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By bsvieta

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Mafia norvégienne.... Mafia russe.... Ces mafias qui étaient l'origine même du grand réseau d'échange de drog... More

PROLOGUE
INTRODUCTION
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20

Chapitre 16

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By bsvieta


Coucou les gens !

JOYEUX NOËL À TOUS !! 🥳🎄❤️

En ce moment exact, je ne sais pas de quoi va parler ce chapitre. Je pianote seulement le clavier. 😭Ce qui sortira, sortira.

Bonne lecture 💋 !!!


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Washington_chez Aéna

PDV Aéna

J'aime la sensation du métal glacial de l'arme à feu contre ma paume de main. Cette masse lourde à laquelle j'avais été habituée à manier depuis mes dix ans. Je fixais ma cible. Je n'avais pour seule envie que de la transpercer de plusieurs balles. Je levai ensuite l'arme vers elle. Je souriai et enfin, j'appuyai trois fois sur la détente. Je n'avais entendu que peu ses coups.

♫︎«.... I did all of this sober
Don't you know I did it all for us? (I'll kill your ass tonight)

Uh, I just killed my ex (my ex)
Not the best idea (idea)
Killed his girlfriend next, how'd I get here?
I just killed my ex (my ex)
I still love him, though (I do)
Rather be in Hell than alone ...»♫︎

Je retirai les écouteurs de mes oreilles et arrêtai la musique. J'étais exténuée.

Je me trouvais assise au sous-sol, dans la salle d'entraînement. Elle est petite... en tout cas, bien plus petite que celle du manoir. Sander et moi, avons l'habitude de s'y entraîner.

Je regardais fièrement toutes les cibles en carton que j'avais trouées avec des balles. Et là, Sander ouvrit la porte et entra.

— Qu'est-ce que tu fais ? Tu as fini ? me demanda t-il.

— Oui, je suis épuisée...

— Tu n'as encore rien fait de considérable. m'interrompt Sander.

J'écarquillai les yeux et pointai du doigt toutes les cibles en carton.

— Tu vois ça ?! dis-je.

— Tu sais déjà très bien tirer. Tu es une bonne en ça depuis et tu le sais. Il faut travailler ton corps à corps. me dit-il.

À mon avis, Sander demandait beaucoup de moi. Comme mon père, il voulait que je sois forte en tout. Et c'est très compréhensible de leur part.

— Surtout que bientôt, tout va reprendre l'accord et tu aurras une nouvelle mission. Et je suis sûr qu'avec tout ce temps laissé, tu t'es affaiblie. ajouta Sander.

— Mais, ça ne fait même pas encore trois semaines... répondis-je.

Deux semaines et environ quatre jours.

...pour être un peu plus précise.

Ingrid avait argumenté pour qu'on nous donne ces semaines libres, afin que chacun récupère de ses plaies. Comparées à celles d'Anton, les miennes n'étaient pas si graves.

Un peu moins de trois semaines étaient passées depuis ce soir au jardin de l'hôpital. Deux semaines et demie où rien de spécial ne s'était passé. Rien.

Au lycée, rien de spécial. Verena qui cherche les problèmes là où il n'y en a pas. Mikhaïl qui attire toujours beaucoup de filles mais qui se plaint qu'elles ne sont pas bonnes. Les gens qui ont oublié Lydie et qui ne l'insultent plus... Du moins, ça a diminué. Daniil qui est toujours le centre d'attention des autres filles...

À propos de Daniil, j'avais souvent eu de toutes petites conversations avec lui, seuls à la fin des cours. Il était toujours bipolaire, des fois on parlait posément mais d'autres fois, il avait l'air d'être saoulé... Par ma présence ?

Peut-être aussi c'est juste une impression...

Deux semaines et demie pendant lesquelles un mot régnait dans ma tête...

Dereva...
Dereva...
Dereva...?

Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire? Et ce mot qui régnait dans ma tête était accompagné de la personne qui me l'avait dit...

Anton...

Sauf changement de programme, j'allais peut-être le voir dans plus ou moins une heure.

— Je m'en fous. fit la voix de Sander. Le corps à corps est très important. Tu n'es pas faible mais justement, tu n'es pas forte non plus.

Je le vis retrousser les manches de son chandail, ce qui me fit d'avaler difficilement ma salive.

— Je peux m'entraîner seule, s'il-te-plaît... dis-je doucement en espérant qu'il me laisse le faire.

