Les Chroniques d'une femme de...

Von LaurraGallardo

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Le quotidien d'une femme qui partage sa vie avec un homme en uniforme. Le célibat géographique, les disputes... Mehr

Chapitre 1 : Le commencement
Chapitre 3 : Le face à face

Chapitre 2 : La rencontre

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Von LaurraGallardo


Aix-en-Provence, la ville ou tout a débuté. Il était aux alentours de quatorze heures quand je suis arrivé à la gare routière d'Aix. Angoissée, nerveuse, le stress était littéralement en train de me ronger. Je tournais en rond dans l'attente de voir débarquer son bus. Il m'avait envoyé une photo de lui, donc je savais a quoi il ressemblait. Le véhicule tant attendu débarqua a la gare, le stress montait encore d'un cran tandis que le bus se garer. Je regardais peu a peu les gens sortir, je ne le voyais pas. Mon Dieu! Et s'il m'avait poser un lapin. J'avais les mains moites du stress et tant de questions défilaient dans mon esprit...
Tandis que je passais par 20 000 phases différentes je le vis descendre. Bermuda et t-shirt, mon cœur battait la chamade. J'essayais de me calmer en lui trouvant un défaut, oui je fonctionne comme ça avec le stress. Vous savez comme ces personnes qui imagine la salle pleine de personnes entièrement nus et bien oui moi c'est le même principe.

Il est plus petit que sur les photos, pensais-je.

Il s'approchait de moi en souriant tandis que j'étais angoissée, je pense que ça se lisait sur mon visage. Le voilà a quelques centimètres de moi. Et là je lui ai mis un vent, oui j'ai osé. Pour être totalement honnête, j'ai tellement paniqué que je ne savais plus ce que je faisais.

Il allait pour m'embrasser et je lui ai mis un vent...

Cette première rencontre en face à face débutait bien mal. Prise de panique, j'avais refuser son baiser en tournant la bouche ce fut donc sur ma joue que ces lèvres s'étaient posé. J'étais morte d'angoisse et j'avais du mal a faire face a son regard imposant. En marchant vers le centre-ville, il essayait de détendre l'atmosphère quelque peu pesante qui s'était installé entre nous. Nous arpentions les ruelles de Aix-en-Provence, cette ville ou j'avais passé les études de lettres. Pas de rapprochement tactile, je crois qu'il avait été assez refroidit par mon non contact.

Au mois de juin, le soleil brillait fort dans le ciel et nous avons décidé de nous arrêter dans un petit bar assez sympathique. Installé à une table, la serveuse venait de prendre nos commande. Une bière pour Monsieur et un jus pour moi. Plus nous parlions et plus l'atmosphère se détendait entre nous. Je me souviens d'une phrase qu'il m'a dit alors que nous attendions nos boissons.

- " Tu es beaucoup plus timide en vrai"

Et il était vrai que pour moi c'était beaucoup plus facile de parler cacher derrière mon écran qu'en face a face. La serveuse revenait avec nos boissons qu'elle déposa sur la table. Monsieur L fit le gentlemen en payant pour nous deux, je le remercia et il rigola en disant que c'était une valeur de macho. Notre éternelle discussion. Tandis qu'il était à sa seconde gorgée de bière, je me démenait comme je pouvais pour ouvrir ma bouteille de jus mais en vain. Je du donc prendre mon courage à deux mains pour demander au militaire devant moi d'ouvrir ma bouteille de jus d'ananas. Je vis un énorme sourire apparaître sur son visage, il prit ma bouteille et en deux trois mouvements de main la bouteille fût ouverte. Je le remercia puis vida le contenu de la bouteille dans mon verre pour enfin en prendre une gorgée.

- "Les valeurs de macho sont utile parfois" dit-il.
- "Hum non vraiment aucune utilité" dis-je en le regardant dans les yeux.

Je savais que ce genre de comportement surtout venant de ma part l'attirer et lui plaisait. Voilà notre complicité piquante qui revenait dans le monde réel. Après avoir terminé notre rendez-vous au bar, nous partons une nouvelle fois afin de continuer l'exploration de la ville. Je lui racontais ma vie étudiante, les endroits que j'aimais visiter et je lui montré même la fac ou j'avais étudié pendant quelques années. à travers mon récit je me présentais à lui, mon passé. Alors que nous marchions dans les ruelles pavés il me posa une question.

- Et tu vas me dire que pendant toutes ces années personnes n'a essayer de te draguer demanda t-il.

Il était vrai que mon cas l'intriguait, une femme de vingt six ans sans aucunes expériences était plutôt rare dans notre société actuelle, du moins c'est ce qu'il disait.

Il se demandait comment c'était possible tandis que moi je jouais la carte de la suisse, en disant que les hommes avaient certains gout et que peut-être je n'étais tout simplement pas à leur gout. Le militaire réfuta cette idée d'un simple geste de la main.

