Le Gardien de Souvenirs

Bởi Wolcean

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Après la destruction du vaisseau scientifique Icarus durant sa longue recherche de planètes habitables, Elewe... Xem Thêm

Chapitre 1 : Le Crash
Chapitre 2 : Évaluation
Chapitre 3 : Réveil
Chapitre 4: Terre Inconnue
Chapitre 5: Installation
Chapitre 6: Insomnies
Chapitre 7: Poursuite
Chapitre 9: Rétablissement
Chapitre 10: Premier Contact
Chapitre 11: Icare
Chapitre 12: Communication
Chapitre 13: Premiers Pas
Chapitre 14 : Cohabitation
Chapitre 15: Une voix silencieuse
Chapitre 16: Interrogations
Chapitre 17 : Cri solitaire

Chapitre 8: Xénobiologie

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Bởi Wolcean


 Assis sur le coin du caisson pour ménager sa cheville maintenant bien enflée, Elliot se pencha et posa ses deux mains sur le verre pour avoir une meilleure vue. L'intérieur était rempli de fluide et entièrement envahi par un tapis gondolé d'organes filamenteux et entremêlés... des racines, peut-être? Il n'était pas sûr: même si les tissus étaient relativement poilus et épais, il ne voyait pas d'organes photosynthétiques ou d'organes de réserve pour expliquer une croissance aussi extrême dans un endroit aussi restreint. C'était à peine s'il parvenait à voir l'éclairage du caisson entre les nœuds, ou le fond du caisson lui-même. La couleur de l'organisme était curieuse, elle aussi: bien que pâles de prime abord, les tissus semblaient scintiller d'un vif éclat bleuté à des intervalles réguliers avant de s'éteindre, tel un réseau nerveux géant envoyant une impulsion électrique. Vers quoi, il l'ignorait. Il avait besoin de prendre un échantillon de cette chose.

— «Tu sais ce que c'est?» lui demanda Elewen en s'appuyant contre le caisson. Malgré son attitude décontractée, il pouvait voir ses yeux scanner frénétiquement l'organisme flottant et ses mains tapoter nerveusement le verre. «C'est une plante?

— Non, elle n'a pas de pigments... en tout cas, ce n'est pas photosynthétique. Probablement une sorte de champignon, ou peut-être une colonie géante de bactéries. Il faudrait ouvrir le caisson et prendre un échantillon pour faire des analyses complémentaires au vaisseau pour en savoir plus.

— N'est-ce pas plus sûr de laisser ce truc à l'intérieur? Il est peut-être enfermé pour une raison... et si c'était quelque chose de dangereux, genre un truc toxique ou une bio-arme?

— Si c'était le cas, nous n'aurions probablement pas pu y accéder si facilement: le caisson est en plein milieu d'une pièce enterrée à moins d'une dizaine de mètres de profondeur, il n'y a pas de portes hermétiques, pas de mots de passe, pas de système contre les intrusions, rien qui laisse indiquer un danger. Si tu veux mon avis, c'est comme si cet endroit avait été construit pour être trouvé... et ne me dis pas que tu ne meurs pas d'envie de toucher ce truc.»

Elewen pouffa et lui lança un regard mesquin.

— «Alors, dès qu'on parle potentiellement de plantes et de champignons, monsieur Leroy n'a plus peur de rien, hein?

— Au moins, mes échantillons ne cherchent pas à me dévorer, moi.

— T'es juste jaloux que mes spécimens me fassent plus de câlins que tes herbes toxiques.

— Et t'es juste jalouse que Milo m'aime plus que toi.»

La jeune femme prit un air faussement renfrogné et lui fit une grimace immature qui lui arracha un petit rire.

