𝐄𝐋𝐃𝐎𝐑𝐀𝐃𝐎 - 𝐿𝑎𝑛𝑑𝑜...

By -Mordicus-

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Charlie Rousseau a fait une promesse. À 23 ans et des rêves plein la tête, elle est déterminée à passer la me... More

- 𝐄𝐋𝐃𝐎𝐑𝐀𝐃𝐎 -
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟏
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟐
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟑
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟒
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟓
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟔
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟕
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟖
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟎𝟗
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟎
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟏
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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟑𝟏
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟑𝟐
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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟏𝟕

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— 𝐄 𝐋 𝐃 𝐎 𝐑 𝐀 𝐃 𝐎 —

𝑹𝒐𝒂𝒅 𝑻𝒓𝒊𝒑 - 𝑷𝒂𝒓𝒕 𝑰𝑰











𝐅𝐀𝐂𝐓

𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐳 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐝'𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧𝐞́.











𝟒 𝐉𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟑

𝐃𝐢𝐫𝐞𝐤𝐭𝐞 𝐊𝐨𝐧𝐭𝐚𝐤𝐛𝐨𝐥𝐳𝐞𝐧

𝐒𝐭𝐮𝐭𝐭𝐠𝐚𝐫𝐭 – 𝐀𝐥𝐥𝐞𝐦𝐚𝐠𝐧𝐞



Se réveiller le lendemain d'une journée comme celle d'hier, ça a quelque chose de magique, d'irréel.

Charlie papillonne des yeux dans le lit, la lumière est vive, mais pas aveuglante, signe qu'il est encore relativement tôt, la douceur de l'air la fait fredonner de plaisir.

La nuit a été calme pour la jeune fille qui a toujours été une bonne dormeuse, le genre à fermer les yeux et s'endormir à peu près n'importe où. L'alcool de la veille n'a pas eu d'effet indésirable et elle a dormi d'une seule traite jusqu'au petit matin.

Emmitouflée dans son cocon de chaleur protectrice, elle se remémore les événements de la veille, quelle journée incroyable, elle en a adoré chaque moment.

Délicatement, elle étire ses jambes, recroquevillant ses doigts de pieds de plaisir, veillant tout de même à ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller l'homme qui dort juste à côté d'elle alors qu'elle lève la tête dans sa direction, ses pupilles à présent familiarisées à l'éclat du jour.

Lando lui semble encore plus beau dans la lumière du petit matin, la bouche entrouverte, ses boucles brunes éparpillées autour de lui comme une couronne désordonnée.

Charlie admire la courbe abrupte de sa mâchoire, l'arrondi de ses lèvres entrouvertes, la pointe de ses clavicules à travers le tissu de son t-shirt, la finesse de sa taille étroite et le contact de ses doigts blancs contre la peau bronzée de ses flancs.

Le contracte de leurs peaux ?

Charlie fronce les sourcils.

Pourquoi est-ce que sa peau devrait toucher celle de Lando ?

Pendant que son cerveau, encore noyé d'hormones de sommeil opère un reboot complet, elle reprend son analyse depuis de départ.

La courbe délicate de ses sourcils, la longueur affolante de ses cils, le dessin de sa carotide contre la peau fine de son cou, les muscles de ses bras sculptés par le t-shirt ajusté dont la bordure inférieure relevée laisse deviner la forme d'une main posée bien à plat sur les affriolants abdos du pilote.

Une main blanche.

La blonde se fige, comme si la totalité de son corps venait soudainement de comprendre ce que son cerveau a encore du mal à percuter.

La main de Charlie.

Les abdos de Lando.

Un seul point de rencontre.

La main sur les abdos, les abdos sous la main.

Le Big Bang.

Aller, on recommence encore une fois, pour le plaisir.

Le regard de Charlie remonte sur le visage de Lando, vraiment très proche du sien maintenant qu'elle y pense. Ils se font face, séparés par une petite dizaine de centimètres, juste assez proches pour pouvoir détailler avec précision les nuances de rose qui peuplent ses lèvres, juste assez éloigné pour ne pas sentir son souffle chaud s'écraser sur son visage à chaque expiration.

La blonde retient sa respiration.

Sous ses doigts, le ventre de Lando se soulève doucement, signe qu'il dort encore profondément et, pour rien au monde, elle ne prendrait le risque de briser cet instant magique en le réveillant.

