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By bsvieta

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Mafia norvégienne.... Mafia russe.... Ces mafias qui étaient l'origine même du grand réseau d'échange de drog... More

PROLOGUE
INTRODUCTION
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20

Chapitre 13

24 6 3
By bsvieta


Salut les gens !!!

J'espère que vous allez bien !!

J'attendais vraiment ce chapitre🤓...
Ne pensez pas aussi qu'il est si cool que ça... En vrai, je dirais qu'il est plutôt moyen.😞.

N'empêche que je l'attendais quand-même! :3

⚠︎⚠︎Ce chapitre contient des crises d'angoisse ...

Je crois que je vais arrêter de prévenir, ce n'est pas comme si mes scènes étaient ouf...

En tout cas...

Bonne lecture 💋 !!!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Washington_Edmund Burke School


PDV Aéna

15:29 et 58 secondes
15:29 et 59 secondes

15:30

DRRRIIIIIINNGGG...

— Mikhaïl a gagné... murmurais-je à moi-même, d'un ton en colère.

Les cours étaient finis. D'habitude, j'aimais ce moment de la journée... Mais là, je le détestais.

Parce qu'il avait gagné... Et donc, j'avais perdu....

Je sortis rapidement de la classe, un peu trop rapidement même. Je me précipitais vers la cour du lycée presque en courant. Me disant qu'il pouvait peut-être y être.

J'étais arrivée sur cette cour qui commençait déjà, petit à petit, à se remplir d'élèves.

— Coucou toi ! fit la voix de Mikhaïl.

Je me retournai et le vis avec un large sourire.

Je l'avais défié de sécher tous les cours de la journée sans se faire prendre. Ce qu'il avait réussi à faire. Je lui lançais un regard noir, tellement ça m'énervait de voir son sourire satisfait.

— Tu me dois quelque chose, non ? dit-il tout content.

S'il gagnait, je devais faire tous ses devoirs pendant toute l'année scolaire.

— Ta gueule ! dis-je.

— Roohh... T'es une mauvaise perdante. dit-il en roulant des yeux. Un accord, c'est un accord!

— Il a raison ! Aéna ! Un accord c'est un accord !! répéta Paxton qui venait d'arriver à côté de nous, en se moquant de moi, avec Brad.

Les garçons se firent un high-five et je les dévisageais. Mayra vint à son tour et chuchota dans mon oreille :

— Je savais que tu allais perdre mais en vrai... Je te soutiens.

Je soupirais désespérément. Brad et son meilleur ami s'en allèrent ensuite, en riant, toujours contents de ma défaite. Je ne sais même plus ce qu'il s'était passé pour je lance ce défi à Mikhaïl. Mais, ce qui était certain, c'est que j'avais perdu...

Les minutes passaient. J'étais restée papoter avec mes meilleurs amis. Je lâchais ensuite en milieu de conversation :

— Je m'en vais à la...bibliothèque. Si quelqu'un me cherche, vous...

— On dit que tu es peut-être entrain de fumer ou de tuer quelque part. ils compléterent ma phrase en chœur.

Je n'aimais pas l'idée que les gens puissent mettre mon prénom et "études" dans la même phrase. Je préférais qu'ils pensent tous que je triche. Ça m'arrangeait d'une certaine manière. Alors à chaque fois que j'allais à la bibliothèque, je leur demandais de dire cette phrase à quiconque leur demande où je suis.

«... entrain de fumer ou de tuer quelque part.»

Mais biensur, May et Mik ne savaient pas qu'en vrai, il m'arrivait souvent de tuer. C'est juste pour "blaguer" ;)

— Tu es vraiment fidèle à ta réputation de bad barbie hein ? me demande Mik.

— Personne ne saura qu'en fait, tu es mariée avec les études depuis toute petite, t'inquiète. dit Mayra.

Je les regardais tous les deux, et dis:

— J'y vais.

Je m'éloignais ensuite d'eux en dirigeant mes pas vers la bibliothèque.

J'y entrais.

Il y avait quelques rares élèves connus pour être des intellectuels qui y traînaient encore. Quand je sentais leur regard sur moi, je fis semblant de chercher quelqu'un en fronçant les sourcils.

