MEETING WITH THE PAST

By therightmistakes

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Jeune fille harceler, plonger dans l'abysse de ses ténèbres sera de nouveau réuni avec son harceleur douze an... More

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Meeting with the past 2

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By therightmistakes


Texas, 2 août 2020

je reste assis dans ma voiture, mes mains serrent le volant si violemment que mes doigts blanchissent. Je lutte contre la montée d'émotion qui  menace de m'engloutir mais rien y fait, je suis terrifié.

Devant moi se dresse l'hôpital que j'avais évité pendant des années, mais cette fois-ci, je n'ai pas le choix. Mon père a besoin de moi.

Alors mes pas m'emmène vers sa chambre, mais je m'arrête subitemment devant la porte, la main encore sur la poignet. Mon corps tremble. mes jambes son fébrile. Une vague de honte me submerge à la simple pensée qu'il me voit.

Je prends une grande bouffée d'air et ouvre la porte. La première chose qui me tape à l'oeil est la soudaine obscurité. Je le sens me regarder mais je ne dis rien. Je ne veux pas parler en premier. Je suis lâche et ça me fout en rogne de l'admettre.

— Conrad, Soupire-t-il.

Mon nom dans sa bouche sort comme un supplice. Il allume sa lampe de chevet en replaçant ses lunettes. Son teint est blafard. Lorsqu'il parle sa gorge semble sèche.

— Comment tu te portes ? Je lui demande hésitant.

— C'est plutôt à moi de te poser cette question, tu t'es vu dans la glace ?

Je remplis un verre d'eau et le lui tends. Il me fixe un moment puis prends le verre.

Un blanc s'installe avant qu'il ne le brise.

— Comment elle va ?

Je frotte ma paume contre mon front suant en fermant mes yeux.

— Ça fait un bout de temps que je n'ai plus de ses nouvelles, tu devrais le savoir, Je crache avec amertume.

Il souffle du nez en m'indiquant la place à côté de lui.

— Tu vas t'en vouloir encore combien temps, Conrad ?

Je serre ma paume. Mes oncles se refuge dans ma peau. Ma mâchoire se contracte. Je veux qu'il se taise. Je ne suis pas venu pour ça, je suis venu voir comment il va.

— Arrête, c'est terminé désormais.

La porte s'ouvre ne lui laissant pas l'opportunité de retorquer.

— Bonjour, comment vous allez aujourd'hui ?

L'infirmière entre en mettant ses gants minutieusement, quand elle me remarque elle me sourit brièvement en me saluant. Je hoche la tête en inspectant ses gestes.

— Je vais vérifier l'évolution en attendant que ma collège arrive, d'accord ?

Sa voix m'insupporte. Elle parle affreusement fort derrière son masque.

Elle parle quelques fois à mon père en prenant en compte son état. Quand la porte s'ouvre pour accueillir une autre personne. Elle salue respectueusement tout le monde, quand ses yeux rencontre les miens mon coeur rate un battement.

Quoi ?

Elle me salue puis se met à coté de sa collègue pour soulever mon père. J'ai chaud. J'ai affreusement chaud. je sens un poids prendre possession de tout mon corps. Je ne respire pas bien.

Elle travaille. Elle continue de travailler juste à coté de moi dans une sérénité absolue. Mon père reviens à sa position en poussant un soupire de satisfaction.

— Voilà ! Ses médicaments font très bien effet, chargez vous juste que votre père ne fasse pas trop de mouvement quand il sortira, Me conseille la première infirmière.

Je n'écoute pas. mon regard est river sur la deuxième et plus particulièrement sur son point de beauté au-dessus de son arcade sourcilière. Elle enlève ses gants et les jettes dans la poubelle collé à la porte.

Mon sang ne fait qu'un tour quand je la voit sortir de la chambre sans dire un mot. Mon père est allongé sur le lit, la tête dans les nuages. Mon corps réagis avant ma raison. Je cours jusqu'à elle avec mon coeur qui tape contre mon torse.

J'attrape son bras. Son corps s'arrête. Je lève la tête en sentant sa respiration lourde sur moi.

