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By bsvieta

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Mafia norvégienne.... Mafia russe.... Ces mafias qui étaient l'origine même du grand réseau d'échange de drog... More

PROLOGUE
INTRODUCTION
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19

Chapitre 11

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By bsvieta


Hey les gars!

J'espère que vous allez bien 😚...

Parce que moi.... Bon, c'est pas important... Du coup...

Bonne lecture 💋 !!!

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Washington_Edmund Burke School

...
_Le lendemain...

PDV Aéna

J'ai un petit mal de tête depuis ce matin. Hier j'ai passé la nuit à compter les billets de notre mission avec Sander. L'image des corps inanimés et amochés par Anton m'était plusieurs fois revenue en tête. Il avait fait tout ça, en deux minutes, avec un couteau... Pourquoi n'avait-il pas tout simplement utilisé une arme à feu ????

La raison pour laquelle il les avait tués me donnait encore plus de frissons.

«Parce que je leur ai demandé l'argent. Je ne leur ai pas demandé s' ils l'avaient ou non.»

Ce gars n'est pas bien dans sa tête, j'en suis sûre.

Hier soir, j'avais aussi fait le devoir que j'étais censé faire avec un idiot. Je ne veux pas avoir la sous-moyenne quand-même.

Nous n'avions pas cours avec Mme Miller's aujourd'hui alors j'allais déposer les devoirs avec Hugo à la salle des profs.

Mayra avait supplié Hugo de déposer les devoirs à sa place. Je me demande d'ailleurs comment leur travail de groupe s'est passé...

Je marchais en direction de cette salle avec Hugo. C'était déjà la pause déjeuner. Il y avait un silence qui ne me gênait pas, depuis que nous sommes sortis de la salle de classe.

— Aéna...? fit la voix grave et mignonne de Hugo en brisant le silence.

— Mhmm. répondis-je simplement.

— Je suis...désolé. Je... J'avais peur que... Qu'ils... baffouillait-il.

Il parlait de la fois où il avait couvert Joé et Tyler.

— Ça va, je sais. dis-je.

— Tu... M'en veux ?

Pour être franche je lui en voulais beaucoup au départ. Aussi, c'est en partie à cause du fait qu'il les a couverts, que je me suis retrouvée en duo avec Daniil. Et qui dit travail avec Daniil dit travail seul. Alors, sans beaucoup d'émotion, je rétorquais:

— Non, ça va.

Il ne répondit rien. J'avais envie de faire une petite conversation avec lui. Pour rien...

— Comment ça s'est passé avec Mayra? demandais-je.

— Bien. Elle est drôle et au moins, elle essaye d'être intelligente. répondit-il sans trop réfléchir.

OH... «elle essaye» juste...

Ses mots m'arrachèrent un petit rire et il rougit un peu gêné avant de dire:

— Enfin... Je veux dire... Pas qu'elle est bête... Mais, enfin... Elle essaye de mettre son opinion et sa part,... même si c'est souvent faux... Tu vois ?

Je rigolais encore plus face à son gêne. Et hochais la tête pour répondre à sa question.

— ... Et... Toi ? Comment s'était avec Daniil ? me demanda t-il.

— Faut dire que tout le monde n'est pas comme toi. C'est dommage.

Il esquissa un petit sourire timide et je voyais ses joues devenir rouges. J'aurais aimé avoir fait mon devoir avec lui.

— Tu dois savoir te défendre, Hugo. lui dis-je en parlant de tous ses harcèlements. Il faut fermer la gueule de tous ceux qui pensent que tu es faible...

Je n'eus aucune réponse. C'était comme si il n'était même pas à côté de moi.

— Tu comprends ? lui demandais-je en cessant ma marche pour me retourner vers lui et le regarder droit dans les yeux.

Ce geste le fit faire de même. Il était un peu plus grand que moi, donc je levais un tout petit peu les yeux.

C'était comme si il ne savait pas quoi répondre.

— Merci... Pour le... Conseil ? Enfin... Pour ce que tu viens de dire... finit-il par prononcer.

— Je ne veux pas de merci, Hugo. Je veux que tu me promettes de le faire. OK ? dis-je en mettant mes deux mains sur ses épaules.

Je détestais entendre parler de harcèlement. Je...sais ce que ça fait...

Mais à présent, moi tu m'embêtes, je te refais la gueule, et les gens le savent très bien. Mais lui...il a déjà montré à tout le monde qu'il était vulnérable. Je suis sûre que s'il veut, il peut se battre.

— Je...je ne peux pas, Aéna... dit-il en se détachant de moi.