Je trouvais ensuite un coin calme, assez caché de la bibliothèque. Parfait. Je m'y installai et pris mon livre de Physique. Je commençai à le lire et à m'exercer en machant un chewing-gum à la framboise. J'aime le goût.

Je vis à travers la fenêtre, qu'il commençait à pleuvoir. J'aimais entendre ces clapotis. C'est un bruit blanc apaisant.

Ah... C'est tranquille, ici...

(...)

J'avais remarqué que la pluie s'était beaucoup intensifiée. Je venais de terminer mon troisième exercice de physique, que j'entendis:

— Aéna ?

C'était Hugo. Je le regardais, ne voulant pas répondre. Pourtant il était là, devant moi.

— Je... Tu... fais quoi, ici ? me demanda t-il avec un air assez étonné de me voir.

— Je...

J'essayais de trouver un mensonge rapide mais rien ne sortait de ma bouche.

Hugo esquissa un infime sourire. Je crois qu'il comprenait tout. Ce qui me gênait encore plus.

— Si tu racontes à qui que ce soit que tu m'as vue ici, j'écrase tes lunettes. dis-je.

Se sentant menacé, il avala difficilement sa salive et arrangea ses verres sur son nez.

— Tu...tu...veux que j...m'en aille ? demanda t-il.

— Oui. répondis-je

Et il s'en alla aussi tôt. Je ne sais pas si je voulais qu'il s'en aille vraiment mais je ne voulais pas me sentir gênée.

Au fur et à mesure que le temps passait, la bibliothèque se vidait et mieux j'étudiais. Je suis quittée de la physique aux mathématiques, et des maths à la biologie...

Je regardais l'heure de temps en temps.

15:50

...

16:23

...

16:41

...

16:57

...

17:04

...

17:17

Soudain.

J'entendis un bruit bizarre et fort qui me fit sursauter. Ça ressemblait à un tonnerre mais ce n'était pas tellement ça. On aurait dit qu'il y avait un autre son en deçà...

La bibliothèque était vide...

Complètement vide.

La bibliothécaire était sortie pour faire quelque chose tout à l'heure.

Il n'y avait personne...

J'étais seule.

Toute seule.

Le bruit se refit entendre encore plus fortement. M'arrachant un léger criaillement au passage.

Qu'est-ce qu'il se passait ?

Je me levai brusquement et me dirigeai vers la porte d'entrée. Elle était fermée. Je m'avançai et essayais de l'ouvrir mais elle ne s'ouvrait pas. Comme si elle était bloquée...

Non, elle ne pouvait pas être bloquée...

Elle ne devait pas être bloquée.

Frustrée, je me mis à frapper contre la grande porte. Mes coups ne changeaient rien à la situation. Mes coups étaient vains.

— Non... Non, non. Non... murmurais-je à moi-même.

Je me le répétais tout en continuant mon action. J'espérais que quelqu'un m'entende de l'extérieur... Mais le son fort de l'averse ne jouait pas en ma faveur.

Non... Non, non...

Elle ne pouvait pas être bloquée.

Tu n'as pas le droit d'être bloquée, tu ne peux pas me faire ça. Ouvre toi !!!!

NON !

Déçue du rendement négatif de mes actes, je plaçais mes mains sur ma tête. Je cru griffer mon cuir chevelu.

Ça ne pouvait pas se répéter...

Ça ne devait pas se répéter...

J'étais enfermée... dans une pièce... une grande pièce... seule... toute seule...

une fois de plus...

— Non, non... Non !

Des souvenirs prirent place dans mon esprit. L'un des plus petits souvenirs qui hantaient mes pensées les plus sombres... Mes pensées sombres sont occupées par bien pire...

Non... Non...

Je ne pouvais pas...

Être enfermée...

Comme ce jour, où j'étais enfermée dans une immense chambre. Mais Sebastian avait réussi à me retrouver. Sauf que... après j'ai tué cet homme...

Dans une grande pièce...

Comme cette fois où les enfants de mon école primaire m'ont enfermée dans cette grande pièce au musée, lors d'une excursion. Mais Mikhaïl m'a libérée.

Toute seule...

Comme le jour où ma mère est décédée.

— Non, non... Non ! continuais-je de répéter tout bas en cognant la porte avec le peu de force qu'il me restait.

Ma gorge était serrée. Mes doigts tremblaient.

