La Protégée

By whiterosaa

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Sofia Garzia venait tout juste de recommencer une nouvelle vie aux États-Unis aux côtés de son père en menant... More

Prologue
1. Mauvaise nouvelle
2. Départ immédiat
3. Nuit noire
4. Sombre visage
5. Désespoir
6. L'appel
7. Doutes
8. Cauchemar
9. April
10. Invitée surprise
11. Prise au dépourvu
12. Nouveau projet
13. Tasse de thé
14. Menaces
15. Comme un ami
16. Colère noire
17. Faiblesse
18. Retrouvailles
19. Le début du chaos
20. La taupe
21. Remords
22. Souvenirs lointains
23. Jeu de regard
24. Avis de recherche
25. Disparition inquiétante
26. Le plan
27. Écarlate
28. Mensonge et déception
29. Retour à la réalité
30. Le piège
31. Derniers instants
32. Sentiments naissants
33. Douloureux traumatismes
34. Profonde amertume
35. Première nuit
36. Apparence trompeuse
37. Amour et haine
38. Tristesse infinie
39. Observés
40. Protecteur
41. Le goût du danger
42. Nuit orageuse
43. Vengeance
44. Séance de tirs
45. À coeur ouvert
46. Passion dévastatrice
47. Désillusion
48. Retournement de situation
49. Jeu sanglant
50. Bienvenue en enfer
51. Meilleur(e) ennemi(e)
52. Réalité cauchemardesque
53. Les portes de la délivrance
54. Ultime confrontation
55. Réveil brutal
Épilogue

56. Nouvelle vie

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By whiterosaa




Sofia

📍Chicago, 3 mois plus tard

Il te manque combien de cartons ?

— Encore deux autres, répondis-je à mon père en terminant de refermer le dernier carton contenant toutes mes affaires.

Je me redressai ensuite en attachant mes longs cheveux en une queue de cheval haute et en lâchant un petit soupir.

Ça faisait au moins trois jours qu'on emballait tous ces tas de cartons sans même s'arrêter.

La chaleur écrasante nous donnait un avant-goût de l'été qui approchait et je mourrai déjà de chaud, même vêtue d'un débardeur et de mon short en jean.

— Donne, je vais t'aider, lançait mon paternel en faisant son entrée dans ma chambre et en s'emparant d'un carton.

Merci.

Je pris l'autre et le suivit jusqu'à la sortie de notre modeste petit appartement encore en pagaille.

Car oui, depuis le bordel qu'avaient foutu les hommes de Carlos quelques mois plus tôt, nous étions parvenu à ranger et récupérer que ce que nous pouvions. Le reste de nos biens étaient cassés et inutilisables.

En descendant les escaliers de l'immeuble, je croisai Vanessa qui me saluait en un franc sourire.

— Tu as besoin d'aide ? Proposait-elle.

Non t'inquiètes pas, merci.

— Alors c'est bon, c'est aujourd'hui ?

— Oui, c'est aujourd'hui ! Affirmais-je alors qu'elle me prit dans ses bras.

Même si ça avait pris un peu de temps, j'avais fini par lui pardonner. Elle restait malgré tout une bonne personne et m'avait expliqué que la vie de son fils était en danger, elle n'avait pas d'autre choix que de tout rapporter aux hommes de Carlos me concernant.

Elle nous avait été d'une grande aide ces derniers jours et je lui en étais très reconnaissante. Je pouvais encore sentir à quel point elle se sentait coupable dans son regard.

Une fois à l'extérieur, je tendis mon carton à mon père qu'il mit directement dans le coffre de la voiture. Et de suite, je sentais mon estomac se tordre dans tous les sens et ma gorge se noua subitement.

C'était le dernier carton avant le grand départ.

Une nouvelle vie allait s'offrir à moi. À nous.

— Ça va ? Demandait mon père d'un air soucieux en voyant mon visage.

Oui... oui ça va, ne t'en fais pas, répondis-je en évitant son regard.

Écoute, si tu veux changer d'avis et que tu te sens finalement bien ici, tu peux me le di-

— Non, c'est la meilleure décision à prendre papa, coupais-je d'un air plus assuré. On doit quitter Chicago. Rester ici, c'est... c'est se rappeler constamment de tous ce qu'il s'est passé et je ne veux plus me rappeler, il faut qu'on tourne la page. Qu'on prenne un nouveau départ.

