* PDV de Azaan *
Je me réveille à l'aube comme j'ai pris l'habitude de le faire depuis des années mais ce matin tout est différent, je baisse les yeux pour voir une tête brune qui repose toujours sur mon torse. Je ne bouge pas d'un pouce observant toujours ce visage magnifique passant ma main sur sa joue lentement pour qu'elle se réveille. Il me tarde de revoir ce regard vert baigné de cette lueur si belle que j'ai pu voir hier dont je me suis nourri durant de longues minutes mais j'avoue avoir pris un plaisir malsain à la faire languir comme jamais je n'ai pu faire attendre une femme. Mais la voir se tortiller de plaisir était si beau à voir que j'aimerai recommencer encore et encore.
- Bonjour...
Je baisse mon regard en entendant ce léger murmure pour la voir réveillée et je m'empresse de l'embrasser, j'ai attendu trop de temps qu'elle se réveille pour ne pas en profiter tout de suite. Le visage au dessus d'elle je relâche lentement ses lèvres pour la voir sourire et j'aime voir cela sur son visage.
- Bonjour habibti. J'aime beaucoup ce genre de réveil.
- Ah oui ??
- Oui toi nue dans mes bras est extrêmement plaisant.
Elle pique un fard en essayant de se cacher mais je me mets au dessus d'elle refusant qu'elle me cache ce plaisir.
- Qu'essayes tu de faire ma tendre épouse ??
- Rien du tout.
Un léger sourire aux lèvres, je m'inquiète tout de même de ce qu'elle a pu ressentir cette nuit.
- Comment te sens tu ??
- Je me sens bien.
- Non réellement Athéna, est ce que tu as mal ?? Ai je été trop brutal ?? Pas assez à ton écoute ?? Est ce que...
Je ne peux pas finir ma phrase qu'elle pose ses doigts sur ma bouche pour me faire taire.
- Tu as été parfait, je n'ai ressentit qu'une légère gêne ce que je peux comprendre puisque c'était la première fois.
- Tu es sur que tu te sens bien ??
- Oui sauf si tu continues à t'inquiéter je risque d'être réellement gênée.
Refusant que cela change je l'embrasse lentement mais en sentant sa main glisser sur mon épaule je peux me retenir de faire chauffer de nouveau son corps, c'est en la sentant haleter que je ne peux me retenir de la pénétrer à nouveau. Sa tête part en arrière en laissant un magnifique gémissement se faire entendre, les sensations sont divines et je ne pense pas pouvoir m'en lasser un jour. Profitant de cette poitrine tendu je me délecte de ces cris mais comme prévenu je ne la ménage pas et accélère le rythme pour qu'elle n'oublie jamais qui est l'homme qui sait la combler.
Il ne nous faut pas longtemps pour de nouveau monter au septième ciel, dans un orgasme mutuel je l'embrasse à en perdre le souffle. Comment ai je réussi à attendre si longtemps pour gouter à ce fruit défendu ??
N'oubliant pas ce qu'elle m'a dit avant de s'endormir je la blottis une nouvelle fois contre moi alors que l'on essaye de reprendre notre souffle. Je crois que ce genre de réveil vont devenir régulier, ils sont parfait...
- C'est tellement différent de hier soir.
- Je te promets de toujours te combler.
J'ai le droit à un rire pour seule réponse mais c'est tout ce que je demande, elle semble bien plus heureuse depuis quelques temps et cela me conforte dans l'idée que j'ai pris la bonne décision de tenter le tout pour le tout dans ce mariage. Malgré toutes mes erreurs j'aurais du comprendre bien plus tôt qu'elle était la femme parfaite pour moi mais après tout il vaut mieux tard que jamais.
- Tout va bien ??
- Oui, je me sens bien Azaan.
- Parfait.
Glissant ma main sur ses côtes je suis interrompu par un pleur et comprends que notre fils vient de se réveiller. Elle se lève me laissant la vue délicieuse de son corps nue nimbé du lever de soleil.
- Cette vue est parfaite.
Elle s'arrête et pivote pour me regarder, elle rougit avant d'attraper un peignoir en soie et de filer dans le salon pour rejoindre la nurserie. Elle revient avec notre fils dans les bras qui se réveil lentement et je demande à ce que l'on nous serve le petit déjeuner dans nos appartements. Bien entendu les cuisines ont été totalement vidées, nettoyé et désinfecté pour être sur qu'il n'y ait plus aucune trace d'un quelconque poison. Athéna a été catégorique, Ayoub ne mangerait rien provenant des cuisines sans avoir la certitude que tout était propre et sécure pour la santé de notre fils.
- Tu dois partir à quel heure ??
- D'ici une petite heure normalement et je serais rentrer ce soir pour le souper si tu m'attends.
- Tu ne vas pas pouvoir profiter d'Ayoub aujourd'hui, il dormira quand tu reviendras.
- Je sais mais il est primordiale que l'on garde un contact avec les villages du Nord et tu ne peux pas encore y aller.
Elle sait que j'ai raison mais en même temps je peux voir qu'elle n'est pas pour mon voyage sans que je ne comprenne pourquoi.
- Et si tu me disais ce qui te tracasse vraiment.
- Tu vas trouver ça stupide.
- Aucune de tes peurs sont stupide et je suis là pour les partager avec toi. Tu m'as appris que dans un mariage il y avait de l'écoute et de la présence pour l'autre alors confie toi à moi habibti.
