MARIPOSA | T.1 / T.2

By iamkunafa

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Le poids d'un secret et une seule journée pour tout faire basculer. Alors qu'elle ne cherchait qu'à fuir son... More

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PROLOGUE.
CHAPITRE 1. Chicago, Illinois.
CHAPITRE 2: Secret.
CHAPITRE 3: Fuis.
CHAPITRE 4: Stella.
CHAPITRE 5: Un rêve.
CHAPITRE 6: Rapt.
CHAPITRE 7: Qui-est-ce ?
CHAPITRE 8: Le destin.
CHAPITRE 9: Elle.
CHAPITRE 10: Petit papillon.
CHAPITRE 11: Sans réponses.
CHAPITRE 12: Une seule question.
CHAPITRE 13: Résonner.
CHAPITRE 14: Entre mes mains.
CHAPITRE 15: Sa cadence.
CHAPITRE 16: Avec les crocs.
CHAPITRE 17: Kill me, Mariposa.
CHAPITRE 18: Mourir.
CHAPITRE 19: Ma tombe à Manhattan.
CHAPITRE 20: Mon reflet dans le miroir.
CHAPITRE 21: Matinée sympathique.
CHAPITRE 22: Famille King.
CHAPITRE 23: Cauchemars Papillon.
CHAPITRE 24: Je peux gérer.
CHAPITRE 25: Ne t'envoles pas.
CHAPITRE 26: Paralysie.
CHAPITRE 27: Poumons contre moi.
CHAPITRE 28: Si légère.
CHAPITRE 29: Le silence est de mise.
CHAPITRE 30: Côme, le psychopathe.
CHAPITRE 31: Je me souviendrais de toi, Mariposa.
CHAPITRE 32: Ce qui te fais vibrer.
CHAPITRE 33: Dormir sans cauchemars.
CHAPITRE 34: Recommence encore.
CHAPITRE 35: Pourquoi elle.
CHAPITRE 36: Emprise.
CHAPITRE 37: Dangereuse flamme noire.
CHAPITRE 38: Chaotique, Mariposa.
CHAPITRE 39: Die for you.
CHAPITRE 40: Papillon entre les lignes.
CHAPITRE 41: I can't share you.
CHAPITRE 42: Explose avec moi.
CHAPITRE 43: Lavande & Satin.
CHAPITRE 44: Love.
INTERLUDE.
T O M E I I.
T.2 | Prologue.
CHAPITRE 1: Seul.
CHAPITRE 2: Jeu d'âmes.
CHAPITRE 3: Plus jamais.
CHAPITRE 4: La dose Papillon.
CHAPITRE 5: La mariposa verde.
CHAPITRE 6: Mabel.
CHAPITRE 7: Sur mon cœur.
CHAPITRE 8: Calendula officinalis.
CHAPITRE 9: Toxines.
CHAPITRE 10: Promise you a home.
CHAPITRE 11: Vivre ou mourir.
CHAPITRE 12: Devant Dieu.
CHAPITRE 13: Stonehead.
CHAPITRE 14: Jamais, plus jamais.
CHAPITRE 15: Cœur violent.
CHAPITRE 16: Noir et lumière.
CHAPITRE 17: Larmes de neige.
CHAPITRE 18: Devant toi.
CHAPITRE 19: Sad, but optimistic.
CHAPITRE 20 : Cœur de glace.
CHAPITRE 22 : Bienvenue à Richmond.
CHAPITRE 23 : Faire un.
CHAPITRE 24 : Pierogi.
CHAPITRE 25: Through music.
CHAPITRE 26: Bleeding love.
CHAPITRE 27: Effet papillon.
CHAPITRE 28 : La fin d'un chapitre.
CHAPITRE 29 : Albane.
CHAPITRE 30: Rolling in the deep.
CHAPITRE 31: Haine et obsession.
CHAPITRE 32: 1000 mots.
CHAPITRE 33: Zostane.
ÉPILOGUE.

CHAPITRE 21: Faux semblant.

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By iamkunafa

Coucou mes petits anges, ça-va ? 🌹

J'ai déserté sans faire exprès, je vous promet que là, j'avais une raison : le stresse dans lequel je vis depuis 2 mois 😖 ! J'arrive pas à écrire sous pression... Il faut que je vous raconte tout mais d'abord, on continue Maripopo the rockstar ! 


Franchement j'ai aimé écrire ce chapitre cette fois-ci... Là, on va commencer à entrer dans des chapitres ou on se FROTTE les mains 😋 ! J'en dis pas plus !


Aller, je vous laisse avec la suite ❤️



Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓








𓆃



CÔME.




Je tape deux coups contre la porte de ce motel en plein cœur de New York. Un silence s'en suit dans le couloir 

Mon regard croise celui d'Alexander. Je venais de le récupérer de la gare. 

Je crois que c'est la première fois que je vois son visage si Inquiet et distant. 