Mon cœur... Il battait encore ? Je n'en avais pas l'impression, en tout cas.

Je voulais respirer. Étais-je entrain de faire ? Peut-être que si.... Peut-être que non...

Mes doigts tremblaient...

Je suis enfermée...

Toute seule...

Dans une large pièce...

«Ça va, Nia. Respire. Tout va bien se passer

~

«Aéna!!! Aéna... Tout va bien se passer. Je te le promets

~

«Aéna...ma chérie, tout va bien se passer

J'avais besoin d'entendre cette phrase. J'en avais besoin.

Et merde !
Qu'est-ce que je fous ici ?!
Pourquoi je suis ici ?!
Qui m'a demandé de venir ici ?!
Pourquoi est-ce que je voulais être ici ?! C'est un piège ?!
Qui m'a piégée ?!
Je me suis piégée ??
Mais non ! C'est pas possible, Aéna !

Hystérique...

Je crois que si ça continue, je vais céder... Je vais le faire. Je vais...

— Qu'est-ce qu'il se passe ici, bordel ?! fit une voix grave derrière moi.

Je sentais à nouveau ma respiration. Oui, je respirais. Ma respiration était haletante. Mais, oui ! Putain, je respirais.

Les tremblements de mes doigts étaient devenus faibles, presque imperceptibles. Mais je ne sentais toujours pas mon cœur.

C'etait soulageant, ça.

À moitié soulageant... Ça peut aussi être un mafieu qui t'a retrouvée et qui veut te tuer... Je dis ça, je dis rien...

Mais au moins, je préfère ça que d'être seule.

Je n'étais pas seule...

Oui, j'étais enfermée. Dans une grande pièce. Mais je n'étais pas seule.

Je mis un peu de temps, sans me retourner, essayant de reconnaître la voix. Ce que je réussis à faire après trois secondes. Je me retournais pour vérifier si c'était la personne à laquelle je pensais. Et oui, c'était lui.

Daniil était avec moi.

C'est vrai que c'est la dernière personne avec laquelle j'aurais voulu être seule mais au moins, il était là.

Je n'étais pas seule.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? demandais-je calmement pour essayer de masquer ma crise d'angoisse.

— Sûrement la même chose que toi tu fais ici. D'ailleurs, ça m'étonne de te voir...ici. me répondit-il.

— Moi aussi, ça m'étonne de te voir ici. dis-je en lui lançant un regard blasé.

J'essayais d'agir comme à mon habitude, pour qu'il ne devine pas ce qui se passe dans ma tête.

Maintenant que tu as de l'air, Aéna, respire. Tu n'es pas seule. Bon...tu es seule avec un con mais, en vrai... Ça passe.

— Je vois qu'on ne se connaît pas bien, toi et moi, miss. dit-il.

Depuis ma première rencontre avec ce gars, c'est la première fois qu'il me parle normalement alors qu'il n'y a pas un élève ou quelqu'un autour. Je veux dire, toutes les fois où nous étions seuls ou presque seuls, il me parlait toujours d'un ton hautain et énervé.

— Oui, on ne se connaît pas. répétais-je.

Je collai ensuite mon dos contre la porte et glissai jusqu'à m'asseoir au sol. Je lâchai un long soupir. Mes doigts recommencèrent à trembler. Je fermais mes poings pour que Daniil ne le remarque pas.

Il gardait son regard indifférent sur moi. Comme si la situation était habituelle.

— Pas que ça m'enchante. Mais là, on est enfermé donc on a tout notre temps.

Je levais le regard vers lui et arquai un sourcil. Il prit place à côté de moi, au sol, dos contre la porte.

— On fait un truc. commença t-il. Je te pose une question et tu y réponds. Peu importe ce que tu dis, une autre question à laquelle je devrais répondre doit suivre ta réponse. Tu as aussi le droit de ne pas répondre et poser directement une ques...

— Du genre des films disney et dégueulasse pour filles de 08 à 13 ans ? Non merci. le coupais-je.

Les tremblements de mes doigts s'étaient propagés dans toutes mes mains et bientôt mes bras. Malgré la présence de Daniil, mes angoisses restaient. J'essayais tant bien que mal de les cacher.

— Essayons quand-mê... dit-il mais je l'interrompis:

— J'ai pas envie de faire ton putain de jeu à la con.