Reprenant son observation minutieuse, Charlie ajuste sa tête sur l'oreiller et tique.

Là, tout contre son cou, au creux de sa nuque, une main.

La main de Lando, enfoncée profondément dans sa chevelure blonde, comme s'il s'était endormi en caressant ses cheveux.

Elle pince les lèvres pour ne pas laisser échapper un rire heureux alors que ses yeux pétillent, ne comptez pas sur elle pour bouger le plus petit orteil, Charlie a bien l'intention de rester là jusqu'à la fin des temps.

Leurs jambes qu'elle sent emmêlées sous les draps, la peau brûlante qu'elle caresse du bout des doigts, tout est parfait, parfaitement parfait.

Et voilà qu'elle n'arrive plus à faire disparaître le sourire béat qui orne ses lèvres alors que dans sa tête, un petit Max Verstappen imaginaire hurle quelque chose comme « Je te l'avait bien dit ! ».

Lentement, ses yeux reprennent leur périple sur le corps du pilote remontant tranquillement jusqu'à son visage paisible et endormi.

Sauf que vous commencez à le comprendre, l'univers (moi) semble constamment comploter pour placer ces deux-là dans les situations les plus improbables.

Ce n'est donc pas le visage endormi de Lando sur lequel Charlie tombe, mais deux immenses yeux bleus absolument réveillés et braqués sur elle, un petit sourire narquois plaqué sur les lèvres.

C'est donc le moment de paniquer.

Et si, à l'intérieur, des milliers de neurones courent dans tous les sens à la recherche d'une bonne excuse, vu de l'extérieur, la Normande affiche plutôt un air de poisson hors de l'eau, accentuant encore le sourire du pilote qui lève les yeux au ciel.

Délicatement, il passe un deuxième bras autour d'elle avant de se rapprocher, toujours sans dire un mot, et de l'enlacer étroitement, plaquant leur corps ensemble. L'emprise de ses doigts sur ses cheveux s'accentue alors que Lando masse doucement son crâne et niche son nez dans les mèches blondes dont il respire le délicat parfum de fleur. Sa deuxième main brosse de lent de délicieux passages le long de sa colonne vertébrale, toujours au-dessus de son t-shirt alors que leurs poitrines se soulèvent l'une contre l'autre et qu'il presse ses lèvres contre son front en de longs baisers.

Mais revenons à Charlie qui hésite franchement entre ronronner et s'auto-administrer un massage cardiaque.

Dans la panique de l'instant, ses deux bras se sont enroulés autour de Lando et reposent maintenant sur les omoplates du pilote, légèrement agrippées à son t-shirt alors qu'elle a le nez plongé dans sa nuque, respirant à chaque inspiration son odeur musquée, ses yeux grands ouverts détaillant avec adoration le mouvement régulier de sa pomme d'Adam lorsqu'il déglutit.

Il suffirait qu'elle pose ses lèvres là, dans le creux de sa nuque, qu'elle mordille juste un peu pour laisser une trace.

Charlie déglutit lentement, l'idée de mordre quelqu'un ne lui a jamais parue aussi sexy.

Mais en même temps, mordre le cou de Lando Norris quand même, l'accomplissement d'une vie.

On peut mourir en paix après un truc comme ça.

Pendant d'Edward Cullen envisage l'angle parfait pour planter ses canines, Lando s'éclaircit doucement la voix avant de chuchoter à son oreille, d'un timbre profond et grave du genre qui vous envoie directement au Nirvana de la fangirl :

- Bien dormi baby girl ?

Bahahaha, je rigole, ce n'est pas ce genre d'histoire.

- Pas trop froid ? Il souffle contre son oreille.

Un sourire amusé fleurit sur les lèvres de la blonde alors qu'elle se presse un peu plus contre son torse.

- Ça pourrait être pire, sourit-elle. Je dirais sept sur dix.

- Seulement sept ? Il s'offusque. Ce n'est pas moi qui dors comme une pierre.

- Peut-être que je dors comme une pierre, elle contrecarre. Mais, moi au moins, je ne me suis pas endormie en trois minutes hier soir.

- J'ai été entraîné à m'endormir rapidement pour optimiser mon sommeil, je suis un athlète professionnel, il râle.

- J'ai bien compris, ricane-t-elle. Jamais moins de huit heures de sommeil pour le petit Lando Norris. J'oublie toujours que tu es plus jeune que moi.