Quand il s'agissait d'entraînements, Sander était très stricte avec moi. Mais là, le problème c'est que Sander est très fort au corps à corps. Et à chaque fois, que je me suis entraînée avec lui, j'en suis ressortie avec le corps très endolori.

— Non, ça ne me plaît pas. dit-il avec un sourire qui se trouvait effrayant dans ces circonstances.

°°°°°

PDV Brad

Washington_Old Ebbit Grill

Je venais de garer la voiture devant le restaurant le plus connu de Washington. Il était 17 heures 30 minutes, exactement l'heure que j'avais prévue. Ça fait aujourd'hui deux ans que ma mère a divorcé avec mon père.

Le jour du divorce, j'avais été assigné sous la responsabilité de ma mère. Même si je dirais toujours que j'aime mes parents de la même façon, ma mère a toujours eu plus de place dans mon cœur. Je ne sais pas pourquoi... Mais ce n'est pas contre mon père. Lui aussi est un homme formidable.

Je savais que comme l'année passée, ma mère allait peut-être encore se morfondre et regarder des films d'amour pour adolescents ou un truc du genre... Alors j'ai décidé de sortir avec elle aujourd'hui et de l'amener au Old Ebbit Grill. Peut-être que j'allais y dépenser toutes mes économies mais ce n'est pas grave... C'est pour ma mère.

— Maman, on est arrivé. dis-je en sortant de la voiture pour lui ouvrir la portière.

— Tu es peut-être un peu malade. C'est un restaurant 4,6 étoiles avec plus de 15000 commentaires. Et 15000, c'est assez beaucoup vu que personne ne commente jamais les restaurants sur le net. dit ma mère en écarquillant les yeux.

Je roulai des yeux et lui dis en ouvrant la portière:

— Contente toi de venir manger. Ce n'est pas toi qui dépense.

— Tu dépenserais beaucoup d'argent pour la bouffe ? Vraiment, Brad? Tu peux l'utiliser à de meilleurs fins... me gronda t-elle.

— C'est pas pour la bouffe. C'est pour toi. Pour toi, maman. dis-je agacé.

Elle fronça les sourcils, roula des yeux et tourna la tête sans rien dire.

Si ma mère fait ça, c'est qu'elle est émue... Et ne voudra sûrement pas l'admettre.

Elle se retourna ensuite pour me regarder de la tête au pied et dit:

— En plus, tu as fait des efforts de porter autres choses que tes vieux vêtements, sweat, jogging et autres... dit-elle en me dévisageant et en arrangeant mon nœud papillon.

OH mon Dieu... Ma mère l'a vraiment dit. Ça ne semble pas être le cas mais venant d'elle, c'est quelque chose de très touchant.

Traduction:

«Je ne t'ai jamais vu aussi beau ! Tu es bien habillé ce soir, très classe.»

Ma mère, elle est comme ça, oui. Incapable de complimenter et d'accepter les compliments ou autre action chaleureuse. Et c'est ce qui fait que je l'aime encore plus.

Nous entrons ensuite dans le restaurant. Je cherchais une table pour deux où nous pouvions bien nous asseoir. Et ma mère regardait autour d'elle, agrippée à mon bras droit.

— Mme Hofmann! interpella une voix.

Je tournai ma tête vers la direction de la voix, pour savoir qui appelait ma mère.

— Oh! Mr Diaz! dit-elle toute contente.

C'était le proviseur. Merde. En plus, il est venu avec sa fille... Gwen.

Ma mère et Mr Diaz sont des amis d'enfance. Ce qui m'avait toujours gêné lors des fois où ils se rencontraient hors du milieu scolaire et que j'étais là.

— Allez, viens Brad. On part s'asseoir avec eux. dit-elle en me tirant par le bras comme un enfant.

Mon Dieu, non, pas ça...

On était à présent entrain de s'installer sur une table pour quatre avec Mr Diaz et Gwen.

— Franck. dit ma mère en appelant le proviseur par son prénom.

— Rosalie. dit-il.

Ils se firent un câlin amical. Je baissai la tête gêné et je voyais que Gwen l'était aussi.

Comme à son habitude, elle était calme, comme une spectatrice des faits. On entendait sa voix rarement. D'ailleurs, je ne sais pas vraiment à quoi elle ressemble. Et j'avoue, c'était toujours bizarre de la voir sans Verena.