L'oxygène n'existait plus. Je ne respirais plus. Mon nez était-il encore là ? Fonctionnait-il encore ? Des souvenirs revenaient et me hantaient. Mais elles étaient moins tranchantes maintenant que je savais que je n'étais pas seule. Daniil persistait:

— Juste pour se distr...

— J'en ai pas envie, Daniil. répondis-je sans même attendre la fin de sa phrase.

— JE VEUX ENLEVER TES PUTAINS D'ANGOISSES DE TA TÊTE, MERDE ! explosa t-il.

Je le regardais avec des gros yeux.

Il l'avait remarqué... Il avait remarqué mes tremblements et ma respiration qui n'avait rien de normal. Il avait remarqué que j'angoissais.

Il voulait juste divertir mon cerveau pour que j'arrête d'angoisser...

— Je t'ai vue ! Frapper à la porte comme si ta vie en dépendait!! Et depuis, tu respires comme un porc essoufflé ! Comme s'il n'y avait pas d'air dans cette pièce ou comme si tu voulais mourir ! me cria t-il, sûrement en colère que je l'interromps tout le temps alors qu'il m'apportait de l'aide.

À sa manière...

— Et putain ! Je sais ce que c'est ! ajouta t-il.

Savait-il vraiment ce que c'était? De l'expérience, peut-être ?? En tout cas, il ne ressemblait pas à quelqu'un qui a déjà du angoisser dans sa vie donc je juge que non...

Il ferma les yeux et lâcha un long soupir pour calmer sa colère. Je l'observais. Daniil passa ensuite sa main dans ses cheveux qui retombaient sur son visage.

Je me sentais un peu conne, là. Mes bras tremblaient de plus en plus et mes poumons demandaient plus d'air. J'avais l'impression que mon cœur grévait ou qu'il ne voulait plus faire son travail.

— T'inquiète pas. Tout va bien se passer. Mais si tu ne veux pas, je ne vais pas te forcer. dit-il d'une voix plus calme mais sèchement.

Tout va bien se passer.
Tout va bien se passer.
Tout va bien se passer.....

Un instant, Daniil voulu se lever et sans trop réfléchir, je dis:

— Tu viens souvent à la bibliothèque ?

Il arrêta ses mouvements et se retourna vers moi. Il avait compris que je voulais bien jouer. Il se rassit parterre et côté de moi et fixa le vide.

— Non c'est la première fois depuis que je suis dans cet école. Et toi ? répondit-il.

Oui, souvent. Mais plus quand je suis sûre que personne ou alors pas beaucoup de gens ne me verront. Fidèle à ma réputation, je répondis:

— Rarement, quand je m'y sens obligée. Et qu'est ce que tu y fais ?

Je sentais mes tremblements diminuer. Sauf que cette sensation me fit me rappeler la raison pour laquelle je jouait à ce jeu. Du coup, je me remis à angoisser.

— Les livres...les histoires, j'aime ça. Tu aimes bien les livres ? me demanda t-il.

Je réfléchis un peu avant de dire:

— Pour moi, c'est juste des trucs qui ont un début, un déroulement et une fin. Rien de spécial.

Daniil hocha la tête et me regarda pendant un instant.

— La question. me rapella t-il.

— Ah...euhm. Qu'est-ce que tu aimes sur les livres ? demandais-je.

— Ça me...

Il réfléchit pendant l'espace de 03 secondes et dit:

— Qu'est-ce que tu fais pendant ton temps libre ?

Il a esquivé la question...

— Je...

Il haussa un sourcil. Ne voulant pas le lui dire, je lui demandais:

— Et toi ?

— Rien d'intéressant.

— Question. lui rapellais-je à mon tour.

— Ça a marché, miss?

Je fronçais les sourcils avant de les redresser, réalisant qu'il parlait de mon angoisse. Je ne tremblais plus, je respirais. Mon cœur il... , il était là.

Je tournai ma tête vers Daniil, lui qui avait toujours ce visage neutre et froid.

— AÉNAAA ! fit une voix que je reconnaissais bien.

Mikhaïl.

Cette voix qui provenait de l'extérieur, se fit vite accompagnée pas des coups sur la porte.

Daniil se leva et je fis de même.

