BRITOMARTIS

By mrs__darling

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Se protéger de la tempête est le plus important pour minimiser les dégâts. Lucrèce vit dans un océan de dram... More

AVANT PROPOS
PROLOGUE
1| CIBLE
3| FROIDEUR DÉSOLANTE
4| MAUVAIS INTERLOCUTEUR
5| VILAINE CURIOSITÉ
6| INTRUSIF
7|MUSE
8|GOUTTE ROUGE
9|LE CALME
10|INSOMNIE
11| DINER
12| MARQUES CONDAMNÉES
13| MOUILLÉ
14| MONSTRES
15| CACHOTIÈRES
16| PÉCHEUR
17| TOILE SALIE
18| BAISERS ROUGES
19| AMIS DÉVOUÉS
20| INVISIBLE
21| RANCŒUR BAFOUÉE
22| LIENS FAMILIAUX
23| SECONDE MAMAN
24| DÉLIT FLAGRANT
25| POIS DE SENTEUR
26| UNIONS FRUITÉES

2| DÉESSE NOYÉE

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By mrs__darling

Avant, j'avais l'habitude de traîner près des rivières plus haut de notre quartier, Asheville en regorge, la nature s'explore de fond en comble, et les cours d'eau sont inépuisables. Les grands arbres saillaient le sentier perdu dans la masse verte et orangée. Dans l'ombre des pins, les feuilles bruissaient sous mes baskets, un bruit que je trouvais agréable, en plus du rire d'Amon en train de pousser Jasper à bout, comme toujours.

- Bon sang, le décolleté que portait ta mère quand elle nous a ouvert la porte, Hunt ! Raillait Amon hilare.

Jasper le couvrit de coups alors qu'il finit par être renversé au sol. L'ambiance était toujours la même.

Je suis sûr qu'après Jasper a fait tomber les clopes qu'il volait à son père de sa poche, car il grognait encore plus quand Amon les lui a prises pour s'enfuir en courant.

Ses boucles brunes cachaient son visage, lui donnaient l'air rebelle, il fouilla dans ses poches à la recherche de son briquet pour s'en allumer une. Ses yeux noirs pleins de malices croisaient les miens, la flamme prit vie, il agita la clope avant d'inhaler les saveurs. Jasper, furibond, lui arracha le briquet pour faire de même.

- Tu me dois un paquet Brett, s'adressa-t-il au métissé.

- J'ai plus de fric. Narguait celui-ci, les yeux émeraude du blond le sondaient méchamment.

Je me moquais de la scène, il finit par rétorquer.

- Alors, tu n'as cas demandé à ta mère de payer en nature.

Ses yeux verts étincelaient d'une nouvelle noirceur, calcinée et brutale.

Je les voyais bougés, prêts à se sauter dessus, mais j'étais trop distrait par les couleurs abritées par le feuillage. Nous étions dans l'après-midi, c'est pour ça que je ne trouvais pas étonnant qu'il y ait autant de bruit et d'agitation à seulement quelques mètres.

Un rire mesquin retentit dans le parc naturel.

Je m'éloignais du sentier et m'approchais le long de la rive, l'eau était bordée d'arbres, il fallut que j'écarte les feuilles pour observer les ombres se transformer en silhouettes.

Un mec de notre âge, habillé de noir, des cheveux aussi ternes, regardait satisfait les mouvements de l'eau. Elle s'agitait sous les vaguelettes, avalant le reste d'un guidon de vélo, avant de faire disparaître celui-ci complètement englouti.

Un cri me ramena à la seconde personne, une fille qui jurait cachée dans l'ombre d'un pin. Elle s'approcha à toute vitesse, complètement hystérique et atterré par la situation.

- On dirait bien que son vélo s'est fait jeter dans le lac. Soufflait Amon, alors que ses boucles brunes s'agitaient au vent.

Après les intempéries, la météo se fit plus cruelle, l'automne s'annonçait comme une vague de froid oppressante.

- Ouais, disais-je en continuant de l'observer.