Nos parents étaient entrain de causer, de parler d'eux, raconter leurs vies et autres. Moi, je regardais mon téléphone. Enfait j'étais entrain de balayer l'écran d'accueil plusieurs fois pour faire comme si j'étais occupé. Gwen faisait semblant de lire le menu mais je sais qu'elle ne le faisait pas.

— Salut... fit finalement la petite voix timide de Gwen.

Je raclai ma gorge et fit mine d'arrêter ce que je faisais sur mon téléphone avant de dire:

— Bonsoir.

Je mis mon téléphone ensuite dans ma poche.

— Je...euhm...Tu...vas bien ?

J'essayais de ne pas faire voir mon étonnement. Il faudrait qu'elle parle plus souvent. Sa voix est vraiment belle.

Non... Qu'est ce que je raconte ?!

Je n'ai jamais compris pourquoi elle passait le temps à courir après Verena.

— Oui... Oui merci. Et toi ? dis-je.

— Je vais bien aussi...


Elle évitait mon regard et ça me faisait sourire. Soit cette fille est vraiment timide et mignonne. Soit cette fille et juste une Verena cachée qui se sent mal-à-l'aise par ma présence et l'absence de Verena.

Gwen fronça légèrement les sourcils et détourna le regard, ne comprenant sûrement pas pourquoi je souriais.

On ne causait presque jamais elle et moi, quand on se voyait hors du milieu scolaire. Mais, là... J'avais une envie soudaine de la mettre encore plus mal-à-l'aise qu'elle ne l'est déjà. Juste histoire de masquer mon gêne.

— Parle moi un peu de toi. dis-je en la fixant.

°°°°°

PDV Nia

Nous étions arrivés au manoir. Il y avait une réunion. Bon... Ça allait être la routine quoi:

Je cause de trucs avec mes amis pendant que les chefs de mafia parlent affaires. Ensuite, beaucoup de choses me viennent en tête. Puis je décide d'aller au jardin pour me changer les idées et après la réunion est finie.

Le grand classique quoi.

J'entrai dans le manoir et vis directement Chetan, assis sur notre table. Il était seul. Je m'approchais de lui. Il avait l'air vraiment très pensif.

— Bonsoir... dis-je en le sortant de ses pensées.

Il se retourna et me fis face.

— Oh, salut Nia. dit-il.

— Tu es seul ? Les autres ne sont pas encore là ? demandais-je.

— Non, Shin n'est pas encore là. répondit-il.

Je fronçai légèrement les sourcils.

— J'ai dit les autres, pas que Shin...dis-je.

— Ah...euh... Oui, biensur, tous...hahaha... Pas que Shin, ha... Morgan et Jeremy aussi... Biensur... Je... J'avais compris. N...non, ils ne sont pas encore arrivés... dit-il en émettant des faux rires nerveux que je trouvai très suspect.

Je fronçais encore plus les sourcils face à son comportement.

— D'accord. dis-je.

Je vis Chetan, tout à coup, sourire comme un malade. Je n'arrivais même plus à froncer mes sourcils davantage pour montrer mon incompréhension. Il ouvrit sa bouche et dit:

— Oh, il y a une blague que je ne vous ai pas encore...

— Ferme ta gueule. Personne ne veut savoir. fit une voix masculine.

Celle de Jeremy. Il venait d'arriver, et il prit place. Chetan ne l'écouta pas et dit:

— C'est l'histoire du gars qui...

Jeremy l'interrompit une fois de plus en sortant rapidement son arme à feu de sa poche. Il la pointa ensuite sur la tête de Chetan et dit:

— Si tu ouvres ta bouche, j'arrache ta tête de mioche. D'accord ? menaça t-il avec un air calme.

Chetan hocha vivement la tête.

Des petits rires se firent entendre proche de notre table. C'étaient Morgan et Shin qui s'approchaient en causant toutes les deux. Jeremy retira son arme du front de Chetan et la remit dans sa poche.

...
_Des minutes plus tard...

Jeremy, Morgan, Chetan et Shin causaient. Je ne pense pas qu'ils aient remarqué que je n'avais rien dit depuis un bon bout de temps. Je pense que c'est parce qu'ils sont habitués à cette réaction de ma part. À vrai dire, je ne suivais même pas leur conversation.

Mes pensées les plus sombres prenaient le dessus dans ma tête. Comme à chaque fois, je me noyais dans mes pensées. Et un seul endroit me faisait ne penser à rien.

