Blood Fragments

Par senshi533

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Alma Joriz, voilà la personne que j'étais, lorsque mes seules préoccupations étaient de trouver un taxi après... Plus

Prologue
Chapitre 1 : Je m'appelle Clarissa.
Chapitre 2 : Le numéro n'est plus attribué...
Chapitre 3 : La face cachée.
Chapitre 4 : Un bruit sourd.
Chapitre 5 : Une soirée sans les invités principaux ?
Chapitre 6 : La douche froide.
Chapitre 7 : Vengeance !
Chapitre 8 : Une cible.
Chapitre 9 : Anniversaire !
Chapitre 10 : Une flèche déviante.
Chaptitre 11 : La constellation de la flèche ->
Chapitre 12 : Le calme avant la tempête...
Chapitre 13 : Une sombre organisation.
Chapitre 14 : L'envers du décor...
Chapitre 16 : Une fugitive malgré moi.
Chapitre 17 : Une cohabitation forcée.
Chapitre 18 : Fuir la réalité.
Chapitre 19 : Menotté.
Chapitre 20 : Prise au piège.
Chapitre 21 : Risque ou vérité ?
Chapitre 22 : Un fragment du passé.
Chapitre 23 : Dos à la cible.
Chapitre 24 : L'insertion d'Alec.
Chapitre 25 : Goutte de sang.
Chapitre 26 : Un pied entre chaque monde.
Chapitre 27 : Décollage imminent.
Chapitre 28 : Affreuse réalité.
Chapitre 29 : Le silence.
Chapitre 30 : Folie malsaine...

Chapitre 15 : Fuir ou mourir ?

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Par senshi533

Mon regard se braque sur l'homme qui est confortablement assis dans un fauteuil, abordant un grand sourire aux lèvres, muni d'un cigare entre ses doigts.

Je l'ai déjà vu, c'est l'homme qui présentait le discours à la soirée du don de sang, et qui était venu au stand de tir pour discuter avec Alec.

- Alma Joriz, veuillez-vous asseoir.

Il est placé face à moi derrière son bureau, habillé d'un costume noir, tout semble si irréel, c'est un véritable cauchemar.

Mon corps refuse d'avancer comme si le précipice ne faisait que commencer, un froncement de sourcils crispe son visage voyant que je ne l'écoute.

- Vous êtes vêtu d'un costume tel un homme propre dans ses baskets qui n'a rien à se reprocher, alors que vous êtes sale jusqu'à la moelle osseuse ! Lui assaillé-je avec mépris.

- Ça tombe bien que vous abordiez le sujet.
- J'ai cru comprendre que vous, vous entêtez à nous causer des difficultés depuis votre arrivée.

- Deux tentatives de fuite, en l'espace de deux heures. J'admire votre courage, et votre perspicacité, vous avez un franc-parler plutôt intéressant.

Cet enfoiré m'abreuve de compliments juste avant de me tuer à quoi rime ce cirque au juste ?

Et pourquoi je ne suis toujours pas sur table d'opération ?

- Vous n'avez donc aucune morale d'arracher des vies à des familles et tout ça pour de l'argent sale ! Craché-je avec dégoût.

Il se redresse, écrasant son cigare dans le cendrier, et pose ses bras sur le bureau tout en croisant ses doigts.

- La moralité n'a pas sa place dans ce milieu et surtout dans ce business aussi sombre soit-il. Savez-vous pourquoi les business d'organes, de drogues et de proxénétisme fonctionnent ? Dit-il d'un air sérieux.

Je ne l'interromps pas, même si mon corps menace de s'effondrer d'une seconde à l'autre.

- L'inégalité à un prix, des sommes d'argent dont vous ignorez l'envergure.

- Savez-vous juste le prix que vous coûtez à vous seule mademoiselle Joriz ?

- J'en ai pour au moins 200 000 dollars à tout casser alors juste imaginez cette somme multipliée part centaine.

- Les organes sont vitaux pour le bon fonctionnement de notre corps.

- Ce sont des diamants rares et très recherchés, les chances pour recevoir des dons sont très minces voire quasi nulles.

- Combien pourrait débourser une personne complètement désespérée ? Des sommes allant jusqu'à plusieurs zéros vous pouvez en être sûr.