Alexander il ne montrait jamais grand chose de lui en fin de compte, et plus je le regardais plus je comprenais qu'il était une grande énigme et quà part son physique, il ne partageait vraiment rien de similaire avec Sashæ. 

En réalité, j'ai toujours pensé qu'il était très ennuyeux. Mais maintenant, je n'en savais rien. 

Le claquement de la serrure me fait baisser les yeux vers la porte qui s'ouvre à moitié.

Un visage rond entouré de boucle apparaît dans mon champ de vision. Je plonge dans deux iris miel, et pendant une seconde, je me retiens de sourire. Cette scène me plaît, en fait j'aimerais même la revivre des milliers de fois. Je voulais qu'elle ouvre mes portes à chaque fois que je rentrerais et qu'elle m'accueillerait toutes ces fois-là.

— Sashæ est là, demandais-je finalement alors que Mariposa entrouvre un peu plus la porte pour nous laisser entrer dans la planque.

— Non, il est en bas de la résidence. Il est assis sur un pick-up. Mais il veut être seul...

Mon regard jongle de Mariposa à Alexander. Je crois déceler un semblant d'émotion sur les traits de son visage. Il ne s'écoule pas beaucoup de temps avant qu'Alexander ne fasse rapidement marche arrière et ressorte :

— Je reviens, signalais-je à Mariposa en reculant vers la sortie.

— Ok...

J'arrête de reculer à ses mots. La porte de ce petit studio est restée entrouverte et j'entends la porte de la cage d'escalier claquer dans le couloir. 

Après avoir fui le Maine à cause de mon père, nous nous étions arrêtés dans un motel miteux en bordure de route dans l'État du Maryland. Le genre, avec une chambre, un lit, et une salle de bain vétuste. Le motel se situe entre l'État de Virginie où vit Robin, et pas loin de New York, où vit mon paternel...

— Est-ce que... ça va, Mariposa ?

Ses grands yeux papillonnent un brin confus. Je n'étais pas sûr de savoir ce qu'elle ressentait depuis deux jours, nous n'avions pas vraiment eu l'occasion de nous croiser. Je n'avais pas non plus eu le temps de me poser une seconde pour savoir si ça allait dans sa tête.

Je sais que non, mais pas à quel point ?

À vrai dire, moi-même je ne sais pas ce que je ressens.

J'ai l'impression que ce que qui vient de ce passer n'est pas réel. 

Depuis deux ans, j'ai comme l'impression de subir une avalanche de malheurs et le suivant est toujours pire que le précédent. 

Et à chaque fois que j'y pense, ou que mon regard croise celui de Sashæ, j'ai espoir que Lyne va revenir et rester auprès de Sashæ pour qu'il puisse ouvrir cette ferme dont il me parle depuis tout ce temps...

Mais... 

C'est fini. 

— Ça va, finit-elle par répondre.

Je laisse mon regard sur elle, sans me contrôler, je lève le bras et glisse une mèche de ses cheveux derrière son oreille. 

Je finis par hocher la tête :

— Ok... Je ne serais pas long.

Elle acquiesce, j'en fais de même et recule, mais j'ai une forte envie de rester. Elle me suit jusque-là porte en la poussant lentement :

— Je reviens, murmurais-je une nouvelle fois.

Mes lèvres ont bougé avant que je ne pense, mais au moins j'ai cru apercevoir une lumière passer sur ses traits. Elle m'a semblé tout de suite plus rassurée. Je crois que le coin de mes lèvres se soulève un peu. J'attends qu'elle referme la porte pour lui tourner le dos.

Quand le clic de la serrure retentit. Je mets une bonne seconde avant de bouger. Debout devant cette porte métallique, je ne sais pas vraiment pourquoi mon cœur est si fatigué du sang que j'ai sur les mains.

J'ai tout pour continuer. Assez de fric pour faire plier un par des tout Chicago et m'implanter de nouveau dans les rues. Je pourrais me focaliser sur la drogue, c'est le plus lucratif, le marché gris c'est trop de risque. 

Je pourrais faire tout partir en flammes. Juste pour prouver à mon père que je n'ai jamais eu besoin de lui, et que je me suis fais seul. Alors pourquoi le bout de mes doigts tremblent. Pourquoi j'ai le souffle court et la boule au ventre. 

Mon chemin est tout tracé, le banditisme, la criminalité, ai-je vraiment d'autre alternatives que cette voix là ? 

Mon cœur bat très vite... 

Pourquoi j'ai peur d'avoir encore plus de sang sur les mains... 

Comment j'ai pu en arriver à là, je ne me comprends plus... 

D'un côté, je crois que si, je le sais.

L'influence... d'une femme.

Une femme qui veut une vie ennuyeuse et sans une goutte sur ses mains... 

Je voulais voir ses mains créer quelque chose... Je ne voulais pas les voir anéantir et tuer... 

Mes pas se font rapides dans les escaliers, le bout de mes doigts pince mes lèvres. Mes pensées fusent et quand je me souviens du sang que j'ai vu sur les mains de Sashæ, le verdict est sans appel, Lyne est morte. 

