NDA (1) : Cette fois pas de petite citation pour ce début de chapitre. J'aimerai que l'on parle rapidement de mes chapitres et leurs longueurs. Entre 1200 et 1800 mots pour 44 chapitres. 1 posté tous les jours ou tous les deux joues voire même plus comme aujourd'hui (hormis quand j'étais trop malade pour écrire). Quand je lis vos commentaires, j'espère voir autre chose que "c'est quand la suite ?" Ou "c'est trop court". 🤍 J'écris avec le cœur et quand j'en ai le temps, je reprends bientôt les cours et il faudra s'habituer à apprécier ce que l'on a. Merci beaucoup. Sur ce, on reprend avec Ezel.
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Gabriel et Romain sont à mes côtés pourtant je ne suis pas énervé. Juste triste. J'ai toujours fait confiance à Lizéa mais lors de mon rendez-vous avec Maxime, il m'a montré une photo d'eux. La preuve est concrète. Alors pourquoi semble-t-elle si dévastée ? Elle aurait pourtant pu prévoir que je saurai la vérité un jour ou l'autre non ?
Elle comptait attendre quoi ? Que je retombe dans ses bras pour me le dire ... "Oh au fait Ezel, j'ai embrassé Maxime enfin juste pour essayer ne t'inquiètes pas."
Une grimace se forme sur mon visage pourtant j'entends les mots de Lizéa, néanmoins je ne les écoute pas. Poussé par ma voix intérieure, je me mets à courir et à fuir la situation.
Cours Ezel et ne t'arrête pas.
Profitant de l'effet de surprise que je viens de créer, je cours sans m'arrêter. Descendant le premier étage, courant à travers la cour, quittant le lycée, traversant avec prudence au passage piéton.
Je ne me retourne même pas pour vérifier si je suis suivi. Mes amis sont intelligents, ils comprendront que je veux être seul. Seul avec moi-même, du début à la fin.
Il n'y a que lorsque j'arrive face à ma maison en marchant que je me rends compte de ce que je viens de faire. À nouveau, je n'ai pas réfléchi.
Mais ma surprise est de taille quand je franchis la porte. Angélique avec ma mère, entrain de rire.
Qu'est-ce qu'elle fiche ici ?
- « Oooh mon ange tu es rentré ? T'es cours ont été annulés ? »
Je manque de serrer les poings mais ce serait admettre mon trouble face à la situation alors je prends un sourire de façade.
- « Pas exactement... Je me sentais malade et l'infirmière m'a dit de rentrer. »
Ma mère se précipite vers moi pour poser sa main sur mon front avant de la reculer.
- « Tu es un peu chaud et tu as les yeux rougis... Tu devrais aller te reposer dans ta chambre. Ton amie est passée me tenir compagnie ne t'en fais pas. »
Mon regard se tourne sur Angélique qui affiche un grand sourire.
- « Que fait-elle ici d'ailleurs ? »
Ma mère me sourit avant de me frotter les cheveux avec sa main.
- « J'ai reparlé avec sa maman quand je me suis inscrite à un club de réunion anonymes... Tu sais... Pour parler de bouteilles ? Sa mère a le même souci... Puis de fil en aiguille, j'ai commencé à lui reparler. N'est-ce-pas merveilleux ? » me questionne-t-elle avec un sourire.
Voir ma mère s'occuper de son problème avec l'alcool me touche énormément alors pour une fois, je laisse les choses faire. Après tout... Angélique ne va pas assommer ma mère pour se venger de moi n'est-ce-pas ?
Je hoche la tête avec le sourire puis je m'avance jusqu'à la chambre.
Lieu de calme et de paix, je me laisse rapidement tomber sur le lit, retirant mes chaussures et mon manteau. Mes pensées dérivent vers elle. Ses doux cheveux roux, son sourire, son rire, sa personnalité, son intelligence, son altruisme... Et je m'endors en pensant à elle.
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Mais mon sommeil est interrompu par mon téléphone qui sonne. Lizéa.
Je décroche immédiatement et je l'entends pleurer au bout du fil.
- « E-Ezel... » sanglote Lizéa.
Même si je n'ai pas envie de lui parler, seule ma voix remplie d'inquiétude continue la discussion. Je ne peux pas la laisser dans cet état.
- « Tu pleures ? Lizéa ? »
Visiblement ma question est en trop, ses pleurs s'intensifient au téléphone.
- « Où es-tu Lizéa ? » enchaînai-je, le cœur battant.
Elle ne me répond que par des pleurs.
- « Où es-tu ? » redemandai-je calmement pourtant un brin de panique se fait à nouveau ressentir.
- « Ezel... » me répond en pleurs Lizéa.
L'entendre prononcer mon prénom de cette façon me fait réagir immédiatement.
- « J'arrive Lizéa, je mets mes chaussures et je suis tout à toi ! Où es-tu ? »
C'est là qu'elle raccroche pendant que je remets mes chaussures, me laissant dans un flou des plus complets. Mais je ne veux pas la laisser, je ne la laisserai pas.
J'attrape mon manteau et je sors en trombe de chez moi malgré les protestations de ma mère et l'heure tardive. Alors que je commence à courir en direction de chez Lizéa, je m'arrête en entendant des pleurs.
En me dirigeant vers le bruit, j'aperçois Lizéa recroquevillée sur le sol, Lizéa.
Elle est trempée, sa veste tombe de son épaule et ses cheveux sont en désordre.
