je les imagine en train de s'embrouiller pour le choix de la musique à mettre à la radio ce qui m'arrache un bref sourire.

- Arrête de sourire comme ça, lance Alec alors qu'il a toujours le regard braquer sur la route.
- Pourquoi tu m'as pas tuer ? Est-ce que tu a prévu de me faire du mal ou de me livrée à tes amis ? Demandé-je.

- Ça fait beaucoup de questions, rétorque se dernier.

- Pourquoi tu m'as sauvé ?

- Je sais pas, c'est pas l'idée la plus intelligente que j'ai eue, répond Alec d'un ton plat.

Ce réseau, va maintenant chercher à nous éliminer tous les deux.

Une douleur percute mon cœur au moment où je pense à toutes, ces personnes. Qui ne s'en sont pas sorti.

Ils étaient venus pour aider autrui en faisant don de leur sang.
Au lieu de ça, ils sont tombés dans la plus pire des embuscades.

Ils y avaient des enfants et des personnes dans ma tranche d'âge qui avait toute la vie devant eu.

Des personnes plus âgé qui devait sûrement avoir des enfants, et même des petits enfants, toute les personnes présentes mérités d'être sauvé.

- Et toutes les autres personnes ne valaient pas la peine d'être sauvé ? Gondé-je sans même m'en rendre compte, je remarque que j'ai brusquement haussé le ton sur lui.

Il se tue quelques secondes avec un regard des plus assombri, les traits de mécontentements commencent à se dessiner sur son front, les muscles de sa mâchoire se contractent.

- C'est pas aussi facile ! Répond-il en grinçant des dents.
- Explique-moi putain, je ne demande que ça à comprendre !

- Il est huit heures du matin, tu ne vas pas commencer à me faire chier avec tes questions de merde. Sois tu ferme ta gueule, sois je te laisse sur la route et tu te démerdes !

Quelle enflure ce type, je ne risque pas d'avoir des réponses à mes questions maintenant.

Qu'il aille se faire foutre sur ses dernières paroles, je me tue à contrecœur.

Je préfère me rendormir que de l'écouter et l'avoir plus longtemps dans mon champ de vision.

                                          **

Le bruit de la porte se claquant violemment, me réveille brusquement. En ouvrant les yeux. Je constate que nous sommes arrêtés dans une station-service.

En sortant de la voiture, je manque de tomber en perdant l'équilibre de mon corps, tellement j'ai été resté assise trop longtemps.

Il n'a même pas essayé de me rattraper, tu parles d'un gentleman.

Ça fait bien trop longtemps que je retiens ma vessie, il faut que j'aille de toute urgence aux toilettes.

- J'ai envie d'aller aux toilettes.
- Ils sont à l'intérieur vers la gauche à attendant, je vais faire le plein.

Je me dirige vers les toilettes, une fois mes petites affaires terminées et mes mains, lavées.

J'appuie mes mains contre le lavabo pour me remettre les idées en place, j'ai l'esprit complètement en vrac.

Et quand j'aperçois mon reflet dans le miroir, je remarque qu'il n'y a pas que mon esprit qui est en vrac.

Je suis dans un état pitoyable, c'est limite si je ressemble pas à un zombie.

Ma vie est complètement foutue.
Je suis devenue une fugitive.

Le mot être dans la merde est beaucoup trop doux pour définir ma situation.

Respire Alma, et expire.

Après tout ça aurait pu être pire.
C'est pas comme si j'étais en train de fuir un réseau de trafic d'organes !

Bordel, comment j'ai pu me mettre dans une merde pareille ?!
Il y a un réseau de trafic d'organes qui sont à mes trousses, et ils ont tenté de tuer mes amis.

Par chance, ils ont réussi à s'en tirer.

Je passe de l'eau sur le visage, pour me rafraîchir. Comment je vais réussir à me sortir de cette situation ?
Est-ce qu'un jour, je pourrais retrouver une vie normale ?

Je mets mon cerveau sur pause et décide de retourner au près d'Alec. J'ai mon ventre commence à crier famine ça fait longtemps que je n'ai rien avalé.

- J'ai faim. Déclaré-je, j'ai l'impression d'avoir fait une grève de la faim durant des mois.
- Je suis sensé faire quoi de cette information ? Demande Alec, les bras croisés arquant ses sourcils .

- Je sais pas, peut-être prendre en considération que je peux faire une crise d'hypoglycémie à tout moment ?

- Laisse-moi deviner, tu sortais cette excuse à ton prof de sport pour te dispenser ?

Ça remarque ou plutôt son insulte, me reste en travers de la gorge, si ça avait été une autre personne qui m'aurait lancé ça, j'aurais probablement rit mais là ce n'est pas le cas.

- Tu entends ce bruit, dis-je à Alec, ses muscles se bandent et son regards balaie l'horizon à la recherche d'un potentiel danger.

- Ça c'est moi qui ne rit pas parce que ta blague pue la merde.

- Retourne dormir dans là voiture ? Lance Alec avec un air affligeant.
Le salaud.

- Bon, attend moi sur la table, m'ordonne ce dernier en la désignant du doigt.

Je m'assois sur la table en question, laissant l'air frais imprégner mon visage.

Après quelques minutes d'attente, je vois Alec revenir avec différentes cochonneries entre les mains, des chips, des gâteau, barre chocolaté.

