HATE you too - TOME I - SOUS...

By mirvndaC

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Enemies to lovers/Soft DARK ROMANCE Son âme est noire et son cœur aussi terne que les ténèbres. Quand un... More

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ANNONCE ☺️🤯
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I

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●●●○○○

CHAPITRE 1 – Promets moi.

__KALEN__

      Vide. C'est le mot. Je me sens vide.

      Il n'est pas loin de deux heures du matin quand Sam, June et moi rentrons de notre mission foireuse. Alors qu'ils pénètrent le salon portant les sacs avec notre materiel, je me débarrasse de mes chaussures juste devant la porte d'entrée.

      — Alors c'est fait ? Leurs demande Tory.

      Il est évident que je ne pouvais pas juste rentrer et oublier tout ça. La nuit va être longue.

      — Il a eu un contretemps... souffle June.

      Sa voix est empreint de compassion, ou de pitié. Un contretemps de nature gamine aux cheveux rouges.

Putain.

      — Kal' avoir un contretemps ? Qu'est-ce qu'il a bien pu foutre ? Insiste Tory.

      Je pénètre à mon tour le salon. La tension qui règne est telle que leurs œillades m'hérissent les poils.

      — Il n'a rien dit, tu sais comment il est quand il est énervé. Poursuit June.
      — Taisez vous par pitié. Grondé-je.

      J'attrape une bière posée sur la table basse parmi tant d'autres. À coté, deux pizza encore fumantes. L'odeur du fromage fondu me file la nausée. Ils ont sûrement préparé tout ça pour fêter la réussite ce soir. Je marmonne un juron et porte l'alcool à ma bouche après l'avoir decapsulée. Elle goûte l'échec, amère et insipide.
      Ils m'observent tous et s'interrogent du regard. Las, je finis par craquer en faisant les quatre cents pas au milieu du salon.

      — Une putain de gonzesse, eclaté-je, voilà pourquoi j'ai foiré. Une putain de gonzesse qui voulait se suicider !

      Mes derniers mots s'abattent contre les murs de la pièce et je m'affale dans le fauteuil.

      — Oh. T'aurai dû la buter aussi n'empêche. S'amuse Sam.

      Mon yeux oscille entre le blond et Luke.
Ce dernier secoue la tête pour que je ne fasse pas attention ce que vient de dire Sam.

      — Je vous ai promis ce coup et j'ai foiré.

      D'un bond, je me dirige vers l'évier de la cuisine. Ma bière coule dans le siphon amenant avec elle les dernières bribes de mon self contrôle.

L'échec, ma hantise.

      — Pourquoi es-tu aussi énervé ? M'interroge Tory, d'une douceur qui me retourne l'estomac.  Ça nous ai tous arrivé de foirer un job. On en trouvera un autre.

      Je fais demi-tour et lui fais face. J'aggripe son menton et cherche son attention. Je m'imagine alors une seconde, déverser ma haine en elle comme je l'ai déjà fait mainte fois. Mais même ça, m'inspire le néant.

      — Je ne foire pas, je ne foire jamais. JAMAIS !

      La violence tant refoulée nage d'une force enragée pour refaire surface, tandis que la peur se noie dans les prunelles de la blonde.

      — Ça suffit mec.

      Luke se glisse entre nous me forçant à la lâcher puis soutient mon regard. À travers le sien je comprends qu'il sait ce qui s'est passé ce soir, pourquoi j'ai foiré. Pourquoi j'ai foirer.
      Je soupire et capitule.

      — On a d'autres coup de prévu ok ? S'adresse t'il à moi. Aide moi à ranger le matos Sam.

      Il me fixe encore comme pour s'assurer que tout va bien. Un signe las en réponse et il s'en va en attrapant un sac. June ébouriffe mes cheveux quand je m'installe à nouveau dans le fauteuil, puis elle s'efface dans le couloir. Mes tremblements se calment peu à peu quand une présence se poste juste derrière moi. Je sens son souffle s'affaisser sur ma nuque, herisant les poils qui s'y trouvent.

      — Viens là. Murmure Tory.

      Ses mains glissent le long de mon torse jusqu'à mon ventre. Une danse lascive que je connais par cœur. Mais ai-je réellement envie de ça? Une baise torride pour apaiser mes démons.


Non. Vraiment pas.