Il continua son chemin vers la salle des profs, la tête un peu baissée. Et je le suivis.

Il ne peut pas quoi ? Me promettre de se défendre ou juste se défendre ?

Je voulu essayer de comprendre mais lâchai l'affaire. J'allai à la salle des profs déposer mon devoir de biologie.

...
_Le soir, 16 h 36...

Washington_chez Aéna

La journée s'était vite passée. Beaucoup d'élèves avaient été interrogés sur le sujet de Lydie. Sander venait de me déposer à la maison. J'avais la dalle, mais je n'avais pas envie de manger. Je ne sais pas comment ça s'explique.

De toute façon, j'allais dire à Leila que je n'ai pas faim.

Je poussai la porte de ma chambre et jeta mon sac à dos sur le lit. À peine mon sac eut frôlé le drap du lit que j'entendis:

— Aéna? Viens, s'il te plaît, maintenant !

C'était la voix de Leila qui m'appellait. J' eus la flemme de répondre que j'arrivais. Je sortis juste de ma chambre et me mis à descendre les escaliers.

Dès que j'entrai dans le champs de vision de ma belle-mère, elle me dit:

— Assieds toi maintenant.

Elle déposa un plat de spaghettis devant la chaise qu'elle m'indiquait.

— Je savais que si je te disais que le dîner était prêt, tu allais me dire que tu n'as pas faim. Pas vrai ? dit-elle sans me laisser le temps de répondre. Alors, assieds toi et tu as intérêt à finir ton plat avant de te relever.

Je lâchai un long soupir et m'assis sur la chaise. Je pris ma fourchette et l'enroulai sur les spaghettis. De toute façon, j'ai beau le cacher mais j'avais très très faim.

À cet instant, la porte d'entrée s'ouvra sur mon père.

— Bonso... essayais-je de saluer mon père mais il me coupa.

— Allez vous apprêter, il y a réunion aujourd'hui. dit-il d'une voix assez froide.

— Aéna doit d'abord manger, Markus. dit Leila avec un regard déterminé.

Mon père lui jetta un regard sombre pendant quelques secondes qui passaient lentement, avant de prendre les escaliers. Je vis Leila baisser les yeux. Face à la paillasse, elle fixait un point de celle-ci. Je ne sais pas à quoi elle pensait mais elle avait l'air triste. Et je n'eus pas le courage de lui demander ce qu'il se passait.

Je terminai ensuite de manger et remerciais intérieurement ma belle-mère. J'en avais vraiment besoin. J'allai ensuite dans ma chambre pour prendre une douche et me changer.

Je pris une robe que j'aimais bien et que Sander m'avait offerte pour mon Noël l'an passé :

Une fois la robe enfilée, je pris mon masque et allais au rez de chaussé pour rejoindre mon père, Sander et ma belle-mère qui d'ailleurs s'était très vite apprêtés.


...
_Quelques minutes plus tard...

Washington_manoir de la mafia

PDV Nia

— Êtes-vous sûrs que Shin n'est pas encore arrivée ? demandais-je à mes amis réalisant qu'elle avait un peu de retard comparé aux autres fois.

La soirée était pluvieuse. Nous étions assis autour d'une table comme à notre habitude. La réunion avait déjà débuté. Beaucoup de chefs discutaient entre eux sur des sujets concernant sûrement l'argent, drogue et les affaires.

Karl était même venu nous demander si nous avions vu Seojun, l' oncle de Shin. Et nous avons répondu négativement.

Le père de Shin était en Corée, il avait quelques soucis que j'ignorais. Et c'est son frère qui le représentait aux États-Unis.

— Peut-être qu'elle est partie faire une choré au Sud ? dit Chetan en souriant.

Pardon ? Elle était en Amérique du Sud ? Nous n'avions pas compris tout de suite, jusqu'à ce que Morgan dise:

— Ahn... Une chorégraphie, enfin... choré au sud... Comme la Corée du Sud !

Ah... C'était donc ça la blague.

— Ouais, t'as tout com...disait Chetan avant que Jeremy l'interrompe.

— C'était bête, Chetan.

— Rien n'est drôle pour toi. dit-il en roulant des yeux.

Ctte fois-ci, Shin n'était pas là pour rire à ses blagues stupides. Donc il y eut un silence gênant.

— Je vais regarder si elle n'est pas ailleurs. dis-je en me levant de la table.

Je pris d'abord la direction des toilettes. J'ai regardé dans toutes les cabines mais elle n'y était pas. Il n'y avait personne. Je suis partie dans la salle d'affaire mais elle était fermée. C'est bizarre, j'aurais juré avoir entendu des voix venant de l'intérieur.