Une boule nauséeuse remonte dans mon estomac face à ses propos, je n'ai pas envie de l'écouter plus longtemps, cet homme n'a clairement aucune humanité.

Je l'entends à travers ses paroles, il est complètement aveuglé par l'argent. Il voit les humains comme un moyen de s'enrichir davantage, peu importe à qui il arrache des vies.

- Pourquoi suis-je encore vivante ? Demandé-je, d'un ton sec, j'essaye de maîtriser mes tremblements pour garder bonne figure et ne pas me laisser dominer par la peur.

- J'attendais que vous me posiez la question, riposte ce dernier en inclinant la main désignant là chaise face à lui.

J'avance d'un pas lent et hésitant pour m'assoir sur cette maudite chaise

- J'ai une proposition à vous faire qui pourrait nous arranger vous, comme moi. Déclare-t-il.

Je ne sais pas, ce qu'il compte me demander, mais ça n'annonce rien de bon.

- J'aime beaucoup votre force de caractère et votre courage. Et je suppose que vous devez être quelqu'un de méticuleux dans votre travail, je vous laisse donc l'opportunité de choisir.

- Choisir quoi ? Mes dents s'entrechoquent, mes ongles s'enfonce plus vigoureusement dans les pommes de mes mains, pour essayer de rester là plus stable possible, en attendant d'avoir une réponse.

- Je vous propose d'intégrer l'organisation et de travailler à nos côtés et vous aurez un avenir, dit-il en me sondant de ses yeux clairs, avec sa coiffure soigneusement plaqués vers l'arrière.

Comme si j'avais une personne humaine, bienveillante devant moi, alors que j'ai un putain de salopard qui ne voit que par l'argent.

- Vous parlez d'une opportunité de choisir, vous, vous foutez de moi ? Donc c'est soit tu tue ou tu te fais tuer ? Jamais je ne pourrai travailler, ou communiquer avec des monstres, pareil.

- Oui, c'est une autre manière de le formuler. - Vous ne seriez pas en charge de tuer qui que ce soit, je vous rassure si c'est ce qui vous préoccupe.

- Nous avons des médecins, chirurgiens très qualifiés pour cela et bien entendu, inutile de préciser que vous serez grassement rémunéré.

- Vous, auriez différentes missions qui vous seront confiées comme par exemple, dégoter de nouvelles personnes, des réceptions de marchandises... Conclut ce dernier en laissant sa phrase en suspens étudiant chacune de mes réactions.

Il est en train de me demander de trouver de potentielles victimes qui seront bien entendu tué.
C'est du délire, de la folie, je préfère mourir, avec la conscience tranquille.

- Je préfère mourir en ayant les mains propres.

- Vous êtes sûr, il n'y aura pas de second chance, je vous conseille de réfléchir avant de prendre des décisions trop hâtives, m'avertit la pourriture.

- Certaine !

- Vous pouvez l'amener, ordonne-t-il à l'agent de sécurité.

L'agent de sécurité me tient fermement, le bras en m'amenant dans une autre pièce.
Où il me tend une robe d'opération bien entendu l'intimité n'est pas au rendez-vous.

Car il est juste devant moi en train d'attendre que je mette cette foutue robe.

Je dois me déshabiller entièrement pour pouvoir la mettre.
Ce salopard ne loupe pas une miette du spectacle, j'essaie de me cacher difficilement à l'aide de mes bras.

Je comprends que ça va être mon heure, il va falloir que je me prépare psychologiquement. Une fois, la robe mise, il m'amène dans une autre pièce qui est plus grande, et plus éclairée.

J'aperçois une table d'opération ainsi que tout le matériel nécessaire.

- Numéro 434, informe l'agent qui m'a escorté.

Il m'appelle par un numéro comme une bête qu'on amène à l'abattoir.

En avançant dans la pièce, j'aperçois Alec me dévisageant l'air contrarié, il pensait sûrement que j'avais réussi à m'enfuir.

Je le supplie du regard, espérant qu'il perçoive ma détresse, mais ce fut de courte durée car il rompt aussitôt notre contact visuel.