Ce que je ne savais pas, c'est comment j'allais l'aider à surmonter ça...

L'air frais de New York s'étale sur mon visage en sortant. Je contourne rapidement le motel, et tombe sur le parking plongé dans le noir. Assis à l'arrière d'un truck, Sashæ balance ses pieds avec nonchalance, un peu comme un gamin des rues sans insouciance... Alexander debout à ses côtés appuie son coude contre la benne. 

Tous deux regardent dans la même direction. 

J'arrive au milieu de ce silence assourdissant, une compression soudaine dans ma poitrine me donne la sensation que je suis et je resterais à jamais impuissant face au deuil.

J'ai l'impression que je ne vis qu'à travers ça. À travers les âmes de ceux qui sont morts à cause de moi. 

Une fois arrivé près, d'eux, sans vraiment réfléchir, je lève ma jambe pour prendre place à la droite de Sashæ. Le truck s'affaisse légèrement sous nos poids.

L'ambiance est grise. Le petit camion donne vu sur l'étendue de la ville de New York. Les lueurs bleues du ciel n'enlèvent en rien la peine qui plane dans l'air. Chaque lumière, chaque ombre, chaque détail ne fait que souligner la tristesse qui nous habite.

La ville dort et Sashæ souffre. Le truc c'est que je ne m'attendais pas à ressentir autant de peine pour lui. Ce sentiment me creuse le ventre au point d'avoir l'impression d'avoir un trou béant dans l'estomac. J'ai la bouche pleine de salive à cause de cette envie de vomir qui me prend. 

Impossible d'expliquer, on n'explique pas la mort, mais je crois que je comprends... 

Pendant plusieurs longues minutes, rien ne se passe. Nous restons tous les trois dans la pénombre, à espérer que la seconde qui s'écoulera sera plus douce que la précédente, mais le verdict est sans appel, le temps qui passe fait de plus en plus mal. C'est assez cruel comme sensation, mais malheureusement, je la connais que trop bien.

Je déglutis en inspirant profondément. Au bout d'un moment, ma voix articule sans contrôle :

— Tu veux parler ?

La réponse est le silence et ses pieds qui se balancent dans le vide. 

Et je comprends ça aussi, autant qu'une immense inquiétude s'empare de moi. C'est comme si... L'idée qu'il fasse une connerie me gèle de l'intérieur. Ce sentiment me fait froncer les sourcils et j'ai envie de fumer. J'ai des cigarettes dans ma poche, mais encore une fois : je risque de sentir la clope.

Mariposa n'aime pas l'odeur de la clope.

L'envie de fumer s'envole avec mes pensées.

Alexander ne dit rien lui non plus, alors je pense qu'il n'y a plus rien à dire.

Parfois, le silence est la seule réponse à la question indéchiffrable qu'est la mort.

De toute façon, c'est ça, non ?

Mourir.

Un long silence, plongé dans le noir.

Dans la solitude d'un cœur endeuillé.

Je trouve ce deuil violent pour Sashæ.

Je crois que quelqu'un comme lui ne devrait pas subir ça... 

Il me rappelle Ania, et ça me donne des frissons. Et le pire pour moi c'est que mon père est le responsable. Sashæ perd sa raison de vivre, et je suis le fils du meurtrier de sa vie.

Je ne sais même pas si je devrais rester près de lui. Je ne sais même pas s'il peut me haïr après ça... Et le pire c'est que je le comprendrais.

Le plus choquant, c'est que ma culpabilité me prend à la gorge et je me demande de façon incessante : « Est-ce que j'aurais pu faire quelque chose ? »

J'entends des pas faire rouler les petits gravier sur le sol.

Je tourne la tête à ma gauche et la définition de la paix couvre un voile d'apaisement sur ma poitrine. Juste un regard et moi j'ai la sensation de rentrer à la maison.

— Remonte Mariposa, je reviens.

Il fait froid, et je ne sais pas pourquoi je me suis dit qu'elle serait mieux à l'intérieur qu'ici. Sa veste en cuir sur ses épaules ne la réchaufferait certainement pas bien.

Elle a hésité en s'approchant quand même de nous.

De moi.

En s'approchant de moi.

À ce moment je réalise un truc. C'est que mon cœur s'est affolé. Il vibre pendant que je ne la quitte pas des yeux. J'ai même l'impression de ne plus savoir comment me comporter quand elle vient juste devant moi.

Je sens les regards des jumeaux sur elle, elle nous regarde à tour de rôle et finalement, c'est moi qu'elle fixe. Je vois une douleur bien familière dans ses yeux. Sa peine se colle sur mon propre cœur. Sans un mot, je comprends ce qu'elle veut, ce dont elle a besoin.

Je recule légèrement sur le truck, et ouvre un peu mes jambes pour lui faire de la place. Mes mains passent sous ses bras, je la soulève. Elle monte et s'installe entre mes jambes. Mes bras s'entourent autour de son ventre.