°°°°°

PDV Mikhaïl

La pluie était forte, très forte. May et moi nous étions abrités dans une salle de classe du lycée. On ne pouvait pas rentrés à cet instant là. Alors nous sommes restés dans la salle et nous avons allumé les lumières vu qu'il faisait un peu sombre.

Malgré l'averse, le lycée se vidait de plus en plus. Mais à un instant, je vis à travers la fenêtre qu'il y avait quelques tonnerres puissants. Et j'entendis un son bizarre et fort qui se répéta une deuxième fois.

Puis, les lumières de la salle de classe se mirent à clignoter et s'éteignèrent définitivement.

— C'est quoi ça ? me demanda Mayra.

— Aucune idée, l'averse a créé des problèmes d'électricité, peut-être...

Et soudain, une idée me vint en tête. J'espérais qu'elle ne soit pas vraie.

— Non mais... Cette pluie est forte mais pas assez pour en faire, tu ne crois pas ? demanda Mayra.

Ses mots entraient dans mes oreilles mais n'arrivaient pas jusqu'à mon cerveau. L'idée qui m'était venue en tête m'effrayait déjà beaucoup.

La porte de la bibliothèque est électrique, non ?

Je n'ai jamais su pourquoi mais la porte de la bibliothèque a une serrure électronique à carte magnétique. On peut l'ouvrir avec un mot de passe ou avec une carte magnétique. Du coup, la bibliothécaire laissait la porte ouverte toute la journée.

Et je me disais.... S'il y a des problèmes d'électricité... Peut-être, la serrure aussi a eu un problème...

Non... Il y a la bibliothécaire, non ?

Elle a la carte...

Et si elle n'était pas là.

Je sais à quel point, Aéna a des traumatismes avec le fait d'être enfermée dans une grande pièce. Mais Mayra ne le sait pas.

Merde, merde, merde...

C'est clair que la bibliothécaire ést là.... Non ?

— Tu penses que Aéna est seule dans la bibliothèque ? demandais-je en essayant de paraître neutre.

— Ô, le contraire m'étonnerait, elle aime ça être seule. Et puis, le lycée est presque vide. dit-elle en souriant.

Ça se voit qu'elle ne sait vraiment pas ce qu'Aéna a du vivre.

Mes sens s'allarmèrent. Si la bibliothécaire n'était pas là.... Il faut que je la sorte de là !

— Viens. dis-je à Mayra en la tirant vers la sortie de la classe.

Nous començâmes à longer les couloirs et je vis à quel point le lycée était vide... Il fallait encore faire beaucoup de mètres avant d'arriver à la bibliothèque.

Mais en marchant, je me stoppais net lorsque je vis une femme adossée à un mur, en regardant son téléphone et en mangeant un hamburger...

La bibliothécaire.

— Madame ? Qu'est ce que vous faites ici ? La bibliothèque est fermée ? demanda Mayra.

La dame leva le regard vers nous avant de dire:

— Vous faîtes quoi encore ici, vous ?... Je ne pense pas que je l'ai fermée avant de sortir. Mais j'ai la carte sur moi... Pourquoi ?

— Il y a des problèmes d'électricité ! criais-je sans m'en rendre compte.

Je murmurais un petit «merci».

— La bibliothèque a du se fermer seule dans ce cas. Pourquoi vous posez la question a? De toutes façons, il n'y avait personne dedans...

— Vous n'en êtes pas sûre. Allons-y. lui dis-je presque dans un ordre avant d'ajouter: s'il-vous-plaît...

Elle termina son hamburger et jeta l'emballage dans une poubelle qui était à côté d'elle. Nous nous dirigeâmes ensuite vers la bibliothèque.

Celle-ci était biensur fermée. Je criai le nom de ma meilleure amie et commençai à donner des coups à la porte pour qu'elle s'ouvre.

— Monsieur?! Il y a la carte ! m'interpella la bibliothécaire.

Je m'éloignais à la laissais faire. La porte s'ouvrit ensuite. Aéna en sortit. Elle vint, presqu'en courant, me faire un câlin.

Un câlin... Elle le fait rarement mais j'adore ses câlins...

Je savourais ce moment, et là je vis dans l'embrasure de la porte, Daniil...

Elle n'était pas seule, il y avait l'enfoiré. La pauvre, elle a du tenir avec lui, seule dans une même pièce.