— Grace

Elle me regarde. Je n'arrive pas à décrire son émotion posé sur son visage. Elle me regarde, non elle me lorgne de la tête au pied. Son visage se tord en grimace en voyant mon état. Elle enlève doucement ma main qui tiens encore son bras.

Je ne pipe aucun mot. Ma bouche refuse de s'ouvrir pour sortir un mot. Je n'arrive pas. Mes lippes s'ouvrent puis se referme.

Elle plisse les yeux puis tourne le dos.

— Grace attend, s'il te plait,  réussis-je à dire.

Elle tourne sa tête en attendant. Je prends une grande bouffée puis lui dis quelque chose que je n'aurai cru jamais dire.

— Demain 19h devant l'hôpital ! hurlé-je sans m'en rendre compte.

Quelques personnes me dévisagent mais actuellement rien ne peux m'arrêter.

Elle me fixe un moment puis baisse les yeux vers le sol. Elle relève enfin la tête et me dit un mot qui ravive mon espoir caché dans ses ténèbres.

— D'accord





Texas, 3 août 2020

Je rote sans pudeur après ma gorger. Mon ventre cri famine mais mon frigo est vide.

18h40

Je frictionne le serviette contre mes cheveux en allant vers le salon. Je me surpris à être pensif tout à coup. Mes yeux fixent le portrait sur mon mur. Je caresse le visage du portrait. Mes yeux me piquent.

Elle avait les joues douces. Ses yeux étaient clair comme la mer.

Je verrouille la porte derrière moi. J'engouffre mes mains dans mon jogging bien trop grand pour moi en sentant une brise caresser ma peau. Mes pas sont franches, un courage inconnue dompte mon corps.

Son corps se fait de plus en plus visible. Elle se tient contre un poteau. Seul la lumière de l'hôpital éclair son visage.

Elle se retourne et me regarde. Ses yeux n'exprime rien, elle me regarde juste. J'inspire profondément et la salue.

— Pourquoi tu veux me voir ?

Je tique à l'écoute de sa froideur.

— Je veux qu'on discute.

— Tu sais faire ça maintenant.

— Ecoute, Grace-

— Arrête de m'appeler par mon nom, Crache-t-elle.

Je tourne ma tête vers un banc plus loin puis la regarde.

— Viens, on va discuter plus loin.

Elle marche devant moi. Sa posture a changé. Elle semble sûr d'elle, sûr de ses choix. Au contraire de moi.

Le bout de son nez est rouge. Ses lèvres ont l'air sèche mais en même temps si douces quand elle me parle.

— Tu sais, Commence-t-elle, j'ai pensé à toi tout ce temps.

Je la questionne du regard.

— Je voulais savoir si tu étais devenu encore plus misérable que tu ne l'était déjà. Et j'avais raison, tu es pathétique.

Je souris en pouffant avec amertume. On se regarde dans les yeux.

— Je vois que tu as une belle vie.

Elle me regarde du coin de l'oeil en inspectant mon accoutrement.

— Je peux pas dire pareil pour toi. Je plains ta copine, Dit-elle sarcastiquement.

Son ton a changé. Elle me fusille du regard.

— Je ressens de la tristesse pour elle d'être restée avec quelqu'un comme toi qui n'a pas eu le courage de protéger son-

Je serre les dents.

— Excuse-moi, mais je te prie de baisser le ton.

Je la sens se lever et se placer devant moi. Je relève doucement la tête.

— Il m'a tout raconté, Conrad.

Un soupir las s'échappe de mes lèvres.

Les larmes me submergent, ma respiration devient saccadée. Je couvre mon front de ma main et la frictionne violemment.

— Que veux-tu que je fasse, dis-moi la vérité, Conrad.

Mes pensées s'entrechoquent. Je ne réflechis pas correctement. Mon sang pulse contre mes veines quand je lui dévoile ma pensée.






— Je veux que tu me donnes un enfant, Dis-je dans un murmure désespéré.


N'oubliez pas de voter, ça fait énormément plaisir mes choupinette. À mardi !

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