La sensation maladive de faire souffrir Sashæ avec cette scène s'est emparé de moi en même temps que je savais que je ne pouvais pas ignorer qu'elle avait besoin de mes bras. 

Je ne pouvais plus abandonner Mariposa, et cette volonté dépassait tout et n'importe qui... 

Sa simple présent m'apaise.

Moi aussi j'ai besoin d'elle... 

Et puis, doucement, Mariposa tend la main vers Sashæ. Il la regarde un instant avant de prendre juste son index avec un sourire qui se veut rassurant mais qui n'a rien de vrai.

Malgré sa peine, j'ai bien l'impression que les sentiments de Mariposa passent avant les siens.

Je ne sais même pas pourquoi il fait ça, mais c'est comme s'il voulait la rassurer, lui dire que tout allait bien.

Alors que je le voyais bien qu'il était en train mourir de douleur devant moi.

Je les regarde tous les deux, leurs visages éclairés par les lumières bleues de la ville.

Ils se fixent, un regard silencieux mais il a quelque chose de différent.

Un regard qui m'a l'air de dire : nous sommes en famille.

Et que dans cette peine-là, nous sommes tous ensemble.

De toute façon...

J'ai toujours trouvé que Mariposa avait un côté très unificateur.

Avant qu'elle arrive dans ma vie, je n'avais jamais pu manger avec Sage sans colère, sans haine.

Mais avec elle, ce sentiment d'unité et de famille ne m'avait jamais paru plus clair.

Mes mains croisées sur son ventre. Je repense à ces 17 marques qui me prouvent à quel point elle est bien plus forte que moi.

Dans un soupir, je regarde à nouveau le ciel de New York.

Toujours bleu, toujours aussi sombre. La ville dort encore, le silence est tellement assourdissant.

Mais nous ne sommes pas seuls.

Je crois...

À quelques membres près.

Que j'ai enfin trouvé ma famille...



𓆃



Le silence est brisé par le grincement des chaises autour de cette petite table ronde. Nous sommes retournés au motel après avoir passé une bonne heure dehors sans un mot. Sashæ avait demandé à rester seul et il vient tout juste de rentrer.

Sashæ et moi, nous nous retrouvons face à face. Mariposa dort sur le lit situé juste à côté. Alexander a croisé les bras et son épaule s'appuie contre la porte.

Pendant une seconde, j'observe le visage de Sashæ, les traces de fatigue et de douleur sont gravées dans ses traits.

Sashæ respire profondément, ses yeux sont rivés sur les miens et il finit par articuler d'une voix rauque :

— C'était des Polonais, Côme. Les hommes qui ont tué Lyne... c'était des Polonais. Ton père, je suppose.

Un frisson me parcourt, comme un courant électrique.

Je sais déjà que c'était des hommes de mon père.

Je sens une rage sourde s'emparer de moi. Il n'y a rien que mon père n'aura pas détruit autour de moi.

— C'est ton fils de pute de père qui a commencé tout ça, Côme. C'est lui qui a tué Lyne.

Je fronce légèrement les sourcils face à ses mots, il a légèrement haussé la voix. Pour être honnête, je suis surpris par son ton, je m'y attendais sans vraiment m'y attendre. Mon regard trouve Alexander qui semble lui aussi un peu étonné. Je jeter un coup d'œil à Mariposa pour m'assurer qu'elle dort encore.

— Je sais ce qu'il a fait, prononçais-je à voix basse. 

— Et comment tu comptes régler ça ?

J'ai entendu : « Et comment tu comptes buter ton père ? »

Un silence s'installe entre nous. Un silence très lourd, qui me tend au point où mes dents s'entrechoquent dans ma bouche.

Sashæ me fixe avec une détermination que je ne lui reconnais pas vraiment. Son regard est chargé de douleur.

Je peux voir les larmes qui se forment au coin de ses yeux, l'amertume qui se dessine sur ses lèvres.

Une boule se forme dans ma gorge.

Et j'ai du mal à me l'avouer mais c'est un fait. Ça me fait un mal de chien de le voir comme ça.

J'inspire profondément, essayant de calmer les battements de mon cœur.

— Sashæ, commencé-je en essayant de réfléchir, pour le moment, je pense qu'on devrait prendre un temps pour nous. Ça fait deux ans qu'on court partout, et c'est une question de temps avant que mon père nous retrouve à New York.

Sashæ reste silencieux un instant, sans me lâcher des yeux, je continue :

— L'état de Virginie est à environ 5h de route. Si on part très tôt demain, on pourra arriver chez Robin en fin d'après-midi. Ça nous laissera le temps de bien réfléchir à la suite.

Mais je me retiens presque de sursauter quand sa main claque brutalement contre la table, la faisant carrément trembler. Sa voix monte en octave, il me pointe du doigt et dans une forme désespoir il me dit :

— Je ne veux pas réfléchir, Côme ! Tu me prends pour ta merde ou quoi !? Lyne est morte putain ! Je veux en finir avec ton bâtard père ! Qu'est-ce que tu veux que j'en aie à foutre de me prélasser dans le Richmond !