      — Pas ce soir. La stoppé-je.
      — Juste un massage... insiste t'elle, mielleuse.

      Résigné, je la laisse faire et sa chaleur remonte mes avant bras, mes épaules puis elle les triture du bout des doigts. Mes paupieres se ferment. Elle est douce et méticuleuse. Ça soulage et le feu qui irrite chacun de mes muscles s'estompe. Ce sentiment de réconfort laisse place à une autre quand elle mordille mon cou. Viennent ensuite ses lèvres chaudes qui effacent le tiraillement sur ma peau. Une décharge électrique parcours mon échine. Ses mains se font plus aventureuses sur mes flancs quand un frisson de dégoût s'empare de mon corps. J'ouvre les yeux et me redresse.

      — Je vais prendre une douche. Soufflé-je, en me relevant.

      L'eau chaude ruisselle sur mon corps. Le soulagement en est presque douloureux. Mes muscles se détendent dans une chaleur grandis-
sante qui m'enveloppe dans un cocon. Les souvenirs se bousculent dans ma tête comme des boules de pétanque qui s'entrechoquent et mes yeux clos m'emportent...

  Elle est assise entre mes jambes,
sa peau nue et chaude contre la mienne
— Et si j'étais un asticot ?
— Je t'écraserais sûrement avec
une chaussure.
— T'es bête. Ricane t'elle en
me tapant sur l'épaule.
Elle se blottit un peu plus contre moi.
Son parfum délicat me berce.
— Et crois-tu en l'amour véritable ?
              demande t'elle tandis que je
laisse traîner mes mains dans
ses cheveux ondulés
— Je crois...en toi, oui.
— Promets moi de toujours
être là Kal.
— C'est une promesse.


      Quand je reviens à la surface de mes pensées, l'eau est plus tiède, moins réconfortante. Je ferme le robinet et attrape ma serviette, que j'enroule autour de ma taille après m'être séché. Sortant de la salle de bain, je me fige, surpris. Luke est posté au milieu de ma chambre et concentré sur son téléphone. Lorsqu'il m'aperçoit il s'assied au bord du lit et m'invite à faire de même. J'exécute, intrigué par le calme de mon ami.

      — Alors ? Soupire t'il.
      — Hm..
      — Ça va ?
      — Ce n'était pas mon jour aujourd'hui. Murmuré-je.
      — Et c'était qui cette fille ?

      Ses yeux brûlent de curiosité.

      — Je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est qu'elle ma fait foirer ma mission.
      — Hm. Le hasard est dingue.

      Le sourire idiot qui flotte sur son m'agace au plus haut point.

      — Je sais bien ce que tu penses.
      — Et je pense à quoi ? Chantonne t-il.
      — Que j'étais peut-être en train de me la faire sur ce toit?
      — Tu te la faisais ?
      — Bien sûr que non. Pesté-je.
      — Ok. Ce n'est pas ce à quoi je pensais de toute façon.

      On s'échange un bref regard.

Pas maintenant Luke. Je le supplie en silence.

      Et comme s'il avait lu dans mes pensées, il se relève, une tape sur mon épaule, puis il s'en va.

○○○


      Je fixe le plafond depuis une bonne heure.
Il est neuf heures et le peu de fois où j'ai fermé les yeux cette nuit, ma conscience m'a rappelé à l'ordre. Mes pensées fusent, je dois me retrouver un job rapidement. Ce soir nos problèmes auraient pû être que de lointains souvenirs. Je revois ses cheveux rouges danser à cause du vent et ses yeux ronds me fixer avec mépris. J'enfouis la tête dans mon oreiller et crie aussi fort que je peux.

J'ai besoin d'évacuer.

J'ai besoin de lui parler...

Sa voix, son rire, ses plaintes. L'entendre détailler durant des heures ses rêves, l'entendre crier la nuit pour un cauchemar juste pour avoir la chance de la serrer contre moi. La voir cuisiner...la voir se défendre, nous défendre. L'entendre charger son arme et la regarder faire tomber nos ennemis comme des quilles.
Pourquoi tu ne veux pas me répondre Lexy? Je sais que j'ai merdé, laisse moi me rattraper...je donnerai tout pour que ça continue.