— Je comprends.

C'était devenu tellement difficile de rester ici. Malgré tous les bons souvenirs que j'avais construis dans cette ville, j'avais énormément de mal à me sentir pleinement épanouie.

Je venais de perdre les êtres qui m'étaient chers, ma vie ne sera plus jamais comme avant.

J'avais tenté d'aller à la fac pour mes examens de fin d'année malgré le fait que je n'avais pas du tout révisé. Mais je n'avais pas tenu plus de deux heures sans vouloir me mettre à fondre en larmes.

Lexie me manque et me manquera à tout jamais. Même si elle m'avait dénoncé, une partie de moi ne l'oubliera pas et elle restera quand même mon amie.

Sans cette offre alléchante de Carlos Sanchez, rien n'aurait changé entre nous et j'en étais persuadée.

Sans oublier Scott, son petit-ami qui me faisait énormément de peine. Et tout les interrogatoires des gens lorsqu'ils m'avaient vu revenir en cours du jour au lendemain.

De quoi partir en vrille totale.

— J'en suis sûr que tu te plairas à Brookfield. Tu intégreras une nouvelle fac de droit et moi, je trouverai un nouveau travail qui nous comblera, me rassurait mon paternel.

J'en suis sûre aussi, souriais-je.

Il reparti à l'intérieur prendre les valises et je rejoignis de nouveau ma chambre en prenant la mienne.

La pièce était à présent toute vide. Emportant les souvenirs par la même occasion.

J'espérais que les nouveaux propriétaires allaient prendre grand soin de cet appartement.

Ça va tellement me manquer.

Avant que je ne change d'avis, je quittai rapidement la pièce en repartant à l'extérieur.

Puis, alors que je me dirigeai vers la voiture, je fus surprise d'apercevoir deux visages familiers et un grand sourire jusqu'aux oreilles se dessina sur mon visage.

Je me précipitai presque en courant jusqu'à April pour la prendre dans mes bras. Elle était tellement belle et tellement plus souriante qu'il y a quelques semaines.

Le même sourire que son frère aîné.

Je fis de même avec Aaron qui ne pouvait s'empêcher de montrer son immense joie.

— Hey ! Mais qu'est-ce que vous faites ici ? Questionnais-je d'un air enthousiaste tout en replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille.

On ne pouvait quand même pas manquer ton départ, répliquait Aaron d'un ton joyeux.

— Tu pensais sérieusement qu'on allait oublier ? Poursuivit April avec étonnement.

N-non... enfin, je pensais que vous aviez d'autres choses plus importantes à faire.

— Comme quoi ? Il n'y avait pas plus important que toi, je t'assure, rétorqua le brun.

Nous nous échangeâmes un petit sourire et je me disais que j'avais énormément de chance de les avoir dans ma vie.

En si peu de temps, ils venaient d'occuper une place tellement importante dans mon coeur que je ne les oublierai jamais.

— Alors, tu pars pour toujours ? Interrogeait curieusement la jeune femme.

Oui, mais je reviendrai souvent ici vous voir, c'est à seulement quelques heures de route. Je vous le promets !

— Si tu pourrai me rendre visite à Miami, ça serait super aussi ! Tu vas adorer.

J'acquiesçai tout en imaginant déjà mes prochaines vacances vers cette destination ensoleillée.

— Et toi Aaron, tu repars avec ta sœur à Miami ?

— Non, je reste à Chicago, répondit-il d'un air détendu. Il faut bien quelqu'un pour habiter ce grand manoir, n'est-ce pas ?

— C'est vrai, tu as raison.

J'avais complètement oublié qu'ils se retrouvaient à présent sans famille. Je me sentais tellement triste pour eux.

April avait encore énormément de mal à faire le deuil mais elle essayait tant bien que mal de se montrer forte, même si de temps à autre, il lui arrivait de craquer.

Durant ces derniers mois, elle avait rejoint Aaron à Chicago et elle avait encore du mal à se dire qu'elle se retrouvait à présent seule. J'étais constamment avec elle qu'elle se sentait tellement redevable envers moi.