J'allais regardé à la cuisine, mais il n'y avait que des cuisiniers. Je repassais à la salle de réception pour voir si elle était finalement arrivée.

Je m'arrêtai presque en sursaut lorsque je croisai le regard profond de quelqu'un. Ce gars au masque rouge.

Ces gars au regard ténébreux. Ce gars dont j'entendais rarement parlé mais que tout le monde connaissait. Le même gars qui a tué environ sept personnes hier, pour une raison assez conne à mon goût.

Son visage était si inexpressif. Il se trouvait adossé contre le mur, de l'autre bout de la pièce. Il tenait un verre à vin en main qu'il agitait en formant des petits cercles. Pourtant c'était comme si personne ne l'avait remarqué. Anton était au sens propre du terme, dans l'ombre.

Lui et moi maintenions notre contact visuel pour environ 05 secondes, jusqu'à ce que je décide de le briser pour jeter un coup d'œil à notre table. Mais Shin n'y était pas.

Je sortis de la salle de réception pour me diriger vers le jardin.

Le jardin...

Je l'observais depuis la véranda. Les gouttes de pluie battaient fortement les feuilles des arbres du jardin. L'eau de la pluie balayait les feuilles mortes que l'avait couvert l'automne. Je la voyais aussi se glisser dans les espaces négligeables entre les pavés du sol. Le vent était assez fort, ramenant quelques gouttes de pluie sur le sol de la véranda.

J'observais d'abord ce spectacle pendant un temps, oubliant presque la raison de ma venue.

Puis, la lumière des phares d'une voiture blanche qui venait d'arriver m'aveugla. La voiture gara et une des portières s'ouvrit. Je vis Seojun en sortir, suivi de Shin et Hayoon, la grande sœur de Shin.

Elle a 21 ans. Elle était censée être chef de mafia depuis déjà 3 ans déjà; mais il y a eu quelques complications que seuls les chefs connaissent. Mais d'ici peu, je crois qu'elle sera enfant nommée.

Hayoon et son oncle se précipitent sous un parapluie qu'ils partageaient pour entrer dans le manoir afin de ne pas être trop mouillé. Mais Shin marchait doucement. Elle avait l'air pensive. Elle se laissait mouiller par la pluie.

Je vis un parapluie qui traînait sur la véranda et le pris. Je soulevai la traîne de ma robe qui allait sûrement se mouiller si je la laissais comme ça. Et j'allais sous la pluie pour abriter Shin. Lorsqu'elle me vit, elle esquissa un petit sourire et me dis :

— Aniyo... ("Non" en coréen)... J'ai entendu dire que rester sous la pluie aidait quand on ne se sentait pas bien. Quand on a envie de se vider.

Sa voix était triste. Elle ne vivait certainement pas la meilleure phase sa vie mais je ne pouvais pas lui demander. Je ne devais rien savoir sur sa vie en dehors de la mafia.

Je lui fis un sourire désolé et la laissai sous la pluie. Mais, quelques secondes après, elle éternua.

— Ça fonctionne ? lui demandais-je.

— Enfait, non. dit-elle en se plaçant sous le parapluie que je tenais au-dessus de moi.

Nous nous précipitons ensuite pour entrer dans le manoir. Arrivée à la véranda, je déposai le parapluie où je l'avais trouvé.

Il faisait plus chaud à l'intérieur. Chetan nous vit de loin et ses lèvres se mirent à bouger. Morgan tourna ensuite la tête vers nous. Je compris qu'il venait de lui annoncer notre arrivée.

Ils vinrent nous voir et Jeremy les accompagna.

— Pourquoi tu es toute trempée ? demanda Morgan inquiète.

— Parce qu'il fait beau dehors. répondit sarcastiquement Jeremy.

Morgan roula des yeux. J'adore la manière de répondre de Jeremy.

— Je...je m'en vais chercher une serviette, tu vas attraper froid. dit Chetan en se précipitant sûrement vers des toilettes.

Lui aussi avait l'air inquiet pour elle.

Quelques secondes après, Chetan revenait avec une serviette. Faut croire qu'il s'est vraiment dépêché. Il couvrit ensuite Shin et l'accompagna vers notre table habituelle.

Un monsieur masqué vint ensuite à ma rencontre et me dis:

— Nia de la mafia norvégienne ?

Je hochai de la tête et me plaçais face à lui, l'encourageant à parler.

— Vlad, chef de la mafia russe demande à vous voir. me dit-il en pointant une table sur laquelle était assis Vlad.

