𝐂𝐎𝐋𝐋𝐈𝐒𝐈𝐎𝐍 - 𝐶ℎ𝑎𝑟�...

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Hélène est très loin d'être parfaite. Elle est imprudente, têtue et de mauvaise foi, mais c'est quelqu'un de... More

𝐂𝐎𝐋𝐋𝐈𝐒𝐈𝐎𝐍
𝐙𝐄𝐑𝐎
𝐔𝐍
𝐃𝐄𝐔𝐗
𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒
𝐐𝐔𝐀𝐓𝐑𝐄
𝐂𝐈𝐍𝐐
𝐒𝐈𝐗
𝐒𝐄𝐏𝐓
𝐇𝐔𝐈𝐓
𝐍𝐄𝐔𝐅
𝐃𝐈𝐗
𝐎𝐍𝐙𝐄
𝐃𝐎𝐔𝐙𝐄
𝐓𝐑𝐄𝐈𝐙𝐄
𝐐𝐔𝐀𝐓𝐎𝐑𝐙𝐄
𝐐𝐔𝐈𝐍𝐙𝐄
𝐒𝐄𝐈𝐙𝐄
𝐃𝐈𝐗-𝐒𝐄𝐏𝐓
𝐃𝐈𝐗-𝐇𝐔𝐈𝐓
𝐃𝐈𝐗-𝐍𝐄𝐔𝐅
𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓
𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓 𝐄𝐓 𝐔𝐍
𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐃𝐄𝐔𝐗
𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒
𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐐𝐔𝐀𝐓𝐑𝐄
𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐂𝐈𝐍𝐐
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𝐓𝐑𝐄𝐍𝐓𝐄
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𝐐𝐔𝐀𝐑𝐀𝐍𝐓𝐄-𝐐𝐔𝐀𝐓𝐑𝐄
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𝐐𝐔𝐀𝐑𝐀𝐍𝐓𝐄-𝐇𝐔𝐈𝐓
𝐄́𝐏𝐈𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

𝐓𝐑𝐄𝐍𝐓𝐄-𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒

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— 𝐂 𝐎 𝐋 𝐋 𝐈 𝐒 𝐈 𝐎 𝐍 —









𝐂𝐨𝐥𝐥𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 : (𝐧.𝐟) - 𝐑𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐨𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐫𝐮𝐝𝐞, 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐮𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐝'𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐨𝐛𝐬𝐭𝐚𝐜𝐥𝐞.









𝟗 𝐒𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟐

𝐀𝐮𝐭𝐨𝐝𝐫𝐨𝐦𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐃𝐢 𝐌𝐨𝐧𝐳𝐚

𝐋𝐨𝐦𝐛𝐚𝐫𝐝𝐢𝐞 – 𝐈𝐭𝐚𝐥𝐢𝐞



Après Zandvoort, le tollé vestimentaire d'Hélène dont les tenues choisies par Luisa sont loin de faire l'unanimité et la troisième place de Charles, le couple est pressé de tourner la page et de se concentrer sur l'Italie où le Monégasque à de véritables chances de victoire et le soutien de tout un pays derrière lui.

La veille, assit tous les deux dans le jet qui les conduisait, Carlos, Isabel, Charles et elle vers le pays de Dante et des jeux du Colisée, il lui a promis une chose : quels que soient les résultats du prochain Grand Prix, ils prendront quelques jours de congés juste après, des vacances au soleil loin de toute pression, loin de leur image publique et de leurs obligations.

Par la force des choses, aidé par la promiscuité de l'appareil et par Carlos et sa fâcheuse manie de laisser traîner ses oreilles, Charles et Hélène se retrouvent greffés de force au projet de vacances de Carlos et Lando sur la petite île de Tenerife, dans les Canaries, sur laquelle la famille Sainz possède une villa de vacances.

Si Hélène avait eu le choix, elle aurait sans doute préféré quelque chose d'un peu plus intime, seulement Charles et elle, mais l'idée de passer quelques jours au calme entouré d'amis, c'est presque aussi bien que des vacances en amoureux.

Mais avant l'Espagne, il y a l'Italie et il y a Monza.

Le matin du 9 septembre, veille de son anniversaire, Hélène se réveille seule dans le grand lit de la chambre d'hôtel réservée pour Charles. Le Monégasque est parti depuis plusieurs heures déjà, pris par ses obligations et par les nombreuses réunions prévues d'ici au départ de la première séance d'essais libres prévue à 14h.

