Presque Vivante

By anayali21

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C'était le lundi 16 janvier 2023. Je passais une journée normal, j'ai croisé le matin un garçon tellement bea... More

Chapitre 2 : Maël
Chapitre 3 : Lucie
Chapitre 4 : Maël
Chapitre 5 : Lucie
Chapitre 6 : Maël
Chapitre 7 : Lucie
Chapitre 8 : Maël
Chapitre 9 : Lucie
Chapitre 10 : Maël FINAL.

Chapitre 1 : Lucie

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By anayali21

Lundi 16 janvier 2023. 

07h00.

 Je me réveille et descends à la salle à manger pour prendre mon petit déjeuner. 

— Salut maman, salut papa. 

—Bonjour ma puce tu vas bien ? Me demande mon père.

— Super et vous ?

— Bien. On va bosser tu peux essuyer la table s'il te plaît ? Me demande ma mère en embrassant mon front.

— Bien sûr !

Il s'en vont pendant que j'essuie la table. Je remonte pour prendre ma douche et m'habiller d'un cargo large noir, d'un top blanc et d'un pull blanc également. Je me mets un peu de mascara, je brosse mes longues boucles brunes et prépare mon sac. Ensuite je descends, enfile mes hautes converse noires, sors de la maison en fermant à clefs. Je me dirige vers la maison de ma meilleure amie, je croise un garçon, d'environ mon âge, cheveux bruns bouclés, nous nous regardons, en souriant, arrivée devant la maison, je frappe à la porte, regarde à l'endroit où était le garçon mais il n'y est plus, j'attends donc quelques secondes, ma meilleure amie.

— Salut Lucie ! Comment tu vas ? Me demande Olivia, ma meilleure amie.

Elle noue son lacet et ferme sa porte à double tour.

— Bien et toi ?

— Oui merci. On y va ?

Nous marchons jusqu'au lycée, et rejoignons nos amis.

— Bonjour tout le monde ! Vous parlez de quoi ? Je demande à ces derniers.

— Hello les filles ! Nous parlons de ce que nous avons fait ce week-end, me répond Théo.

— D'accord, et du coup ? 

Ils nous racontent leur week-end.

— Et bien moi j'ai été à l'anniversaire de ma cousine et dimanche j'ai fait mes devoirs.

La sonnerie retentit, nous nous dirigeons tous à notre classe respective. 

La matinée passe très lentement et c'est l'heure de manger. Nous descendons au self, je mets dans mon plateau des pâtes et une pomme, je m'assoie avec mes amis.

— Tu manges pas grand chose !

Nous rions.

— Je n'ai pas très faim.

Nous finissons de manger et nous baladons dans la cours de récréation.

L'après-midi passe aussi lentement que la matinée. Les cours sont ennuyants et les professeurs agaçants. Je sors de la classe en compagnie de ma meilleure amie.

17h00.

Nous sortons du lycée.

— Faut qu'on se fasse une sortie ensemble ! Me suggère Olivia.

— Bien sûr ! Avec les autres ou seulement nous deux ?

— Rien qu'à deux ! Ça fait trop longtemps.

— C'est d'accord, je répond en souriant. On parle d'une date plus tard faut que je vois avec mes parents.

— Ouais ! Moi aussi. Lulu, tu m'accompagne à la banque ? Me demande Olivia après quelques minutes.

— À la banque ?

— Mon père y travaille et je n'ai pas envie de rester seule à la maison. Puis il y a souvent le fils de son collègue. Tu sais le beau blond dont je t'ai parlé en novembre ? Il s'appelle Hugo.

Je rigole.

— Oui je m'en souviens, d'ailleurs d'après ce que tu m'as dis de lui vous vous ressemblez beaucoup, tout les deux blond aux yeux bleus.

Elle sourit.

— On est fait l'un pour l'autre, dit-elle en riant. Bref tu m'accompagnes ?

— Oui !

Nous marchons jusqu'à la banque, nous entrons et nous approchons de David, le père d'Olivia.

— Salut papa !

— Salut David.

— Bonjour les filles ! Comment allez vous ?

Olivia ne répond pas et cherche son blond. Je décide de répondre à son père.

— Ça va ça va. Les cours sont un peu ennuyeux, mais on s'y fait...

Il rigole.

— Vous voulez un café ? Demande David.

— Oui s'il te plaît, réponds Olivia.

David verse du café dans un gobelet et me regarde.

— Non merci David je vais y aller. Bonne soirée.

— Merci à toi aussi.

J'embrasse ma meilleure amie. Et fais la bise à son père.

— Bisous ma Lulu !

— Arrête avec ce surnom ! 

Je sors de la banque et traverse la route je marche sur le trottoir, et décide de passer à la boulangerie. J'entre et attends derrière une femme, rousse. C'est mon tour.

— Bonjour mademoiselle. Que puis-je faire pour toi ?

— Bonjour madame, j'aimerai un petit pain au chocolat s'il vous plaît.

— Pas de soucis, voici votre chocolatine ! 

J'ai en horreur les gens qui dise chocolatine, cela m'insupporte.

Je paie et sort de la boulangerie. Je commence à manger, je croise le jeune homme de ce matin, il me regarde en souriant, avec ses beaux yeux verts, il a une veste en cuir noir et un jean à trous noir aussi. Je lui souris aussi. Je traverse la rue, sans faire attention, trop concentrée sur ce garçon... J'entends klaxonner, je lâche des yeux le jeune homme et les pose sur un bus qui s'approche rapidement et me percute. Je me vois toute petite sur la balançoire avec mes parents, ma rencontre en maternelle avec Olivia... Puis c'est le noir total ! J'ai une affreuse douleur dans tout mon corps, mes oreilles sifflent, j'entends des véhicules freiner, des gens courir, crier d'appeler les pompiers. Je sens quelqu'un me soulever du sol, me porter et courir. Qui-est ce ? Puis je m'endors sans doute pour toujours... 


Je me réveille en sursaut dans une chambre, je suis dans un lit, avec des draps gris foncé, tout est sombre dans cette chambre, il y a une étagère avec des livres, une armoire, un bureau et une chaise où quelqu'un y est assit. Je me racle la gorge pour lui montré que je suis réveillée et que j'ai besoin de réponses. Il se retourne, et je le reconnais. C'est le garçon que j'ai vu avant... avant l'accident ! Je ne devrais pas être là à le regarder, je devrais... être morte. Il a l'air terrorisé.

— Salut, c'est quoi ton nom ? Me demande le garçon.

— Salut je m'appelle Lucie et toi ?

— Maël. Tu as quel âge ?

— Dix-sept. Et toi ?

— Trois-cent-vingt-sept ans.

— Hein ?!

— Je suis un vampire, me répond Maël, très calmement, comme ci c'était normal.

Je suis choquée... Je ne pensais pas que cela existait vraiment, et en voyant ses canines, sa peau claire, je ne peux que le croire.

— Pourquoi je suis là ? Pourquoi je suis en vie ? Je demande anxieuse.

— Si tu n'étais pas là tu serai morte à l'hôpital, et tu es en vie, entre guillemets parce que tu es maintenant comme moi !

— Qu... quoi ?!

— Tu as faim ? 

Je n'y avais pas fait attention mais c'est vrai que  j'ai horriblement faim.

— Ou...Oui.

— On va chasser.

— Je... Je suis végétarienne.

Il se met à rire fort.

— Plus maintenant ma belle.

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