Le monsieur m'accompagna ensuite à la table de Vlad et me laissa seule avec lui une fois arrivés.

— Bonsoir Vlad. dis-je poliment.

Ses yeux étaient sombres, il me fit un sourire narquois qui me donnait des frissons et me dit :

— Assieds-toi

Je pris place sur une chaise qui se trouvait à côté de Vlad. Me trouver seule avec le chef de la mafia russe m'intimidait. Il avait l'air de quelqu'un qui pouvait trancher ma gorge si je prononçais un mot qui ne lui plaisait pas.

D'ailleurs tout le monde se méfiait de lui. Personne ne lui parlait si il n'avait pas adressé la parole.

— N'aie pas peur. Je veux juste te parler de ta prochaine mission avec Anton. me dit-il avec un sourire effrayant.

Je ne répondis rien. Et il continua:

— Dimanche, à 4 heures du matin. La marchandise doit être livrée à l'hôtel "Grand Hyatt". Kristian connait déja de quelle marchandise il s'agit. Tu ne commences pas sans Anton.

Il n'a rien dit de négatif ou de mauvais pourtant ses mots raisonnaient comme une menace.

« Rien ne se passe sans que je n'arrive. »
avait dit Anton hier.

Ça m'énervait que je sois obligée de l'attendre. Mais à cause du contrat, je hochai la tête comme réponse. Je m'y sentais obligée de toutes façons.

— Bien. Tu peux disposer maintenant. dit-il en tournant la tête comme si je n'était plus là.

Je me levai ensuite et quittai la table. Avant de partir vers notre table, je m'arrêtais au bar pour me servir un bon verre de jus de fruit.

Fidèle à mon dégoût de l'alcool...

Le serveur me donna mon verre de jus de fruits après quelques secondes et je le pris en lui souriant. Je me retournai ensuite pour partir et vit Cheikh de la mafia nigérianne, (le grand frère de Morgan) qui arrivait au bar.

— Toujours aussi belle. me dit-il.

Je roulai des yeux en souriant à sa remarque qu'il me faisait tous les jours.

— Toujours aussi dragueur. dis-je en m'en allant.

Une fois dos à lui et tout en marchant vers ma table, je me tournai ma tête et le vis sourire. Puis, une autre fille vint au bar et il se mit aussi à la draguer.

Puisque je ne regardais pas où je marchais, je sentis mon corps se percuter contre celui de quelqu'un. Je me retournais subitement et vis que c'était Avery. J'avais renversé mon jus sur nos deux robes.

— Mais regardez où vous allez... grogna t-elle, tête baissée vers sa robe.

Vu qu'elle me vouvoyais, je comprenais qu'elle ne savait pas que c'était moi. Par conséquent, elle non plus ne regardait pas.

— Parce que toi, tu vois où tu regardes où tu vas ? dis-je.

Elle leva le regard vers moi et la colère se voyait dans ses pupilles.

— Toi ! dit-elle en colère.

-Oui, moi... répétais-je.

Si c'était n'importe qui, j'allais m'excuser mais vu que c'était Avery... Je m'obligeais à gardé ma fierté.

— Elle est jolie ta robe. dis-je en regardant la tache de jus, satisfaite.

— Aussi jolie que ton cadavre. me dit-elle.

— Toi par contre, tu n'es pas très ravissante quand tu te fâches... dis-je en souriant.

— T'as fait exprès hein ? me demanda t-elle.

Biensur que non. Mais je voulais l'énerver un peu.

— Oh, que oui! mentais-je.

— Espèce de...

— OK... Ça suffit ! fit la voix de Morgan en interrompant Avery.

Morgan était accompagné de Lynn de la mafia luxembourgeoise, une des amies de Avery. Elles avaient du voir la scène de loin.

— Viens, Avery, on va nettoyer tout ça. dit Lynn en désignant la robe de celle-ci.

— Je nr sais pas ce qu'il se passe mais ça doit sûrement être de la faute d' Avery. dit Morgan en dévisageant Avery.

Je pinçais ma lèvre inférieure pour ne pas rire. Morgan n'a sûrement pas vu le début de la scène. Avery était en quelque sorte mon ennemie d'enfance et même maintenant, mais Morgan avait toujours l'air de la détester plus que moi.

— Ma faute ??!!! explosa Avery.

À la hâte, je pris la main de Morgan pour nous éloigner d' Avery avant que quoique ce soit ne se passe.

°°°°°

...
_Le lendemain, 23 h 41...