Elle prend le temps de se réveiller, profitant des quelques heures de tranquillité qu'il lui reste avant de plonger à nouveau dans le tourbillon de la vie publique, des attentes et des exigences. Dans un coin de la pièce, bien à l'abri dans une housse de transport, l'attend sa tenue pour la journée spécialement sélectionnée par Sofia, autant éviter de réitérer le faux pas des Pays-Bas deux semaines de suite.

Pas qu'elle se soit présentée dans une tenue indécente ou trop extravagante, simplement hors sujet, trop voyante, trop habillée, trop révélatrice d'un manque de confiance en soi. Luisa s'était platement excusée, mais le mal était fait et sa photo avait une nouvelle fois fait la une de la presse à scandale, la comparant encore et toujours à Charlotte, celle qui, aux yeux de tous, était parfaite.

Hélène n'a plus discuté une seule tenue présentée par Sofia depuis et c'est pour ça qu'elle enfile sans rechigner le cardigan bleu marine à gros boutons dorés, le pantalon de taille blanc cassé et la paire de converses bleu marine logotées du partenariat « Comme des garçons » qui se trouve dans la housse dédiée à la journée du vendredi.

En réalité, ce qui perturbe le plus Hélène, ce n'est pas son manque de liberté vestimentaire, ni le fait que partout dans les médias, on parle du temps que mettra Charles à se lasser d'elle.

Non.

Ce qui a préoccupé la brune toute la matinée ainsi qu'une bonne partie de la nuit, c'est que toute la famille de Charles sera là aujourd'hui et que la dernière fois qu'elle a vu Lorenzo, Arthur et Pascale, Charlotte était encore là.

Alors oui, Hélène à un peu peur du regard que la mère de famille portera sur elle, à cause des scandales, de l'image de Charles qu'Hélène détériore par sa simple présence, les détails peu reluisants de sa vie exposés dans les médias, les anecdotes malsaines révélés par ses ex et toutes les personnes qui commentent des horreurs sous les publications que Sofia l'oblige à poster.

La brune sait parfaitement que pour une mère, pour une bonne mère, voir son fils moqué et dénigré à cause de ses choix amoureux n'a rien de très agréable.

Hélène à la trouille en arrivant sur le paddock, entourée de son armée de communicants, vêtus de polos rouges censés la tenir éloignée de la masse encore plus énorme de journalistes qui se jettent sur elle à chaque fois qu'elle a le malheur de mettre un pied dehors.

Tiens bon Hélène, elle se répète inlassablement, alors qu'on lui marche sur les pieds, pense aux vacances. Pense aux vacances.

C'est sans compter sur le destin et sur la malchance qui semble suivre la Toulonnaise à la trace depuis quelque temps puisqu'au détour d'une allée, apparaît Pascale Leclerc en chair et en os, pile dans la ligne de mire des caméras du monde entier.

La brune pince les lèvres, la confrontation est impossible à éviter maintenant que les journalistes forment un cercle autour d'elle, presque une arène, comme s'ils attendaient un combat. Quoi qu'il se passe maintenant, le monde entier pourra le suivre en direct.

- Bonjour madame Leclerc, elle souffle timidement sans oser s'approcher.

À peine une seconde plus tard, Hélène ouvre de grands yeux, enlacée fermement dans les bras de la mère de Charles. Un poids invisible quitte ses épaules et elle s'autorise à sourire et à refermer ses bras autour de la petite femme tandis qu'un murmure traverse la foule.

- Bonjour ma chérie. Je t'ai déjà dit de me tutoyer, elle invite.

Les deux femmes s'écartent l'une de l'autre et Hélène ouvre la bouche pour lui répondre, mais elles sont interrompues par une voix dans la foule.

- Pascale ! Vous soutenez la relation de votre fils avec Hélène ?

La brune tique sur le tutoiement, dégoûtée par la familiarité que certains se permettent sous prétexte qu'ils ont un pass paddock et une caméra sur l'épaule.

Elle serre les dents et s'apprête à répondre, mais c'est sans compte sur la petite femme blonde qui prend les devants avec un sourire poli, mais distant.

- Bien sûr que je soutiens Hélène, elle affirme d'une voix claire. Toutes les mères rêvent que leur enfant trouve quelqu'un capable de risquer sa vie pour eux et Charles à trouver ce quelqu'un alors je ne peux que les soutenir.