— Tu seras toujours comme une sœur pour moi Sofia, annonça soudainement la jeune fille en me faisant sortir de mes pensées.

Toi aussi.

Elle me prit de nouveau dans ses bras et mes yeux s'embuèrent aussitôt. Je détestais les adieux, même si ce n'était pas vraiment définitif.

Je reviendrai.

— Bon, il vous reste encore des cartons ? Questionna Aaron en brisant le silence.

Je me détachai de l'étreinte d'April avant de lui répondre :

— Non, plus un seul. Mais il nous reste encore quelques valises à remplir.

— Aller, on va vous aider. Viens April ! Lança le brun en emboîtant le pas en direction de l'immeuble.

Mais vous êtes déjà venus avant-hier !

— T'inquiètes, faut bien qu'on soit utile avant ton départ, rétorquait-il en continuant d'avancer.

La jeune fille le suivit et je les regardai pénétrer à l'intérieur en souriant bêtement.

Puis soudain, je sentis une présence derrière moi. La personne retira mon élastique d'une traite et je me retrouvai avec les cheveux complètement détachés.

Je n'avais même pas besoin de me retourner que je savais déjà qui c'était.

— Je te préfère comme ça, déclarait-il alors que je me tournai pour lui faire face. Même si les cheveux attachés te vont également à merveille.

— Je pensais que tu n'allais pas venir juste pour passer l'étape des cartons, marmonnais-je en lâchant un petit rire.

Jamais. Si il faut que je reste plus de temps avec toi, je le ferai avec grand plaisir.

Il passa sa main le long de ma chevelure tout en me dévorant du regard. Son parfum enivrant m'envahissait aussitôt les narines dès lors qu'il fut à seulement quelques centimètres de moi.

Mon coeur battait à la chamade et mon ventre papillonnait à vive allure.

Il me faisait toujours autant d'effet.

Sinon, tu comptes me dire pour combien de temps tu pars là-bas ? À Brookfield.

Ça, c'était un détail que j'avais oublié d'aborder.

— Bah en fait, je... je vais rester... genre définitivement, bafouillais-je en appréhendant sa réaction.

Tu m'avais dis que tu pensais rester quelques mois histoire de changer un peu d'air.

— J'ai changé d'avis avec mon père. On pense que c'est mieux pour nous. Il y a énormément de choses qui ont changé dans nos vies et on aimerait... tout recommencer, tout simplement.

J'avais encore du mal à réaliser ce qu'il s'était passé quelques mois auparavant. C'était fou à quel point ma vie avait autant basculé, puis tout était subitement revenu à la normale.

Enfin presque.

— Tu oublies quelque chose, fit-il en fronçant les sourcils.

Qu'est-ce que j'ai oublié ?

— Moi.

Il me semblait tellement sérieux et prêt à s'opposer à mon déménagement si la réponse allait lui déplaire.

Je le connaissais bien trop à présent.

— Tu n'as pas à t'en faire, c'est à quelques heures d'ici et on pourra encore se voir, on pourr-

— Non t'inquiètes, coupait-il d'un ton moqueur. Je viendrai.

— À Brookfield ? Avec moi ? Repris-je en haussant les sourcils et en souriant.

Ouais, je te suivrai parce que je ne peux pas te laisser là-bas, seule.

— Mon père sera avec moi, je ne serai pas seule.

— Ouais mais je sais que je te manquerai tellement que tu te sentiras seule et que tu vas regretter et finalement revenir à Chicago rien que pour moi.

Je me mis à rire en lui donnant une légère tape contre le torse. Il n'avait pas totalement tord en réalité.

— Si tu le dis. Je parie que c'est moi qui va énormément te manquer, avouais-je d'un ton joueur.

Non, au contraire, je vais respirer.

— Menteur ! Riais-je.

Non, c'est vrai. Tu m'as trop collé ces derniers temps que j'en peux plus, j'en ai plus qu'assez de te voir, expliquait-il d'un air amusé.

C'est qui qui venait me voir à chaque fois en bas de chez moi le soir après le travail ? Ripostais-je en posant mes deux mains sur mes hanches.