Elle frissonne de plaisir lorsqu'il glisse ses lèvres juste derrière son oreille.

- J'ai deux mois de moins que toi, il fait remarquer.

- Deux mois et trois jours, précise-t-elle. Ce qui fait de toi un enfant et de moi une adulte.

- Une adulte ? Vraiment ? Est-ce que l'on parle tous les deux de la fille qui a commandé le menu enfant au restaurant hier soir ?

Elle lève les yeux au ciel, ce n'est pas sa faute si les quantités étaient absolument énormes. Elle n'aurait jamais pu manger un plat en entier.

Vexée, elle entreprend de lui pincer les côtés et il laisse échapper une plainte avant de la serrer encore plus fort contre lui.

- Lando ! Tu m'étouffes ! Elle rit.

Il la relâche doucement, elle s'écarte un peu pour pouvoir lui faire face et ils se retrouvent de nouveau les yeux dans les yeux.

- Bonjour Lando, elle souffle.

- Bonjour Charlie, il sourit.

Ils se regardent encore un instant, profitant de la lumière du matin pour se dévisager, le cœur de la Normande tressaute doucement dans sa poitrine.

- Tu sais que tu parles dans ton sommeil ? Il ricane après une seconde.

Oh mon Dieu.

Panique à bord.

Charlie tente de garder un visage neutre alors que le sang quitte son visage.

Faite qu'elle n'ait pas dit quelque chose de compromettant, s'il vous plaît.

- Oh, elle ricane nerveusement. Et qu'est-ce que j'ai dit ?

Il fait semblant de réfléchir pendant une seconde, un sourire mutin plaqué sur les lèvres alors qu'elle s'attend au pire.

- Je ne sais plus vraiment, il hésite. Mais je crois que tu parlais d'à quel point je suis incroyablement beau, bon pilote et sexy.

Il faut une seconde de trop à Charlie, mortifiée, pour comprendre qu'il se moque d'elle avant qu'elle n'entreprenne de se venger gesticulant pour essayer de lui tirer les cheveux alors qu'il maintient sa tête en arrière.

Elle se débat de toutes ses forces, pour essayer de se débarrasser de lui, bougeant son bassin pour sortir ses jambes de l'étreinte de Lando avant de se figer lorsqu'il se redresse soudainement, pose son front contre l'épaule de la jeune fille et laisse échapper un lourd soupire tout sauf amusé.

- Charlie, s'il te plaît, il pousse un râle contre sa peau. Arrête de bouger.

Interloquée par le ton soudainement sérieux du pilote, Charlie obéit, cherchant à comprendre ce qui ne va pas dans l'expression concentrée et un peu honteuse de Lando.

Les sourcils froncés, elle le détail, son regard glissant progressivement vers le bas à la recherche de la source du problème avant de se fixer sur un point particulier.

Oh...

OH !

Le visage de Charlie s'enflamme violemment alors qu'elle relève les yeux au plafond, fuyant du regard la chose.

Parce qu'elle ne va clairement pas mettre de mots là-dessus.

Non non non.

Il va aussi lui falloir un verre d'eau, ou un extincteur, ou les deux.

Contre son épaule, Lando ne bouge toujours pas, mais elle peut voir d'ici ses joues aussi écarlates que les siennes. Le silence est retentissant dans le petit van.

Comment est-ce qu'elle va faire pour ne pas rêver de ça cette nuit ?

Il va falloir qu'elle se bâillonne.

Ou qu'elle dorme dehors.

- Désolé, souffle Lando au bout d'un moment.

- Ce n'est pas grave, vraiment, elle rassure.

Il hoche la tête et se redresse pour venir embrasser sa joue rapidement, le regard fuyant.

Soucieuse de dissiper la gêne qui refuse visiblement de quitter le pilote, Charlie cherche un instant ses mots avant de dire la première chose qui lui passe par la tête.

- La première fois que j'ai embrassé un garçon nos appareils dentaires se sont coincés et c'est l'infirmière du collège qui nous a décoincés au bout d'une demi-heure, elle déclare précipitamment.

Surpris, il relève la tête, la mine pétrie d'incompréhension.

- Quoi ?

- Allez ! Elle s'exclame. Petit-déjeuner ? J'ai une faim de loup !