Elle parle d'une voix forte, de manière à ce que tous ceux qui l'entourent puissent l'entendre et Hélène ne retient pas un sourire ému lorsque la main de Pascale se glisse dans la sienne, réaffirmant son soutien. Autour d'elles, personne n'ose la contredire et surprenant la brune, la Monégasque se permet d'enfoncer le clou tout en finesse et subtilité.

- Si vous avez terminé d'embêter cette pauvre enfant, je vous suggère à tous de vous rappeler pourquoi vous êtes ici et d'aller vous préoccuper de la Formule 1. Bonne journée !

Et sans attendre, elle tourne les talons, entraînant la jeune fille dans son sillage et quitte le cercle sans se retourner, aucun journaliste n'osant se lancer à leur poursuite.

Elles marchent ainsi, main dans la main jusqu'à l'hospitalité Ferrari où on les laisse entrer sans difficulté. Assise dans l'un des petits canapés répartis un peu partout, Pascale laisse échapper un long soupir suivit d'un grand éclat de rire, le tout sous le regard étonné d'Hélène qui n'ose pas ouvrir la bouche.

- Ah ! Depuis le temps que je rêvais de faire ça ! S'exclame la cinquantenaire. Ils nous tournent autour comme des vautours en espérant que l'on fasse un pas de travers, mais ils ne savent plus comment réagir quand on se défend !

Pascale rayonne littéralement de fierté et Hélène ne retient pas un petit rire en la regardant se dandiner sur son siège, le regard victorieux. La brune a toujours trouvé que Charles tenait beaucoup de sa mère, mais c'est encore plus percutant maintenant, alors que l'on dirait que Pascale vient de remporter le Grand Prix de la punchline sur journaliste.

- Tu ne m'en veux pas ? Demande la brune hésitante.

Pascale repose les yeux sur elle avec une moue d'incompréhension.

- Pourquoi est-ce que je devrais t'en vouloir chérie ?

Hélène se dandine, mal à l'aise.

- Pour les scandales, elle explique. Pour l'image de Charles, pour les critiques et toute la mauvaise presse.

Doucement, Pascale se rapproche jusqu'à poser la main sur le genou de la Toulonnaise et le presser doucement.

- Hélène, est-ce que Charles t'en veut pour tout ce que tu viens de dire ? Elle demande.

- Hm non ? Je ne crois pas ?

- Alors je n'ai aucune raison de t'en vouloir ma chérie. Charles est un grand garçon, il fait ses propres choix et il t'a choisi toi.

- Mais je...

- Ce sont les autres qui ne vous comprennent pas. Ils ne savent pas quel lien magnifique vous unis ni ce que vous partagez tous les deux. Ils ne voient pas ce que vous avez l'un pour l'autre et plutôt que d'essayer de vous comprendre, ils préfèrent faire de vous des parias.

- C'est aussi de ma faute si...

- Je ne peux pas te laisser te dénigrer, Hélène. Tu as sauvé une vie, la plupart des gens qui s'en prennent à toi n'en seront jamais capable et ça leur déplaît parce que tu n'es pas qu'une jolie fille qui sourit et n'élève jamais la voix comme le sont les autres, tu es différente, tu es forte et mon fils à de la chance de t'avoir.

Rendue muette par l'émotion, Hélène lutte tant bien que mal contre les larmes qui menacent de déborder.

- Je...Merci, elle souffle.

Pascale lui tapote gentiment la jambe en signe d'encouragement.

- Je ne dis que la vérité ma belle, elle sourit. Et ne t'en fais pas pour les fans et la presse, ils ne finiront pas t'aimer. Ça leur prendra peut-être du temps, mais ils ne finiront pas comprendre quel soutien formidable tu es pour Charles et par t'adorer, j'en suis certaine.

Hélène se demande un instant comment aurait été sa vie si sa mère avait ressemblé un peu plus à Pascale et un peu moins à Maude avant de secouer la tête pour chasser cette idée. Malgré le chaos qui règne dans sa vie depuis quelque temps, elle ne voudrait en changer aucun détail, pour rien au monde.

- Comment vont les femmes de ma vie ?

Amusée, elle relève la tête vers le pilote qui vient d'entrer dans l'hospitalité avant de lui accorder un grand sourire.

- Je ne suis pas certaine qu'Isa apprécie, elle rit.

Joueur, Carlos ose les épaules et planté une bise sur les deux joues de la mère de famille avant de se pencher au-dessus d'elle pour l'enlacer.

- Je n'aurais qu'à la quitter pour t'épouser, ma Carlita, il souffle à son oreille.