Là où le vert abonde, là où l'artificiel n'existe pas...

Je me levai sans un mot et me dirigeai vers la sortie du manoir. J'avais besoin de rester dans cet endroit. Je ne vis personne au jardin, comme d'habitude. Mes pas me guidaient vers un des bancs du jardin. J'y pris place.

Il faisait un peu froid. Je ne le sentais presque pas. Je ne pensais plus. Je ne pensais pas. Je fermais mes yeux pour me laisser emporter par ce truc que je ne savais comment décrire.

Oui, ici je respirais. Mes pensées sombres s'envolaient. J'avais l'impression de dormir éveillée, d'être toute légère.

C'etait presque stupide. Mais je me sentais comme si j'étais dans le placenta, dans le ventre de ma mère. Je me sentais comme un enfant. J'avais l'impression que ma mère était là.

Elle est là, je le sens.

Je sentais ses bras autour de moi, comme si elle me portait, comme si elle me câlinait. Je sentais sa peau douce contre la mienne. Je la serrais contre moi. Comme si je voulais la tenir prisonnière de mes bras.

Mais il y avait une force qui s'exerçait dans ses bras. Elle voulait me repousser ?

— Non, ne me repousse pas... murmurais-je.

La force dans les bras devenait de plus en plus importante. Non, je ne voulais pas qu'elle me repousse. Je voulais qu'elle reste.

Je sentis une goutte perler sur ma joue. Il ne pleuvait pas pourtant... Petit à petit, je sentis ensuite un picotement à ce niveau. Ma joue picotait. Ça me faisait mal, de plus en plus mal.

J'ouvris rapide les yeux, me sortant de ce monde lointain dans lequel je nageais. Les premières choses que je vis étaient des pupilles sombres.

Celles d'Anton...

Qu'est-ce que... Quoi?!

Je m'éloignai rapidement de lui comme un réflexe. Je levai ma main pour toucher la zone de mon visage qui me faisait mal et sentis un liquide chaud. C'était mon sang. Mon regard tomba ensuite sur le couteau dans la main d'Anton.

— Tu... Qu'est ce que... Tu t'es permis d' entailler ma peau ! dis-je.

Je ne sais pas ce qu'il venait de se passer. Je n'en avais aucune idée. Peut-être m'étais un peu trop évadée dans mes pensées? Étais-je allée trop loin ? ...

— Tu me serrais comme si ta vie en dépendait. dit-il naturellement.

Pour lui, c'était une raison de me blesser ? Attends un peu... je le serrais.... Fort ? Et dans ma tête, c'était juste un petit songe sur ma mère. Mais c'était Anton dans mes bras...

— Pardon ? dis-je.

— «Non, ne me repousse pas»... ? dit Anton en répétant mes mots et en ignorant ma question. J'espère que ce n'était pas à moi que tu t'adressais dans ta tête.

— Sûrement pas! Dans un de tes rêves peut-être. dis-je en le regardant de la tête aux pieds.

Il s'approcha de moi tout doucement. Anton se courba ensuite un peu pour être à mon niveau. Je le vis soulever sa main arrêtant le couteau vers mon visage.

Et avec le couteau sali par mon sang, il plaça une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

— Mon rêve, c'est de terminer ces foutus mois, et d'avoir enfin le droit de faire de ta tête la déco de la niche de mon chien. dit-il tout doucement, ses lèvres presque collées à mon oreille.

J'essayais de garder mes esprits qui je-ne-sais-pourquoi se troublaient.

— Mon rêve, c'est de te voir ton sang jaillir de tes veines, de tes capillaires, de tes artères grâce à moi. continua t-il. Mon rêve c'est aussi de te défoncer, toi....dans tous les sens du terme, dereva... dit-il en soufflant les derniers mots.

Nia, concentre toi !

Anton s'éloigna ensuite de moi pour un peu mieux me faire face. Je ne savais que peu l'expression faciale que je devais afficher...

dereva....

Je déteste ça. Je ne sais pas de quoi je parle mais je sais que je déteste ça... Je devais lui montrer la facette de moi que je voulais qu'il voie.

Je devais lui montrer qu'il ne me connaissait pas...

— Crois en tes rêves, princesse. dis-je avec un sourire en coin.

J'avais dit cette phrase, dans le but de toucher son égo. Dans le but qu'il sache que ses mots ne me faisaient aucun effet.