Et sans attendre, elle se jette précipitamment hors du lit rouge de gêne.

De toutes les anecdotes sur sa vie, il fallait vraiment qu'elle donne celle-là ?!

Bordel Charlie.

- Charlie ! Rit Lando. Répète ce que tu viens de dire ?

- Je n'ai rien dit du tout. Tu veux du beurre sur tes tartines ? Je te préviens, c'est du beurre salé, je ne mange pas de beurre doux, de toute façon ce n'est pas du vrai beurre s'il n'y a pas de sel dedans...

- Charlie !

Débarrassé de toute honte, le pilote saute du lit à son tour et attrape le visage de la fille à deux mains, appuyant sur ses joues pour former une mimique comique.

- C'était qui ce garçon ? Il sourit.

- Il s'appelle Teddy, elle marmonne. C'était mon voisin quand j'étais plus jeune.

Il hoche la tête, toujours souriant.

- Et donc tu avais un appareil dentaire ?

Elle hoche la tête.

- Pendant trois ans, quand j'étais au collège et ce n'était vraiment pas extraordinaire.

Il la relâche pour s'asseoir sur la banquette et l'inviter à la rejoindre, ce qu'elle fait après avoir enfilé un pull que Lando a laissé traîner la veille.

- Je ne t'imagine pas petite, il souffle, pensif.

- Eh bien, je n'étais pas vraiment différente, elle réfléchit. Plus petite et plus maladroite, sûrement, je me suis blessée plusieurs fois en faisant des choses stupides, mais rien de comparable avec mes frères. Tous les professeurs que j'ai eues au collège et au lycée avaient déjà eu au moins l'un des trois et donc ils me traitaient comme le dernier cavalier de l'apocalypse, elle soupire.

Lando l'écoute attentivement tout en découpant des morceaux de pomme qu'il dépose dans l'assiette de Charlie qui mange tout en parlant.

Le petit-déjeuner se poursuit tranquillement, il est encore tôt et ils ne sont pas pressés par le temps pour le moment. Après avoir terminé de manger, ils se changent dos à dos et Charlie enfile une tenue confortable pour conduire toute la journée, un ensemble en coton bleu clair légèrement oversize avec ses chaussons et une queue-de-cheval haute.

De son côté, Lando opte pour un jogging noir et un sweat-shirt large à capuche rose fuchsia.

Naturellement, il s'assit du côté conducteur pendant que Charlie prend la place passager et replie ses jambes sous elle alors qu'il manœuvre hors du parking.

- Il nous reste onze heures de route, elle présente en regardant l'itinéraire. Il faudrait que l'on soit à Calais ce soir pour pouvoir dormir dans le ferry ce soir et terminer le trajet demain matin.

- Donc quatre heures chacun ? Ça me va, je vais conduire ce matin, on fera le changement à Reims tout à l'heure.

Charlie hausse un sourcil, mais n'ajoute rien même si elle sait parfaitement qu'il y a beaucoup plus de chemin entre Stuttgart et Reims qu'entre Reims et Calais. Lando lui a dit à plusieurs reprises vouloir conduire aujourd'hui et faire une petite pause ne pourra pas lui faire de mal.

- Je choisis la musique, elle prévient à la place.

- Hé ! C'est moi qui conduis, c'est à moi de choisir la musique, râle Lando.

- C'est mon van, elle chantonne. Alors, qu'est-ce que tu veux écouter ?

- Aucune idée, surprends-moi.

- Ne viens pas te plaindre quand j'aurais choisi alors, elle sourit. Oh ! Je sais ce que l'on va écouter !

- Quoi ? Un podcast de crime ? Il plaisante.

Charlie lui jette un regard mauvais du coin de l'œil, elle adore les podcasts de crime.

- Tu as déjà écouté une playlist faite par tes fans ? Elle demande à la place.

- Une quoi ?

- Mais si ! Sur Spotify ! Elle insiste.

- Non jamais.

- Eh bien, il est temps de changer ça ! Alors, qu'est-ce que les gens ont créés sur toi.

Rapidement, elle écrit « Lando Norris » dans la barre de recherche Spotify et sélectionne l'onglet des playlists avant de commencer à faire défiler les choix. Aussitôt, ses sourcils grimpent haut sur son front et un petit sourire amusé fleurit sur ses lèvres.

- Qu'est-ce que tu penses de la playlist « you're dating Lando Norris » ? Elle ricane.