Sa voix résonne encore dans la pièce, la colère de Sashæ s'est propagée telle une onde de choc. Je le fixe.

J'ai horreur de la colère des autres.

Parce qu'inévitablement elle décuple la mienne et j'ai de gros problèmes pour la contrôler.

Je sens malheureusement mon cœur cogner furieusement contre ma cage et mes doigts trembler.

J'essaye d'inspirer lentement, et ça me prend un temps monstre avant de me dire que si je pète un plomb ça serait plus injuste pour lui que pour moi.

Dans ses yeux, j'essaye de me dire que je ne peux pas laisser mon égoïsme lui péter au visage. Parce que je suis à ça de lui mettre mes phalanges dans ses dents pour la façon dont il m'a parlé.

Mais, je serre le poing et je reste calme. Du moins, j'essaye de rester impassible face à ses mots.

— T'as vu là, Mariposa elle dort.

J'ai l'impression que mes paroles flottent dans l'air.

Mes yeux fixés sur lui ne le lâchent pas.

— Elle a du mal à dormir en tant normal et si elle se réveille parce que tu veux passer tes nerfs sur moi, je ne sais pas comment je vais me contrôler avec toi.

Je comprends sa douleur, sa colère, et son envie de vengeance. Parce que moi aussi, j'avais conclu depuis bien longtemps que j'allais bien devoir m'occuper de mon père...

— Donc, tu vas me laisser gérer mes merdes mon père, Sashæ. Même si crois-moi que personne ne te comprendra mieux que moi sur le coup.

Je prends une profonde inspiration, laissant mes paroles s'évanouir dans l'air.

— Moi aussi j'ai des comptes à régler avec lui, mais c'est mon père comme tu l'as dit, alors on va faire ça à ma manière.

Je le laisse prendre la mesure de mes paroles, en laissant le silence retomber dans la pièce.

Je ne sais pas comment il va réagir ni comment il va me répondre mais je sais que je ne peux pas le laisser s'occuper de ça.

Sashæ passe ses mains sur son visage jusqu'à ses cheveux. Je sens la détresse dans ses gestes, je vois qu'Alexander n'a toujours pas dit un mot.

Sashæ secoue la tête avant de la pencher en avant, ses mains se croisent sur sa nuque.

Et puis j'entends un reniflement. Un deuxième, qui laisse place à des soubresauts.

Des larmes.

Douloureuses et silencieuses.

Ses bras s'étalent sur la table où il cache son visage. Son frère s'approche et pose une main rassurante sur son épaule...

J'observe la scène toujours aussi impuissant.

Incapable de savoir à quel point son ventre se retourne dans son estomac.

À quel point les souvenirs de Lyne doivent l'étrangler.

Je suis sûr qu'il voit encore son sang sur ses mains.

Et moi, je ne suis capable que de presser sa paume de la mienne le temps d'une seconde.

Le temps qu'il sache que je serais là.

Comme il l'a été pour moi.

Comme il m'a sauvé d'une mort certaine.

Je savais que j'allais être là pour lui.

Parce qu'honnêtement, je n'avais pas plus loyal que Sashæ.

Je lui devais au moins ça.



𓆃


MARIPOSA.



Je me réveille en sursaut, le souffle court, le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine.

Mes yeux s'écarquillent dans l'obscurité de la chambre, alors que les derniers vestiges de mon cauchemar s'évanouissent comme des ombres.

La figure de mon père me dominant sur ce sol à Chicago me hante encore et elle me terrifie encore plus.

Une sueur froide coule le long de mon dos. Tous mes souvenirs me reviennent en pleine face toutes les nuits.

Je sens mon corps trembler mais je me lève rapidement du lit, en trébuchant légèrement pour me diriger vers la salle de bain. La lumière jaunâtre me fait quand même plisser des yeux.

Je me regarde dans le miroir. Mes cernes creusent mon visage pâle.

Je ne me reconnais à peine.

En fait, je me sens complètement perdue, déconnectée de mon monde.

Et quel monde exactement ? Même ça, je ne saurais pas y répondre... J'ai l'impression de n'appartenir à plus rien. D'exister sans raison, et je me cherche encore...

— C'est ton ventre que j'entends, Mariposa ?

La voix derrière moi me fait sursauter en même temps que mon ventre finit de gargouiller.

Je me tourne vers la pièce principale, et je tombe sur le visage triste sur lequel est affiché un sourire forcé de Sashæ.

Je ne sais même pas pourquoi il essaye de me faire sourire moi alors que je peux sentir son inquiétude d'ici.

Je finis par hocher la tête, incapable de trouver ma voix. En vrai, j'avais envie de manger à m'en faire mal au ventre juste pour oublier tous les problèmes que j'ai dans la tête... 

— Il y a un tacos ouvert 24h/24 si ça te tente ? me propose-t-il en se levant et en prenant des clés sur la petite table basse.