      Je dégaine mon portable et cherche ma conversation avec Lexy. Mon cœur se serre à la vue des nombreux messages sans réponse.
      Il y a cinq ans maintenant, elle acceptait de devenir ma petite amie et... le temps passe si vite. Mais depuis un moment, on peine à se comprendre tout les deux. Elle est préoccupée par son avenir et moi inquiet par ce que j'en ai plus depuis un moment. Je vie par ce qu'il en est ainsi. Je vie par ce que je ne sais, par quelle loi stupide, l'on doit chérir la chance qu'on a d'être en vie. Est-ce une vie que de mourir à petit feu ?
       Je veux lui offrir le meilleur.

      Aucune intonation quand je lance l'appel, seulement la voix automatisée de la messagerie, puis le BIP qui me donne le feu vert :

      — Salut...je commence hésitant.

      Ma gorge se noue soudainement. J'ai répété mon discours milles fois. Devant le miroir, sous la douche, sur la route slalomant entre les voitures. Mais comme toujours, quand je suis en face à elle, face à mes sentiments, les mots me manquent. Je lui avais promis de l'appeler plus tôt elle va encore être en colère.

Bon sang Kalen tu vas la perdre pour de bon...

       — Je tombe sur ta messagerie, encore...tu dois être à ton cours de gym à cette heure-ci. Je suis désolé de ne pas t'avoir appelé plus tôt, c'était compliqué cette nuit. Un imprévu. J'aimerai t'en parler et il n'y a que toi qui sait trouver les mots.m justes. Luke me dit que je ne te laisse pas assez respirer alors...alors que tu me reproches le contraire tout le temps.

      Un rire nerveux m'échappe. La comparaison me frappe de plein fouet.

      — Dans deux mois, c'est ton anniversaire, j'ai pensé qu'on pourrait aller au Palmers, ton restaurant préféré. Rappelle moi quand tu peux s'il te plaît. Tu me manques.

Foutues douleurs à la poitrine! Foutues douleurs qui me rappellent que je ne suis qu'un humain blessé, qui peut blesser en retour.

       À peine raccroché que mon portable se mets à vibrer entre mes doigts. Numéro inconnu affiche mon écran. Je balaye la nausée qui menace de poindre et réponds.


      — Je vous écoute. Dis je sèchement.
– Que ne fût pas ma surprise de voir que la mort de Walker ne fait pas la Une des infos. Qu'avez-vous foutu ?

      La voix brute de l'homme me donne une décharge électrique ranimant l'agacement qui m'a charmé la nuit dernière. Je respire un bon coup tentant d'oublier.

      — Une erreur sur le programme. Tenté-je comme excuse, le plus détaché possible.
– Je vous paie c'est pour ne pas faire d'erreurs !

      Ma main libre se referme et entrave mes doigts si bien que je sens le bout de ces dernier manquer en circulation sanguine.

      — Non, vous me payez parce que vous n'avez pas les couilles de vous salir les mains.

      Je l'entends bafouiller quelques mots et enchaîne :

      — Je vous explique une chose, vous me donnez un nom et le reste ne vous concerne plus jusqu'au paiement total. Il est des nôtres aujourd'hui, demain il ne le sera plus. Ou après-demain, ou la semaine prochaine, même le mois suivant si ça me chante...vous comprenez ? Plus vous serez impatient, plus votre couille gauche dira à l'autre d'aller se faire foutre. Faites votre boulot, je fais le mien.

      Je crie intérieurement tentant de me contenir. Je suis beaucoup moins serein que le laisse penser mon ton agressif. La défaite ne me réussis pas, mon égo se réveille comme un ogre affamé. Et qu'on ose me sermonner comme un gamin de huit ans me tend encore plus.

– Dites moi quand ce sera fait. Finit il plus calmement.

Gentil toutou.

      — Réunion ! Hurle June.

      Je cale mon portable sous mon oreiller.

     On se réunit au moins une fois par jour pour faire le point. Prochaines missions, techniques à revoir, comptage de notre paie. Un vrai petit boulot de salarié. Je me traine dans le couloir, puis les escaliers, et me dirige au salon, des bières fraîches comme d'habitude posées sur la table basse en bois. Un –petit rituel – qui a la peau dure.

      June et Tory sont déjà installées. Luke nous rejoins suivi de Sam.

      — Comment tu te sens ? Me questionne June.

      Je m'installe à côté de cette dernière avant d'attraper ma boisson.

