𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

By iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... More

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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By iammahera

•Chapitre 74•

⚠️Attention, ce chapitre contient du contenu pouvant choquer les âmes sensibles. (Abus/atteinte et agression sexuel(les) sur mineur, chantage, manipulation, tension, violence, insultes et menaces)⚠️

Si vous choisissez de ne pas lire ce chapitre, ça n'impactera pas votre compréhension de l'histoire.



Contexte: c'est un banal samedi d'avril. Il est quinze heures et demi. Leïla aura bientôt treize ans.





~Leïla~



La dernière personne à laquelle je pense, c'est Ilyes. Il n'est pas là. Il m'a laissée toute seule. Il est chez maman. Et moi j'ai le cœur qui va éclater.

Non, il a déjà éclaté il y a longtemps mais mon cerveau a trouvé un moyen de le réparer juste assez pour qu'il continue de fonctionner.

Mais il fonctionne si mal qu'il s'arrête trois fois par minute et fait n'importe quoi à chaque bruit que j'entends.

Puis, il se met à accélérer quand j'entends finalement les clés ouvrir la porte de l'appartement. Ma tension atteint le ciel. L'air se comprime autour de moi.

Je replie un peu plus fort mes jambes vers moi en m'enfonçant dans le mur dans l'espoir de disparaître.

Je souhaite terriblement qu'il ne me voie pas. Ou qu'il oublie que je suis là. Ou qu'il s'effondre avant d'avoir le temps de baisser la poignée de la porte.

Hussein: Putain...

J'essaie de ralentir ma respiration quand j'entends sa voix dans l'entrée. Il a l'air d'avoir bu. Il boit tout le temps de toute façon. Il fait beaucoup de bruit.

Peut être qu'il ne m'entendra pas si j'arrête de respirer ?

Ses pas lourds résonnent dans l'appartement et je prie pour qu'il ne me cherche pas. Je prie aussi pour qu'il n'aie pas une soudaine envie de prendre une douche pour la première fois de sa vie. Je prie pour qu'il ait si bu qu'il s'effondre. Ou qu'il sombre dans un coma éthylique. Et qu'il oublie qu'on est samedi et que je suis ici.

Je serre si fort mes jambes contre moi que je vais me faire de nouveaux bleus. J'essaie de me rassurer en me disant qu'il n'aime pas prendre des douches. Il n'utilise presque jamais la salle de bain. Il ne viendra sûrement pas.

Je me fige quand je l'entends s'approcher doucement. Il ne marche pas aussi maladroitement que d'habitude. J'ai peur que ce soit parce qu'il ait bu moins cette fois.

S'il est plus sobre que d'habitude, il aura de meilleurs réflexes. Il sera moins maladroit. Ça sera pire que quand il est ivre.

Hussein: Leïla...

Je me crispe brusquement. Chaque cellule de mon corps se fige. Je ne respire plus. Je ne bouge plus. J'ai si peur que mon âme pourrait quitter mon corps à tout moment.

J'ai l'impression d'être une souris qui va se faire dévorer par un renard. Mon ventre se retourne un milliard de fois quand je l'entends devant la porte.

Hussein: Tu sais que j'aime pas jouer à cache cache.

J'essaie de cacher mon visage dans mes genoux. Je suis obligée de respirer, mais je le fais tout doucement. Le plus doucement possible pour ne pas qu'il m'entende. Il ne faut pas que je fasse du bruit.

Sinon il va me trouver.

Il me trouve toujours.

Hussein: T'es où putain de merde ?!

Il est en train de perdre patience. Il s'énerve. Ça va mal finir. Je vais mal finir.

Mes mains se posent près de mes oreilles sur le haut de ma tête. J'anticipe sa réaction quand il va me trouver. Je me prépare au pire. J'ai peur.

Je serre fort les dents et les yeux. J'ignore les battements affolés de mon cœur. J'ignore la peur qui pèse sur mes épaules et qui serre mes muscles et broie mes os. Je suis terrifiée.

