Nouvelle vie

By LillyAnnSummers

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Les évènements de notre vie, nous oblige parfois à changer. Alice Nevers entamait cette nouvelle vie, en espé... More

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By LillyAnnSummers

Alice ouvrit péniblement les yeux, et regarda autour d'elle. Elle passa une main sur son visage et tenta de s'habituer à la lumière du jour. Elle se redressa et sourit en regardant Charlie dans son panier toujours profondément endormi. Elle avait l'habitude de se lever tard sauf dans ses mauvaises nuits, mais Charlie passait le plus clair de son temps à dormir. La vie de chien était définitivement la plus belle. Elle retira le drap et posa ses pieds par terre. Elle mit sa tête dans ses mains et souffla longuement. Elle était surprise de ne pas avoir fait de cauchemars cette nuit, cela était si rare. Elle se leva et prit un pull dans son dressing. Il ne faisait pas très froid, mais elle était toujours plus frileuse le matin. Elle prit ses cheveux et les attacha avant de quitter la chambre. Elle ne fut pas surprise de ne pas voir Charlie derrière elle. Elle entra dans la cuisine et alluma la cafetière. Elle ouvrit son frigidaire et prit la bouteille de jus d'orange. Elle se servit un verre et prit une gorgée. Elle posa son verre en entendant quelqu'un frapper. Elle fronça les sourcils, personne ne venait lui rendre visite. Elle se dirigea vers l'entrée et ouvrit la porte.

-       Sophie, dit-elle surprise.

-       Bonjour Alice, dit-elle en entrant.

-       Je t'en prie, entre, dit-elle en levant les yeux au ciel.

Alice ferma la porte et reprit la direction de la cuisine. Elle trouva Sophie assise sur une chaise, une tasse de café dans les mains. Une seconde tasse était posée sur l'îlot central. Alice la prit et but une gorgée avant de se mettre face à sa visiteuse.

-       Je peux t'aider ?

-       J'aimerais que l'on parle, dit Sophie en posant sa tasse.

-       Je ne savais pas que tu étais de retour en Italie.

-       Je ne le suis pas, dit-elle en prenant une nouvelle gorgée de son café.

-       Je ne comprends pas, dit Alice confuse. Pourtant, tu es bien là. Où sont tes enfants ?

-       Ce que je veux dire Alice, c'est que je ne suis jamais partie.

-       D'accord, je ne comprends vraiment pas.

Sophie se leva de sa chaise et entra dans le salon. Alice souffla longuement, elle n'avait pas envie de faire la conversation avec elle. Sophie était une personne qu'elle affectionnait énormément, mais elle avait un comportement bizarre et Alice n'avait pas envie de l'écouter. Elle ferma les yeux, prit sa tasse de café et rejoignit son « amie ». Elle prit place à côté de Sophie, et prit une autre gorgée de sa tasse.

-       Tu es venue pour une raison ? Je n'ai pas envie de jouer aux devinettes.

Alice baissa la tête en sentant quelque chose à ses jambes. Elle sourit en voyant Charlie, elle se baissa et passa une main sur sa tête.

-       Bonjour, la belle au bois dormant, dit-elle en l'embrassant.

Charlie se cala un peu plus contre sa maîtresse. Elle caressa sa tête puis se redressa. Elle observa Sophie qui regardait ses photos de famille.

-       Alors ? demanda Alice en croisant les bras après avoir posé sa tasse sur la table basse.

-       Alors ? répéta Sophie en se tournant vers Alice.

-       Je ne sais pas, c'est toi qui viens chez moi tôt le matin, qui me dit que tu n'as jamais quitté l'Italie. Qu'est-ce que tu veux, Sophie ?

-       Que tu ouvres les yeux.

-       Je ne comprends pas. Ouvrir les yeux sur quoi ?

-       Sur ça, dit Sophie en désignant la maison.

Alice secoua la tête, et ferma les yeux. Elle souffla longuement de nouveau avant de regarder Sophie, qui n'avait pas bougé. Alice s'approcha et prit le cadre qu'elle avait dans les mains. Elle sourit en regardant sa famille. Elle reposa le cadre à sa place et chassa ses larmes.