      — Comme un mec qui va boire une bière.
      — Sois sérieux. Elle me bouscule et poursuit. On sait comment tu supportes l'échec Kalen.
      — Très mal. Intervient Sam.
      — Ça y est n'en rajoute pas. Souffle Tory

      Mes yeux accrochent les siens comme pour la remercier.

       — Je vais bien. Je me suis planté, je vous promets de mieux faire. Clamé-je sincèrement. On va repartir sur de bonne base.
 

     — On ne t'en veut pas Kal.
       — Évidement que non, regarde ça. Rajoute June.

       Elle agite un calepin et me le tend. Une liste de nom dont cinqs ne sont pas barrées d'un trait épais noir. Sûrement les cinqs prochaines missions en date. Je fixe les noms vierges de ratures et celui de Walker me crispe immédiatement.

See you soon...

      — Bien. Je sais qu'on aura pas d'occasions tout de suite de reprendre le dossier Walker alors passons au suivant.

      Elle me reprend le bloc note.

    — Prochaine cible, Daren Bouvier. Richissime Français, dont la fortune s'élève à plus de 74 millions de dollars et installé depuis peu à Seattle pour des affaires qui fonctionnent très bien apparemment.

      Je soupire. Le même scénario se répète.
Il n'y a que les riches qui ne se contente pas de ce qu'ils ont et cherchent à en acquérir plus.
      La fortune est toujours plus alléchante chez les autres. En faire le constat est assez drôle, rien qu'à voir ma clientèle, ils respirent le luxe et l'insatisfaction. Avoir le beurre, l'argent et les fesses de la crémière d'un autre. Ce jeu du qui pisse plus loin en devient pathétique.

       — Il s'agit cette fois de récupérer un dossier important, d'une grande valeur dans un coffre fort. Sans bavure. Le client dit qu'il lui appartient. Ce sont des données sur un projet qui lui a été volées. J'ai évidemment vérifié l'authenticité de ses dires et il s'avère qu'il a bien travaillé pour ce vieux croûton de Daren Bouvier, ce sont ses mots, pensant six ans. Il s'est fait virer il y a trois mois sans qu'on ne lui ait rendu ces fameux dossiers.

      Je souris devant l'amusement de June. Son truc à elle c'est l'information, elle en fait ce qu'elle veut et ne va jamais au front, mais ne nous quitte jamais grâce à nos oreillettes. On l'a recueilli elle n'était qu'une jeune femme de dix-huit ans en manque de repère, aujourd'hui je ne sais pas si elle en a plus qu'à l'époque mais c'est une femme différente qui se dresse devant moi. Ses cheveux bruns lui donnent un air sévère mais elle est de loin la plus douce d'entre nous. Elle est intelligente, belle, une perle rare.

      On apporte tous notre petit talent ici.

      Sam c'est la discrétion et l'agilité. Lui, pourrait être James Bond. Il se bat avec détermination, murmure aux oreilles des coffres  – comme dirait June –  et tient une arme à la perfection. Quant à Tory, c'est la diversion a l'état pure. Elle n'est pas que super canon, elle se débrouille très bien aux combats mais à une sainte horreur des armes à feu. Alors elle n'est sur le terrain que quand il est question de diversion et de défense corps à corps.
Pour finir Luke. C'est avec lui que j'ai débuté il y a cinqs ans maintenant. Un frère, un acolyte, mon bras droit. Sniper, presque aussi bon que moi. Ok, il est tout aussi doué que moi si ce n'est même plus. Il a de la maîtrise là où pour moi l'impulsion me domine comme un taureau enragé. C'est eux ma famille.

      — Tory ira avec toi.

      June leurs tend une feuille chacun. Du coin de l'oeil j'aperçois un plan détaillé. Sûrement celle de la maison de Bouvier.

      — On agit demain dans la soirée. Informe t'elle.

      J'entends Sam geindre. Ça sent le coup d'un soir qui tombe encore à l'eau.

       — Si je sais une chose, enchaîne t'elle sans relever la plainte du blond, c'est que cet homme est si arrogant et sûr de lui qu'il n'a que deux hommes de main pour cette immense maison, ce sera un jeu d'enfant. Je vous fais confiance.