Elle se mord la lèvre hésitant à me le dire et je tends ma main pour qu'elle me rejoigne ce qu'elle fait rapidement alors que notre fils mange ses fruits.
- J'ai peur que tout disparaisse...
- Qu'est ce qu'il pourrait disparaitre ??
- Ce que l'on vient de construire, je ne veux pas perdre ce que l'on crée tout les deux.
- Il n'y a aucune raison pour que tout disparaisse Athéna, je suis là et je ne compte pas te laisser une nouvelle fois.
- Tu me le promets ??
Je comprends alors que ce passage dans notre histoire a été un peu négligée mais je suis sérieux, jamais je ne l'abandonnerai de nouveau je n'en suis pas capable.
- Tu m'as promis que tu m'écouterais toujours qu'importe si tu es énervé, triste ou quoique ce soit n'est ce pas ??
- Oui je prendrais le temps d'écouter qu'importe mon état d'esprit, je te promets.
- Alors moi je te promets de ne jamais te laisser et d'être toujours là pour toi Athéna qu'importe ce qui arrive je reviendrais toujours dans tes bras.
Une larme roule sur sa joue que je récupère sans grand mal, je penche son visage vers le mien pour l'embrasser afin de sceller cette promesse que je lui fais. Nous sommes obligé de nous séparer quand un rire enfantin nous parvient, je regarde vers mon fils pour voir que son regard est braqué sur nous.
- Qu'est ce qu'il attend ??
- Je ne sais pas, ça peut être.
Je l'embrasse de nouveau ce qui le fait exploser de rire et on ne peut s'empêcher de le suivre, je me lève pour aller le prendre dans mes bras alors que son rire continue de résonner dans la pièce. J'aime tellement ces moments passés en famille, il me tarde d'ajouter de nouveau rire à ce palais qui semble si silencieux. Après les dernières recommandations en ce qui concerne leur sécurité et un dernier baiser à ma femme qui m'accompagne jusqu'à la voiture je prends la direction des villages au Nord par la route principale.
Deux voitures avec quelques gardes est amplement suffisante pour cette visite qui ne devrait pas être longue, Athéna continuera de gérer ses affaires quand elle s'en sentira capable. Après une petite heure de route nous ralentissons sans que je ne comprenne pourquoi avant de voir qu'il y a deux voitures sur le bord de la route. S'agissant de l'unique route pour rejoindre ces villages il est rare de voir des voitures ici.
- Que se passe t-il ??
- Ils ont l'air d'avoir crever mais des gardes vont allés s'en assurer votre altesse.
- Très bien.
Après quelques minutes nous reprenons la route et en passant à côté d'eux je vois qu'effectivement ils ont du avoir un léger souci puisqu'il semble y avoir deux pneu crevé.
- Un bête accident votre altesse, une dépanneuse est déjà en chemin ils se sont trompé de route et en essayant de faire demi tour ils ont crevé a cause des débris sur le bord de la route.
Comprenant que c'est surement des éclats qui sont toujours là depuis des années, je n'y prête pas attention et nous continuons notre chemin en direction de ces villages. Bien entendu une fois arrivés et malgré que les termes ne sont pas très bon avec le Sultan je suis tout de même très bien accueillit.
- Nous étions impatient de vous voir votre altesse.
- Veuillez excusé ma femme, elle vous présente ses excuses de ne pas être venu.
- Elle ne devrait pas nous comprenons parfaitement ce qu'elle a pu ressentir pour votre enfant, nous espérons juste que tout va bien pour eux.
- Il s'en sortira sans séquelle.
- C'est le principal alors.
Discutant un peu avec eux je leur annonce que leur souveraine viendra prochainement pour voir ce dont ils ont besoin et si ils ont des demandes particulières. Comme le veux les lois je procède au début des travaux lançant alors le chantier pour la construction d'un établissement médical de proximité.
- Nous sommes heureux de vous avoir vu votre altesse.
- J'essayerai de revenir avec ma femme pour constater moi même des avancés.
- Vous serez reçu avec toujours la même bienveillance.
Tout le monde s'incline et après quelques cadeaux prévu pour Athéna et Ayoub que je charge dans une voiture je reprends la route impatient de les retrouvés. Je suis partit depuis plus de huit heures du palais et le manque commence sérieusement à se faire sentir, jamais je n'avais ressentit ça pour une femme mais même si c'est douloureux c'est tout de même très appréciable.
La route est toujours aussi longue pour rejoindre la capitale mais je suis impatient de la retrouvée, la seule chose que je n'avais pas prévu fut l'explosion de la première voiture quand nous étions à environ une heure du palais. La première secousse nous fait déraper avant que la deuxième ne souffle l'arrière de notre véhicule nous envoyant dans le décor dans un nombre incalculable de tonneau.
L'odeur du souffre est horrible, ma tête me fait atrocement souffrir alors que mes tempes bourdonnent. La tête à l'envers j'entends les quelques cris de mes gardes sans trop être sur que ce soit le cas, la dernière image que j'ai avant de fermer les yeux est son magnifique visage souriant. Je me sens sombrer sans pouvoir faire quelque chose...
Je suis désolé habibti mais je ne serais pas rentré pour le dîner...
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Voilà le chapitre 30.
L'épilogue est pour bientôt. 😁
Bon week end à tous 😘