Leurs chamailleries terminées, Elliot descendit prudemment du caisson et tâta la structure à la recherche d'une encoche qui pourrait lui permettre de l'ouvrir. Il ne trouva rien de concluant: la qualité de l'alliage était irréprochable, sans aucune imperfection, et rien ne semblait indiquer que la paroi de verre pouvait être ouverte d'une façon ou d'une autre. Un tour complet du caisson lui révéla qu'une des faces était connectée à une série de tubes et de câbles qui fuyaient sous le sol métallique pour ne plus jamais être revus. Maintenant qu'il y regardait de plus prêt, les tubes et câbles continuaient à l'intérieur du caisson et s'enfonçaient plus profond dans les nœuds de l'organisme enchevêtré: ce caisson servait-il à surveiller ses signes vitaux, à le garder en vie d'une façon ou d'une autre?

Au-dessus de cette face se trouvait une grande plaque horizontale qui lui arrivait au niveau du menton. Bien qu'assemblée dans le même alliage froid et géométrique que le reste de la structure, les étranges symboles gravés dessus et la façon dont le bloc ressortait lui hurlaient que c'était quelque chose d'important. Se mettant sur la pointe des pieds pour mieux voir, il tendit le bras pour épousseter le panneau au meilleur de ses capacités et fit un bond en arrière quand la plaque s'illumina avec un 'ping' sonore qui résonna dans toute la pièce. La chambre, comme pour répondre à son appel, s'éclaira avec un doux vrombissement, les lignes sur le sol et les murs se colorant d'une pâle lumière rougeoyante qui rappelait à Elliot les lumières d'urgence de l'Icarus.

Une interface virtuelle était apparue sur la plaque, la recouvrant d'une ribambelle d'informations qu'Elliot n'arrivait pas à lire et n'osait pas toucher de peur d'activer quelque chose qu'il ne fallait pas. Un seul détail dans le coin supérieur droit le rassura de sa familiarité: le motif régulier et vaguement sinusoïdal de deux électrocardiogrammes s'y dessinait progressivement avant de disparaître, confirmant son hypothèse sur la fonction médicale du caisson. Son regard se posa sur l'organisme derrière le panneau avec un intérêt nouveau: cette chose avait un cœur, non... deux cœurs qui battaient? Fascinant.

— «Woah... regarde ça,» dit Elewen en pointant une des quatre ouvertures à la base du panneau de contrôle, presque aussi larges que son poignet. «On dirait qu'on pourrait brancher un truc dedans, mais quoi...»

Elle approcha sa main de l'orifice et poussa un cri strident qui glaça le sang d'Elliot. Il approcha la jeune femme, qui avait fait un bond en arrière et serrait sa main tremblante contre sa poitrine comme si elle avait été brûlée. Malgré sa peau sombre, il pouvait voir qu'elle avait visiblement pâli.

— «Ça va?

— Il y a un truc dans ce trou et ça a essayé de m'attraper!

— Il t'a fait mal?

— Non, mais ça m'a fait une de ces trouilles...!»

Après un instant d'hésitation, Elliot passa sa main près de l'ouverture et vit de petits filaments sortir du trou, ondulant vers son index comme des milliers de petits cheveux. Bien qu'ils ressemblaient beaucoup à l'organisme dans le caisson, il remarqua que ceux-ci étaient sombres, sans poils et que la lumière bleutée qu'ils émettaient était constante — des robots? —. Ils s'enroulèrent autour de son doigt ganté, assez fort pour qu'il en ressente la pression malgré sa combinaison protectrice, mais après quelques instants où les filaments semblèrent sinuer sur sa main à la recherche de quelque chose, ils finirent par se rétracter d'un même mouvement et disparurent dans l'orifice, laissant Elliot avec plus de questions que de réponses.