      On ne se donne jamais d'instructions. June analyse tout les cas et retournements de situation possibles et avise par la suite pour constituer l'équipe qui opérera. J'ai beau être celui à la tête de notre groupe –bien que je ne me considère aucunement comme un chef en bonnet du forme– June mène la barque d'une main de fer.
      Pendant qu'elle donne les dernières directives je sors mon portable et parcours les nombreuses notifications que j'ai reçu cette dernière heure. Aucunes de Lexy. Je soupire et jure, elle me fait toujours la gueule.
 

    En relevant les yeux je croise ceux de Luke qui arque un sourcil. Je plisse les yeux face à son interrogation silencieuse avant de me reconcentrer sur nos amis.


      — Tu devras occuper celui qui sera à l'entrée. S'adresse la brune à Tory.
      — En couchant avec lui ? Plaisante elle.

      June lève les yeux au ciel mais finit par rire.

      — Tu fais ce que tu veux de ton entrejambe tant que le boulot est fait. N'oublie juste pas ta petite culotte sur les lieux.

      — Ou laisse la à Kal en partant. Lance Luke amusé.

       Je lui lance un regard noir avant de finir ma bière d'une seule traite, l'idée ne me déplaisantpas pour autant. Ils savent tous qu'il m'arrive d'avoir Tory dans mon lit, rien de sérieux. Luke désapprouve mais s'en sert dès qu'il peut pour me taquiner. "Ça ne t'aidera pas" il aime me sermonner. Je le sais pertinemment, rien ne peut m'aidera, certainement pas ça.
Mais ça vaut toujours une frustration en moins.

      — Bref, c'est tout pour moi. Achève t-elle avant de se jeter sur une bière.
      — Vous allez au club ce soir ? Demande Tory
      — Assurément j'ai besoin de me défouler. Articule Luke.
     
      Sam lève la main avant de bailler de fatigue avant de me dévisager.

      — Tu es des nôtres grand patron ?
 

     — Je ne pense pas avoir le choix vu comment vous me dévisagez.
      — Tout à fait.
      — Avant que je n'oublie ! On rencontre notre nouvelle recrue ce week-end ! Se réjouit June.
      — Je continue à croire qu'on a pas besoin d'une sixième personne, on s'en sort parfaitement bien.
      — Ça c'est faux. S'oppose t'elle. Cesse de râler. Elle a du potentiel tu verras.

      — Elle ? M'étonné-je. Je vois que vous voulez juste une nouvelle copine pour faire du shopping Tory et toi.

    Les deux jeunes femmes soupirent.

      — Depuis quand t'es un grand macho ?
      — Depuis que vous défiez mon autorité et que vous prenez des décisions sans m'avertir.
      — Ô grand patron, intervient Tory.
Tout puissant maître, puis-je me retirer dans ma chambre où avez vous besoin d'un quelconque service...spéciale?

      Elle se dirige vers moi et s'assied à califourchon sur mes cuisses. La vue plongeante de son décolleté est délicieuse je dois l'avouer, puis sa bouche vient trouver mon cou.
Mes muscles se contractent, elle semble satisfaite de ce qu'elle provoque quand je la vois se tortiller pour mieux trouver mon contact sous sa jupe.

      — Vous m'écœurez. Feinte Luke
      — Bande de jaloux. Souffle la blonde.

      June se lève, récupère toutes ses affaires et m'assène une petite tape sur l'épaule.

      — Elle viendra en fin d'après-midi  . M'informe t-elle. Je dois y aller.

Dans trois jours quoi, je suis mis au pied du mur.

      — Attends, j'y vais aussi.

     Sam lui presse le pas et me fait un signe de tête. Tous deux ne vivent pas ici. Lorsqu'on s'est tous connus, je vivais déjà avec Luke dans cette grande maison. Tory dort souvent ici, et quand elle n'y est pas, elle est forcément chez un autre homme, je suppose. Quant à Sam, il loge dans un appartement en ville et June a hérité de la maison de sa grand-mère où elle vit avec Oliver, son fiancé. Rien ne nous prédestinait à nous rencontrer, pourtant nous sommes là.
      Au tour de Luke de nous abandonner dans le salon, ne pouvant retenir une mine de dégoût. Tory soupire de satisfaction avant de mordre ma lèvre inférieure, se calant un peu plus sur mes genoux.

      — Enfin seuls...Murmure t-elle contre mon oreille.

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