Dirty old town × RUSSELL ✓

By azra_128

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george ne comprenait pas pourquoi eireann semblait ne pas vouloir lui parler, alors que c'était tout ce dont... More

PROLOGUE - LA TRAVERSÉE
UN - LA SAUCÉE
DEUX - L'ARRIVÉE
TROIS - LA JETÉE
QUATRE - LA CONVERSATION COUPÉE
CINQ - LE SPECTACLE IMPROVISÉ
SIX - LE VENT GLACÉ
SEPT - LES COULEURS TRESSÉES
HUIT - LE MUSÉE VISITÉ
NEUF - LA TOMBE MARBRÉE
DIX - LES HYMNES ENTONNÉES
ONZE - LA STATUE ROUILLÉE
TREIZE - LA COMPÉTITION ACHARNÉE
QUATORZE - LE BIJOU ARGENTÉ
ÉPILOGUE - LA SCÈNE ILLUMINÉE & LE RESTAURANT ÉTOILÉ

DOUZE - LES PHOTOS PUBLIÉES

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By azra_128

— Comment c'est venteux. Ça devrait être interdit d'être aussi venteux.

— Qu'est-ce que t'as dit Max ?

— Qu'est-ce qu'il dit ? Arrêtez de parler on entend rien !

— Quoi ? Tu disais quelque chose Lando ?

Le vent claque dans les oreilles des quatre compères alors qu'ils entament une petite randonnée. Bientôt la pluie se met à tomber et vient se fracasser contre leurs visages, ceux-ci grimaçant alors que cela pique et fouette leurs joues déjà rougies par les bourrasques de vent frais.

— Youhou !

Le plus jeune se penche les bras en croix dans la descente et se fait maintenir pendant quelques secondes par la puissance de la météo avant de basculer et se rattraper au dernier moment. Le thaïlandais a les mains portées à ses oreilles qu'il protège tout en essayant de maintenir sa capuche en place. Le néerlandais a la tête baissée vers le sol, pestant que cette randonnée est ridicule et que cela ne sert à rien de la continuer tant ils ne peuvent pas profiter du paysage. Quant au dernier, il se débat avec sa cape de pluie qui s'envole derrière lui à chaque rafale et il a l'impression de trainer un parachute derrière lui.

Le pilote Mercedes voit son jeune compatriote basculer du haut d'un muret. Il se dépêche de grimper pour le voir maintenu par le plus âgé de l'autre côté, l'inquiétude disparaissant de ses traits.

— Ça va Lando ?

— Ouais ouais, merci Alex. On resterait pas ici juste quelques minutes ?

Des mouvements de tête répondent alors qu'ils s'accroupissent derrière un petit muret, se protégeant des éléments après avoir eu bien du mal à l'enjamber tant le vent les poussait et avait manqué de les faire tomber.

— Eh ben, ça fait du bien d'être à l'abri au moins un peu. Vous pensez que ça va durer encore longtemps ?

— Je pense pas, le soleil a l'air d'être pas loin, et avec un tel vent, les nuages vont bien finir par dégager.

— T'es bien silencieux depuis hier soir.

Le vent est légèrement retombé et la pluie a enfin cessé. Les yeux clairs du britannique sont tournés vers l'océan qui s'étale devant eux et dont les vagues s'écrasent en bas des falaises où ils se trouvent. Le plus âgé détache à regret son regard du paysage qu'il imagine derrière la brume présente pour le poser sur son jeune compatriote.

— Non, je suis normal, pourquoi ?

— Parce que t'as pas décroché un mot ou presque après la mi-temps, tu l'as pas ouvert au petit-dej ni dans la voiture et t'es quasi silencieux depuis le début de matinée. Il s'est passé quelque chose quand t'es sorti prendre l'air.

Il secoue la tête, perdu dans ses pensées. Les mots entendus ont transpercé son esprit s'y fichant en plein milieu et il ne sait pas quoi en faire. Il n'aurait pas dû entendre cette conversation. Il n'aurait pas dû apprendre ce qu'il avait appris sur la noirceur des cœurs des irlandais. Il n'aurait pas dû savoir tout ceci parce qu'elle ne lui en aurait certainement pas parlé s'il n'était pas resté aux premiers éclats de voix.

La réalité l'avait rattrapé et avec elle l'intégralité des réponses à la colère grondant à son égard. Les bombes, les attentats, les grèves de la faim, les morts partout, les familles décimées. Le brun ne sait pas comment y faire face. La guerre, c'est quelque chose de lointain. Quelque chose qu'il vit à travers un écran ou un poste de radio. La guerre, il ne la vit pas contrairement à d'autres gens et surtout, il ne connaissait personne qui l'avait connue. Mais apparemment, elle était si proche de chez lui, avant. Et elle a certainement laissé derrière elle des plaies impossibles à panser.

