Salem aleykoum.
Bonne lecture 💓
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Ilyess : - Essaye de trouver un mec qui a tout fait pour toi. Qui te parlait pas mal et qui t'a jamais insulté. Mais azi saha (d'accord) Sara. Je vais arrêter de forcer avec toi. Smeh pour tout. Et même moi je t'ai aimé mais j'ai pas pu te le montrer de la bonne façon.
Après ça j'ai fini par raccrocher. Je voulais pas revenir sur ma décision par peur de retomber dedans.
À vrai dire, je voulais vraiment vivre chez ma grand-mère à ce moment-là, je voulais juste changer d'air en fait.
J'suis quand même rester chez elle jusqu'à que 1 mois passe... puis 2 mois, 2 sont passés maintenant sans avoir vu Ilyess.
Bien sûr je donnais des nouvelles à ma famille, mes shab et Ahmed.
Croyez pas que je ressentais rien. Mon coeur était totalement brisé. Certes, c'était moi qui avait mis un terme à cette relation et je sais qu'à ce moment-là je regrettais vraiment d'avoir tout arrêter.
Je me demandais si c'était vraiment la bonne solution.
Que j'étais une conne, que je savais pas ce que je voulais.
Et surtout, rien de pire que de devoir montrer aux gens que tout va bien alors que pas du tout.
Le jour, je faisais semblant d'être heureuse mais la nuit je pleurais.
Tout simplement parce qu'il me manquait...
Oui, il me manquait.
Sa présence, sa voix, son attention... tout me manquait.
Vous savez c'est quoi le pire? A cette époque-là, quand je regardais ma grand-mère je voulais qu'elle lise à travers mes yeux à quelle point j'étais brisé.
Je voulais juste qu'on m'aide à me sortir de là, de cette relation car sah les filles ça me faisait extrêmement du mal.
J'en voulais à tout le monde car aucuns d'eux ne savaient que leur fille était devenu malade à cause de cet homme...
Celui qui a changé ma vie, qui m'a fait changer mentalement. J'étais tout simplement dépendante de lui.
Pendant 2 mois, je réfléchissais, il a fallut 2 mois pour comprendre que j'aimais vraiment cet homme.
Que c'était lui que je voulais et que je n'arrivais pas sans lui.
Ce soir là, juste à 2 jours de mon anniversaire, j'ai décidé de rentrer.
J'ai prévenu ma grand-mère, elle m'en voulait pas du tout de partir. J'irai la voir façon. Et j'ai prévenu mes frères et mes parents.
J'ai appelé Ahmed...
/!\ EN APPEL /!\
Moi : - Allo?
Ahmed : - Salem aleykoum, tu vas bien ?
Moi : - Al hamdulilah et toi?
Ahmed : - Al hamdulilah.
Moi : - Hm... Ahmed?
Ahmed : - Arrête de dire mon blase comme ça, tu me fais peur.
Moi : - C'est pour te dire que j'ai décidé de rentrer.
Ahmed : - Tu mens? Sara, je dehak pas avec les blagues comme ça.
Moi : - Je mens pas Ahmed, viens me chercher là !
Ahmed : - Non je te crois pas sah.
Ça s'entendait qu'il souriait.
Moi : - Dépêche! J'attends là sinon je vais changer d'avis.
Ahmed : - J'arrive ma soeur mais t'as pas intérêt à me faire une blague.
Quand il est venu après quelques heures de route, il a vu que je rigolais pas vu que j'avais mes sacs. Puis il m'a directement pris dans ses bras sans oublier ma grand-mère, et enfin j'ai dit au revoir à ma grand-mère puis on était en route vers la cité.
...
En route, il a pris une tête sérieuse d'un coup.
Ahmed : - Il s'est passé quoi avec Ilyess?
Je l'ai regardé d'un air interrogatif.
Moi : - Comment ça ?
Ahmed : - Sara... tu peux foutre de la gueule de qui tu veux mais pas de moi.
J'ai soupiré.
Moi : - Il... il m'a fait croire des choses alors qu'il le pensait pas.
Il a foncé les sourcils, il m'a jeté un regard du genre « comment ça » puis il s'est re concentré sur la route.
Moi : - Avant que je parte, pendant 1 semaine tout allait bien et d'ailleurs tu vois quand tu t'es énervé parce que je suis pas venu te voir ?
Ahmed : - Ouais, je sais que vous êtes parti à Astérix vous deux, il me l'a dit.
J'ai fait une tête choquée.
Moi : - Il te l'a dit ?
Ahmed : - Ouais, il m'a raconté toute l'histoire...
Moi : - Mais pourquoi il t'a raconté tout ça ?
Ahmed : - Je sais pas sah. Il m'a tout raconté, le soir où il était venu chez moi.
J'ai rien dit et j'ai regardé le paysage.
Ahmed : - Tu sais Sara...
J'ai tourné ma tête pour regarder Ahmed.
Ahmed : - C'est pas à moi de te raconter son passé mais faut que tu te dises qu'il a jamais connu l'amour. Il sait pas ce que c'est d'aimer une personne. A part sa mère et ses sœurs il a rien.
Moi : - Son père ?
Ahmed : - Allah y rahmo.
J'ai baissé ma tête.
Moi : - Allah y rahmo.
Ahmed : - Il te dira tout de lui même, mais prend en compte ce que je te dis. T'es la seule personne qui a su le pardonner pour toutes les conneries qu'il a fait, qui était là pour lui et qui a montré comment aimer une personne. Si tu pars maintenant, il va tout lâcher.
Moi : - Donc quoi ? Quand il fait une connerie je dis « oui je te pardonne »? Ahmed c'est pas comme il le souhaite. Faut qu'il s'en rend compte.
Il a hoché la tête pour dire qu'il est d'accord avec moi.
Moi : - Il est au courant?
Il m'a regardé pour me dire de quoi je parlais.
Moi : - Que je viens.
Il a soufflé.
Ahmed : - Ouais il est au courant mais il a rien dit.
J'ai rien dit puis après quelques minutes j'ai vu qu'on était arrivée à la cité.
Même si ça faisait que 2 mois, ça m'avait manqué...
Je suis descendu suivi d'Ahmed, il m'a aidé à porter mes valises et mon sac.
En arrivant devant mon bâtiment, il y avait personne. Alors avec Ahmed, on est monté jusqu'à chez moi.
Plus je montais et plus je stressais.
Je comprenais pas pourquoi.
En arrivant chez moi, je me faisais pas du tout l'idée de le revoir.
Je pensais sans doute qu'il s'en foutait avec ou sans ma présence.
J'avais encore mes clés, tout doucement j'ai insérer la clé dans la serrure de ma porte et en entrant j'ai pu voir des paires... des paires que je reconnaîtrais par milliers.
J'ai enlevé mes chaussures et en me dirigeant dans le salon.. c'est là que je l'ai vu.
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Voilà pour la partie 48 ! 💓