Je vis le regard de Mayra changer en regardant Daniil.

°°°°°

PDV Aéna

Je savais qu'il allait venir. Je profitais de la chaleur du corps de mon meilleur ami. Je sentis ses muscles avant détendus, se crisper. Il était en colère ?

Je levai mon regard vers son visage et vis qu'il regardait Daniil.

— T'as pas trop souffert avec lui ? me demanda t-il froidement.

C'est vrai que Mik et moi avions déjà parlé de lui, en disant que nous le détestons tous les deux mais.... Mon point de vue avait presque changé.

Presque...

— Il n'était pas si chiant. dis-je à Mikhaïl.

Je ne voulais lui dire que Daniil avait effacé mes angoisses, il allait se sentir coupable et énervé de ne pas l'avoir fait à la place de Daniil. Parce que les autres fois, j'angoissais dans la pièce mais une fois la porte ouverte, mes angoisses disparaissaient.

Je vis Mik, choqué, me regarder en fronçant les sourcils.

— J'ai dit qu'il n'était pas si chiant, pas que je vais me marier avec lui. répondis-je.

— Aéna, ça va??? demanda Mayra en me tendant mon sac.

Elle était partie chercher mon sac à dos que j'avais laissé sur la place où j'étais.

— Euh, oui. Merci à vous d'être venus. dis-je à Mik et May.

À la seconde d'après, mon téléphone vibra. Je venais de recevoir une notification. C'était un message de Sander.

De Sander:

Je viens d'arriver. Je t'attends.

— Je ne comprends toujours pas, ce qu'il s'est passé. dit May.

— Je dois y aller. dis-je en rangeant mon téléphone dans mon sac à dos.

...
_Quelques minutes plus tard...

Washington_en route

— Pourquoi, tu m'as demandé de venir te chercher à 17 h 40? me demandait Sander en conduisant.

— Je voulais étudier à bibliothèque.

— Ça s'est bien passé ?

Bon, j'ai vécu un de mes traumatismes. Sauf que cette fois il y avait une des personnes que je déteste....

Que je déteste, ou que je détestais?

Enfin bref...

— Je... J'étais ... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais je me suis retrouvée enfermée dans la bibliothèque. répondis-je.

Il tourna brusquement la tête vers moi vu que lui aussi savait à quel point ce genre de chose me traumatisait.

— Mais cette fois-ci, il y avait quelqu'un. ajoutais-je. Je n'étais pas seule.

Sander se reconcentra sur la route et dit :

— Tu as...

— Non. dis-je avant qu'il ne termine sa question.

Je savais ce qu'il voulait dire.

— Tu sais que s'il n'était pas là, tu l'aurais fait ?... remarqua t-il.

— Oui mais... Je pense plus que c'est parce qu'il y avait quelqu'un. Et non parce que la personne qui était là, c'était lui en particulier. dis-je.

Sander hocha la tête et continua la route.

Je pensais à la réaction de Mayra, les deux dernière fois où elle a vu Daniil. J'avais aussi remarqué que Daniil avait détourné le regard de May, cette fois.

Qu'est-ce qu'il se passait ?

Quelques minutes, nous étions arrivés à la maison. Devant le portail, je sortis de la voiture. Sander fit de même et alla ouvrir le portail. Avant de conduire la voiture vers le garage.

Je traversais le jardin avant de passer l' entrée principale. Je vis Leila au salon, entrain de manger devant la télé.

— Bonsoir. dis-je poliment.

— Salut, Aéna. Pourquoi tu as mis du temps, cette fois ? me demanda t-elle.

Elle demandait rarement ce que je faisais parce qu'elle me jugeait assez grande.

— J'étais à la bibliothèque. répondis-je.

— Heureusement que tu as assez étudié. Parce que là, tu vas te changer, manger et aller dormir. ordonna t-elle avec un large sourire.

J'arquai un sourcil ne comprenant pas pourquoi elle voulait que je dorme si tôt. Voyant mon incompréhension, elle ajouta:

— Tu as une mission à 1 heure du matin.

Ah... Ouais. Je l'avais oublié, ça, par contre.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je vous salue !

Je veux savoir comment vous avez trouvé ce chapitre.

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Bisoooouuuu 💋 !!!

Svieta 🦋

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