D'une pierre deux coups

By fanofniallsmile

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« - Je sais que tu n'es pas là juste pour prendre des photos de Lando et Daniel. Ajouta-t-il. Je trouverai po... More

.Ligne de départ.
Chapitre .1.
Chapitre .2.
Chapitre .3.
Chapitre .4.
Chapitre .5.
Chapitre .6.
Chapitre .7.
Chapitre .8.
Chapitre .9.
Chapitre .10.
Chapitre .11.
Chapitre .12.
Chapitre .13.
Chapitre .14.
Chapitre .15.
Chapitre .16.
Chapitre .17.
Chapitre .18.
Chapitre .19.
Chapitre .20.
Chapitre .21.
Chapitre .22.
Chapitre .23.
Chapitre .24.
Chapitre .25.
Chapitre .26.
Chapitre .27.
Chapitre .28.
Chapitre .30.
Chapitre .31.
Chapitre .32.
Chapitre .33.
Chapitre .34.
Chapitre .35.
Chapitre .36.
Chapitre .37.
Chapitre .38.
Chapitre .39.
Chapitre .40.
Chapitre .41.
Chapitre .42.
Chapitre .43.
Chapitre .44.
Chapitre .45.
Chapitre .46.
Chapitre .47.
Chapitre .48.
Chapitre .49.
Chapitre .50.
Chapitre .51.
Chapitre .52.
Chapitre .53.

Chapitre .29.

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By fanofniallsmile

- Il n'y a pas de mal. Lui sourit poliment Jeannie. Je peux vous aider ?
- Je me suis un peu perdue. Se mordit-elle la lèvre inférieure, confuse. Je cherche à rejoindre l'écurie Ferrari. Lui montra-t-elle son badge.
- Je vais vous y emmener je passe tout près. Lui sourit-elle malgré toutes les questions qui fusaient dans sa tête.

Qui était-elle ? D'où venait-elle ? Qui de Carlos ou de Charles l'avait invité. La curiosité de Jeannie avait pris part de son esprit. Elle ne put s'empêcher de lui poser la question.

- Alors c'est pour encourager qui que vous êtes là ? Marcha-t-elle aux côté de la jeune femme dont elle ne connaissait rien, pas même son prénom.
- Je suis avec Charles. Dit-elle semant le doute chez Jeannie.

« Je suis avec Charles » voulait-il dire qu'elle soutenait le monégasque ? Qu'il l'avait invité ? Ou bien cela signifiait-il qu'ils étaient en couple. Jeannie trouvait cela bizarre puisqu'elle n'avait vu personne hier lorsqu'elle avait partagé un verre avec Madame Leclerc. Et puis Charles lui avait infirmé l'existence d'un date. Peut-être que le regard de Charles hier était plus un regard de gêne dû au fait qu'il avait quelqu'un et que Jeannie rencontrait sa mère. Elle tombait un peu des nues mais resta malgré tout la plus sociable possible pour ne pas faire ressentir à cette inconnue, du moins pour Jeannie, les questionnements qu'elle avait.

Elle l'emmena au stand en question et tomba sur un Charles en pleine préparation physique. Il se stoppa net lorsqu'il vit les deux jeunes femmes arriver ensemble.

- Je vous souhaite une bonne journée. S'arrêta Jeannie pour ne pas avancer jusqu'au pilote.
- Merci. De même. Lui sourit-elle. Jeannie c'est ça ? Regarda-t-elle le badge clipsé au niveau de sa poitrine.
- C'est ça. Lui confirma-t-elle poliment.
- Merci de m'avoir aidé Jeannie.
- Avec plaisir. Lui sourit-elle une dernière fois avant de partir.

Elle reprit son chemin en direction du motor home McLaren décidée à oublier ce moment mais ne put s'empêcher de se retourner après avoir effectué quelques pas. Son regard tomba sur le pilote qui avait son bras posé sur les épaules de la jolie jeune femme qu'elle venait d'aider. Cela vint confirmer ses quelques doutes et la motiva à reprendre son chemin pour aller travailler.