- Tu es beaucoup trop jolie dit-il en me regardant dans les yeux. 

Il me faisait beaucoup d'effet et avait l'air très sincère dans ses mots et malgré ma réticence à croire aux belles paroles surtout lorsqu'elles étaient prononcés par des hommes, lui j'avais envie de le croire. C'était comme ci je l'avais connu toute ma vie. Nous marchions et je le mener jusque dans une parc. Parc ou j'avais passé le plus clair de mon temps étant étudiante. Sur le chemin qui menait à l'étendue verte, une grande allée avec de chaque côté des grands arbres. Il rigola en voyant le parfait cliché d'une après-midi à la provençal. Là sur un terrain de pétanque, quelques hommes âgées de la soixante en train d'argumenter pour savoir quel boules étaient la plus proche du cochonnet. Lui qui n'aimait pas plus que ça le sud, j'avais envie de lui montrer que le sud, c'était la Provence, les cigales, le soleil et bien-sûr les parties de pétanques.

- Tu vois le Sud c'est bien lui dis-je. 

- Oui, surtout parce qu'une petite sudiste y vit rétorqua t-il.

Alors que nous avancions dans cette allée, il prit ma main, me regarda et m'arrêta avant d'essayer de m'embrasser. Timide au début, je me laissais faire. C'était, après tout, mon premier baiser. J'étais très timide avec un certain nombre de complexe dont un, celui de ne pas savoir embrassé. Je pense que la majorité des filles sont pareil lorsqu'il s'agit du premier baiser. Nous avons toujours cette peur d'être mauvaise ou de ne pas être à la hauteur.

Le militaire face à moi ne renonça pas et c'est un des traits qui me plaisait tant. A la troisième tentative je me laissais totalement faire, ses lèvres étaient douces et il s'avait si bien embrasser. Nous continuons notre balade jusqu'à cette grande étendue verte que je lui avais promis, des arbres à perte de vue, des coins et des recoins à l'écart de tout le monde. C'est ce qu'il nous fallait. Nous avions pris place dans un coin un peu isolé de tout le monde, nous nous étions assis à même l'herbe. Pendant cette heure nous apprenions à nous apprivoiser, a nous découvrir, a nous embrasser. Il avait cette manière complètement irrationnel de m'apprivoiser, moi qui me méfier énormément des hommes. Nous nous embrassions avec timidité au début puis chaque fois avec un peu plus de passion, nos lèvres étaient accros l'une à l'autre. Nos corps semblait s'emboîter de la meilleure des façons. 

- Alors tes impressions, avais-je demandais alors que j'étais dans ses bras.

- Tu es un miracle dans ma vie avait-il répondu.

Il pouvait sortir de ces phrases tellement clichés et pourtant je n'avais aucun doute sur la véracité de ses propos. J'étais tellement bien avec Monsieur L, dans ce parc, le soleil sur nos visage, j'aurais pu y rester des heures seulement il était à cheval sur l'heure. Et malgré le fait qu'on ne veuille pas se séparer, l'heure tournait et si l'on restait encore dix minutes il raterait son train. Ca nous avait à tout les deux traversait l'esprit de rester à Aix-en-Provence pour la soirée mais c'était complètement fou et irrationnel et il n'était pas comme ça. Une part de lui en avait vraiment envie mais il ne voulait pas me brusquer et ça c'était vraiment quelque chose qui me plaisait. Il était patient avec moi.

Ces quelques heures en sa compagnie était passé tellement vite. Tandis qu'on quittait notre petit Havre de paix, on retournait à la gare routière ou son bus l'attendrait pour le mener à la gare d'Aix en Provence ou son train quitterait le sud. Je n'arrivais pas à croire qu'il avait fait autant d'heures pour venir me voir moi, une fille qu'il ne connaissait pas plus que ça. A la gare routière on retrouvait le bal incessant des cars qui allaient et venaient. Nous nous étions arrêter devant l'arrêt et j'étais loin de me douter qu'il s'agissait là de mes premiers aux revoirs et non loin d'être les dernières.

- " C'était beaucoup trop court " Dit-il.
- "Beaucoup trop " Dis-je.

Le bus venait tout juste d'arriver, nous n'avions aucune envie de nous quitter et pourtant le destin ne nous laisser pas le choix. Monsieur L, s'approchait de moi et passa sa main derrière mon cou et m'embrassa passionnément comme si rien n'y personne n'était là. Nos mains l'une dans l'autre nous étions obligé de nous séparés. Nos mains se décrochaient et il s'en allait vers le bus qui partait loin de moi et loin de la gare routière. Quelques secondes après nos aux-revoir, mon téléphone vibra.

"Je t'aime" m'avait-il dit.
"Je t'aime ++", avais-je répondu.

Qu'avez-vous pensez de chapitre ? De cette rencontre en face à face ?

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