Je reconnus enfin la jeune fille, couverte d'une robe blanche en soie brillante. Sa voix douce teintée de panique était au bord du ponton alors qu'il la laissait échouer ici devant son vélo.

Lucrèce enleva ses converses noires, et se pencha au-dessus de l'eau.

- Putain c'est la fille des Shepherd ! Réalisais-je alors qu'Amon plissait les yeux, l'air sceptique.

- Qui c'est ça ? Demandait-il.

Je le contournai, et il finit par me suivre en répétant sa question.

- C'est les nouveaux dans le quartier à six maisons de chez moi.

L'air de réaliser, il ouvrait grand les yeux et soufflait du nez, tandis que ses mains parcouraient son visage, comme si c'était extraordinaire.

- Ta nouvelle voisine te plaît Ivar. Chantonnait-il en faisant tanguer ses sourcils.

- Je t'expliquerai plus tard.

J'abandonnais lui et Jasper pour rebrousser chemin, contournant la rivière au pas de course, alors que mes yeux fouillaient le paysage pour voir si elle était encore de l'autre côté, sur le ponton.

J'étais attirée jusqu'à elle, me laisser guider vers sa splendide robe blanche, trempée à hauteur de son bassin.

Elle tenait l'extrémité de sa main, fouillant des yeux le fond. Je me contentais de l'analyser s'impatienter, les sourcils froncés, ses jolies lèvres roses pincées. Le tissu lui collait à la peau, ravivant une beauté interdite qu'était capable d'avoir Lucrèce dans sa misère. Même dans le chaos, elle brillait, offrant un spectacle à mère nature.

Sa main agrippait le guidon, qu'elle mena jusqu'à elle, le guida dans l'eau jusqu'aux hautes herbes, elle monta avec difficulté celui-ci avant de souffler excédée. Ses cheveux noirs lui collaient dans le dos, découvert à cause de la robe. Ses petites mains hissaient sa bicyclette aussi renfrognée qu'épuisée.

Lorsqu'elle leva la tête vers moi, je compris qu'elle m'avait vu. Elle se stoppa, et manqua de respirer par la même occasion. Elle me dévisageait longuement, ses bras sont devenus ballants, alors que le vélo était lâché subitement dans les grandes herbes.

Honteuse, un voile de sueur couvrait son front, et de la boue ses mains. Essayant de ne pas s'attarder plus, elle courra chercher sa paire de basket en m'ignorant.

Je décidais d'avancer vers elle, dans ses vêtements trempés, son calme à méditer, sa fureur éternelle dans son regard, des frissons la couvraient.

Elle avait froid.

J'avais l'illusion que si je la prenais dans mes bras, elle se briserait plus, comme une porcelaine, son teint olive communiquait une douceur luisante, elle avait une peau si brillante que je soupçonnais qu'elle ne sortait pas souvent de sa chambre.

Elle n'était pas abîmée, ni teintée, elle était purement innocente.

- C'était Connor. Lançai-je dans un souffle orageux.

Elle se tétanisa, horrifiée, sans se retourner alors que sa main avait arrêté de serrer ses lacets, comme un animal intrigué, mais retiré en arrière par sécurité. Elle finit de remettre ses chaussures, baissa la tête, me dédaignait en grimpant sur son vélo, fuyant comme si je représentais le mal. Ses poings se serraient, abritant une haine silencieuse.

C'est si mauvais pour quelqu'un comme elle, un ange déchu bientôt captivé par la colère.

Elle pressa ses pieds sur la pédale et s'élança. Alors voilà le terrible secret de la fille des Shepherd.

Je la regardais partir, impuissant, une mauvaise idée me frottait la tête, accompagnée du vent rude. J'étais jaloux qu'elle partage des mystères qui ne sont pas les miens. J'aurais aimé être son petit secret, celui qu'elle fuyait parce que je recouvrais toutes ses pensées. Je voulais qu'elle me remarque.

Des rires émergeaient des buissons, par la même occasion deux visages familiers et trempés me rejoignirent, captivant mon attention.