La machoire d'Anton était contractée, et son regard était encore plus ténébreux qu'il ne l'était. Satisfaite, j'élargis mon sourire.

— Tu ne sais pas à qui tu t'adresses. Je dois te le rappeler, dereva... dit-il naturellement.

Un gémissement de douleur et de surprise m'échappa. Je n'avais pas pu distinguer ses mouvements. Il avait été trop rapide. En une fraction de seconde, Anton avait enroulé ses doigts sur mon cou et avait cogné mon dos contre un arbre.

Il serra sa prise.

Je ne respirais plus bien.

— Écoute moi bien. commença Anton avec un ton tellement calme que ça en était effrayant. L'erreur que j'ai faite était de ne pas t'avoir fait passer le message plus tôt. Je suis Anton de la mafia russe. Tu es Nia de la mafia norvégienne. Je pourrais demander à qui-je-veux des informations sur toi. Je ne recevrais pas grand chose. Demande à quiconque des informations sur moi. Tu n'en recevras pas du tout. La différence ? Toi, c'est parce qu'ils ne te connaissent pas vraiment. Moi, c'est tout simplement parce qu'ils ont peur que je découpe leurs membres et m'attaquent à leurs familles pour ensuite en faire la nourriture de mon chien...

— Non, cette différence ne m'intéresse pas. Je veux plutôt la différence entre toi et ton chien. dis-je avec difficulté, à cause de la main qui se serrait sur mon cou.

Son regard était inexpressif comme depuis le début de la conversation. Il serra encore plus sa prise. Je veux respirer...

De l'air !!

Il m'en faut...

Il allait me tuer, cette fois ? Non, il ne pouvait pas... L'oxygène ne veux plus de mes poumons... De l'air, j'en ai besoin...

Je veux respirer ! Je voulais supplier Anton de me lâcher mais mon égo en prendrait un sacré coup. Pourtant je voulais respirer...

— Lâche moi. dis-je avec difficulté.

— Pardon ? dit-il en faisant semblant de ne rien avoir entendu.

— Lâche moi... s'il te plaît... dis-je, vulnérable.

Il me lâcha aussitôt et dit:

— Le chien, c'est toi. Le maître, c'est moi. dit-il en me répondant.

Je le regardais avec le regard le plus sombre je pouvais afficher.

— On a une rencontre tout à l'heure, à la salle d'affaire, on m'avait demandé de te le dire. ajouta t-il comme si rien ne venait de se passer.

Il tourna ensuite ses talons et marcha vers l'entrée du manoir. Il fit quatre ou cinq pas avant de s'arrêter et dire:

— J'espère que tu as compris, dereva...

Et il continua sa route.

Je le déteste. Je le déteste, oui, je le déteste !

Des envies meurtrières se baladaient dans mes pensées. Je devais le faire taire une fois pour toutes ! Il fallait qu'il comprenne que je ne suis pas un petit toutou comme il le pense.

Je voulais voir son sang sur mes mains...

Pour ma part, il fallait d'abord que je nettoie ma blessure. Elle est sûrement peu profonde...

...
_Quelques minutes plus tard...

J' entrai dans la salle d'affaires après avoir nettoyé la blessure qu'Anton m'avait faite. Dans la pièce, je vis Ingrid, Kristian, Connard, Demyan, et quelqu'un masqué que je n'avais pas encore vu jusqu'à présent.

Ses cheveux étaient blonds cendrés.

La personne se tenait debout, dos à moi et face à Vlad. Anton n'avait pas l'air très étonné par sa présence.

Lorsque Ingrid me remarqua, elle me dit:

— Oh, c'est toi qu'on attendait, Nia.

L'inconnu se retourna vers moi avec un large sourire. Je croisai ses pupilles azur. Il avait l'air d'être un peu plus âgé qu'Anton.

— Nia, commença Kristian. Je te présente Milan, un des meilleurs mafieux russes qui continuera le cours de l'accord avec Anton et toi.

— Enchanté. dit-il en souriant de toutes ses dents.



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Helloooo!!

How are you going?

Alors, pour quelqu'un qui n'avait aucune idée de quoi allait parler le chapitre au début... C'est assez bien ?

J'espère que vous allez bien et que vous fêtez bien !

En tout cas... À très bientôt pour le prochain chapitre !!

My Instagram 📷: bsvieta.s_books

Bisoooouuuu 💋 !!!

Svieta 🦋

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