- Sérieusement ?

- Tu préfères peut-être « Falling in love with Lando Norris » ? Ça a l'air vraiment romantique.

- Les gens font vraiment ça ? Il s'exaspère.

- Franchement, les titres sont pas mal, j'aime bien la sélection, elle analyse. Oh mon Dieu !

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

- On doit absolument écouter celle-là, « Lando Norris sex playlist », elle éclate de rire.

- Hors de question ! Il s'horrifie. Mais qui fait ça, qui écoute ça ?!

Charlie rit si fort qu'une larme s'écoule le long de sa joue et elle l'essuie sans pouvoir s'arrêter de sourire alors que Lando semble réellement sur le point de vomir.

- Pauvre Lando, tes fans t'aiment peut-être un peu trop.

- Tous les pilotes ont ce genre de playlists ? Il demande.

- Peut-être pas tous, mais les plus populaires oui. Attends, je vais regarder, qu'est-ce que tu dis d'écouter « Crying about Carlando » ?

- Crying ? Pourquoi crying ?

- Peut-être parce que votre amour est impossible ? Condamné à vous aimer en secret en sachant que le monde de la F1 n'est pas prêt pour que vous vous dévoiliez au grand jour ? C'est si beau et si triste en même temps, elle déclare sur le ton du désespoir.

Lando ne répond pas, mais le regard blasé qu'il lui lance parle pour lui et Charlie esquisse une grimace amusée.

- Okay, j'ai compris, pas de Carlando pour nos oreilles, elle capitule. J'imagine que tu n'es pas très chaud pour écouter, Carlos Sainz is an ass man ! » ? Il y a même un émoji pêche au cas où on n'aurait pas compris, fait-elle remarquer.

- Charlie, je te jure que si tu lances cette playlist, je nous propulse dans le prochain fossé, il menace.

- Ce que tu peux être grognon, elle ricane. Et si on essayait « Enemies to lovers with Max Verstappen » ? Je vais faire une capture d'écran et lui envoyer, je suis sûr qu'il va adorer celle-là.

- Enemies to lovers ? Ce n'est pas un terme de dark romance ? Il questionne.

Surprise, la blonde relève les yeux vers l'Anglais qui ne lâche pas la route du regard.

- Tu connais la dark romance ? Lando tu ne manques jamais de me surprendre.

- C'est ma sœur qui m'a parlé de ça, il marmonne. Je ne suis pas certain de savoir quoi faire de cette information.

- Ne t'en fais pas, tes fans sauront quoi en faire, elle rit. J'ai décidé quelle playlist on allait écouter d'ailleurs.

- Surprends-moi, il lève les yeux au ciel.

Amusée, elle presse le bouton Play et lance le premier titre, « Look What You Made Me Do » de Taylor Switf qui résonne dans l'habitacle.

- Pendant les deux prochaines heures, nous allons écouter « Charles Leclerc Villain Era » alors prépare toi à maudire Ferrari avec moi.

Lando lui jette un regard incrédule avant d'éclater d'un grand rire sonore qui ravit les oreilles de la Normande.

- D'accord, il soupire d'amusement. Je peux faire ça pour Charles.

Elle lui adresse un sourire lumineux et ils passent l'heure suivante à chanter à tue-tête et rire des choix de chanson et des malheurs de leur Monnégasque.

Ils s'arrêtent sur une minuscule aire d'autoroute pour manger le midi, personne ne les reconnaît et c'est sûrement tant mieux, car la mine verdâtre et horrifiée de Lando en sortant des toilettes publiques lui vaudrait sûrement de faire le tour des réseaux sociaux en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Les heures passées à conduire semblent passer si vite en compagnie de Lando que Charlie en vient à regretter qu'il ne puisse pas l'accompagner à chacun de ses trajets aux quatre coins de l'Europe, mais elle sait parfaitement que c'est impossible.

Contraints par les horaires des ferries, ils ne s'arrêtent pas longtemps et Charlie reprend rapidement le volant alors que Lando a le nez plongé dans son téléphone triant les photos qu'il a prises de la journée d'hier.

Lorsqu'elle parvient au premier péage, la Normande s'aperçoit que le pilote McLaren n'a pas une seule fois utilisé son argent, payant avec sa carte personnelle depuis le début de la matinée. Elle esquisse un sourire, les joues roses de plaisir et ne dit rien.