Un inconnu s'était glissé parmi eux, son expression espiègle ou deux yeux bleus comme du lapis-lazuli me souriaient perfidement. Un rictus charmeur accompagnait ce visage diabolique qui imposait une aura étrange.

- Ivar, tu foutais quoi ? Hurlait Amon en gloussant

Jasper soupirait visiblement à bout de force, il remua ses habits en essayant d'enlever l'eau. J'expirais lentement exaspéré.

- C'est toi, Ivar. S'adressait la voix rauque du nouveau venu, de taille égale à la mienne.

Sa capuche noire tomba sur ses épaules. Il jeta un coup d'œil en arrière vers le ponton. Je fronçais les sourcils, soupçonnant que Connor m'est vu avec sa sœur.

- Tu dois être Connor. Répondis-je en enfonçant mes mains dans les poches de mon jeans.

Il me lança un regard complice, avouant par ce biais tout ce qu'il sous-entendait. Une bataille silencieuse où je m'acharnais à durcir mon regard, Amon et Jasper ne virent pas cela, ils reprirent le cours de la route en demandant des banalités à Connor.

- Alors, tu viens du même quartier que Radford ? Comprit le brun.

Il acquiesça, Jasper continuait d'essorer son pull en bougonnant.

- Qu'est-ce qu'on peut bien faire dans ce trou perdu ? Demanda Connor, en sortant une clope qu'il s'alluma, tout en nous regardant l'air amusé.

- Moi, j'ai trouvé ta sœur dans l'eau. Fis-je aussi innocemment que possible.

Il se retourna vers moi, la clope au bec, ses poings se serrant alors que sa carrure se crispa sur la défensive. Il me jaugea de la même manière que sa frangine, un regard menaçant et désapprobateur.

- Lucrèce ? Demandait-il, ouais, c'est fort probable, son vélo à couler dans l'eau. Se dédouanait-il en regardant en l'air avant que je ne réplique, il se mit à me fixer sévèrement.

- Je l'ai fait couler.

- Pourquoi ? Je questionnais dans l'immédiat.

Il ne niait pas que c'était lui qui s'amusait à balancer sa bicyclette dans la rivière, l'air indifférent, reposant le poids de ses conneries ailleurs que sur ses épaules, comme si ce n'était pas de sa faute, mais de la sienne. Ça n'avait pas l'air de compter, et même si je voulais bien croire à une moquerie entre frère et sœur.

J'étais le seul d'entre nous à l'avoir vu frigorifiée, enfermée dehors. Alors pourquoi Lucrèce ne voulait-elle pas le dire ? Pourquoi elle n'avait pas répondu lorsque j'ai soupçonné que ce soit lui ? Pourquoi s'était-elle braquée et a fui si son frère assume complètement qu'il en est la cause ?

Jasper avait rejoint Amon pour lui donner un violent coup d'épaule qui le fit presque tomber. La voix de Connor se fit plus basse, il ne s'adressait qu'à moi.

- Un conseil, ne pense pas être son sauveur. Menaçait-il, Luc va te pourrir, elle détruit sans conscience. Reste loin d'elle.

- Ne te fout pas de moi. Rétorquais-je sceptique.

Il voulait me faire croire que cette gamine effrayée et tremblante foutait la vie des autres en l'air ?

- Lucrèce s'est amusé à noyer mes chances, je fais couler ses affaires. Ajouta-t-il comme une énigme. Je reste déboussolé devant Connor. Tu crois que mes parents sont venus pourrir ici ? On avait une vie avant tout ce merdier.

Son regard s'était braqué sur moi, me confrontant méchamment à ce que je pensais impossible.

Amon coupa court à notre échange, en se retournant, il m'annonçait :

- Il fait du basket, expliquait-il en souriant, Lucrèce est responsable de leur déménagement, apparemment cette garce aurait fait foirer les compétitions de Connor. Alors, il va se retrouver ici avec nous. Faisait-il joyeusement.

- Comment elle a pu tout faire foirer ?