Mes yeux font le tour de la pièce plongée dans le noir. C'est la lumière de la salle de bain qui éclaire un peu la chambre.

— Où est Côme ? demandé-je finalement en sentant une vague d'angoisse m'envahir.

— Il a dû faire une petite escale avec Alexander, répond-il doucement. Il reviendra bientôt. Avant ce matin sûrement.

Je hoche la tête une fois de plus, essayant de calmer le tourbillon de pensées qui me submerge.

Je sais que je ne suis plus en sécurité, que mon père me pourchasse. Je sais que je suis perdue. Mais je comprends aussi que l'idée que Côme soit parti sans rien me dire me donne un peu mal au ventre.

J'ai l'impression d'être toute seule tout d'un coup :

— Va pour le tacos, articulais-je en essayant de sourire poliment à Sashæ.

Il hoche la tête et je finis de rapidement me débarbouiller avant d'éteindre la lumière de cette salle de bain. Je suis déjà habillée étant donné que l'on n'a pas vraiment eu le temps d'investir dans des pyjamas. Ma veste en cuir passe sur mes épaules.

Sashæ et moi quittons la chambre du motel, le silence lourd et oppressant qui s'abat sur nous.

La nuit est fraîche, et en fait elle me donne la sensation que l'air est chargé d'une mélancolie qui semble refléter mes propres sentiments.

Les rues de New York sont étrangement calmes, les lumières des réverbères jetent des ombres fantomatiques sur les trottoirs pratiquement déserts.

Il ne dit rien, moi non plus. Je marche à ses côtés en croisant mes bras sous ma poitrine pour me protéger du froid.

C'est la deuxième fois que je passe un moment seule avec Sashæ et je crois que la conclusion est toujours la même. Je n'arrive pas à le cerner, mais le sentiment que j'ai à son égard reste le même. Je le décrirais toujours comme cet océan sombre qui semble si calme, mais Dieu seul sait à quel point ses profondeurs pouvaient être effrayante. 

Le simple fait qu'il essaye de me rassurer au lieu de se rassurer lui-même me confirmait cette idée. 

Au bout d'un moment, j'aperçois les lumières du petit snack de tacos mexicain à quelques pas de là. Il donnait au décor une sensation de convivialité dans cette nuit sombre. L'odeur épicée de la viande grillée et des tortillas fraîches remplit l'air, et j'ai encore plus faim qu'avant.

La cloche du tacos sonne lorsque nous entrons :

— Assieds-toi, j'commande, m'indique Sashæ en me désignant une place vers le fond du petit restaurant.

J'hoche la tête sans me poser de question.

Je me cale sur le siège qui me donne vu sur Sashæ qui commande avec un air sérieux.

En fait, je crois que ça ne me surprend pas vraiment.

Je ne le connais que depuis peu mais du peu que j'ai vu de lui, j'avais très vite compris que Sashæ portait un masque la grande majorité du temps. Et en parlant avec lui dans le night-club de la dernière fois, c'était évident qu'à choisir, entre la mort ou le rire, Sashæ avait choisi le rire.

Alors son air grave me fait juste comprendre qu'il est aussi comme ça.

Parfois un peu plus froid.

Légèrement effrayant en réalité.

Néanmoins, devant la convivialité du vendeur, un nouveau léger sourire forcé pousse les lèvres de Sashæ au moment où il lui tend les vingt dollars des menus.

Je regarde autour de moi. Il n'y a que quelques personnes, un homme seul qui mange rapidement. Un groupe de jeunes absorbé par une console de jeu et qui font pas mal de bruit.

Puis mon champ de vision est perturbé par le corps de Sashæ qui me rejoint et s'assoit avec nos tacos.

— J'ai enlevé les oignons, je supporte pas l'odeur de ça.

Il fait glisser mon plateau vers moi et s'assoit toujours avec ce demi-sourire.

— Tu n'es pas obligé de faire semblant, Sashæ... murmuré-je finalement, en plongeant mes yeux dans les siens.

L'émotion prend immédiatement place sur son visage. Il me fixe un moment, un peu choqué on dirait. Mais finalement sa voix grave articule : 

— Je préfère faire semblant.

— Je sais que tu es blessé, que tu as mal et... Quand tu m'as emmené au club la dernière fois, je n'ai pas eu besoin de faire semblant avec toi. Alors je voulais te dire que tu n'as pas besoin de garder ce sourire-là...

J'ai vu ses yeux rougir et briller. Une boule à la gorge m'a donné l'impression de m'étouffer. Il se retient de céder à une immense tristesse et je crois que c'est encore pire que s'il la laisse tout simplement exploser.

Il prend son tacos et on mange en même temps sans un mot.

Puis j'entends un reniflement.

Lorsque je relève les yeux, des larmes glissent lentement le long de ses joues. 