Pour venir avec son ami m'attachaient de force sur la table d'opération. J'essaie de me débattre avec le peux de force qui me reste, au moins je me serais battu jusqu'à mon dernier souffle.

- T'es nettement plus docile une fois attaché, et pour info tes amies sont bien mort, mais ne t'inquiète pas tu vas bientôt les rejoindre, me murmure son ami le porc.

Non.
C'est pas possible, ils devaient rester en vie !

Je suis prise d'une violente douleur à la poitrine, une forte envie d'éclater en sanglots, je me force à ravaler mes larmes.

Je ne veux pas leur faire ce privilège-là, ils n'attendent que ça.
C'est de ma faute toute est de ma faute.

De ne pas avoir été assez intelligente pour anticiper le danger. Je me suis jeté droit dans la gueule du loup en entraînant mes amies au passage.

Et ma mère, je ne sais même pas si elle sera au courant de ma mort.
Elle va s'apercevoir que je ne donne plus de nouvelle, elle va penser qu'elle a fait quelque chose de mal.

J'ai tellement mal au cœur que je n'arrive même plus à respirer finalement, je vais crever avant même qu'ils ne me tuent.

J'aperçois le chirurgien s'approcher en mettant minutieusement ses gants.

Le moment tant redouté est arrivé. Je prends une grande inspiration, et ferme mes yeux au moment où il s'apprête à me piquer.

- BAISSE TA SERINGUE ENCULÉ !
Hurle Alec en menaçant le chirurgien avec une arme, je n'en crois pas mes yeux.
Ma respiration se met sur pause, mes pupilles se dilatent face à la scène.

- Tu joues à quoi petit pose ton arme de suite ! Gronde son amie, le porc.

- Ferme ta gueule et détache là ! Répond Alec d'un ton autoritaire, la rage bouillit dans son regard, ses veines se revivent au maximum.
J'arrive à entendre sa respiration lourdement se saccager.

- Elle va mourir Alec, tu ne pourras pas empêcher ça.
Alec baisse son arme vers le pied de son amie, un hoquet de terreur s'échappe de mes lèvres, au moment où il presse la détente, sans aucun état d'âme.

- Je vais te tuer fils de pute, le menace t-il en gémissent de douleur tout en se pliant en deux.

- J'ai dit détache-là. Ordonne Alec.
Son amie me détache tant bien que mal en m'assassinant du regard.

Tout se passe très vite, je n'ai le temps de ne rien assimiler qu'Alec me tire contre son corps, me scrute une courte seconde en me disant.

- Maintenant diablesse, on va se mettre à courir !

Mes yeux s'écarquillent, et mon cœur frôle explosion. Je ne proteste pas et m'exécute en prenant mes jambes à mon cou.

On court le long d'un couloir en vérifiant qu'il n'y a personnes au alentours, mais toutes les portes sont accompagnées d'agents de sécurité.

C'est foutu, je peine à reprendre mon souffle.
Je ne réalise toujours pas ce qu'il vient de se passer, ils étaient sur le point de me... J'étais sur le point de me faire tuer bordel !

Nous rentrons dans une pièce j'aperçois Alec se diriger vers la fenêtre.

Après plusieurs secondes, à regarder à travers celle-ci, il se retourne vers moi.

Oh non.

Il n'a pas sorti le moindre mot que j'ai déjà deviné quelle proposition il s'apprête à me faire.

- On n'a pas le choix, il faut sauter il n'y a que quatre mètres !

Comment ça « que » quatre mètres ?

C'est énorme quatre mètres !
Mais c'est notre dernière solution.

- Je vais sauter le premier, je serais juste en bas j'essayerai de te rattraper, dit Alec.

- Tu vas essayer ?

- Ta gueule je te rattraperai ! S'agace ce dernier.

Je le vois sauter en premier avec facilité, mais quand vient mon tour d'un coup, je suis pris de vertige.

Ça avait l'air si simple en le voyant faire, j'ai l'impression qu'il y a trente mètres qui me séparent du sol, je n'ose pas sauter.

- Saute putain ! S'impatiente Alec en serrant des dents.

Bon c'est l'heure du grand saut.

Un.

Deux.

Trois.

Je saute en fermant les yeux, il réussit à amortie ma chute.