Elle regagna son poste, s'assît sur sa chaise de bureau puis se pencha en arrière tout en soufflant. Elle ne pensait pas que ça l'impacterait d'une quelconque façon de voir le monégasque avec une femme. Femme dont elle ignorait tout et notamment la nature de sa relation avec le pilote. Jeannie était presque déçue de lui. Pas parce qu'elle était jalouse de la femme qu'elle avait rencontrée même s'il devait y avoir un peu de jalousie, mais parce qu'elle ne pensait pas qu'il serait du genre à jouer sur deux tableaux. Surtout qu'il lui avait dit le contraire. Mais après tout qu'est-ce qu'elle connaissait vraiment de lui ?

Jeannie ouvrit le boîtier de son appareil et en sortit sa carte SD avant de la glisser dans l'adaptateur lui permettant d'ouvrir les fichiers correspondants. Elle téléchargea les nombreuses photos et commença à trier les clichés afin de retirer les éventuelles photos floues ou bien celles où la lumière était saturée. Étant habituée à la photographie elle n'eut pas trop de perte mais ce travail là était malgré tout nécessaire.

Elle tria ensuite les photos par groupe dans différents dossiers afin de savoir où chercher lorsqu'elle en aurait besoin. Un post était déjà prêt pour le midi donc elle pouvait prendre sa pause. Jeannie posa son téléphone de bureau et récupéra son téléphone perso avant de se diriger jusqu'au bureau de Mike à qui elle voulait proposer d'aller manger.

***
~ Dimanche 29 Mai ~
Monaco

- En parlant de conquête, vous saviez que Charles a une copine ? Lança Jeannie.
- Ah bon ? Lando fronça les sourcils.
- D'où tu sors ça ? La questionna Mike surprit de l'annonce.
- J'ai accompagné une belle demoiselle jusqu'à lui tout à l'heure, elle était à moitié perdue. On aurait dit moi à mon premier jour. Fit-elle essayant de cacher au groupe ses réelles émotions.
- Elle t'as dit qu'ils étaient ensemble ? Demanda Mike curieux d'en savoir plus sur cette nouvelle.
- Non mais je les ai revu tous les deux. Expliqua-t-elle.
- Bizarre. Réfléchit Lando.

L'annonce de Jeannie avait laissé le pilote et son collègue sans voix. Faut croire qu'ils étaient aussi surpris qu'elle de découvrir cela.

- Aussi bizarre que ce temps. Changea-t-elle de sujet.
- Ça sent pas bon du tout. Renchérit le numéro 4.
- Ça dit quoi du côté du radar ? Mike demanda plus de précision au pilote.
- Avant que je vous rejoigne c'était mitigé mais la pluie devrait arriver en milieu de course. Les informa-t-il.
- Bon si c'est la fin ça va. Commenta Jeannie.
- Ouais c'est déjà ça mais je sais pas, je le sens pas. Grimaça-t-il.
- On ne va pas tarder à avoir notre réponse dans tous les cas. Conclut Mike.

***

Lando avait malheureusement eu parfaitement raison sur les conditions météorologiques de la course. Le départ s'était déroulé après un déluge d'eau limitant fortement la visibilité des pilotes. Comme le disait Mike, il était très compliqué de doubler sur ce circuit alors dans ces conditions ! D'ailleurs Jeannie qui connaissait parfaitement les risques encourus par les pilotes avait stressé tout le long de la course craignant un accident. Et finalement, pour venir contredire les propos prononcés par Mike le matin même, le vainqueur de la course n'était pas le monégasque qui pourtant était parti premier de la grille. L'heureux gagnant de ce mythique tracé était Perez, suivi du coéquipier de Charles et enfin Verstappen. Un podium qui avait de quoi faire rager Leclerc mais aussi le paddock qui voyait toujours les mêmes voitures et le même duo monter les marches du podium.

Concernant les pilotes McLaren le bilan était mitigé, Daniel avait passé la ligne d'arrivée treizième et Lando sixième. Le classement de Lando permettait à l'écurie d'encaisser des points et la fin de course de Daniel, contrairement à d'autres pilote, avait permis de limiter la casse du matériel. Pas de point pour lui mais une voiture qui était déjà presque en état de rouler pour la prochaine course d'Azerbaïdjan.

Comme après chaque Grand Prix, elle et son équipe étaient allés récupérer auprès des pilotes le bilan de la course pour informer les « papayas » sur les ressentis mais également pour les remercier du soutien apporté chaque weekend. La vidéo ne mit par la suite pas longtemps à être traitée puis à être publiée sur les réseaux. C'est après cela que sa journée en tant qu'employée s'arrêtait et que sa journée en tant qu'amie et supportrice reprenait.