-       Tu devrais partir, dit Alice en se dirigeant vers la porte d'entrée.

-       Il faut que tu ouvres les yeux Alice, dit Sophie en s'approchant d'elle.

-       Laisse-moi tranquille. Va retrouver ta famille.

-       Ils ne sont pas là.

-       Rentre chez toi, et ne viens plus me voir alors.

-       Je ne peux pas, dit Sophie en sortant de la maison. Tu sais très bien que je ne peux pas.

-       Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé, et pourquoi tu as changé comme ça.

-       Je n'ai pas changé Alice, répondit Sophie vivement. J'ai toujours été la même. C'est à toi, de changer et d'ouvrir les yeux.

-       Arrête avec ça.

Sophie posa une main sur la porte alors qu'Alice la fermait.

-       S'il te plaît, ouvre les yeux.

-       Mais ouvrir les yeux sur quoi ? demanda fortement Alice.

-       Ça, dit-elle en désignant une seconde fois la maison. Ce que tu es en train de vivre. Charlie.

-       Tu délires complètement.

-       Ce n'est pas réel.

-       Comment ça, ce n'est pas réel ? demanda Alice complètement perdue.

-       Ce que tu vis actuellement, ta souffrance, ce que tu as perdu. Rien de tout cela n'est réel.

-       Très bien, dis-moi ce qui l'est alors ? Sophie leva les épaules.

-       À toi de le découvrir.

Sur ces derniers mots, Sophie fit un dernier sourire triste à Alice et quitta la propriété. Alice claqua la porte de sa maison et posa son front contre le bois. Elle réfréna ses larmes et essaya d'effacer les paroles de Sophie. Elle ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Elle ouvrit les yeux et regarda Charlie qui était à ses pieds. Elle essuya rapidement ses larmes, se baissa et prit Charlie contre elle.

-       Toi aussi, tu penses que ce n'est pas réel ? demanda-t-elle la gorge nouée.

Pour seule réponse, Charlie se cala un peu plus contre elle. Elle essuya ses nouvelles larmes et serra son chien, un peu plus fortement.

-       Moi aussi, je pense que tu es bien réel. Merci d'être là, murmura-t-elle en l'embrassant sur le museau.

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Alice passa une main sur le sable et sourit en voyant Charlie sauter dans l'eau. Il s'amusait avec les oiseaux qui avaient le courage de s'approcher de lui. Elle prit une poignée de sable et le fit glisser entre ses doigts. Elle avait retiré ses chaussures et appréciait la chaleur du sable sur ses pieds. Elle tourna la tête et retira ses lunettes de soleil en voyant une silhouette à ses côtés.

-       Bonjour Alice, dit la personne un grand sourire sur les lèvres.

-       Bonjour Tyler. Tu vas bien ?

-       Ça va.

Il se tourna et fit un signe à la personne à de nombreux mètres de lui. Alice se décala, pour vérifier qui était avec lui, puis reporta son attention sur le petit garçon qui prit place à ses côtés.

-       Maman a dit que je pouvais rester un peu avec toi et ton chien.

-       D'accord, répondit simplement Alice en remettant ses lunettes.

-       Ça te dérange pas ?

-       Pas du tout Tyler. Je t'avais dit que tu pouvais venir quand tu voulais.

-       Merci.

-       Avec plaisir. Tu as le droit d'aller dans l'eau ? Parce que je ne pense pas que Charlie va sortir bientôt, il aime beaucoup la mer.

-       Maman a dit que je pouvais.

-       Je vous surveille alors, dit-elle en souriant.

Tyler se leva, retira son tee-shirt et courut vers Charlie qui courait dans l'eau. Alice regarda Tyler se stopper et entrer doucement dans l'eau. Elle ne semblait pas très froide. Elle sourit et ferma les yeux en écoutant le rire du jeune garçon. Cela lui manquait, entendre les rires des enfants.

Alice resta une bonne partie de l'après-midi sur la plage à observer Tyler et Charlie jouer ensemble. Aucun des deux ne semblait épuisé de sauter et plonger dans l'eau depuis quelques heures. Alice fut sortie de ses pensées par un raclement de gorge. Elle tourna la tête et vit une femme d'une quarantaine d'années devant elle. Alice se redressa et retira le sable de son short. Elle appela Charlie qui se stoppa dans sa course. Il releva la tête et aboya.