Il est peut être trop fatigué ? Il va peut être croire que je suis pas là ? Il faut juste qu'il oublie qu'il a une salle de bain.

Hussein: RAMÈNE TA FACE ICI !

Sa voix me fait sursauter malgré moi. Je pose rapidement ma main sur ma bouche en écarquillant les yeux. Je suis sûre qu'il m'a entendue.

Je suis finie.

Il va me trouver maintenant. Il va venir. Il m'a entendue. Il va me frapper. Je l'ai énervé. Il va se venger. Je vais avoir mal.

J'ai mal à chaque fois.

J'essaie d'empêcher mes larmes de couler. La pression m'étouffe. Mais je ne dois pas pleurer. Sinon je vais faire du bruit. Et c'est sûr qu'il me trouvera.

Et quand il verra que je pleure il va me le faire regretter. Je dois pas pleurer. Je suis pas un bébé. Je ne veux pas qu'il me punisse.

J'ai trop peur de ce qu'il pourrait faire. Je ne suis pas assez forte pour supporter des blessures en plus.

Hussein: LEÏLA !

Je crie quand la porte s'ouvre dans un énorme fracas. Je laisse échapper toute la tension brusquement.

Mon âme est sur le point de quitter mon corps quand il s'empare de mon bras et tire dessus, au même endroit que la semaine dernière. Je lâche une plainte malgré moi lorsqu'il appuie sur mon bleu qui n'a pas encore guéri.

Hussein: Arrête de crier ! Pourquoi tu cries ?! Putain !

Je pleure toutes les larmes de mon corps. Celles que j'ai retenu ces quatres dernières heures en me cachant ici. Je pleure jusqu'à m'en faire des nœuds à la gorge.

J'arrive pas à me retenir. Ça sort tout seul. Je pleure et je sanglote. C'est encore pire.

- Pardon. Désolé, pardon, pardon.

Peut être que si je m'excuse suffisamment, il ne me fera rien cette fois. Peut être qu'il aura pitié de moi. Peut être qu'il regrettera de me faire aussi peur.

- Je voulais pas... Pardon, désolé, je-

Hussein: Ferme ta gueule.

Il me jette par terre en plein milieu de la salle de bain. J'atterris maladroitement sur le carrelage froid en protégeant ma tête. Je regrette d'être aussi faible.

Si j'avais fini mes repas à la maison, j'aurais plus de forces. J'aurais dû me forcer.

Hussein: Tu parles beaucoup pour une kehba.

J'essaie de me rouler en boule quand je le vois s'approcher. Mes coudes se placent devant mon visage dans une tentative de protection.

Hussein: Tu m'dégoûtes. Hechek.

Son pied atterrit dans mon dos. Je grimace en serrant les dents alors que j'encaisse les coups. Mes bleus de la dernière fois n'ont pas eu le temps de guérir.

Je protège ma tête coûte que coûte. Je peux supporter quelques coups dans les côtes, mais il ne faut pas qu'il touche mon visage.

Si j'ai un bleu au visage, on va me demander d'où ça vient. Je ne veux pas avoir de problèmes. Je ne veux pas leur dire la vérité. Je ne veux pas qu'on me pose des questions. Je n'ose pas raconter ce qu'il se passe quand je viens ici.

J'ai honte d'être aussi faible. D'être aussi sale. J'aimerai que tout ça ne soit qu'un cauchemar et que je ne soie jamais venue ici de toute ma vie.

Il me fait rouler sur le dos en poussant mes côtes avec son pied. Mon souffle se coupe quand il le pose sur mon ventre et qu'il y appuie.

Hussein: Regarde moi.

Mon manque de réaction l'énerve. Je le sens quand il place encore plus de poids sur mon ventre pour se pencher et écarter mes bras.

Son regard noir me fait comprendre que je l'ai très énervé. C'est trop tard pour moi. Je suis trop bête.

Ses sourcils froncés rendent son regard encore plus noir que d'habitude. Mais je ne peux pas en voir plus car je finis par tourner la tête pile au moment où sa salive atterrit sur mes cheveux.