Aussitôt je me précipite à ses côtés, me mettant légèrement au dessus d'elle pour la protéger de la pluie. Lizéa relève la tête vers moi avec un léger sourire malgré les larmes. Son sourire manque d'achever les morceaux de mon cœur.
- « T-Tu... Es venu... » murmure-t-elle. Mais je l'arrête aussitôt.
- « Je serai toujours là. » répliquai-je mais elle secoue la tête sans même finir de m'écouter.
- « T-Tu mens... Tu as préféré croire... »
Je l'arrête encore une fois.
- « Ce n'est pas une question de qui j'ai voulu croire, justement je t'ai fait confiance... C'est Maxime qui est venu me dire que tu l'avais embrassé avec une photo à l'appui. » complétai-je.
Sous le coup de la surprise, elle écarquille les yeux.
- « J-Je... C'est complètement faux... » peine-t-elle à articuler mais je pose une main sur sa joue qui se veut rassurante.
- « Je suis désolé Lizéa de ne pas t'avoir fait confiance sur le coup, j'ai eu énormément de regrets... Mais je t'ai réellement vu te rapprocher de Maxime alors c'est bête mais j'ai eu peur. (Je souffle légèrement essayant de lui faire un sourire mais sans succès) Peur de redevenir cet inconnu dans ta classe. Peur d'être juste quelqu'un avec qui tu partages des souvenirs lointains. Ça ne justifie rien mais je voulais que tu le saches parce que je suis amoureux de toi Lizéa. Totalement amoureux. Tellement amoureux. J'ai eu du mal à m'en rendre compte... Je suis navré de t'avoir fait attendre aussi longtemps à cause de ma méfiance mais je rends les armes Lizéa. Fais ce que tu veux de moi, garde moi à tes côtés ou lâche moi, après ça je comprendrai... Mais... Je voulais te le dire et tu n'es pas obligée de me répondre. »
Lizéa me regarde de ses beaux yeux verts et perd son sourire. C'est terminé, elle ne voudra plus jamais de moi. Je me mets à me reculer mais elle m'agrippe en tenant le col de mon manteau.
- « T'es vraiment un idiot hein ! Ezel, tu me rends dingue. Je n'y comprends plus rien ! » S'exclame-t-elle me faisant sourire davantage malgré moi.
- « On ne peut pas être bon partout n'est-ce-pas ? »
Elle lève les yeux au ciel mais rapidement ses yeux viennent se poser sur mes lèvres. La température vient de monter d'un cran.
- « Peut-être bien... »
- « Tu devrais rentrer chez toi, te mettre à l'abri. » coupai-je simplement. Je n'ai pas envie qu'elle puisse regretter un baiser.
- « Je... Je n'en ai pas envie ... » murmure-t-elle.
Je pose une main sur le menton de Lizéa.
- « J'aurai adoré te garder ici mais je ne le peux pas, tu devrais essayer d'aller voir chez les Melton... »
Mais elle me coupe.
- « Ezel... Je suis suivie... Je crois... » souffle-t-elle me laissant surpris.
- « Par qui ? »
- « Je ne sais pas... Mais... Je ne veux pas y aller seule. »
Je hoche la tête. Nous irons à deux alors hors de question que je l'abandonne.
- « Dépêchons-nous alors. »
Je retire mon manteau qui possède une capuche pour qu'elle puisse s'abriter puis je l'aide à se relever en lui tendant ma main.
Elle saisit ma main puis je l'aide à marcher l'entourant délicatement avec mon bras gauche. J'ai peur de la voir s'écrouler à tout moment.
Un flashback me ramène au moment où les médecins m'ont annoncé qu'elle risquait d'être inconsciente plus longtemps à cause de son poids bien trop anormal. Qu'elle avait davantage besoin de récupérer.
- « Si tu veux... Je peux te laisser marcher seule. »
Mais elle secoue négativement la tête, serrant ma main gauche avec sa main droite.
- « Allons-y... »
Nous nous remettons en marche, Lizéa regarde partout tandis que je la guide chez les Melton. Même si elle doit bien connaître l'endroit.
Quand je sonne à l'interphone des Melton, personne ne nous répond.
- « Ils doivent être occupés, ce n'est rien. » dis-je à haute voix pour rassurer Lizéa.
Je sonne à un autre interphone pour que l'on nous ouvre l'accès au hall. Ce qu'une gentille dame du 3ème étage nous permet.
Une fois dans le hall, à l'abri, je reprends mon téléphone pour envoyer un message à Romain.
De : Moi.
Romain ? T'es pas chez toi ?
En ne voyant pas venir la réponse, j'envoie un message à Menzy.
De : Moi.
Menzy ? T'es pas à l'appartement ?
Toujours aucune réponse.
- « Montons jusqu'au pallier pour toquer à la porte... » murmure Lizéa.
Je hoche la tête, montant avec elle histoire de toquer mais personne ne nous ouvre.
Lizéa s'assoit sur le sol, les pieds sur la dernière marche de l'escalier et je la rejoins.
Elle se cale contre moi et je l'entoure de mes bras. Je vois ses mains trembler alors je les lui tiens en silence.
Aucun mot n'est nécessaire et bientôt elle s'endort contre moi. J'ose à peine respirer par peur de la déranger.
Que va-t-il nous arriver ?
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NDA (2) : Bon, j'espère néanmoins que le chapitre vous a plu, je n'ai rien de spécial à dire sur ce chapitre donc commentez ce que vous voulez.
Si vous voyez des fautes, elles seront sans doute corrigées par ma relectrice officielle : -Dark_CleVer- 🤝🏻