Kaiser dormais paisiblement. Dans son grand lit blanc de personne aisée qui a de l'argent.
Il rêvait de lui enfant, dans une pièce remplie de décors mignons abimés, comme un épisode de sesame-street.
L'ambiance était psychédélique et les couleurs étaient saturées, si bien que les cheveux de Kaiser étaient entièrement bleus avec des fleurs roses pour motif.
Allez savoir pourquoi, un rêve est un rêve.
il essayais de résoudre un puzzle avec une vidéo animée de dessin animé dessus, il n'y arrivait pas.
Les pièces semblaient changer de forme dés qu'il ne les regardait pas, et de plus, le puzzle changeait constamment d'image.
- RAAAAAAH !!! C'est bon j'abandonne ! T'es vraiment beaucoup dur ! Tu triches Liebe !!!
L'image du puzzle devint toute blanche, laissant voir un visage mignon aux yeux verts et bleus.
- Je ne triches pas !!! C'est toi qui sait pas comment faire ! T'ES JUSTE NUL !
Kaiser se vexa.
- Mais... mais... ?! COMMENT TU VEUX QUE JE TE FINISSE ? TU TIENT PAS EN PLACE ! T'ES HUMAINEMENT IMPOSSIBLE !!!
Liebe commença à hurler de manière stridente.
- T'ES NUL ! T'ES NUL ! T'ES NUL ! TA TÊTE C'EST TROP LE BAZARD ! TU FAIS PAS D'EFFORT ET T'ES PAS GENTIL AVEC MOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAA !!!!
Liebe commença à faire une crise de colère d'enfant de quatre ans.
- JE SERAIS GENTIL AVEC TOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAA SI T'ARRÊTAIS DE TE PLAINDRE !
- Tu me comprendra jamais de toute façon ! TU M'AURAS JAMAIS SI TU ES ÉGOÏSTE COMME ÇA AVEC LES GENS !!!Ouuuuuiiiinnnnnnnnnnn....
Liebe se mit à pleurer, pleurer tellement fort que la pièce commença à s'inonder.
La pièce était maintenant remplie d'eau. Kaiser enfant cheveux-bleus-fleurs-roses manqua de se noyer.
Et sans aucune raison Liebe se mit à miauler.
- MIAOU MIAOU MIAOU MIAOU
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Kaiser se réveilla sous les miaulements de Frost. Il lui avait reversé sa gamelle d'eau tiède imbuvable sur le visage pendant qu'il s'était endormi sur le canapé.
Ça faisait 1 semaine que Kaiser avait adopté Frost, il avait un comportement presque exemplaire mais aucune sympathie ou attachement visible.
Il s'était endormis devant la télévision, c'était un peu la honte. C'était visiblement l'heure des infos matinales :
« Toujours sans nouvelles du prodige de foot japo- »
Kaiser éteignis la télévision sans y prêter attention.
Kaiser se redressa lentement, toujours à moitié endormi. Il se passa les mains sur son visage mouillé et alla re-remplir la gamelle de Frost.
- Faut vraiment que j'arrête de garder mes restes pendant 2 semaines moi... ça me réussit vraiment pas... je vais finir à l'hôpital...
En replaçant la gamelle d'eau à côté de sa gamelle de croquettes, Frost, sans aucune forme de remerciement but son eau et mangea des croquettes avec son habituelle expression de chat blasé qui juge de ses magnifiques yeux bleus adorables pleins d'étoiles, d'amour, de choupitude, d'adorablitude et de dédain.
- C'est ça bouffe, ingrat.
Kaiser fit mine d'avoir le cœur brisé.
- Arg... tu es le pire des colocataires.
Je petit chat poilu tourna les talons et se positionna devant la porte, espérant que Kaiser veuille bien lui ouvrir.
- Non tu reste là, t'es tout cassé.
Kaiser souleva le chat qui se mit à grogner.
- Ah non hein ! Tu vas pas faire ta mauvaise tête !
Comme s'il avait autre chose d'autre en stock.
Kaiser posa Frost dans un panier confortable et installa un tapis de sport pas loin.
Il débuta son entraînement quotidien de footballeur, édition spécial Kaiser.