Washington_505 8th St SE

PDV Mayra

J'étais là, debout, bêtement sur un trottoir presque déserte. Je n'étais vraiment pas sûre de ce que je faisais ici. Je pris mon téléphone pour voir notre dernière conversation.

De Numéro inconnu:

Tu dois te trouver à l'adresse: 505 8th St SE. J'y serais.

C'etait le dernier message qu'il m'avait envoyée. La personne que j'attends est en retard de onze minutes exactement.

C'est pas cool de faire attendre les gens comme ça !

Je balayais un peu mon regard partout sur la rue et vis un homme qui tenait la main d'une petite fille d'environ 6 ans. Mais la petite n'avait pas l'air d'être très contente. Ils étaient à quelques mètres de moi.

— Allez, on va y retourner demain. dit l'homme à sa fille.

— Je veux retourner chez mamie maintenant, je veux pas rentrer ! fit la petite fille en boudant.

L'homme essayait de tirer sa fille par la main mais elle retira sa main et croisa ses bras. Le monsieur semblait déjà désespéré. Je fis 05 pas et m'approchais du père et de sa fille. Je regardai l'homme et lui dit:

— Vous permettez ? dis-je en pointant sa fille.

Le monsieur accepta que je parle à sa fille.

— Hé? dis-je en m'accroupissant devant la fille.

Elle me regarda. Je connaissais une technique qui pouvait bien marcher. Je savais comment faire pour que la petite fille retrouve le sourire et arrête de bouder. C'était une super technique.

— C'est pas beau de bouder, doudou, c'est pas beau. chantonnais-je. Allez, dis le avec moi...

La petite fille m'interrompit en me donnant un coup de pied. Quoi ?! La technique infaillible n'avait pas marché ?

— Aïe !! Ton petit pied fait mal, tu sais??!!!! criais-je.

— Plus personne ne regarde Tchoupi ! C'est trop bête ! dit la petite fille toujours en colère.

Mais moi si, je regarde toujours Tchoupi et c'est très distrayant !

Tu es ridicule, Mayra.

— Excusez la. Elle était chez sa grand mère. Et comme elle ne voulait pas rentrer, on a attendu qu'elle dorme pour que je la porte. Sauf qu'elle s'est réveillée à l'instant où j'ai traversé le portail.

Je fis un sourire désolé au monsieur et baissai mon regard sur la petite fille.

— Tu sais quoi, petite ? Le gars que tu aimes m'a dit qu'il ne t'aimais pas parce que tu boudais trop. Il m'a même dit que tu es grosse. Et que tu as déjà des rides comme ta mamie à force de bouder ! dis-je d'un ton sévère.

Le regard de la fille devint triste et étonnée et elle me demanda:

— Tu... Connais Ninho?

— Biensur!! J'ai tous ses albums dans ma playlist...dis-je toute contente avant de remarquer le regard incompréhensif de la fille.

Ah... Elle ne parlait pas de Ninho, l'artiste...
Le gars qu'elle aime s'appelle donc Ninho, hein ?

Stupide, tu es.

— Ninho? Oui, je le connais, ce petit garçon. me corrigeais-je. Donc tu ferais mieux de suivre ton papa gentiment si tu ne veux pas le perdre.

— Alors comme ça, t'as un copain ? dit le monsieur un peu en colère.

— Je t'expliquerais tout, papa... Viens on rentre !

Et ils continuèrent leur route. Au moins, ça a marché... Même si elle risque passer un sale quart d'heure avec son père qui connaît maintenant son petit secret.

Je vis ensuite une moto garer devant le restaurant juste à côté de moi: Ted's Bulletin. Le gars qui conduisait la moto descendit de celle-ci et retira son casque.

Daniil...

Putain, qu'est-ce qu'il fait ici à presque minuit ?

Il regarda ensuite à gauche et à droite, comme s'il se mettait sur ses gardes. Il ne m'avait pas vue. Il sortit ensuite une arme blanche de je-ne-sais-où. Je ne voyais pas bien à cause de la pénombre. Il mit l'arme dans sa poche.

Qu'est-ce qu'il fout lui ?

Sa tête pivota ensuite en ma direction et nos regards se croisaient. Il avait l'air très surpris de me voir. Tout comme moi.

— Désolé pour le retard, me voici. fit une voix derrière moi.

C'était la personne que j'attendais.

Je ne sais pas si son arrivée était pile au bon moment, mais je voulais savoir ce que faisait Daniil ici en ce moment.

Il était quoi ? Un meurtrier ???

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Coucou.

Bon en vrai... J'ai rien à dire au sujet de ce chapitre. 😅

À plus !

Bisoooouuuu 💋 !!!

Svieta 🦋

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