La brune laisse échapper un éclat de rire lorsqu'il lui lance un clin d'œil charmeur.

- Tu me vends du rêve, j'en perds mes moyens, elle plaisante.

- Vire tes salles pattes de ma copine Carlos.

Pris la main dans le sac, l'Espagnol se redresse, un sourire aux lèvres et recule pour aller rejoindre son père, Carlos Sainz Senior, assis dans un canapé de l'autre côté de la pièce.

- S'il t'embête, tu peux toujours appeler la sécurité, glisse Charles à son oreille.

Avec tendresse, il plante un baiser dans son cou avant de faire le tour du canapé pour aller embrasser sa mère et s'asseoir aux côtés d'Hélène, passant un bras possessif autour des épaules de la jeune fille.

- C'est toujours mon pilote préféré, elle ricane.

- Tu mens très mal trésor.

- Tu trouves ? Je ne peux vraiment rien te cacher, mais c'est vrai qu'il y a bien un autre pilote que j'apprécie de plus en plus en ce moment.

- Ah ? Il demande, intéressé.

En face d'eux, Pascale lève les yeux au ciel avec amusement.

- C'est reparti pour un tour, elle rit.

- Oui ! Lando Norris, tu connais ? Je trouve qu'il fait de très bons résultats en ce moment ! Je crois que je vais m'acheter une casquette McLaren pour le soutenir, elle pique.

Charles la regarde, parfaitement outré par ce qu'il entend pendant que Pascale et Hélène rit de ses malheurs.

- Peste, il siffle.

- Awwn ne le prend pas comme ça Charles ! Elle s'amuse.

- Si tu achètes une casquette McLaren, je te quitte.

Le sourire d'Hélène s'agrandit encore.

- Comme si tu pouvais me quitter, elle souffle.

Penchée en arrière sur le canapé, ses mains sur les épaules de Charles et les bras du Monégasque enroulé autour de sa taille, Hélène prend le temps de le dévisager un instant, admirant le portrait dans sa globalité.

Qu'est-ce qu'il est beau. Hélène a beau se le dire tous les jours, elle est à chaque fois frappée par la splendeur candide de l'homme qui partage sa vie. La petite ride d'inquiétude qui lui plisse le front malgré son sourire lorsqu'il la regarde, ses fossettes adorables, ses prunelles pétillantes et ses lèvres qu'elle pourrait passer sa vie à embrasser.

- Comment ça va toi ? Elle demande.

- Stressé, il souffle. Mais je peux le faire, je sais que je peux le faire.

- Je sais, elle approuve. J'ai confiance en toi, je suis fière de toi, Charles.

Il la dévisage un instant, interrogatif.

- Ça sonne très pompeux ce que vous me dites mademoiselle Chevalier.

Délicatement, elle passe ses doigts dans les mèches rebelles du pilote.

- Ça l'est, elle souffle. Mais c'est important de dire les choses de temps en temps. Je suis fière de toi, tu es un grand pilote, Charles.

Le temps d'un instant, au milieu de ce paddock bondé avant de départ du Grand Prix le plus important de la saison pour Ferrari, la ride sur le front de Charles disparaît et il n'y a plus qu'un sourire sur son visage lorsqu'il se penche vers Hélène pour joindre leurs lèvres.

- Tu avais raison toute à l'heure, il souffle contre ses lèvres. Comment est-ce que je pourrais te quitter ? 



════════



Petite pensée pour Pascale, toujours assise en face de Charles et Hélène :')



Helloooooo

Il y avait longtemps !

Je sais que ce chapitre n'en a pas l'air, mais il lance la dernière partie de l'histoire ! Comme promis, je reviens avec un plan et avec une fin pour Charles et Hélène. L'idée de terminer Collision me rend terriblement triste, mais toutes les histoires ont une fin et je crois que j'ai trouvé la bonne pour ces deux-là <3

Ça m'a fait plaisir de retrouver nos deux amoureux pour une course aussi importante que Monza. J'ai vraiment hâte de pouvoir vous montrer tout ce que j'ai prévu pour les prochains chapitres, il va y avoir de l'action !

Petit passage de Pascale dans ce chapitre, j'aime beaucoup écrire son personnage, elle donne de la force à tous ceux qui l'entourent et je l'imagine bien protéger Hélène des journalistes qui la poursuivent.

Ah ! Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis plus que motivé pour la suite !

Je vous dis à mardi prochain !

See you !

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