Il commença à s'étirer en faisant différentes postures de Yoga, il enchaîna avec des abdos, des squats, du sur-place, et enfin quelques pompes.
Des pompes au timide nombre de 300.
Après il passerait à l'entraînement au ballon dans une salle au sous-sol.
Alors que Kaiser arrivait enfin presque à la moitié de ses pompes, Frost monta sur le dos chaud de Kaiser.
- Frost bordel ! Qu'est-ce que tu fout !
Kaiser ne se déconcentra pas, en continua ses pompes sans prêter attention au chat.
Mais Frost commença à matouner sur le dos de Kaiser, c'est à dire :
Verbe - français. (En parlant du chaton) Pétrir la mamelle de sa mère, pendant la tétée, par un mouvement de piétinement alternatif des pattes avant. (Par extension) (En parlant du chat) Piétiner des pattes avant, en période de contentement, contre un objet moelleux.
En gros il griffait le dos de Kaiser.
- Aie ! FROST !
Frost n'arrêtait pas, voulant tester la patience de Kaiser.
- RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!
Malgré la douleur, Kaiser réussit à finir ses 300 pompes, il pu enchaîner sur l'entraînement au ballon, Frost bien évidemment tenu à l'écart pour qu'il ne se prenne pas littéralement une balle perdue.
Il en profita pour se repositionner devant la porte d'entrée, grattant sans s'arrêter pour essayer de l'ouvrir lui même.
Il finit par retourner harceler Kaiser pour qu'il se décide enfin à le jeter dehors.
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Kaiser, épuisé, s'allongea sur le canapé, supporter l'effort et la douleur en prime l'avait drainé.
Frost, fier de son acte, se plaça sur la table, bomba le torse et se présenta comme un trophée.
Comment l'unique chose vraiment importante de la journée était finit, Kaiser se laissa dormir, et se reposa un peu en faisant une sieste.
Frost, remarquant qu'il ne pouvait plus être vu, se posa sur le torse de Kaiser, s'y allongea, ronronna et s'endormît paisiblement.
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Kaiser se retrouva de nouveau dans ce rêve psychédélique de lui enfant.
Il s'énerva encore sur le puzzle impossible de Liebe.
- NON C'EST BON ! Trop c'est trop !
Liebe recommença à chouiner.
- T'es jamais patient ouuuiiinnnnnn...
- RAH MAIS T'ES VRAIMENT-
Il se coupa net dans sa phrase. Il respira un coup et se calma, il devait essayer d'être patient, comme avec Frost.
- Ok.
- Hein ?
- Je t'écoute.
Liebe était un peu surpris par cette attention de la part de Kaiser.
- Euh... ok... hmhm. Tu prends cette pièce et tu la met là.
Kaiser s'exécutât et plaça la pièce là où l'avait indiqué Liebe.
- Ok, ensuite lui tu le met ici.
Kaiser continua, et ainsi de suite jusqu'à ce que le puzzle Liebe soit complété.
Liebe rigola joyeusement et le puzzle se mit a briller.
Toute la pièce fut illuminée, tellement qu'elle sembla transpercer les murs.
Quand Kaiser regarda autour de lui, il était maintenant dans une prairie verdoyante, calme et apaisante.
Et il était redevenu adulte.
Il vit au loin un jeune homme jongler avec un ballon de foot. En s'approchant, il se rendit compte que le jeune aux cheveux bleus foncé avec un masque avec un motif de Pentagone dessus.
Le mystérieux jeune homme tourna la tête vers Kaiser.
- Tu veux jouer ?
- Hein ?
- Juste jouer au foot, pas de règles, pas de buts, pas d'enjeux, et pas d'égoïsme.
- Je...
- Hors du terrain ça sert à rien d'être égoïste. T'as juste l'air méchant. Dessus c'est une compétition c'est sur, mais pas ici.
Le jeune homme tendit sa main vers Kaiser.
Kaiser l'a prit aussi, mais quand il la lui saisit, le jeune homme entier se brisa en mille morceaux dans un bruit sourd.
Kaiser se réveilla et tomba nez à nez face à quelqu'un.