— C'était bien pour le Connolly de la révolution le nom du pub.

Le regard du plus jeune qui se tourne dans sa direction est perdu.

— Et tu me parles de ça parce que ? Quel est le lien George ? Le lien ? Le lieeeeen ?

Il pouffe devant la référence de son ami avant de doucement rouler des yeux tandis que leurs deux compères marchent à l'avant, semblant engagés dans une grande discussion aux larges mouvements de bras faits par le néerlandais.

— Eireann, elle est pro-Irlande donc forcément c'est lié.

Le plus jeune fronce une seconde les sourcils. Il ouvre la bouche pour la refermer quelques secondes plus tard. Une légère claque se retrouve plantée sur son épaule, manquant de faire sauter l'appareil photo des mains de son ami.

— Oui, ben ça, on avait plutôt remarqué. T'avais pas remarqué ?

Le rire du plus jeune éclate alors qu'il se remet en marche, abandonnant derrière lui celui qui ne cesse de prendre des photos tous les vingt mètres.

— Attendez-moi les gars, George est encore en train de faire paparazzi pour ces pauvres moutons.

La voix se fait distante et il plonge sur le magnifique paysage verdoyant, en gravant chaque détail dans ses rétines pour ne pas oublier à quel point il trouve la péninsule de Béara magnifique. Il a hâte de grimper à la Healy Pass, les photos qu'il en a vu sont magnifiques. Mais pour cela, il allait falloir que le brouillard présent partout et cachant les montagnes depuis le début de la journée finisse par s'élever.

— C'est trop trop beau. C'est vraiment trop beau l'Irlande.

Les doigts du brun appuient à de nombreuses reprises sur le bouton de son appareil photo alors que le second règle l'objectif. Devant lui, la route dévale la montagne alors qu'ils viennent de se garer en haut de celle-ci à un petit col de la montagne séparant la péninsule en deux. Des pierres s'étalent devant eux alors que le macadam serpente sur ce versant. Le paysage est différent de tout ce que le britannique a vu dans sa vie et il en est émerveillé.

— On monte ? Il parait qu'on peut voir la mer des deux côtés de là-haut.

Ils grimpent la centaine de mètres jusqu'au point culminant du col. De l'autre côté, le paysage est complétement différent. La route descend en direction d'un lac et l'herbe est présente partout sur cette face verdoyante. L'eau est bleue alors que le ciel se reflète dans la mer au milieu. Immédiatement, le bruit caractéristique des photos prises résonne de nouveau.

— Je monte, je vais essayer de faire une panoramique.

Des rires résonnent et personne ne suit le photographe du groupe.

— VENEZ LES GARS, C'EST INCROYABLE D'ICI !

— ON EST DE L'AUTRE COTE GEORGE, C'EST MAGNIFIQUE AUSSI !!

Il lève la tête pour apercevoir ses trois amis lui adressant de grands signes de main de l'autre côté de la route alors qu'ils sont également perchés bien au-dessus de celle-ci. Il les prend sur le champ en photo, immortalisant le moment avec un sourire. Il finit par redescendre pour retrouver ses compères et tous se posent sur une petite plateforme rocheuse, sortant leur piquenique.

— Enfin, je commençais à avoir vraiment trop faim !

Tous mangent leurs petits sandwichs confectionnés le matin même.

— Qu'est-ce qu'il y a Max, t'as l'air de pas aimer ?

— Leur fromage est nul.

— Non, il est très bien ce fromage. Vous le trouvez bizarre ?

Des mouvements de tête de la droite vers la gauche sont réalisés devant le regard bleuté étonné de ce retour. 

— Y en a marre du cheddar sans goût, le gouda me manque.

— Le gouda sérieux ? C'est pas bon comme fromage, Pierre et Esteban arrêtent pas de le dire !

— J'ai pas de remarques à recevoir d'anglais sur mes goûts alimentaires.

Une moue se dessine sur le visage de l'amateur de gouda et il se tourne dans une autre direction pour ne pas entendre les remarques s'élevant sur ses goûts en fromages en réponse à sa remarque.

— Ça va George ? T'es hyper bizarre aujourd'hui.

Il hoche la tête alors qu'ils viennent d'arriver dans le petit village, s'engouffrant rapidement dans le pub pour prendre une boisson chaude et se réchauffer après une journée au grand air. Les mots de la veille continuent de lui trotter dans la tête comme c'est le cas depuis qu'il les a entendus. Pourtant, il reste silencieux, se contentant d'un léger hochement de tête. Il n'a pas envie de leur en parler, parce qu'elle ne l'aurait pas fait.

— Oui oui, je suis juste fatigué, j'ai pas très bien dormi.