J'ai dû développer des réflexes avec le temps.

- Pardon...

Ma voix se brise à la fin du mot. Je vais craquer. Je le sens.

Hussein: C'est trop tard pour demander pardon. Ferme ta gueule.

Je me mets à secouer la tête en regardant le sol comme une imbécile.

Hussein: Viens.

Sa main me tire violemment les cheveux et je fais de mon mieux pour ne pas hurler de douleur.

- Arrête...

Mes larmes m'aveuglent, mais je n'ai pas besoin de mes yeux pour savoir qu'il m'amène dans ma chambre. Je me mets à ramper du mieux que je peux pour limiter la douleur dans le crâne.

- S'il te...

Je n'arrive pas à finir ma phrase. Ma respiration devient bruyante. Mon corps a le réflexe de prendre de longues inspirations.

Tu commences à faire trop de bruit. Tu vas le payer cher.

Hussein: Fini le repos, je suis de retour.

Mon ventre se retourne un million de fois après sa phrase. Il me lâche enfin, et j'en profite pour m'éloigner en reculant désespérément de lui.

- Non... S'il te plaît...

Je finis par me cogner contre le lit. Je ramène mes jambes vers moi en le regardant avancer. Il me regarde comme si j'étais un jouet avec lequel il voulait jouer.

Je cherche à droite et à gauche un moyen de m'en sortir avant de me rappeller ce qu'il s'est passé la dernière fois.

Hussein: Laisse toi faire poupée, ça ira plus vite.

Je vois flou. Et je crois que je n'ai plus de larmes dans mon corps.

Il attrape ma jambe pour me ramener vers lui.

J'aimerais hurler mais ma voix a disparu à l'intérieur de mon esprit. Je hurle dans ma tête mais ma bouche de fait aucun son.

Hussein: Sinon tu sais ce qui va t'arriver.

J'essaie de me replier sur moi même pour l'empêcher d'enlever mes vêtements.

Ça ne marche jamais.

J'ai l'impression d'entrer dans une bulle. J'ai froid mais le sol brûle ma peau quand ils entrent en contact. Et ses mains finissent par me toucher.

Partout.

J'entends le moment où il descend son pantalon et celui où il touche le sol. J'essaie de reculer quand je le vois approcher, mais il attrape douloureusement mon bras.

Je m'entends chuchoter une dernière supplication avant que mon visage n'entre en contact avec lui. Il soupire de soulagement. Et j'entends parfaitement chaque mot qu'il prononce.

Hussein: Allez, fais ça bien.

Ma seule réaction est d'essayer de reculer. Je ne retiens jamais la leçon.

Il me retient trop fort contre lui. Je suis pas assez forte physiquement pour l'en empêcher. Et son autre main descend de plus en plus bas dans mon dos.

Je décide de lâcher prise et de me laisser tomber par terre. Mes jambes ne soutiennent plus mon poids. Mais ça revient au même car il m'empêche de tomber en serrant ses mains derrière ma nuque et en dessous d'une de mes cuisses.

Il m'a trouvée. Ça recommence. Je peux pas me cacher. Je peux pas m'enfuir.

J'ai envie de brûler chaque centimètre de peau qui le touche. Je veux m'arracher la langue quand il me fait ouvrir la bouche. J'espère mourir quand je sens sa peau à l'intérieur.

Je veux m'enfuir loin. Très loin. Mais la dernière fois que j'ai essayé, il m'a planté un couteau dans la jambe.

Je ne veux pas avoir encore un couteau dans la jambe.

Je retiens ma respiration en fermant les yeux. J'essaie d'ignorer le truc sale qu'il me fait.

Hussein: Encore mieux qu'une pute.

Il est sale.

Il pue.

Pourquoi moi ?

Encore mieux qu'une pute.

Je me remets à respirer quand il se retire enfin, après m'avoir salie de l'intérieur. Je ne fais plus aucun bruit, mais chaque parcelle de mon corps tremble.

Hussein: T'es ma pute à moi.

Sa pute à lui.

Je veux pas l'être. Je suis pas une pute. Je suis une personne normale.