-       Alice, c'est ça, dit la femme en souriant.

-       Oui, vous êtes la mère de Tyler.

-       Je m'appelle Michaela. Je ne me suis pas présentée la dernière fois.

-       Je cherchais juste Charlie.

-       Tyler semble être tombé amoureux de votre chien.

-       Je peux comprendre. Charlie est très attachant.

Charlie et Tyler arrivèrent près des deux femmes. Michaela posa une main sur le visage de son fils et caressa sa joue. Charlie se positionna à côté de sa maîtresse et s'allongea dans le sable. Alice savait très bien qu'elle devrait le doucher avant qu'il n'entre dans la maison. Tyler prit son tee-shirt et le donna à sa mère.

-       Merci Alice de m'avoir laissé jouer avec ton chien.

-       Avec plaisir Tyler, et comme je te l'ai dit, tu peux venir quand tu veux.

-       Vous vivez ici toute l'année ?

-       Oui, répondit Alice en croisant les bras.

Comme à chaque fois qu'une personne lui posait des questions personnelles, Alice mettait une barrière de protection, ce que Michaela ne manqua pas.

-       Nous aussi, dit-elle en souriant. Peut-être que nous nous reverrons alors.

-       Tyler est le bienvenu ici.

-       T'as des enfants ? demanda le jeune garçon curieux.

-       Tyler, dit sa mère en posant une main sur son épaule.

-       J'ai trois enfants, dit Alice en souriant légèrement.

-       Nous n'allons pas vous embêter plus longtemps.

Alice hocha la tête, et regarda le duo quitter sa propriété. Tyler se tourna une dernière fois et fit « au revoir » à Alice de la main. Cette dernière fit de même et regarda Charlie qui n'avait pas bougé.

-       Allez, viens Charlie. On va aller se doucher et après, on sortira. On ira se promener ailleurs que sur la plage, dit-elle en caressant sa tête.

Charlie se redressa aux mots de sa maîtresse et courut vers la terrasse. Alice sourit et le rejoignit, elle aussi impatiente de voir autre chose que la maison et la mer.

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Alice avait les yeux grands ouverts depuis quelques heures. Le sommeil ne l'avait plus gagné depuis qu'elle s'était réveillée de son cauchemar, qui heureusement n'avait pas réveillé Fred. Elle ne pouvait pas le voir, mais elle savait qu'il était face à elle. D'ordinaire, elle se serait approchée de lui et se serait calée dans ses bras, mais cette nuit, elle ne souhaitait pas le réveiller.

Après leur retour de Bretagne, la vie chez la famille Marquand-Nevers avait repris son cours, et elle ne pouvait être plus belle. Alice ne laissait plus son passé dicter son avenir. Elle était heureuse avec Fred et Maena et elle comptait bien en profiter. Elle savait que la menace « Antoine » était toujours présente et malheureusement, il le serait toujours, mais elle ne souhaitait plus que cela lui gâche son bonheur.

Alice sursauta en entendant une voix, elle frappa Fred qui s'était approché d'elle.

-       Tu m'as fait peur, râla-t-elle.

-       Et toi, tu m'observes depuis longtemps, c'est flippant aussi.

-       Je ne voulais pas te réveiller. Je pensais que tu dormais.

-       Et je dormais, mais tu sais, instinct de flic, on sent quand quelqu'un nous observe.

-       Je suis désolée, dit-elle en posant une main sur sa joue.

-       Pourquoi tu ne dors plus ?

-       Je ne suis plus fatiguée.

-       Tu pensais, c'est ça ?

-       J'ai fait un cauchemar, avoua-t-elle en s'approchant un peu plus.

-       Tu veux en parler ? demanda-t-il inquiet.

-       Non, ce n'est rien. Je vais bien maintenant et je suis bien avec toi, dit-elle en souriant.

-       D'accord, dit-il en la prenant dans ses bras.