— Ouais bon, ça compte pas ça. Et puis, gérer un restaurant n'est pas de tout repos et je suis très pris, donc je ne peux te voir uniquement le soir.

— Je sais.

J'étais fière de voir qu'il avait réussi à décrocher un travail qui lui correspondait parfaitement. C'était déjà largement mieux que ses trafics de drogue d'il y a quelques temps.

Il avait décidé de tout laisser derrière lui et de se reconstruire, de devenir un nouvel homme.

Tout comme Liam, Logan, Tyron et Caiden. Ils avaient quittés la ville pour profiter des opportunités de travail qui s'offraient à eux. C'était mieux ainsi.

— Oh ! Zack ! Viens nous refiler un coup de main, on a besoin de toi ! Entendis-je la voix d'Aaron depuis la fenêtre de ma chambre.

J'arrive aussi, répondis-je en m'apprêtant à me diriger vers l'immeuble.

Non, non, tu restes là toi, lançait Zack en me retenant par le poignet.

Il me ramenait vers lui avant de me plaquer doucement contre un petit muret. Il se mit face à moi en posant sa main en haut de ma tête, me laissant sans issue face à cette paire d'iris sombres.

Il approchait ensuite sa tête de la mienne sans décrocher son sourire malicieux et je m'éloignais en lui disant :

On doit les aider Zack.

Ok, mais je veux juste faire un truc avant.

Il ne me laissait pas le temps d'en placer une que ses lèvres fondirent déjà sur les miennes d'une douceur tellement inouïe que je me laissai emporter par ce tourbillon de plaisir.

Ses mains descendirent au niveau de ma taille tandis que j'attrapai ses cheveux en les tirant légèrement. Je tentai de suivre la cadence du baiser qui devenait de plus en plus rapide et passionnée.

Nous étions à ce moment même dans notre monde, plongés dans notre bulle.

— Oh ! Qu'est-ce que vous foutez là ?

Nous sursautâmes tous les deux et je baissai la tête, honteuse. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'Aaron.

Je t'aime bien Aaron mais là je te déteste.

Pour avoir gâché ce moment.

T'inquiètes frangin, on ne va pas se volatiliser, on était juste là en train... en train d-

— De vous bécoter, coupait-il d'un air amusé.

J'ai encore le droit d'embrasser ma copine avant son départ, se justifiait Zack en me lançant un regard taquin.

Le rouge me montait aux joues et je décidai de vite m'en aller en laissant les garçons parler entre eux.

Ah oui ! Zack et moi avions officialisés notre relation il y a un mois. Nous ne pouvions finalement plus rester l'un sans l'autre.

Car oui, après notre sortie de l'hôpital, nous avions tous les deux tentés de reconstruire notre vie chacun de notre côté. Zack était sorti quelques semaines après moi et je venais de temps en temps lui rendre visite, même si j'avais énormément de mal à reprendre une vie normale après tous ce qu'il s'était passé.

Je m'étais renfermée sur moi-même et je revoyais constamment les tas d'images qui me hantaient nuit et jour. Toutes ces atrocités me faisaient faire des crises d'angoisses à n'importe quel moment.

Avec le temps, j'avais fini par guérir mais je pensais tous les jours à lui. Je ressentais un vide constant, un vide que je ne parvenais plus à combler.

Et par pur hasard, nous nous étions un jour croisés alors que je rentrai chez moi après une balade pour m'aérer l'esprit. Nous avions longuement discutés après s'être mutuellement avoués qu'il était difficile de vivre l'un sans l'autre.

C'était plutôt mignon.

Nous avions ensuite pu constater que nos sentiments étaient réciproques et surtout sincères. Zack m'avait promis qu'il changerait et j'avais bien fais de lui avoir fais confiance.

Et maintenant, une nouvelle vie et de nouvelles aventures m'attendaient au cœur de la petite ville de Brookfield.

J'avais hâte de faire de nouvelles rencontres, de reprendre ma petite vie banale de jeune étudiante ayant soif d'apprendre, de pratiquer une activité sportive et de m'épanouir en tout points.

De vivre, tout simplement.

Je voulais aussi continuer de rester aux côtés de Zack et de l'avoir près de moi en voyant ce que l'avenir nous réservera à tous les deux.