Je suis pas sa pute, je suis sa fille.

Non, c'est pas mon père. Sinon il ferait pas ça.

Je m'effondre par terre quand il me lâche. J'essaie de ramper quelque part où il ne m'atteindra pas, mais il finit par m'attraper et me jeter sur le lit.

Hussein: J'ai pas fini.

Sa voix qui résonne dans mes oreilles me fait l'effet d'une hache coupant la tête de sa victime. Ses mains collantes se baladent sur mes jambes nues et remontent pour enlever mon gilet.

Hussein: T'as pas besoin de tout ça.

J'essaie de croiser les bras et de me débattre pour l'éloigner, ou l'empêcher de faire ce qu'il veut. Mais sa main m'en empêche en s'abattant violemment sur ma joue avant de serrer ma gorge et m'étrangler si fort que je crois que ma tête va se détacher de mon corps.

J'attrape sa main pour essayer de l'éloigner et chercher de l'oxygène. Je me débats en donnant des coups de pieds dans le vide en espérant l'atteindre.

Une seconde passe, son autre main glisse sur ma hanche et touche des parties de mon corps qui ne devraient pas être touchées. La pression et la douleur sur ma gorge me convainquent que je ne pourrai plus jamais parler.

Après la deuxième seconde, je réalise à quel point son visage est proche. Je continue de me débattre en essayant de me fondre dans le sol pour lui échapper.

Mais j'y arrive pas. Son odeur me brûle le nez. Son poids m'écrase. L'air me manque et ma vision se trouble jusqu'à ce que je ne voie plus que des points de toutes les couleur danser devant moi.

J'ai arrêté d'essayer de me débattre quand c'est devenu trop fatiguant. Et je me sentais enfin partir quand la pression qui m'empêchait de respirer a finalement disparue.

Aucun poids ne se fait plus ressentir quand je bascule sur le côté en toussant difficilement, une main tremblante sur mon cou.

Hussein: Fais pas comme si t'aimais pas.

J'essaye de prendre de grandes respirations en ignorant mon cœur affolé. Je serais morte au mois 17 fois si j'étais cardiaque.

J'aurais aimé être cardiaque.

J'essaie de ramper sur le lit pour mettre de la distance entre lui et moi.  Je me débats jusqu'au bout. Il faut croire que je ne tiens pas à la vie.

Hussein: Tu vas où ?

Je l'entends se foutre de ma gueule quand il attrape ma cheville pour la deuxième fois depuis qu'il m'a trouvée. Je suis ramenée en un instant à lui.

Je constate avec horreur qu'il a profité du moment où je me suis remise à respirer pour se débarrasser totalement de son pantalon. Et son slip.

Je tourne la tête pour ne plus le voir. Je veux oublier ce que j'ai vu.

Hussein: Détends toi un peu...

Sa voix me dégoute. Son odeur aussi. Et sa peau. Et ses yeux. Et son visage. Et ses mains. Et sa maison. Et ses gestes.

Je veux m'enfuir loin, quitte à fuguer. Parce que je n'en peux plus. Mais mon âme ne veut pas mourir.

Hussein: Voilà, comme ça.

Il ne devrait pas faire ça. Je ne devrais pas être ici. Je ne devrais pas être son défouloir. Tout ça est injuste.

Hussein: Tu fais ça mieux que ta mère. C'est bien.

Ses mains n'oublient aucune parcelle de ma peau. Il est sale, et il me salit de partout.

Et il recommence, encore et encore. Je sens la crasse s'accrocher à ma peau quand il passe dessus. J'ai honte de faire ça.

Pourquoi moi ? Est ce que j'ai fait quelque chose pour qu'il continue de faire ça ?

Hussein: De toute façon, si tu fais pas ce que je te dis tu sais que tu vas le regretter.

Je n'arrive pas à mettre des mots là dessus. Je frissonne de dégoût quand il se touche. Je veux vomir. Je serre très fort les yeux. Mais même comme ça, je ressens tout. J'entends tout.