Elle fouilla le paddock et finit par trouver Daniel accompagné de deux mécanos. Ils étaient tous les trois assis à table avec une bière bien mérité pour les mécanos et une limonade pour le pilote.

- Alors l'Australien, comment tu vas réellement ? Posa-t-elle ses mains sur ses épaules.

Le pilote et désormais amis de Jeannie ne l'avait pas vu arriver comme il était dos à l'allée. Il leva la tête vers Jeannie et lui fit un petit sourire sans lui répondre à voix haute. Sûrement pour ne pas lui mentir ou se mentir à lui-même. La jeune femme s'installa à table avec eux et rejoignit leur discussion. Elle avait bien vu que Daniel n'était pas à 100% mais qu'il n'avait pas vraiment envie d'en parler. Jeannie montra juste sa présence.

***

Alors que ça faisait maintenant un petit moment qu'ils étaient tous les quatre, Jeannie aperçut Joris au loin qui marchait vers le stand Ferrari. Elle le détailla un instant, réfléchissant à ce qu'elle devait faire ou non puis s'excusa auprès de ses collègues. Elle ne pouvait pas s'en empêcher il fallait qu'elle aille le voir et lui pose la question.

Elle trottina alors en sa direction pour être certaine de ne pas le louper avant son arrivée chez Ferrari et prononça son nom assez fort pour qu'il se retourne lorsqu'elle arriva à sa hauteur.

- Hey ! Lui sourit-il.
- Je te dérange ? S'inquiéta-t-elle.
- Non non t'en fais pas, je t'écoute.
- Je voulais savoir comment ça allait pour Charles... Dit-elle.
- Ah ! Tu l'as pas croisé ?
- Non ! Puis je veux pas le déranger alors qu'il y a sa copine. Lui expliqua-t-elle.
- Sa copine ? Fronça-t-il les sourcils.
- Bah oui, je l'ai aidé ce matin.
- Ah tu parles de Carla ! Elle m'a dit que tu l'avais gentiment raccompagné au stand en effet. Se remémora-t-il. D'ailleurs merci c'était vraiment cool pour elle. C'est pas facile les paddocks. Sourit-il.
- Je ne pouvais pas laisser la copine de Charles errer perdue sur le circuit. Rit-elle.
- La prochaine fois je dirai à Charles de lui imprimer un plan au cas où. Se moqua-t-il.
- Ou de l'accompagner. Haussa-t-elle les sourcils.
- C'est peut-être mieux t'as raison.
- Mais du coup tu m'as pas dit comment il allait. Revint-elle sur la raison de sa venue.
- Je pense que tu devrais aller le voir ça lui ferait plaisir. Dit-il avant de laisser Jeannie en plan.

Elle ouvrit la bouche surprise par ce qui venait de se produire. Non seulement, tout comme Pierre, il n'avait pas voulu lui donner l'information qu'elle avait gentiment demandé mais en plus il la laissait en plan sans possibilité d'argumenter voire de supplier. La jeune femme resta là quelques secondes le temps de réaliser puis avança jusqu'au stand McLaren pour aller récupérer ses affaires et pouvoir rentrer à l'hôtel. Sur le chemin elle se demanda si demander à Pierre n'était pas une solution puis se rétracta rapidement se disant qu'il ne lui répondrait pas non plus.

La brune récupéra ses affaires comme prévu à son bureau et salua les quelques collègues qui travaillaient encore. Elle sortit du stand la tête baissée essayant de passer sous les gouttes qui s'étaient remises à tomber. Elle fila le plus rapidement possible à la tribune abritée la plus proche et s'assit sur le banc avant de soupirer. Elle avait dû courir un petit peu quand même pour ne pas finir trempée. Il ne lui restait plus qu'à attendre que ça se calme ici. Cela lui laissait parfaitement le temps de dire au revoir au lieu. Cela semblait un peu spirituel mais en réalité c'est à son père, qu'elle savait présent, qu'elle disait au revoir. Elle avait réalisé leur rêve ce weekend.

- Ah te voilà !