- Est-ce que tu m'autorises à publier des photos où tu apparais ? Il demande au bout d'un moment.

- Des photos d'hier ? Elle demande.

Il hoche la tête avant d'apporter plus de précisions :

- Ce sont plus des photos où tu apparais que des photos de toi vraiment, tu es de dos sur la plupart et je ne vais pas t'identifier, mais certaines personnes risquent de te reconnaître quand même.

Les yeux fixés sur la route, Charlie pèse le pour et le contre pendant un instant.

Bien sûr, elle sait qu'ils ont eu de la chance de passer relativement inaperçu jusqu'à présent, les seules personnes au courant de la présence de plus en plus régulière de Charlie sur les circuits sont les personnes qui travaillent en interne et aucune page de gossip n'a encore parlé d'elle, ce qui risque de changer drastiquement si elle fait du jour au lendemain son apparition sur les réseaux sociaux de Lando.

D'un autre côté, on parle quand même de Lando.jpg, LE compte de photos personnelles de Lando prises par lui et choisies par lui dans lesquelles seuls ses plus proches amis apparaissent.

Lando a envie qu'elle y apparaisse.

Rien que d'y penser, Charlie en rosit de plaisir.

Entre lando.jpg et le monde, le choix est vite fait.

- Bien sûr que tu peux les poster, elle acquiesce. J'ai hâte de voir ça.

Elle joint un sourire à la parole et il la dévisage quelques longues secondes supplémentaires avant de finalement lui sourire en retour et d'appuyer sur le bouton de publication.

Presque aussitôt, le téléphone de Charlie se met à vibrer sur la console et elle ne prend même pas la peine de regarder les notifications avant de passer en mode silencieux et de le reposer.

- Ce sont des fans ou des agents du FBI que tu as ? Elle plaisante.

- À toi de me le dire, tu en fais partie, non ?

Elle lève les yeux au ciel, mais ne répond pas.

Évidemment qu'elle est fan de lui.

Le duo ne rencontre pas de problème particulier sur les routes de France et ils parviennent à Calais largement dans les temps pour prendre le dernier ferry de la journée. Une fois le van garé à bord du navire, Lando insiste pour leur réserver une cabine et leur permettre de profiter des douches que celles-ci proposent et si Charlie fait vaguement la moue en découvrant que la pièce contient deux petits lits d'une personne, elle oublie bien vite sa déception.

En grand gentleman, Lando la laisse passer en premier et Charlie veille à profiter un maximum sans toutefois vider la réserve d'eau chaude. Elle prend le temps de faire des masques, gommage, soins, tout ce qu'elle n'a plus le temps de faire au quotidien et sort de la pièce embuée un petit sourire heureux plaqué sur le visage.

- La place est libre, elle sourit.

L'Anglais lui sourit en retour et referme la porte derrière lui. Presque aussitôt les premières notes de musique résonnent derrière la cloison et elle n'entend plus que le bruit de l'eau mêlé aux paroles de la chanson.

Profitant de son premier moment seule depuis plusieurs jours, Charlie fait ce que toute personne seule fait dans un moment comme celui-ci :

Elle scrolle sur Instagram.

Eh oui, même les héroïnes procrastinent.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a du changement ! Comme l'a indiqué Lando, plusieurs centaines de personnes se sont abonnées à son compte et elle a reçu tellement de messages qu'elle ne prend pas la peine de tous les ouvrir, surtout les moins gentils.

Curieuse, elle tape le nom du compte jpg de Lando dans la barre de recherche et clique sur la dernière publication datant d'à peine quelques heures.

Lando a, clairement, minimisé la chose, Charlie apparaît sur presque toutes les photos ! Jamais de face, mais de dos, de profil, debout sur le bar au milieu des autres serveuses, elle ne se rappelle même pas l'avoir vu prendre autant de photos.

Le filtre noir et blanc qu'il a ajouté donne aux clichés un aspect élégant, intemporel et Charlie se trouve belle à travers l'objectif du pilote.

Elle tressaille légèrement en découvrant que le compte officiel de Mercedes à republié dans sa story l'une des photos du musée Mercedes et elle sourit en découvrant que le tout dernier cliché du carrousel n'est autre qu'une photo artistique de ses cheveux blonds emmêlés autour des doigts de Lando lors de sa sieste dans le parc.