Ma peau est rouge à certains endroits. Mon bras est tout engourdi. Et je tremble comme je n'ai jamais tremblé devant une autre personne.

Il tire les cheveux une énième fois pour me redresser, et il en arrache quelque uns par la même occasion. Ma tête commence à tourner et m'empêche de voir correctement.

Hussein: Pleure pas, ça me dégoute.

Ma tête rencontre ensuite quelque chose de dur. Peut être la tête de lit. Ou le mur. Je ne sais pas.

En tout cas ça réussi à m'assommer un peu. J'oublie pendant un très court instant où je suis. Mais sa voix me ramène très rapidement sur terre.

Hussein: Sois plus tranquille la prochaine fois si tu veux pas finir comme barbecue.

Je l'entends cracher sur moi. Il étale tout sur mon dos et il quitte enfin la pièce.

Mon cœur bat des records de vitesse et explose mes tympans. Je n'arrive pas à entendre autre chose. Je ne sais même pas s'il est parti ou s'il est allé dormir.

Je suis immobile. Incapable de faire autre chose que respirer péniblement. Et si je pouvais, j'arrêterai de respirer pour faire comme si je n'existais pas.

Je ne devrais pas exister. J'aurais jamais dû. J'étais même pas voulue. Je sers qu'à lui faire plaisir.

Pourquoi je fais ça ?

J'ai honte. J'ai tellement tellement honte.

J'ouvre les yeux à contre cœur, uniquement pour me couvrir avec un drap. C'est sale. Ça me dégoute. Je suis dégueulasse. Crasseuse de l'intérieur.

Il faut que je me lave. Mais je ne sais pas où il est. J'ai peur de sortir. Je n'ose pas bouger.

Et j'ai mal partout. Dans mon cœur, dans ma tête, dans mon ventre, dans ma peau, entre mes jambes, dans mon dos, dans mon cou.

Je n'ose pas imaginer ce que les gens diraient s'ils savaient. Je ne le dirais jamais à personne. Personne ne doit le savoir.

J'ai peur qu'il décide qu'il a envie de recommencer. J'ai peur de m'enfuir. Parce que la dernière fois, il s'est vengé et j'ai eu vraiment mal. Aujourd'hui c'était rien par rapport à ça.

Je finis par ramper hors du lit sale, et je me rends compte que je suis une nouvelle fois en train de pleurer quand je vois une goutte tomber sur le drap blanc. Je me rends aussi compte que mon visage est trempé, et que je n'ai plus aucun vêtement sur moi.

Je pleure en silence puisque je suis incapable de faire autre chose. Je n'arrive pas à prononcer un son, et respirer est difficile.

Il faut que j'aille me laver, et que j'aille mettre de nouveaux vêtements. Il faut que je me lève.

Mais je n'arrive pas à bouger. Je ne peux pas me redresser. Mes bras restent immobiles et continuent de maintenir le drap autour de moi.

En fait, je le serre si fort qu'il risque de se déchirer.

A suivre...

_________________

...
J'ai pas les mots.

Ecrire ce chapitre a été un moment de gêne, de solitude et de tristesse extrême. J'espère que vous avez apprécié parce que je ne suis pas prête d'en récrire pour le bien de mon innocence.

Sachez que j'ai bataillé dur pour décider si j'allais vraiment utiliser des mots pour qualifier ce que j'appelle dans la vie normale "l'appareil de reproduction masculin". Et sachez aussi que ça a été très dur d'écrire ce chapitre sans en utiliser.

Enfin bref, encore une fois j'arrive pas à être satisfaite à 100% mais j'estime que j'ai assez bizn réussi ce chapitre.(il a mit un peu de temps à sortir car c'est hyper dur d'écrire autant d'atrocités comme il le faut)

J'ai décidé d'être compréhensive et de ne pas étaler le fond de l'atrocité de la scène car je pense que c'était assez horrible pour que vous compreniez (même si je trouve qu'il est bâclé)

Enfin bref... le point positif c'est qu'après avoir touché le fond, on ne peut pas descendre plus bas.

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