Alice posa un baiser sur sa joue avant de se caler contre lui. Fred l'embrassa sur le haut du crâne et resserra ses bras. Le couple resta un long moment dans la même position, Fred passa une main dans les cheveux d'Alice en espérant qu'elle puisse se rendormir. Elle avait une main autour de sa taille et caressa sa peau sous son tee-shirt. Elle se redressa légèrement et posa un baiser à la commissure de ses lèvres.

-       Tu penses que l'on devrait se marier ? demanda Alice hésitante.

-       Se marier, dit Fred surpris.

Fred se redressa et voulut allumer la lumière, mais Alice le stoppa. Elle ne voulait pas qu'il la voie, parfois l'obscurité l'aidait à se confier. Elle se leva de Fred et s'installa sur ses genoux. Fred se mit face à elle et posa une main sur sa joue pour la rassurer.

-       Pourquoi tu parles de mariage ? Tu veux te marier ?

-       Non, enfin, peut-être, je ne sais pas.

-       Alice, je ne comprends pas pourquoi tu parles de mariage alors.

-       Parce que c'est la suite logique non ?

-       La suite logique de quoi ?

Alice leva les épaules, mais Fred ne pouvait la voir à cause de l'obscurité. Elle sentit Fred prendre une de ses mains. Elle serra sa main et releva la tête.

-       De ce que l'on vit, finit-elle par répondre.

-       Alice, explique-moi.

-       Je ne sais pas, on forme un couple, on a emménagé ensemble, donc la suite, c'est le mariage, non ?

-       Je peux savoir qui a pu te mettre ça dans la tête.

-       Personne, mais c'est comme ça, c'est la vie, tu le sais bien.

-       Ah non, moi, je ne sais rien.

-       Mais c'est ce que tu veux, tu veux te marier avec moi non ?

-       Je t'aime Alice, et que l'on se marie ou pas, l'amour que j'ai pour toi ne changera jamais.

-       Mais tu voudrais te marier ?

-       Bien sûr que j'aimerais me marier avec toi. J'aimerais t'appeler ma femme, mais seulement si tu le souhaites Alice, pas parce que c'est la suite logique.

-       D'accord, répondit-elle simplement.

Alice s'allongea de nouveau dans le lit et incita Fred à faire de même. Elle se cala contre lui et embrassa sa main avant d'entrelacer leurs doigts.

-       Alice, appela-t-il en resserrant son étreinte.

-       Je t'aime Fred, on n'est pas obligé d'en parler.

-       Si tu veux que l'on se marie, on se mariera.

-       Maena serait heureuse.

-       On ne parle de personne d'autre que ton bonheur Alice.

-       Je ne sais pas. Je pense que Benjamin voudrait cela.

-       Alice, dit-il une nouvelle fois.

-       Peut-être, chuchota-t-elle la gorge nouée.

Fred embrassa son cou et la serra un peu plus contre elle. Il voulait lui montrer par ce geste qu'il comprenait ses questionnements, tout comme ses doutes. Alice caressa la main de Fred et essuya rapidement ses larmes.

-       Je suis désolée.

-       Ce n'est pas grave. On pourra en rediscuter plus tard, ou jamais Alice.

Alice hocha la tête et ferma les yeux. Elle l'aimait tellement, et elle savait bien que Fred voulait se marier et c'est bien pour cela qu'elle lui avait proposé, mais elle n'aurait jamais pensé que cette conversation tournerait comme cela. Elle souffla longuement, mais silencieusement et tenta de trouver le sommeil.

Alice ouvrit péniblement les yeux quelques heures plus tard. Elle sourit et se sentait bien plus en forme malgré sa conversation avec Fred cette nuit. Elle passa une main dans ses cheveux et se redressa. Elle quitta la chambre et entra dans le salon. Elle trouva Maena allongée sur le canapé en train de regarder la télévision.

-       Ça va mon amour ? dit-elle en se plaçant sur le canapé.

-       Maman, dit Maena en se redressant. On va faire quoi ce week-end ?

-       Je ne sais pas, tu veux faire quoi ?

-       On peut aller visiter un musée ?

-       Heureusement que ton père travaille, car il ne serait jamais venu avec nous. Il est déjà parti ?