L'image me choque... autant que cela n'écrase mon cœur au point de m'en couper le souffle. Il continue de manger comme s'il n'a pas conscience que sa tristesse coule sur lui. Son regard bleu se perd dans un dédale de pensées que j'ai l'impression d'entendre.

Il doit sûrement se demander : « Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? »

Nos regards se croisent finalement. Il prend un sopalin et essuie ses larmes qui coulent de plus belle.

— Comment je me bats contre ces pensées dans ma tête ? me demande-t-il avec une simplicité qui me fait entrouvrir les lèvres.

Pendant un moment, je prends cette demande comme un appel à l'aide. S'il me le demande, c'est qu'il doit certainement se sentir au plus bas...

Je prends une profonde inspiration, avant de murmurer :

— Peut-être qu'il ne faut pas se battre... mais... prendre le temps d''écouter celles qui en valent vraiment la peine...

— Comment je reconnais celles qui en valent la peine. 

— Les pensées qui te disent que tu n'es pas tout seul, que tu as ton frère, Côme... 

Un silence suspendu nous enveloppe, brisé seulement par le léger brouhaha ambulant du tacos.

J'ai l'impression qu'on est deux âmes torturées qui essayent tant bien que mal de donner un sens à nos vies dans un monde qui nous perdus tous les deux.

Son regard se perd dans le vide. Comme s'il revivait des scènes que moi je ne peux pas voir.

Ma main se pose sur la sienne. Je vois bien que ça le coupe dans ses pensées. J'essaye encore de surmonter le fait qu'il n'y a qu'avec Côme que le fait de toucher un homme ne me provoque pas autant de frissons.

Mais... c'est Sashæ. Je crois que finalement, je l'aime bien ? Je n'en sais rien en réalité, j'ai envie d'être là comme il l'a été pour moi alors qu'il ne me devait rien du tout.

— Tu m'as dit une fois, Sashæ, que c'est notre choix. Vivre ou abandonner. Tu m'as empêché de faire l'impensable, tu m'as probablement sauvé la vie. Et moi aussi j'ai envie de te dire que tu n'es pas tout seul...

Je respire profondément une nouvelle fois. Je n'ai pas envie de dire n'importe quoi, je ne suis même pas sûre que mes mots puissent l'aider dans son deuil... Mais je finis par dire :

— Côme te considère comme un frère. Il ne t'aurait jamais laissé être aussi proche s'il ne te faisait pas confiance.

— Les gens meurent près de moi, Mariposa...

— Les gens meurent près de moi aussi, Sashæ... Parfois, j'ai même l'impression que ma présence fait ressortir les parties les plus sombres des gens qui m'entourent et je pense que je ne mérite que ça. Mais je suis sûre que tu me diras que c'est faux pour moi. Alors, essaye de faire preuve d'un peu plus d'empathie envers toi-même... Tu n'es pas obligé de constamment te mentir à toi-même et aux gens qui t'entourent en pensant que ça évitera le pire... 

Il déglutit alors que ma main presse la sienne. Il finit par essuyer une nouvelle larme qui avait glissé le long de sa joue, et puis sa voix articule :

— Quand mon père a été assassiné, j'étais là. Je me suis caché dans la voiture, mais j'étais là... Le scénario s'est répété avec elle... J'étais là... Et j'veux plus voir ces trucs-là. J'voulais... J'pensais vraiment y arriver, avec cette idée ridicule d'avoir des vaches et... putain... 

Sa voix se brise sur la fin, sa confession me brise le cœur. La douleur dans sa voix est presque palpable alors qu'il parle de sa culpabilité, de cette impression persistante de semer la mort sur son passage. Il passe une main sur son visage, je vois bien qu'il n'arrive pas à continuer à parler. 

— Ce n'est quand même pas de ta faute, Sashæ... Et je suis... tellement désolée... Je voudrais pouvoir te dire comment tu dois faire, mais je crois que ce soit toi, moi ou encore Côme, on est encore perdus mais j'crois qu'on devrait peut-être essayer... d'y arriver... ? 

Son regard se perd un peu dans le vide. 

C'est étrange à dire, mais le fait que Sashæ soit si anéanti me perturbe. 

Côme lui, il est explosif. Quand il craquait, pour moi c'était presque "normal"... Même si je réalise que nos colères n'avaient rien de normales du tout. 

Alors que Sashæ, pour moi, je considérais qu'il était un peu inébranlable, mais non. Il n'était pas juste, l'ami drôle qui ne craque jamais... Sa peine me donnait ma au ventre. 

Il a finit par hocher la tête sans grande convictions... Je me suis sentie tout d'un coup très nulle et incapable de faire comme lui avait fait pour moi. Me sentir tout d'un coup joyeuse. 

Je crois que son pouvoir à lui, c'était ça. Donner de la joie aux autres, et j'espérais qu'il ne le perde jamais malgré son deuil, mais je comprenais qu'il ne veuille pas non plus rendre les autres heureux quand son cœur pourrissait tout seul... 

Il a terminé de manger son tacos avec une amertume. 