- Merci, murmuré-je.

L'ironie de cette situation est complètement désastreuse, je suis en train de manger sur une aire d'autoroute dans le plus grand des calmes.

Alors qu'on n'est probablement recherché dans tout Brooklyn par des malades.

Je suis plutôt forte pour minimiser le danger et me déconnecter de la réalité.

Être dans le déni, tout en gardant une part de lucidité.

On va essayer de faire abstraction de tout ça et de savourer ce petit-déjeuner dans le calme et la sérénité.

Il n'a rien touché de tout ce qu'il a pris dans le supermarché mise à part son café.

- Comment tu fais pour rester aussi calme dans une situation aussi critique ? Demandé-je.

- Tu t'en rends compte que nous sommes en train de faire une pause goûter, alors que des tarés meurtriers sont à l'autre trousse ! M'exclamé-je.

- Les hommes aiment vivre dans le spectacle de la cruauté. Si tu ne sais pas gérer tes émotions, ça revient à te conduire à ta propre perte. Rétorque Alec, en allumant une cigarette, tiens, c'est la première fois que je le vois fumer.

Loin de moi, l'idée de lui faire tout speech par rapport au tabac, peut-être que c'est un moyen de décompression ?

C'est hallucinant d'avoir un tel sang-froid, un tel self-control, mais je n'oublie pas qu'il y a pas moins de 24h heures il faisait partie de cette même équipe de tarés meurtriers.

À force d'endurer les coups, on finit tous par craquer. Ça nous rappelle que nous sommes humains.

Et cette phrase, « les hommes aiment vivre dans le spectacle de la cruauté » fait-il référence à son entourage ou son travail ?

- Alec ? Dis-je en prenant mon verre de café entre les mains, il relève ses iris dans ma direction d'un air interrogateur.

- Merci de m'avoir sauvé, depuis le début, je ne l'ai pas remercié une seule fois pour m'avoir sauvé la vie, et celle de mes amies.

Bien entendu, qu'il ne commence pas à penser que ça va être une habitude.

Je ne sais pas de quoi demain est fait.

Mais ce que je sais en revanche, c'est que pour l'instant je suis vivante, et mes amies également et c'est tout ce qui m'importe.

- Et pour répondre à ta question, oui tu seras en sécurité avec moi.

Voilà maintenant une heure que nous avons repris la route. J'ai eu le temps de récupérer des forces, mais la fatigue, la peur, le doute, le stress beigne toujours dans mes veines.

Où nous allons maintenant ?

Bien sûr j'ai tenté de le questionner, mais il n'a pas prêté une quelconque attention à ce que j'ai bien pu lui dire.

On, quitte la route pour rejoindre un parking en balayant la vue, j'aperçois que nous sommes devant un aéroport.

On fou quoi ici bon Dieu?
Est-ce que nous allons partir quelque part?
Ou bien nous attendons quelqu'un?

Je me retourne vers lui pour écouter ce qu'il a à me dire.

- Maintenant tu n'es plus Alma Joriz, tu t'appelleras Sonia Dorele, déclare Alec en me tendant un passeport.

Je suis en train d'hallucinée même si je suis au courant que nous sommes en train de fuir.
C'est comme si, je venais d'avoir la confirmation en direct, là maintenant.

La réalité me rattrape au galop.

- Je comprends pas pourquoi tu m'as dit de prendre mon passeport si c'est pour voyager avec un faux passeport ?

- Parce qu'ils vont voir chez toi que ton passeport n'est plus là. Ils vont penser que tu comptes quitter le pays sous ton vrai nom alors quand réalité.

- C'est madame Sonia née en Russie qui compte quitter le pays.

C'est bon, j'arrive à y voir plus claire, il souhaite les induire en erreur pour brouiller les pistes malin.

- Et vous ? Comment dois-je vous appeler.       - Sandro ? Dis-je, en l'interrogeant, tout en lui lançant une œillade.

- Négatif, je tiens à vous prévenir que vous, vous adresser Arrone Dorvile née en Espagne.

- C'est quoi ton nom de famille, le vrai ?
Au moment où je lui pose cette question, je le sens
se crisper, son regard, c'est assombrit.

Je m'apprête à quitter le pays avec lui, j'aimerais au moins savoir qui se tiens devant moi.

- Xilman, voilà ce n'était pas compliquer.
Ça ne sonne pas trop américain est-ce qu'il a des origines en particulier ?

- Tu es simplement américain ?
- J'ai des lointaines origines allemandes, c'est bon assez parler prend ça.

Il me tend un chapeau ainsi que des lunettes par précaution, je suis censé les gardais jusqu'à ce que nous pénétrions dans l'avion.

- Où ta trouvé les passeports ?
- Alexe me les a fournis.
- D'accord mais ensuite, on est censé aller où ?

- Au Brésil, le temps que toute cette merde se tasse.

- Et pour la voiture ? Demandé-je.
- Quelqu'un va sans débarrasser. Conclut-il.

Ça signifie que je vais devoir fuir dans un autre pays en compagnie d'Alec.

Et pour plus de temps que prévue.
Je ne sais pas comment cette histoire va se terminer, je vais devoir me résoudre à tirer un trait sur ma vie à Brooklyn.

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