-       Oui, il y a une heure.

-       D'accord. Je vais prendre mon petit-déjeuner et on pourra partir.

-       Tu vas appeler Anthony ?

-       Il n'est pas là ce week-end. C'est l'anniversaire de son fils, mais on va se débrouiller toutes les deux.

-       Cool, dit Maena en se levant du canapé. Je vais me laver.

Alice hocha la tête et se dirigea vers la cuisine. Elle prit une tasse et se servit un café. Elle attrapa son téléphone et composa le numéro de Fred. Elle entendit quelques sonneries avant de répondre.

-       Bonjour la belle au bois dormant.

-       Très drôle. Ça va ? demanda-t-elle en prenant une gorgée de sa tasse.

-       Ça va. Un meurtre de bon matin.

-       Ça a l'air passionnant, dit-elle en souriant.

-       Et vous, vous allez faire quoi ?

-       On va au musée.

-       Génial, dit Fred ironiquement. Je suis content de travailler.

-       Oui, je me doute.

-       Et toi, tu as bien dormi ?

-       Bien mieux. Le silence s'installa quelques secondes puis Alice reprit la parole. Je suis désolée pour cette nuit.

-       Tu n'as pas à l'être Alice. Comme je te l'ai dit, je t'aime et c'est la seule chose qui compte.

-       Je sais, mais tout de même.

-       On n'en parle plus d'accord. Et puis si un jour, la conversation revient, on pourra en parler sérieusement.

-       Merci, dit-elle en essuyant une larme qui avait glissé le long de sa joue.

-       Je dois y aller. À ce soir, je t'aime.

-       Moi aussi, je t'aime, dit Alice avant de raccrocher.

Alice ferma les yeux, et posa sa tête dans ses mains. Elle essuya rapidement ses larmes avant de se redresser. Elle ne voulait plus penser à cette conversation, et profiter de cette journée avec sa fille. Elle prit sa tasse et se dirigea elle aussi vers sa salle de bain.

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Alice rentra tard du Palais, elle avait dû clôturer des dossiers pour le Président et elle était épuisée par cette longue semaine. Elle était heureuse que ce soit enfin le week-end et qu'elle allait avoir quelques jours à passer avec sa famille. Elle posa son manteau dans l'entrée et entra dans la cuisine. Un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant une assiette sur la table avec un petit mot de la part de Fred. Elle n'avait pas très faim, mais elle prit quand même le temps de déguster l'assiette que Fred lui avait préparé.

Elle monta à l'étage et passa dans la chambre de Maena avant de rejoindre la sienne. Elle sourit en voyant sa fille à plat ventre, la bouche légèrement ouverte. Elle s'approcha, caressa sa joue et posa un baiser sur son front. Le temps passait si vite, et Maena avait tellement grandi depuis leurs dernières vacances en Bretagne, elle ne pouvait croire qu'une année était déjà passée. Elle replaça la couverture sur elle et remit son doudou dans ses bras. Elle l'observa quelques secondes avant de quitter la chambre.

Elle entra dans sa chambre et se dirigea vers le dressing. La lampe de chevet était allumée, mais Fred semblait être endormi. D'ordinaire, elle prenait le temps de prendre une douche, mais ce soir, elle voulait simplement dormir. Elle retira son soutien-gorge et mit un tee-shirt de Fred, puis retira sa jupe qu'elle laissa tomber par terre. Elle referma la porte de son dressing, et se dirigea vers la salle de bain pour retirer son maquillage et se brosser les dents. Elle éteignit la lumière, puis se dirigea vers son lit. Elle fut surprise de trouver Fred les yeux grands ouverts. Elle se laissa tomber sur le lit, et tourna la tête vers lui. Il sourit et retira les cheveux qu'elle avait sur le visage.

-       Qu'est qu'il y a ? demanda-t-il quand il la vit froncer les sourcils.

Alice passa une main sur son visage pour retirer le reste de ses cheveux. Elle continua de l'observer et sourit en se sentant chanceuse de l'avoir dans sa vie. Elle était véritablement heureuse.

-       Alice, demanda-t-il en posant une main sur son bras.

-       Je veux me marier avec toi.

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