Et j'essaye de faire de même mais j'ai la gorge nouée. L'odeur du tacos s'enfonce dans mes poumons, et maintenant la nourriture finit par me dégoûter. Je dépose la le sandwich et mon dos se colle contre la banquette.

— Tu veux y aller, me demande-t-il en essuyant ses doigts avec un sopalin.

Je finis par hocher la tête et il rassemble nos plateaux avant de se lever.

J'en fais de même et de nouveau la cloche du restaurant sonne lorsque nous sortons.

Il fait froid dehors. La saison de Noël approche et le cœur n'est plus à la fête depuis deux ans...

Je suis les pas lents de Sashæ et puis finalement, dans un geste rassurant, son épaule me pousse un peu. Je relève la tête vers lui, son demi-sourire me paraît moins crispé :

— Hé... merci de m'avoir écouté, petit monstre.

Sans contrôle, je lui souris en retour.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il me remercie, un sentiment étrange de gratitude grandit en moi. J'ai l'impression d'avoir enfin servi à quelqu'un, quelque chose...

À mon tour, mon épaule le pousse également.

Et sans un mot, nous descendons la rue jusqu'à retrouver le motel.

Alors que Sashæ allait ouvrir la porte, elle s'ouvre soudainement et nous tombons nez à nez avec Côme et Alexander qui allaient sortir.

— J't'ai appelé plusieurs fois, prononce Côme à Sashæ, l'air stressé.

— Ah... Mon téléphone est resté dans ma poche, j'ai pas fait attention.

Sashæ fouille maladroitement dans sa poche et en sort son téléphone pour constater les appels. Côme ouvre plus grand la porte et nous laisse entrer. Je me réfugie dans la chaleur de cette chambre et croise le regard d'Alexander qui ne parle pas vraiment en fin de compte.

— Il est 5h du matin, on prend la route pour aller chez Robin dans le Richmond à 8h.

La porte claque après que Côme ait prononcé ces mots. Je m'assois sur le lit, mon dos contre la tête du lit. Je n'ai pas sommeil. Et étrangement, l'idée de revoir Robin égaie un peu ces dernières semaines moroses.

Je me demande ce qu'il est devenu...

Si, contrairement à nous, il s'en est sorti lui...

Je l'espère sincèrement. 



𓆃


Re ⭐️ !


📜 C'est l'heure du Tea time : ☕️🫖🧋: Dites moi tout ce que vous en avez pensé de ce chapitre ?

Je voulais me focaliser sur Sashæ un peu. Vous remarquerez que dans mes histoires j'aime bien que les personnages secondaires aient quand même un peu de poids, même si je sais que maintenant je n'écrirais plus leur PDV (On m'a trop trop Hagar à me dire Valentina c'est trop long) mais je tiens quand même à ce qu'ils aient leur rôle, et pas qu'ils soient juste "l'ami de"... Et puis à la fin, je trouve ça intéressant de voir comment le personnage va traverser l'épreuve, s'il va la surmonter ou pas, et quelles leçons on peut en tirer, que ce soit nous ou les personnages principaux 🤔... 

D'ailleurs en ce moment je suis trop à fond dans "l'amélioration" de mes histoires, et j'essaye de lire des livres qui donnent juste des conseils comme Story Genius de Lisa Cron, ça aide vachement et ça va m'aider pour Ghost. 

L'histoire de Ghost me fait trop trop envie et je veux tellement vous plonger dans cet univers que je fais un tas de recherche pour m'améliorer donc j'espère ça va se voir MDR ! 

C'est pour ça que je vous ai demandé sur insta selon vous ce qui fait qu'une histoire devienne pour vous une histoire incontournable. Une des choses qui est le plus ressortie c'est le fait que vous viviez l'émotion du personnage et j'avoue que quand j'y pense : l'émotion c'est la clé ! 


Mais sinon  😫, can someone help me deal with my STRESS ouuuu ? 

Ça fait presque de mois je suis trop trop dans le stresse PAR-DON 🤣, mais normalement tout va bientôt se calmer, et je suis pressée de revenir normalement avec un bon rythme ! 

En tout cas, comme je l'ai dis, si vous saviez à quel point j'attendais ce moment, le come-back avec Robin des villes ! Sah, je sens que je vais kiffer écrire les prochains chapitres qui arrivent là ! 😋 

En attendant, j'ai mis pause sur Animal Crossing pour vous, donc là je dois retrouver ma fille Valentina dans mon village MDR ! Attendez que j'avance dans le jeu un peu on se partage nos codes amis parce que je sais pas il est où le code ami encore 🤣 ! 


Je vous fais de dros bisous mes starlettes, merci d'être là, de continuer à me lire, à me suivre, même quand parfois je disparais... Mais promis c'est pour la bonne cause ❤️ ! 


On se retrouve très vite in sha'Allah ! Love you ! ❤️



Bisous bye ! 📸

@𝐚𝐳𝐫𝐚.𝐫𝐞𝐞𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦 

xoxo, Azra.

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