Ce n'est pas possible. Je restais sur mes positions, pour moi cette fille en était incapable, et l'ironie du sort faisait que je ne la connaissais que depuis peu.

- On ne pouvait plus rester à Columbia, ils m'ont viré. Confessait-il d'un air nostalgique.

Je relevais avec prudence la grande école où étudiaient les enfants Shepherd.

Lucrèce était la raison de son acharnement, pourtant des doutes m'assaillaient de part et d'autre, comme confronté à quelque chose d'étrange. J'avais du mal à imaginer Lucrèce être la méchante dans cette histoire, cette fille paraissait si tendre malgré son caractère impitoyable et sérieux.

La divine créature qui se dandinait dans l'eau aussi élégante qu'Eve était en réalité Lilith. Une démone à l'apparence somptueuse, un mélange des dieux recouvert de mensonges et de secrets.

- Qu'est-ce qu'elle a fait ? Questionnais-je à regret. Malgré tout, je voulais savoir et comprendre cette fille aux yeux débordant de haine, ou jamais une larme en résultait. Son courage diabolique était attrayant.

- Elle a saccagé ma réputation, j'ai presque fini tabasser à mort par ma propre équipe.

Il ne me disait pas tout, je m'en doutais. La voix grave de Amon me sortait peu à peu de mes pensées, il me poussait pour qu'on se rende chez le blond comme chaque samedi soir. Jasper pesta et lança de l'herbe sur les vêtements de celui-ci pour le couvrir de saloperies.

- Tu veux venir ? Amon s'adressait à Connor, alors qu'on prenait la route de la sortie.

- Ouais. Concédait-il.



***

Présent, Ivarsen

J'ai un horrible mal de crâne, mes tempes semblent plus lourdes, je dois plisser les yeux pour oublier le supplice passager. Une fois plus sûr de moi, je confronte le brouhaha infernal de la cantine. En ouvrant les deux portes, je suis de nouveau dans la transe habituelle que la masse de lycéens forment.

Ce matin, les vestiaires plongeaient dans une atmosphère pénible, nous sommes restés sans voix devant nos casiers profaner à la peinture blanche. L'éponge entre les mains, la brosse dans l'autre, on a dû tout gratter, faire disparaître cette atrocité.

Des messages qui m'ont atteint, je le reconnais. Ce n'est pas tous les jours que je peux voir des insultes gravées sur la porte de mon casier attribué.

Un inconnu, ça me terrifie.

Parce qu'on ne sait pas qui il est. Ou qui ils sont ? Cette réalisation accentue ma migraine. Après tout, rien n'affirme qu'il était seul, cet inconnu. Ça me noue la gorge de savoir que cette personne sait en revanche qui je suis.

Connor en est rongé, il traque, il chasse une proie, comme il a toujours eu l'habitude de le faire. Il recherche quelqu'un, et il va nuire à cette personne.

J'inspire péniblement, et scrute le monde autour de moi. C'est moi l'intrus maintenant, il n'aime pas que je le contredise. Ou que j'expose clairement la situation, telle qu'elle est : terrible.

Il pense que c'est une fille, une qui aurait mal digéré une rupture, une à qui il aurait mené la vie dure. Moi, je ne suis sûr de rien, qui ne me dit pas que ce n'est pas un de ces pauvres mecs qu'il faisait chier l'autre jour à la cafétéria ? Un de ces types dans l'équipe qu'il a confronté après un match ? Les accusations nous incriminent de perversion et d'abus.

«Joue pas au con, tu sais très bien pourquoi on va laisser ce merdier de côté.»

C'est tout ce que j'ai trouvé pour répondre à ses excès. Si l'administration de Edgewater sait, elle ne tolérera aucun trouble. Notre école fera régner la discipline, même au sein de notre équipe.

Tous nos faits et gestes passer à la loupe, la surveillance qu'ils n'arrivaient pas à établir avec l'équipe de basket va être instaurée de force. N'imaginons pas ce que Connor et certains autres dissimulent dans ce cercle privé, ce que je cache.