Sa confusion grandit encore quand l'interface du panneau de contrôle s'étendit, une dizaine de nouveaux écrans rouges au contenu incompréhensible flottant autour de lui sans qu'il ne sache où donner de la tête. Il arrivait à déduire que les informations concernaient probablement l'organisme du caisson, mais sa compréhension s'arrêtait là: les symboles cryptiques et les graphes illisibles qui s'accumulaient devant ses yeux à une vitesse phénoménale lui donnaient l'impression de revivre ses années d'université. Néanmoins, alors qu'il essayait d'ignorer le surplus d'informations, il remarqua un sigle plus imposant que les autres au centre du panneau. Il regarda derrière son épaule, à la recherche de l'approbation d'Elewen, mais la jeune femme ne semblait pas plus assurée que lui quant la marche à suivre, se tordant les mains comme si elle ne savait pas quoi en faire. Le symbole rouge clignotait lentement, comme pour le pousser à agir plus rapidement. Sa main flotta un instant devant lui avant d'appuyer dessus. Il retint sa respiration, attendant que la pièce explose, mais étrangement, cela n'arriva pas.
A la place, de nouvelles informations s'affichèrent sur les écrans et un vrombissement machinal s'éleva du caisson. Boitillant pour mieux voir ce qu'il se passait à l'intérieur, Elliot vit le fluide remuer et lentement disparaître sous le tumulte de milliers de bulles venant du fond de la boîte. L'organisme filamenteux, maintenant exposé au milieu aérien, se ratatina progressivement sur lui-même comme l'aurait fait un amas d'algues gluant, et les messages lumineux bleutés qu'il produisait s'intensifièrent en fréquence et en intensité. Derrière lui, l'électrocardiogramme s'accélérait rapidement: la chose dans ce caisson était-elle surprise? Effrayée? Il l'ignorait, et son ignorance lui serrait le cœur de nervosité.

Le caisson fut entièrement vidé de tout son fluide en quelques secondes. Les tubes et les câbles enfoncés entre les nœuds entremêlés se rétractèrent lentement, arrachant quelques filaments qui y restèrent collés. Quand il ne resta plus rien à part l'organisme à l'intérieur, le sifflement familier d'une ouverture pressurisée le fit sursauter: la paroi de verre se souleva légèrement de ses gonds avant de lentement se rétracter sur le côté avec un crissement métallique.
Elliot se hissa sur le bord du caisson maintenant ouvert alors qu'Elewen trottinait vers lui, le souffle court.

— «Comment tu l'as ouvert?» demanda-t-elle, sidérée.

— «Je sais pas, j'ai appuyé au pif..,» souffla-t-il en tendant sa main vers la masse noueuse, qui reprenait lentement son teint pâle.

A peine eut-il touché le tissu du bout de son doigt qu'un morceau se détacha avec bruit sec. Il tourna la pseudo-racine devant ses yeux, les sourcils froncés, et la réalisation le frappa comme un camion sur l'autoroute.

— «Oh non.

— Quoi?

— Le truc. Je crois qu'il est mort.

— ... Tu déconnes, j'espère.»

Elewen, les yeux soudainement écarquillés de panique, attrapa une grosse poignée de l'organisme à pleine main, mais les ramifications se brisèrent comme une branche sèche sous sa poigne hâtive. Elle fixa silencieusement les pâles bris de vie qui gisaient dans sa main, puis tourna son regard vers lui— oh non. Il n'aimait pas ce regard du tout. La dernière fois qu'on lui avait adressé ce genre de regard, c'était quand il avait fait disjoncter le réseau électrique de tout son labo en voulant y brancher une machine à raclette et qu'il avait indirectement ruiné toutes les expériences en cours. Il aurait préféré mourir plutôt que revoir ce regard.

— «I-Il était vivant il y a quelques secondes de ça!» s'exclama-t-il en agrippant désespérément une poignée de l'organisme à la recherche d'un éclat lumineux, en vain. «Le caisson était fait pour le conserver, alors pourquoi le simple fait de l'ouvrir l'aurait-il tué? Ça n'a aucun sens, il y aurait eu des avertissements si ça avait été le cas!