Je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle qu'on reprend notre course en direction de sa voiture pour nous engouffrer à l'intérieur.

- Démarre ! Crié-je, dans la précipitation, tous mes membres tremblent sous l'effet de l'adrénaline qui anime chaque partie de mon corps.

- On va passer chez toi, tu prendras le strict nécessaire.

Il entend quoi par prendre le nécessaire ?

Pour ma part, je compte aller voir la police et sûrement pas m'enfuir toute ma vie.

- Tu vas me déposer au commissariat le plus proche, toi fais ce qu'il te chante, l'informé-je.

- Putain, mais tu réfléchis avec ton cul ?

- Ce sont des hommes, dangereux et remplis de pouvoir, avec de puissants contacts !

- Ils tiennent plusieurs personnes du gouvernement et plusieurs juges par les couilles.

- Ils n'ont aucune pitié, ils iront tuer chaque personne à qui tu tiens pour te le faire payer. Et ils masqueront ça par un suicide ou un accident. M'avertis Alec.

- Et ensuite, c'est quoi le plan hein ? Je suis censé fuir pour aller, je n'ai personne d'autre que ma mère, et mes amies sont... En les citant, je réalise que je ne les verrai plus ce qui me brise le cœur en mille morceaux.

- Tu veux dire, on est censé aller où ?

J'ai cru mal entendre, il a bien dit« on » ?

Aux dernières nouvelles, il travaille également dans ce trafic d'être humain et il pense réellement que je vais le suivre, je ne sais où ?

Je ne lui fais pas confiance !

Même s'il m'a sauvé la vie, les personnes qui changent de camp aussi rapidement sont les pires.

- Je ne te fais pas confiance, tu travailles avec eux à ce que je sache. T'es un putain de meurtrier comme tes semblables !
- Et ne va pas croire que, parce que tu m'as sauvé que ça va laver tes péchés ! Lui lancé-je avec mépris.

Les jointures de ses mains blanchissent sur le volant. Puis, sans que je m'y attende, il freine brusquement, s'arrêtant en plein milieu de la route. Ma tête manque de percuter le tableau de bord.

Mais il joue à quoi cet abruti, les voitures roulent à vive allure sur cette route on risque de se faire rentrer dedans à tout moment !

- Tu fais quoi redémarre ! Hurlé-je.
- T'as cinq putain de secondes pour faire un choix, me déclare-t-il.

- 5.

Je n'ai même pas le temps dans placer une qu'il m'impose un compte à rebours.

- 4.

- Tu n'as pas le droit de me faire du chantage !
Comme s'il prêtait attention à ce que je peux bien dire.

- 3.

- Est-ce que je serais en sécurité avec toi ?

Toujours aucune réponse, ses mains agrippent, fermement le volant, le regard ancré sur le pare-brise.

- 2.

Mais il va arrêter de compter bon sang !

Très peu d'options s'offrent à moi, et cette explosion de stress et de pression qui déferlent dans mon corps n'arrange rien.

Me rendre au commissariat, voilà la solution qui me semble la plus logique, et censée dans une situation pareille.

Mais les échos finiront par arrivé aux oreilles de ma mère, je ne souhaite pas qu'elle soit mise au courant. Elle prendrait le premier vol pour venir ici, et c'est sûrement la dernière chose à faire.

Je risquerais de la mettre en danger, elle est tout ce qui me reste, je me dois de la protéger à tout prix, en dépit de ma vie dans cette ville, mais par dessus tout ma liberté.

En sachant que si je fuis seul, je me retrouverai sans repères, sans sans issue et sans clé. À cette conclusion inébranlable, je prends sans doute la pire décision de ma vie.

- C'est d'accord !

Il redémarre enfin, ce taré fait preuve d'un sang-froid, alarmant en dépit de tout ce qu'il s'est passé.
C'est comme s'il minimisait le danger en se croyant invisible.

Nous arrivons devant chez moi, il prend l'initiative de garer la voiture derrière l'immeuble.

Nous prenons nos précautions en rentrant l'immeuble une fois que nous avons gagné mon appartement. Il vérifie toutes les pièces, par chance, il n'y a personne.