- Elles te plaisent ?

Surprise, elle sursaute, Charlie ne l'avait pas entendu sortir de la salle de bain, avant de lui sourire de toutes ses dents.

- Elles sont magnifiques, elle souffle. Tu pourras me les envoyer ? J'aimerais les voir en couleur.

Il acquiesce silencieusement et ils se mettent tous les deux d'accord pour quitter la cabine et faire un crochet au van pour récupérer leur repas du soir qui patiente bien sagement dans le frigo avant d'aller le déguster à l'extérieur.

Assis tous les deux sur le pont, le nez sous les étoiles et blottis l'un contre l'autre, Charlie s'autorise à poser sa tête sur l'épaule du pilote qui appuie sa joue contre son crâne en réponse.

La Normande se sent bien ainsi, au chaud protégée, anonyme, elle aimerait que ce voyage dure pour l'éternité.

- Comment c'était pour toi ? Elle demande au bout d'un moment.

- Quoi ?

Leurs paroles ne sont que des chuchotis, presque comme deux enfants craignant qu'on ne les découvre s'ils faisaient trop de bruit.

- Ton premier baiser ? Elle explique. Je t'ai dit comment était le mien ce matin, mais tu ne m'as pas parlé du tiens.

Le regard de Lando quitte la jeune fille pour dévier sur l'horizon, pensif comme s'il cherchait un souvenir profondément enfoui dans sa mémoire.

- Quand j'étais enfant, commence-t-il. J'étais tellement obnubilé par le karting, je ne m'intéressais pas du tout aux filles et puis, il faut dire que je faisais 1m20 à l'époque alors je ne les intéressais pas vraiment non plus.

La blonde esquisse un sourire amusé en se rappelant des quelques photos de Lando plus jeune qui circulent sur le net.

- Je devais avoir quatorze ou quinze ans quand j'ai eu ma première copine, c'était la sœur d'un des garçons avec qui je concourais et on se cachait pour que lui et son père ne nous trouvent pas.

- Tu étais déjà un tombeur, elle rit doucement.

- Pas du tout, elle s'intéressait à moi parce que j'étais le premier du championnat et pour rendre jaloux un autre garçon. Ça n'a duré que quelques semaines avant qu'elle ne rompe avec moi pour sortir avec lui, on s'est simplement embrassés quelques fois derrière un stand de hot-dog.

- C'est terrible, s'attriste Charlie. Elle t'a brisé le cœur.

- Pas vraiment, je te l'ai dit, la seule chose qui comptait pour moi, c'était la course.

- Quand même, ça ne se fait pas, elle râle.

Lando esquisse un sourire amusé devant sa colère et passe un bras réconfortant autour des épaules de Charlie qui se blottit un peu plus contre lui.

- Et toi, tu étais amoureuse de ce Teddy ?

- Oh oui, elle sourit. Avec du recul, je me dis que c'était sûrement plus de l'amitié, mais à l'époque, j'étais totalement amoureuse de lui. On est restés ensemble presque un an jusqu'à ce qu'il ne déménage de l'autre côté de la France.

- C'est mignon, mais alors, il plaisante. Comment est-ce que l'on fait pour coincer son appareil dentaire dans celui de quelqu'un d'autre ?

Un rire échappe à la Normande qui se remémore le moment.

- C'était tellement gênant. J'avais tellement idéalisé le premier baiser, je pensais qu'il serait magique et finalement, j'ai perdu une bague et mes frères se moquent encore de moi des années plus tard, j'ai eu l'impression d'avoir gâché le moment.

- Ça devait être très drôle pour eux, mais je comprends que tu aies été gênée, il frotte son dos. Pourquoi est-ce que tu dis que tu l'as gâché ?

Charlie se redresse pour lui faire face et, mon Dieu, Lando sous la lumière des étoiles est un spectacle dont elle ne se lassera jamais. Ni des reflets argentés de ses cheveux bruns, ni de la lueur des astres dans ses prunelles.

- Je m'étais toujours dit que cela se passerait comme dans les films, sourit-elle, émue. Le temps s'arrête avant de repartir au ralenti alors que les deux héros se font face et que la jeune fille cours pour sauter dans les bras de son amoureux avant de s'abaisser pour l'embrasser pendant que le monde tourne sur lui-même autour d'eux et qu'en arrière-plan résonne « Payphone » de Maroon 5.