— N'empêche qu'il est mort. L'être vivant que notre civilisation extraterrestre intelligente a tout fait pour garder en vie... est mort.» Son soupir exaspéré lui fit plus mal que ce qu'il osait avouer. «Prenons quelques échantillons et retournons au vaisseau avant qu'Anne ne se mette à paniquer.»

La jeune femme empaqueta les fragments dans un sachet hermétique, son silence brûlant d'une colère indicible, et s'éloigna en boitillant. Elliot ne la suivit pas et baissa son regard peiné vers le tapis asséché: il l'avait vraiment tué? Dans sa précipitation d'en savoir toujours plus, il l'avait tué? Ravalant un soupir tremblant, il se pencha une dernière fois et posa sa main entière sur la masse pâle et sèche et ferma les yeux. Le peu de pression qu'il exerça dessus la fit s'affaisser de quelques centimètres avec un crissement similaire à celui des feuilles mortes.

— «Je suis profondément désolé,» murmura-t-il, de peur qu'Elewen ne l'entende.

S'il s'excusait à l'étrange être vivant, ou à l'espèce qui avait investi tous ses moyens pour le conserver dans ce caisson, il ne savait pas. Il avait juste besoin d'extérioriser le sentiment de honte qui le rongeait: quel piètre botaniste, il faisait, à tuer un spécimen aussi précieux et complexe...

Sa pensée fut interrompue par la sensation infime d'une pression contre ses doigts, comme si quelque chose le poussait, lentement et doucement. Rouvrant les yeux, il remarqua que sa main se soulevait progressivement en même temps que l'amoncellement de tissus morts, mais avant qu'il ne puisse comprendre réellement ce qu'il se passait, elle redescendit comme si de rien n'était.

Elliot retint sa respiration un instant pour s'assurer que ce qu'il venait de voir était bien réel. Rien n'eut lieu pendant quelques secondes interminables. Alors qu'il s'apprêtait à jeter l'éponge, la pression revint et sa main remonta, puis s'affaissa avec exactement le même rythme. Son cœur se mit à battre la chamade. Tentant le tout pour le tout, il mit tout son poids sur son bras et découvrit deux choses. Premièrement, il y avait quelque chose de solide sous la dizaine de centimètres de filaments séchés. Deuxièmement, la chose respirait.

— «C'est quoi ce bord-», lâcha-t-il sans réfléchir avant de pousser un cri strident quand la masse végétale fut prise d'un spasme soudain.

Elliot retira précipitamment son bras et perdit l'équilibre. N'ayant rien pour se rattraper, il bascula et tomba à la renverse sur le sol horriblement dur, réveillant la douleur presque oubliée de ses muscles courbaturés. Le vacarme interpela Elewen, la frustration sur son visage remplacée par des sourcils levés d'inquiétude alors qu'elle l'aidait à se relever malgré ses jambes tremblantes.

— «Ça va? Que s'est-il passé?» demanda-t-elle en lui offrant son épaule comme support.

— «Il- Il y a autre chose dans le caisson!» bégaya-t-il en pointant la silhouette massive qui s'élevait progressivement de l'ouverture, les yeux écarquillés de terreur.

La forme bascula en avant quand les épais filaments qui la gardaient fermement fixée au caisson se rompirent brusquement. Deux pattes rachitiques s'échappèrent de la couverture pseudo-végétale et s'accrochèrent maladroitement sur le rebord pour l'empêcher de tomber, laissant quatre stries dans l'alliage avec un crissement glaçant avant d'y trouver une prise. La créature resta immobile comme une statue, comme si elle craignait chuter de nouveau, laissant à Elliot le temps d'observer ses griffes cliquetant nerveusement contre le métal, bouche bée: elles étaient aussi acérées que les serres d'un rapace et devaient être au moins aussi longues que la paume de ses mains...