Le sommeil n'est jamais arrivé, les questionnements étant bien trop grands. Quand il s'est retrouvé à toujours tourner en rond sur son matelas à deux heures du matin, il a sorti son téléphone pour se renseigner sur le conflit dont il ignorait pratiquement tout. Et il s'était senti ridicule de n'en connaitre aussi peu alors que ça s'était terminé quand il était déjà né.

— Salut les vacanciers, alors vous avez été où aujourd'hui ?

— À Beara ! C'était trop beau, même si on a pris une sacrée tempête à la pointe !

— Bon choix. Vous êtes allés à la Healy Pass ?

— Oui, sacrée montée !

— La vue était trop trop belle, j'ai pris plein de photos.

— Et pas trop de mal sur la route ?

— Non, on est plutôt habitués à rouler.

Un sourire malicieux naît sur le visage du barman alors qu'il dépose devant eux leurs boissons tout en continuant la conversation.

— C'est un peu moins large que ce à quoi vous êtes habitués.

Les regards étonnés se relèvent vers celui qui vient de poser les quatre tasses sur la table. Il leur répond par un haussement d'épaules.

— C'est pas parce qu'on habite au bout du monde qu'on a pas accès à la télévision.

— Ils disent ça, mais Lando faisait pas le mariole sur la descente avec la boite manuelle.

— Mais tais-toi toi, casse pas le mythe ! En plus t'aimes pas non plus conduire.

— En ville, j'aime pas conduire en ville.

— Ni à gauche, ni quand c'est de l'autoroute parce que c'est chiant, ni si c'est pas la musique que t'aimes qui passe à la radio, ni quand y a du brouillard, ni sur les routes de campagne, ni en montagne parce qu'il faut tout le temps changer de vitesse, ni...

Les rires éclatent et le britanno-thaïlandais est légèrement poussé sur son siège.

— Eh voilà, il va encore aller bouder, belle réussite Alex !

Mais ce n'est pas le cas, il se contente de plonger ses lèvres dans le bord de sa tasse et de déguster son chocolat chaud qu'il attendait depuis l'heure du goûter.

— Pourquoi t'as ton ordi George ?

— Pour mettre mes photos en ligne.

— Tu vas vraiment le faire ?

— Ben oui, je l'ai dit, j'ai même créé mon compte hier soir.

— Mais...

Personne ne s'intéresse à celui qui se met à pester, alors il laisse tomber sa tête sur son bras replié tandis que les regards de deux de ses amis se tournent vers l'écran de télévision.

— Lando, regarde y a du golf à la télé, t'aimes bien ça non ?

— Oh trop bien !

Un regard sombre croise le second et un léger mouvement de tête remercie l'intervention avant que la situation de crise ne se soit envenimée. Bientôt, la table est calme. L'un regarde le golf. Son voisin est en train de charger ses photos sur son ordinateur. Le troisième pianote sur son téléphone et ne cesse de sourire, quand le dernier est avachi sur celle-ci, les paupières tombant lourdement au fur et à mesure du temps.

— Je sais ce que tu fais.

Des prunelles bleutées se relèvent de l'écran qu'elles observaient pour se poser sur son voisin.

— Et je fais quoi ?

— Tu flirtes avec Daniel.

— C'est faux.

— Il est pas censé dormir à cette heure-ci ?

— Il est en soirée.

— Tu vois j'avais raison et t'étais en train de flirter.

— Non, on se raconte nos journées.

— Ma main à couper que Daniel flirte de son côté.

— C'est trop demander de pouvoir regarder le golf en paix ? T'étais mieux quand tu dormais Alex. Arrête de flirter Max !

— Mais je...

— T'as les joues rougies, les yeux qui brillent, le visage amouraché. Tu flirtes. Je le sais. George le sait. Alex le sait. Et tu le sais. Dis à Daniel d'arrêter, même s'il va être incapable de le faire s'il est euphorique en soirée.

Les doigts se tendent en direction du téléphone dont on tente de se saisir, la main l'envoyant valser plus loin dans une tentative qu'il leur échappe.

— Eh, c'est mon tel !

— Désolé. Il est pas cassé ?

— Non, mais tu fais chier. Je t'ai dérangé quand tu profitais d'interviews pour draguer sur le paddock ? Non. Alors laisse-moi tranquille ! Oh.

La colère disparait alors que l'écran s'illumine au sol. Le téléphone est rapidement ramassé et porté à l'oreille d'un mouvement fluide alors que le néerlandais quitte la table pour l'extérieur.

— Heya Danny !

— Bravo Lando, bel exploit.

— Tu montres tes photos George ?

L'écran est tourné et une photo de paysage apparait. Dans le fond, des petits moutons pâturent paisiblement. Il appuie sur un bouton pour que la suivante s'affiche.