- Payphone ? Ce n'est pas du tout romantique comme chanson.

- Je sais, elle rit. Mais j'avais treize ans à l'époque et je ne parlais pas très bien l'Anglais. Le peu que je comprenais me semblait romantique et c'est tout ce qu'il me fallait.

Lando la regarde un instant, impressionné par son histoire.

- C'est vraiment très précis, il souffle. Tu as dû beaucoup y penser.

- Tout ça pour finalement l'embrasser en plein milieu de la cour de récréation pour faire plaisir à mes copines, elle soupire.

- Quoi ?! Mais non ! C'est encore plus triste que mon histoire, il se désole.

- Je sais, mais on ne peut pas revenir en arrière et puis à défaut d'avoir été le meilleur baiser de ma vie, c'était sans doute le plus drôle, elle hausse les épaules.

- Je suis sûr que tu vivras ton baiser de rêve un jour, il sourit doucement. On rentre ?

Perturbée par ses paroles, Charlie ne peut s'empêcher d'acquiescer et de saisir la main qu'il lui tend pour l'aider à se relever. Tout ce qu'elle peut faire, c'est fixer la courbe de ses épaules détendues alors qu'ils marchent le long du couloir jusqu'à leur cabine et ne pas glisser un mot alors qu'ils se préparent à dormir.

Charlie ne dit rien, n'émet pas le plus petit bruit lorsqu'il s'allonge dans son lit et qu'elle se retrouve seule, debout au milieu de la cabine, presque totalement plongée dans l'obscurité.

Comment ça, elle vivra son baiser de rêve un jour ?

D'où est-ce qu'il dit ça avant de littéralement partir comme si de rien n'était ?

Qui fait ça ?!

Les sourcils froncés par l'incompréhension, Charlie fixe la forme immobile de Lando dans son lit.

Elle sait qu'il ne dort pas.

Pas après lui avoir dit un truc pareil.

Outrée, elle fait deux grands pas jusqu'à la couchette de Lando dont elle soulève la couverture sans ménagement.

Toujours sans rien dire, elle pousse le pilote contre le mur et se glisse dans le petit lit avant de rabattre la couverture sur eux.

- Qu'est-ce que tu fais ? Il souffle, surpris.

- Je dors avec toi.

Sa voix claque, ne laissant aucune place à un refus et Lando ne s'y risque pas, glissant un bras prudent autour de ses hanches par-dessus la couverture.

Le torse du pilote pressé contre son dos, sa respiration glissant contre sa nuque, Charlie ne décolère pas.

Non mais.

« Je suis sûr que tu vivras ton baiser de rêve un jour. »

C'est quoi ça ?!

Normalement, on embrasse la fille après avoir dit un truc pareil, non ?

Dans une fiction normale, il l'aurait fait !

Alors pourquoi est-ce qu'il ne l'a pas fait ?



♡♡♡♡♡♡♡♡♡♡



Il est actuellement 1h28 :)

J'ai envie de mourir.

Pour commencer, désolé d'être moins régulière, ma vie à pris une tournure un peu folle ces derniers temps et j'ai un mal fou à me trouver des moments pour écrire. Jusqu'à présent j'avais des chapitres d'avance sur Eldorado, mais ce n'est plus le cas donc je vais faire mon maximum pour continuer de vous sortir des chapitres tous les vendredis.

Pour en revenir à l'histoire, disons qu'un chapitre d'Eldorado où Charlie et Lando ne sont pas littéralement à deux doigts de s'embrasser à chaque paragraphe n'est pas un chapitre d'Eldorado même si cette fois c'est particulièrement chaud haha

J'espère que vous aimez en découvrir un peu plus sur les personnages, j'aime écrire ces moments et j'aime l'idée qu'ils puissent avoir des souvenirs à partager et une vraie profondeur sur des sujets totalement anodins, c'est ma petite touche personnelle et j'en suis très fière.

Dans le prochain chapitre, nos deux tourtereaux posent le pied en Angleterre, la tornade Poppy frappe et on en découvre encore un peu plus sur Charlie.

PS : Tous les noms de playlist utilisés dans ce chapitre sont des vrais, j'ai tout écouté pour les besoins de la science et je vous laisse faire vos propres recherches ;)

Bye les copains ♡


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