Ce sera sans retour, aucun dossier ne pourra passer, et nos petites vies insignifiantes seront misérables. Je ne peux pas me résoudre à l'idée de tout perdre, et c'est justement ce qui intéresse notre coupable.

Le crissement des plateaux attire mon attention, je me mets moi-aussi dans la file, je reçois une tape sur l'épaule, alors que le rire d'Amon me secoue un peu, Jasper nous rejoint en poussant la file pour se faire de la place, le brun me donne plusieurs coups dans le bras aussi sournois qu'enjoué, son regard reflète les ennuis.

- Connor était dans tous ses états. Rit-il comme si ça ne présageait rien de bon, et c'est probablement le cas.

Je lui renvoie un sourire insolent.

Jasper lui reste indifférent, sélectionnant les plats qui lui plaisent. Je saisis mon plateau et recherche notre table, mes pieds font le chemin jusqu'à celle-ci, menée uniquement par l'habitude. Sa mine est orageuse, ses sourcils sont froncés, alors qu'il resserre la prise sur sa fourchette, remuant sans conviction son plat.

Les gars s'attèlent à la table à leur tour, Amon n'ose même pas secouer un peu Connor, lorsqu'il est énervé comme maintenant, il ne vaut mieux pas chercher à comprendre, il va passer ses émotions sur n'importe quoi, ou sur quelqu'un.

Je hais sa manière d'agir la plupart du temps, je déteste qu'il ne sache pas capituler. Il a toujours ses nerfs remontés à sec, des bleus ornent chaque jour un peu plus ses joues, comme ses poings sont ensanglantés.

Quant au blond silencieux, il observe en disséquant chaque passant d'un regard assassin, à l'affût de la moindre contrariété qui pourrait le faire se lever de table et se volatiliser.

- N'y pense pas. Confronte Amon en s'adressant à Jasper qui dévie impunément son regard pour le rivé sur lui.

- Va te faire foutre Brett ! Bafoue-t-il, ses traits se froncent et il se lève de table.

On voit le grand mate poussé sur ses appuis, prêt à le suivre.

- Assieds-toi, lui dis-je.

Il me lance un regard injurieux et se rassoit en regardant Jasper qui sort dehors consommer un joint.

- C'est vrai qu'on devrait t'écouter. Souffle sarcastiquement Connor, attirant tous les regards sur lui.

Je ris jaune, j'ai la voix rêche.

- C'est ça, ne réfléchit pas Connor, tu auras tout le temps de t'en vouloir quand ton père t'enverra à l'autre bout de l'État pour te faire une éducation.

Ses yeux bleus me sondent abruptement, cherchant dans ma réponse une autre initiative, une contradiction sur laquelle il veut s'appuyer pour me faire rentrer dans sa fureur, me rallier à sa cause, m'initier à sa rage.

Il agite nerveusement la main dans son crin noir. Ce n'est pas la première fois que Connor fait face à ce genre de chose, voilà pourquoi même pour lui et sa famille - qui se démènent pour oublier- ça peut être un gros problème.

Amon interrompt notre dispute visuelle, il nous pointe du doigt un pull à capuche ou dépasse des mèches noires.

-Ta sœur à récupérer son téléphone à ce que je vois. Remarque-t-il, alors que nous la voyons pianoter à vive allure sur son portable.

La rousse aux traits mesquins et à l'enthousiasme remarquable est toujours à ses côtés. Elles discutent tout en piochant dans les repas proposés par le self.

Les poings de Connor se resserrent, mais je suis persuadé qu'il est soulagé, ce serait bête de devoir expliquer à son père qu'il s'amuse à bousiller les affaires de sa sœur.

- Lucrèce, songe-t-il, absorbé par la silhouette de sa frangine.


Comme toujours, je veux avoir vos avis sur ce second chapitre !

Que pensez-vous de Ivarsen ? De Connor ? Peut-être de l'amitié de Jasper et Amon ?

Prenez soin de vous mes merveilles !

Mon instragram : mrs__darling

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