Car je l'aime et je l'aimerai toujours.

Il était mon premier amour et j'espérai qu'il sera le dernier.

Quelques heures après, l'heure du départ avait sonné et je m'étais promis de ne pas chialer avant de quitter Chicago.

C'était évidemment très compliqué de se retenir.

Mon père prononça ses sincères salutations à la famille Hamilton avant de pénétrer dans sa voiture, attendant que je fasse également mes adieux.

Une fois cela fait, Zack me retint par le poignet avant que je ne m'engouffre dans le véhicule.

— Eh ! T'aurai pas oublié quelque chose ?

— Non, rien du tout, rétorquais-je en fronçant les sourcils d'incompréhension.

Il venait de me mettre le doute que je pensais réellement avoir oublié quelque chose.

Un rictus en coin prit forme sur son visage et je le toisais d'un air interrogateur en trépignant d'impatience.

— Qu'est-ce que c'est demain ?

Je me mis à réfléchir longuement avant d'hausser les sourcils.

— C'est mon anniversaire... lançais-je d'une voix à peine audible.

Il hochait de la tête avant de se mettre à sortir quelque chose de sa poche.

— J'ai quelque chose pour toi.

— Non, non Zack, j'avais dis pas de cadeau...

— Du calme, ce n'est rien t'inquiètes pas, répliquait-il sans s'arrêter de sourire.

Une petite boîte noire en velours en ressortit et il me la tendit sans me quitter des yeux.

— Qu'est-ce que c'est ?

— Ouvre-la.

Je m'exécutai et ce que je vis à l'intérieur me laissait sans voix.

Mon collier.

Ou plutôt, le collier de papa.

Je l'avais perdu sans m'en rendre compte dans le manoir de Carlos Sanchez il y a quelques mois, avant que le drame de l'explosion ne se produise.

Il avait dû tomber sans que je ne fasse attention et je l'avais cherché pendant longtemps sans jamais le retrouver.

— Mon collier... soufflais-je en m'en emparant.

Ce geste me touchait énormément. Parce que Zack savait à quel point ce bijou en or comptait pour moi.

Il savait que c'était le seul souvenir qu'il me restait de mon père lorsque ce dernier n'était plus auprès de moi, et que j'avais besoin d'avoir un quelconque signe de vie de sa part.

Je ne savais plus quoi dire tant je restai ébahie devant cette attention.

— Avant que le manoir n'explose, je l'avais vu, il était par terre. Je savais qu'il était à toi, et je savais à quel point t'y tenais, m'expliquait-il alors que l'envie de lui sauter dans les bras me traversait l'esprit. J'ai voulu attendre le jour de ton anniversaire pour te le donner.

À cause de lui, je voulais rester et ne plus partir loin de lui. Il ne me facilitait pas la tâche.

— Merci Zack. Merci énormément !

Je le pris dans mes bras en savourant le plus possible cet instant. Je ne voulais plus le quitter.

Mais dès lors que l'on se relâcha de notre étreinte et qu'il vit mes yeux larmoyants, il fronça les sourcils et s'empara de mon visage en coupe avant de me dire d'un ton rassurant :

— Ne pleure pas, je ne veux plus voir de larmes sur ton visage Sofia. Je viendrai avec toi, je te le promets.

J'acquiesçai en me pinçant la lèvre inférieure de toutes mes forces.

— Il est impossible d'imaginer ma vie sans toi alors comment je pourrai rester loin de toi aussi longtemps ? Poursuivit-il.

Il déposa un petit baiser sur mes lèvres avant de me désigner le véhicule de mon père du regard.

Je lui offrit un faible sourire avant de lancer un dernier regard à April et Aaron et de rejoindre une bonne fois pour toute mon père.

Ce dernier démarra sans plus attendre et nous nous éloignâmes très rapidement de la ville pour rejoindre Brookfield à quelques heures d'ici.

J'observai le paysage défiler d'un air pensif en gardant une main posée sur mon collier autour du cou. Je me disais que malgré les choses atroces que je venais de vivre, me poussant à quitter Chicago, j'avais connu quelque chose de plus beau.

Le véritable amour.

Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé Zack Hamilton.

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