L'extraterrestre s'ébroua, soulevant la poussière alentour comme un voile de mystère autour de lui. Les filaments séchés le recouvrant tombèrent dans le caisson comme la mue pâle d'un serpent, révélant la silhouette cachée en dessous, pièce par pièce. Elliot sentit son cœur cogner plus fort dans sa poitrine, comme s'il était en train d'assister à quelque chose qu'il n'était pas censé voir, mais malgré ses efforts, il ne parvint pas à détourner le regard. La fascination était trop forte. Ce qu'il vit lui arracha les mots de la bouche.

Ils venaient de trouver un centaure de l'espace.

Il devait faire plus de deux mètres de haut, et comme de nombreuses créatures sioniennes, il avait six pattes et respirait par des paires d'évents situés sur son museau, sur le devant de sa gorge et sur ses flancs. Néanmoins, contrairement au reste du bestiaire de la planète, il marchait sur quatre de ses membres. La paire la plus antérieure était surélevée sur un poitrail haut et fuselé, lui laissant des mains — oui, des mains — libres pour se débarrasser habilement des flocons de tissus morts qui s'accrochaient désespérément à ses flancs. Néanmoins, la comparaison avec les créatures de la mythologie grecque s'arrêtait là: le reste de son apparence était bien plus étrangère.

Sa tête anguleuse et émaciée était soutenue par un long cou saurien, et son museau, court et plat comme celui d'un serpent, était encadré de mandibules trapues qui rappelaient un peu trop à Elliot le prédateur qui les avait pourchassés pour son confort personnel. Des écailles fines recouvraient son corps élancé de guépard d'une teinte sombre aux doux reflets bleutés presque métalliques, alors que sa longue queue fine et ses pattes grêles étaient habillées de la teinte rougeâtre d'un métal brûlant, donnant à la créature l'apparence d'un précieux artéfact en train d'être forgé par les coups de marteau passionnés d'un forgeron.

Néanmoins, l'élément le plus marquant de son apparence déjà si singulière restait les étranges appendices bleutés qui recouvraient son corps. Des filaments rigides semblables à des vibrisses pâles couraient le long de son dos, sa nuque, sa queue et même sa mâchoire inférieure. De fines excroissances en forme d'éventail recouvraient la chair exposée de ses évents, s'ouvrant et se fermant sporadiquement à chaque respiration avec un bruissement caractéristique. Enfin, une paire d'antennes charnues, presque aussi longues qu'Elliot était grand et épaisses comme son bras, trônait fièrement à l'arrière de son crâne, un effort ostentatoire pour le rendre plus grand et impressionnant qu'il ne l'était déjà. Elles semblaient prises d'une vie propre, ondulant et frémissant au moindre des mouvements de l'alien comme si elles étaient à la recherche de quelque chose d'invisible.

Si Elliot avait dû choisir un seul mot pour décrire l'être qui se tenait devant lui, il en aurait été tout bonnement incapable. Rien ne semblait parfaitement correspondre, tous les mots qu'il connaissait se mélangeaient dans son esprit submergé par la fatigue, l'exaltation et la terreur. Elewen semblait scotchée, elle aussi, serrant son bras comme pour s'assurer qu'elle était toujours ancrée à la réalité et qu'elle ne vivait pas une hallucination. La pensée lui arracha presque un rire: peu importe combien de fois ça arrivait, on dirait bien que la découverte d'une nouvelle espèce leur arrachait toujours les mots de la bouche.

L'instant magique se brisa quand l'extraterrestre tourna son œil perçant vers eux et se figea, ses antennes et ses crêtes se déployant brusquement pour gonfler sa carrure maigre et anguleuse. Sa longue queue ondula lentement dans l'air comme une menace et le bout d'une langue bleue sombre passa le long de ses lèvres aux bords acérés comme les dents d'une scie. Elliot frissonna et retint sa respiration en sentant son regard prédateur peser sur lui, comme pris d'un instinct ancestral impossible à réprimer. L'être les jugea silencieusement pendant ce qui lui parut être une éternité, puis il fit un pas lentement calculé hors du caisson...

... avant de s'effondrer à leurs pieds sur le sol glacé, inerte.

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