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Au bout de quelques heures, un bruit de clé se fit entendre sur la serrure de la porte d'entrée.
En entendant ça, Frost se cacha pour se faufiler devant la porte d'entrée sans se faire voir par l'arrivant.
Alors que Frost était sur le point de sortir, il eu un mauvais pressentiment vis-à-vis de cet homme aux pointes de cheveux magenta.
Il était pourtant à deux doigts de retrouver sa liberté.
Ness chercha Kaiser du regard, l'appelant parfois.
- Kaiser ? Kaaaaiiiser ?
Il finit par tomber sur Kaiser endormit sur le canapé, visiblement épuisé.
Alors que Ness tendit le bras pour réveiller Kaiser, il s'arrêta net.
Il se redressa et en profita pour observer de long en large le corps de Kaiser.
Ses mollets musclés, ses cuisses larges, ses abdos bien dessinés, ses pectoraux parfaitement courbés, ses bras forts recouverts d'un tatouage de couronne et de ronces, remontant en rose jusqu'à son cou, et son faciès d'exception.
Ness rougit et se cacha le visage d'une main...
« Bon sang Kaiser est tellement formidable »
Il se pinça les lèvres, regarda à droite à gauche, et toucha le genou de Kaiser.
Ce dernier fronça les sourcils, ce qui fit retirer immédiatement la main de Ness, par peur de se faire prendre.
Voyant que Kaiser ne se réveillait quand même pas, Ness remit sa main sur le genou de Kaiser, ce qui ne donna aucune réaction de la part de Kaiser.
Ness rougit et commença à tâter, à passer sa main et à éventuellement caressé les muscles de Kaiser.
« olalalala j'ai tellement attendu ce moment ! C'est un rêve qui se réalise... »
Après avoir touché du bout des doigts la totalité accessible du corps de Kaiser, il observa son visage, et Ness rougit fortement.
Il hésita un peu mais finit par caler une mèche de ses cheveux derrière son oreille tout en se penchant pour embrasser Kaiser sur les lèvres.
Il fut stoppé par un bruit, un chat qui feule.
« Hein ? Depuis quand Kaiser a un chat ? »
Il se redressa et vit un petit chat blanc aux yeux bleus. Il avait le dos courbé et les poils hérissés en signe de défiance. Il grogna et feula.
Comprenant qu'il n'avait aucune chance en combat singulier contre Ness, et qu'un simple grognement ne réveillera pas Kaiser, il fit volontairement tomber un vase qui vient se briser sur le sol.
« C'est officiel je préfère les chiens »
Le bruit réveilla Kaiser et tomba nez à nez avec Ness.
- Ness ?! Qu'est-ce que tu fout chez moi ?!
- Euh... et bien je... je n'avais plus aucune nouvelles donc je suis venu voir si tout allait bien... euh...
- Ness je t'ai déjà dit que le double des clés c'était pour les urgences, tu connais pas les SMS ? Les mails ? OU MÊME SNAPCHAT SI T'ES VRAIMENT DÉSESPÉRÉ ?!
- Euh... je...
- Ok maintenant tu sors de chez moi !
Kaiser « escorta » Ness jusqu'à la sortie et claqua la porte derrière Ness.
Kaiser soupira d'agacement.
- En plus il t'a fait peur... heureusement que t'en a pas profité pour t'enfuir...
Kaiser éloigna Frost de morceaux de verre et les jeta à la poubelle.
Il caressa lui la tête avant de monter dans sa chambre pour mettre des vêtements propres et sans sueur.
Frost était fier d'avoir protégé à sa manière Kaiser, d'un type étrange qui avait malheureusement l'accès total à la maison de Kaiser, qui sait s'il va recommencer ?
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YEEVSUCSIJACOJAVOJZCOQJCPQJVQPJ
COUCOU !!!
Je me suis rendue compte d'un truc :
Noël Noa est un prodige Français, et il travaille aujourd'hui pour l'Allemagne.
Donc là il nous à fait un coup à la « maréchal Pétain ».
Sinon j'espère que ce chapitre vous a plus, ça fait trois jours que je dors plus la nuit pour vous 💀