- Prends des vêtements et tes papiers d'identité. Quand Alec lance le sujet dit ça, je prends conscience que j'ai laissée, ma pièce d'identité, ainsi que mon portable, fait chier !

- J'ai laissé ma carte d'identité et mon portable là-bas !

- T'as un passeport ?
Un passeport ?
- Oui.

J'enfile rapidement des vêtements, car j'ai toujours ma robe d'opération sur le dos.

J'ouvre mon placard et tire un sac de sport pour mettre mes affaires à l'intérieur.

Je suis censée prendre des vêtement chaud ou froid, et pour combien de temps, pour une semaine, plusieurs mois, plusieurs années, l'horreur.

- Putain, mais tu te fous de la gueule de qui là ? Rugit la voix rauque d'Alec, en désignant avec énervement les talons, que je place dans mon sac.

- J'aurais bien besoin de changer de chaussures ! Me justifié-je.

Alors qu'il s'apprêtait à me répondre ou plutôt à m'insulter, la sonnerie de son téléphone l'interrompt.

Il décroche et s'éloigne un peu plus loin pour pouvoir parler sûrement pour éviter que je ne l'entende !

Non mais il est au courant que ce n'est pas la chose primaire à faire à l'heure actuelle, bordel !?

Le bruit des moteurs à l'extérieur, attire mon attention, je jette un coup d'œil furtif à travers ma fenêtre.

J'aperçois plusieurs hommes qui n'ont pas l'air d'être de simple civil.

- Alec, il y a des hommes en bas, ils sont là il faut partir maintenant !

- Fait chier ! Prends ton sac, il y a une issue de secours ? M'interroge-t-il

- Oui, il y a n'a une derrière la fenêtre de la cuisine.

On s'empresse de prendre l'escalier de secours à l'arrière de l'immeuble.

Nous arrivons dehors en un seul morceau, en se dépêchant de monter dans la voiture.
L'adrénaline et la sueur coulent sur tout le long de mon corps, de peu, on allait se faire prendre.

J'ai l'impression d'être une fugitive qui a quelque chose à se reprocher alors que la victime dans l'histoire, c'est moi !

Je n'ai pas envie de passer le reste de ma vie à fuir telle une criminelle.

Tout ce qu'il s'est produit depuis le début et de la faute d'Alec même s'il ma soit disant sauvée.

Ma vie ne serra plus jamais la même et puis qui me dit que c'est son vrai prénom je ne connais même pas son nom de famille.

À cause de lui, j'ai perdu mes amies, je me suis pris des coups, ma propre mère risque d'être en danger.
J'ai manqué de me faire retirer les organes, et maintenant...

Je suis dans l'obligation de fuir mon propre appartement parce que sinon on risque de me tuer.
Et je ne peux en parler à personne.

Résultat, je me retrouve dans une voiture avec une personne qui travaille dans un réseau de trafic d'organe.

Qui puis est d'être un potentiel tueur, manipulateur, menteur, arrogant, imbu de sa personne et je suis censé lui faire confiance.

Nous sommes en train de rouler pour aller, je ne sais où il n'a pas décroché un seul mot depuis que nous sommes montés.

- Tu parlais à qui tout à l'heure au téléphone ?
Il ne me répond pas.

- Je t'ai posé une question, je crois ?
Il ne me lance même pas un regard, comme si je n'étais pas à quelques centimètres de lui.

Je vois qu'il a n'a strictement rien à faire, de ce que je peux bien dire.

Pour le faire réagir et que j'obtienne une réaction de sa part.
Je décide de basculer le volant avec vers la droite avec ma main quitte à nous mettre en danger.

- T'ES FOLLE PUTAIN, TU VEUX CREVER !Crie-t-il, en retirant ma main du volant.

Et bien s'il a fallu que je manque de nous prendre un poteau pour qu'il daigne se tourner vers moi c'est mal barré.

- On va où ?

- On doit se rendre à un rendez-vous, répond-il, putain c'est très précis ça comme réponse !

- Quel rendez-vous ?
Ils y a des malades qui nous cherchent pour nous faire la peau.
Et lui, il veut aller à un rendez-vous ?

J'en suis sûr que cela a un rapport avec la personne à qui il parlait au téléphone dans l'appartement.

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