Jeannie se retourna et aperçut le monégasque dont elle voulait des nouvelles depuis la fin du Grand Prix. Il n'était plus en tenue de course mais désormais en polo et veste Ferrari. Cette dernière était d'ailleurs par chance pour lui imperméable. Jeannie le jalousa un très court instant avant de voir son visage. Il avait les cheveux trempés lui aussi mais avait sûrement passé sa main dedans pour les replacer puisqu'ils étaient collés sur sa tête et non pas écrasés sur son front. Il lui fit d'autant plus de peine comme ça.

- On m'a dit que tu me cherchais ?
- Qui ça ?
- Joris. Répondit-il faisant lever les yeux de Jeannie au ciel.
- Je voulais pas te déranger. Dit-elle le regard axé sur le port.
- Pourquoi tu me dérangerais ? Vint-il s'asseoir à côté d'elle.
- Parce que ta copine est là. Répondit-elle sincèrement.
- Ma copine ? Demanda-t-il avec le même ton que celui employé par Joris un peu plus tôt.
- Bah Carla. Dirigea-t-elle son regard vers lui. Pourquoi tu souris ? Fronça-t-elle les sourcils.
- C'est pas ma copine, c'est celle de Joris.
- Sérieusement ? Monta-t-elle sa main devant sa bouche. Mais pourquoi Joris m'a laissé dire que c'était ta copine alors ?
- Parce que c'est un petit malin qui se croit drôle. Haussa-t-il les sourcils. Je te l'ai dit Jeannie. Je peux pas gérer plusieurs choses à la fois et vu ce qui se passe pendant les courses je crois que je ne gère rien du tout.
- Désolée... Tu sais que tu n'y es pour rien ?
- Ça commence à faire beaucoup là Jeannie... tu penses que je vais pouvoir le gagner un jour ce grand prix ?

Il avait l'air comme torturé. Il pouvait certainement accepter les problèmes techniques de sa monoplace et les quelques erreurs stratégiques survenues jusque-là. Mais une erreur comme celle-ci au stand n'était pas pardonnable. Sur n'importe quel circuit mais à Monaco d'autant plus !

- Je te le souhaite sincèrement Charles. T'as pu voir ta mère et tes frères ?
- Oui vite fais, mais dans tous les cas on se voit ce soir pour le dîner. Expliqua-t-il.
- C'est déjà ça ! Ça va te faire du bien. Tenta-t-elle.
- Je sais pas...
- Mais si ! En plus ta mère est cool.
- Ah oui ? Fit-il un petit sourire alors que Jeannie acquiesçait de la tête. Vous avez parlé de quoi ? Ma mère n'a pas voulu me dire.
- T'es inquiet ? Sourit-elle.
- Légèrement.
- Comme t'as déjà eu une sale journée je vais te le dire.
- Même pas besoin de négocier ?
- Non j'ai trop pitié de toi. Afficha-t-elle un joli sourire.
- Merci. Je crois. Haussa-t-il les sourcils.

Jeannie lui raconta alors qu'elles avaient seulement parlé du Grand Prix de Monaco en général. Elle vit à son visage qu'il était soulagé. Elle poursuivit alors en lui annonçant que sa mère lui avait également raconté le stratagème qu'ils avaient monté avec ses frères pour pouvoir assister au grand prix. Ce à quoi il répondit « j'en étais sûr, elle ne pouvait pas s'empêcher de raconter ma vie ».

- Ça va c'était mignon. Sourit-elle pour le rassurer.
- Qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui ? Demanda-t-il, ses lèvres dessinant un sourire en coin.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Des compliments et de la jalousie, tu vas bien ? Sourit-il.
- De la jalousie ? D'où tu sors ça ?
- Aller avoue. Fit-il cogner gentiment son épaule contre celle de Jeannie. Pourquoi tu as pensé direct que c'était ma copine ? Poursuivit-il voyant qu'elle ne disait rien.
- Je vous ai vu tous les deux vous étiez proches donc je me suis dit que
- Que je me foutais de ta gueule.
- Un peu oui. Avoua-t-elle.
- Ça t'a fait chier ?
- Un peu.
- C'est que t'en a pas rien à faire de moi du coup ?

***
~ Vingt-neuvième Chapitre Terminé ~
2370 mots.

Bonsoir fidèle ou nouveau lecteur. Merci d'être arrivé(e) jusqu'ici. 🫶🏼 J'espère que ce chapitre monégasque t'as plu.

Jeannie jalouse ou pas selon toi ?

Je te dis à très bientôt pour la fin de cette conversation croustillante 😉

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