— J'ai déjà commencé à trier, là ce sont mes préférées.

— Elles sont grave belles.

— Je crois que je vais mettre les trois premières en premier et ensuite je ferai un montage avec mes panoramiques d'aujourd'hui.

Il retourne l'ordinateur pour continuer d'ajouter quelques filtres sur l'image, augmentant légèrement la luminosité alors que le ciel est une nouvelle fois un peu trop gris. Il passe d'une photo à l'autre jusqu'à avoir ses photos préférées prêtes à être postées et se connecter sur le compte créé pour l'occasion.

— C'est à Beara ? Elle est magnifique.

Il sursaute quand la voix à l'accent irlandais marqué s'élève derrière lui. Il se retourne pour tomber dans les yeux clairs de la danseuse qui a le regard fixé sur l'écran. Il relève ses iris pour plonger dans les siens. Ils ne sont plus rougis et la colère semble avoir disparu de son visage. Il sent son cœur se serrer une seconde alors qu'il reste figé, ne sachant pas comment agir.

— Oui, on y était aujourd'hui.

Un faible sourire lui répond pour la première fois depuis le début de ses vacances. Il suit du regard les doigts qui vont jouer avec les chainettes qui trainent autour de son cou. Il reconnait une petite croix celtique ainsi qu'un arbre sur le médaillon d'à côté. Il continue d'être hypnotisé par les objets se balançant sur le collier alors qu'elle y trifouille.

Il voit qu'elle hésite à parler et ne sait pas quoi dire. Il y a pourtant beaucoup de choses qu'il aimerait dire mais ne peut pas le faire au beau milieu d'un pub et devant ses amis qui ne savent pas. Et puis, il ne sait pas si elle a envie d'aborder le sujet, il n'est qu'un inconnu. Un inconnu qu'elle déteste.

— Eireann, tu te bouges, le match commence dans quarante-cinq minutes et on t'attend !

Elle se retourne vers la porte où une jeune femme de son âge vient d'arriver en tenue de sport et parait essoufflée.

— Désolée, j'étais en cuisine et j'ai zappé. J'arrive.

Les yeux roulent dans leurs orbites et un sourire amusé s'installe sur le visage de la rousse qui se tient dans l'encadrement.

— Quelle étourdie. Allez, go !

— C'est quoi comme match ? Le fameux foot gaélique ? T'y joues ?

— Non, du hurling. C'est irlandais aussi. C'est de l'autre côté du village, si vous voulez aller voir, y aura qu'à suivre la foule.

Et elle disparait aussi vite qu'elle était arrivée alors que le blond fait son retour un sourire illuminant l'intégralité de son visage.

— Vous êtes chaud d'y aller ? En plus y aura peut-être des frites !

— Lui et ses frites qu'il veut depuis le début des vacances.

— Vous parlez de quoi ?

— D'un match de hurling qui aurait lieu dans le village.

— Je suis chaud d'y aller, voir ce que c'est. Je crois que les gars en avaient parlé à Dublin.

Les têtes sont hochées. Le pilote mercedes poste enfin ses photographies.

— Et voilà, compte créé. Je vous ai identifiés, je me suis pas gêné. Venez me liker les gars !

— Je te permets pas de m'identifier. Et je vais certainement pas liker la concurrence !

maxverstappen vous suit.

alexalbon vous suit.

landonorris a commenté : moche. photographe peu doué.

— T'es grave Lando.

— Oh, y a un autre commentaire. « Beau choix de pays. » avec le bonhomme qui a des étoiles dans les yeux.

— Ahah Pierre vient de demander quand on allait au Connemara !

— Il nous gonfle lui avec son Connemara !

— Eireann O'Hara, c'est qui ça ? C'est rapide pour avoir déjà trouvé le compte non ?

— Boh. Y a des stalkeurs, ils ont dû voir ton commentaire de grande qualité !

Le créateur du compte baisse les yeux sur son téléphone alors qu'une notification s'y affiche. « eireannohara vous suit. » Il clique sur le profil pour reconnaitre ce qu'il a déjà identifié grâce au nom inscrit sur la statue au milieu du village. Il hésite à la suivre en retour et se résigne à ne pas le faire. Comment l'avait-elle trouvé alors qu'il venait tout juste de créer ce compte ? Pourquoi l'avait-elle fait alors qu'il semblait évident jusqu'à la veille qu'elle ne pouvait pas l'encadrer ?

Bon, assez parlé de ça, le match n'attend pas !

ça s'appelle : éviter le sujet ! 

on approche de la fin des vacances et donc de la fin de l'histoire ! il doit rester 3-4 chapitres :) 

et dans le prochain chap, match, bazar dans le village & discussions au programme !





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