𝙀𝘾𝙎𝙏𝘼𝙎𝙔 ; hongsan

By lxstry_

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Depuis toujours, la science et les statistiques montrent que la drogue est une chose qui mène tout droit vers... More

𝗘𝗖𝗦𝗧𝗔𝗦𝗬'𝘀 𝗣𝗹𝗮𝘆𝗹𝗶𝘀𝘁
𝙍𝙪𝙡𝙚𝙨
𝐂𝐇.𝟏
𝐂𝐇.𝟐
𝐂𝐇.𝟑
𝐂𝐇.𝟒
𝐂𝐇.𝟓
𝐂𝐇.𝟔
𝐂𝐇.𝟕
𝐂𝐇.𝟗
𝐂𝐇.𝟏𝟎
𝐂𝐇.𝟏𝟏
𝐂𝐇.𝟏𝟐
𝐂𝐇.𝟏𝟑
𝐂𝐇.𝟏𝟒
𝐂𝐇.𝟏𝟓
𝐂𝐇.𝟏𝟔

𝐂𝐇.𝟖

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By lxstry_



💊

Je soupire pour la énième fois avant de venir griffonner les partitions qui se trouvent sous mes yeux.
Le texte est là, mais il me manque la mélodie.

Des textes, j'en ai écris des tonnes et je crois que je ne pourrais jamais m'arrêter d'en écrire.
Tout ce que je vis, tout ce que je ressens mais que je ne dis pas, se trouvent sur des feuilles pliées en quatre dans le tiroir de ma table de chevet.

Personne n'est au courant de ce qui y est marqué, à part moi.
Cela fait un long moment déjà que je ne parviens pas à jouer une série d'accords qui serait susceptible de me plaire.

Est-ce que je suis trop exigeant envers moi-même ? Ou bien je me suis toujours considéré comme pianiste alors qu'en réalité je ne l'ai jamais été ?
Je ne sais plus.


Hongjoong :
Tu pourrais me passer le numéro de Yunho ?





Mes doigts tapent rapidement sur le clavier de mon téléphone avant que je ne vienne le poser à côté de toutes ces partitions.
J'ai séché tous les cours de l'après-midi.

Je sais que je ne devrais pas, mais tout ce qui s'est passé aujourd'hui, pesait bien plus lourd que ce que j'avais pu imaginer.
J'ai besoin d'oublier pour pouvoir passer au-dessus.

Autrement, la conversation de mes parents et l'audace dont San avait fait preuve ce midi allaient tous les deux finir par me submerger.
Lui, je ne sais vraiment pas ce qui lui prend.

J'avais même fini par demander aux garçons s'il avait consommé quoi que ce soit, mais ils m'ont tous répondu à la négative.
Peut-être qu'aucun d'entres eux n'étaient présent quand c'est arrivé.

Puis, je crois qu'il avait les pupilles vachement dilatées.
Elles avaient l'air d'être même plus dilatées que les miennes, alors que de l'herbe j'en avais fumé pas mal, en une matinée.


Mingi :
+2134659006
Tu vas lui demander quoi ?


Je soupire légèrement devant mon écran, puis commence à ranger mes affaires.

Hongjoong :
De quoi tenir la soirée pour éviter de me jeter sous les quatre roues de la première voiture que je croise.




Un fin sourire apparaît quand j'envoie mon message.
Je ne sais pas s'il va comprendre et noté la touche d'ironie dont j'ai fait preuve.

Mingi ne comprend pas forcément quand ce que je dis est remplit d'ironie.
Peut-être que j'ai un humour si noir, qui ne ressemble pas tant que ça à de l'humour, qu'il ne sait sans doute pas quand je suis sérieux ou quand je ne le suis pas.

J'envoie ensuite un message à Yunho après avoir enregistré son numéro dans mes contacts.
En espérant qu'il ne finisse pas dans mes favoris.
Il me répond rapidement dans les secondes qui suivent.


Yunho :
Je viens tout juste de sortir de cours, t'as besoin de quelque chose ?
Je t'attends à la sortie de la fac.


Fourrant le reste de mes affaires dans mon sac, je referme le cylindre et ce dernier provoque un bruit sourd dans cet auditorium vide.




Levant les yeux au ciel après être sorti du bâtiment, les alentours s'assombrissent bien rapidement.
Il ne va pas tarder à pleuvoir et il vaudrait mieux que j'évite de trop traîner à l'extérieur, au risque de choper un de ces rhumes qui durent trois semaines. 

— Tu me cherchais ? Me dit Yunho assit sur l'un des bancs que j'allais franchir.

— Ah, ouais.

Il se lève, range son téléphone dans son sac et d'un simple mouvement de tête, il me propose de le suivre.

— Dis-moi, t'as besoin de quoi ?

Je crois que personne ici à l'université oserait miser sur le fait que Yunho soit un dealer.
Quand on le regarde, ce n'est pas la première chose à laquelle on pense.

Signe que bien trop souvent, les apparences sont trompeuses.

Car quand je le regarde, je vois quelqu'un de bienveillant, d'attentionné qui fait attention à ses proches. Et ce serait mal le connaître, au bout du compte.

Non pas qu'il n'est rien de tout cela, juste que ces traits là venant de lui, se manifestent beaucoup moins que ce je pensais.
Yunho, n'a rien à faire de tout ce qui l'entoure à partir du moment où il n'est pas concerné.

Cela ne l'empêche pas pour autant de s'assurer que ses amis et que ses fidèles acolytes ne manquent de rien, surtout en termes de drogues.

— T'as de l'ecstasy sur toi ? Je demande en fourrant mes mains dans mes poches.

Surpris, il tourne vivement la tête vers moi alors qu'un sourire aux apparences choqué, prend place sur son visage.

— Je croyais que t'en utilisais que quand t'en avais besoin, il se moque.

Je lève les yeux au ciel et me pince la lèvre inférieure.
Ils ont tous un humour bancal qui laisse vraiment à désirer dans ce groupe de potes.

— Si j'en avais pas besoin je ne serais pas en train de te le demander, je soupire légèrement.

Il rigole et retire son sac à dos de ses épaules alors qu'on arrive enfin à proximité du parking.
Toujours en continuant à avancer, il l'ouvre et ressort un de ces sachets qui avec lequel je commence à me familiariser.

— Tiens, c'est tout ce qu'il me reste sur moi.

Il me tend le sachet et je le prends, avant de sortir des billets froissés de la poche de mon jean.

Il prend les billets et les comptes sans même avoir à les déplier.

— Tu m'en as donné trop, il me dit.

— Garde la monnaie, comme ça quand j'aurais besoin de quoi que ce soit, j'aurais pas à m'inquiéter de ne pas avoir assez d'argents sur moi, je souris légèrement.

Il pouffe, avant de les laisser tomber dans son sac. À la place, il me tend un sachet d'herbe, avec des filtres, regular et des feuilles slim à l'intérieur.

Mes sourcils se froncent légèrement, mais je le prends sans broncher.

— J'ai vu que t'avais l'air d'aimer ça, il pouffe. Cadeau de la maison pour le niveau client et sa fidélité.

— Je ne t'ai acheté qu'un sachet d'Ecstasy.

— Ouais, pour le moment, il secoue légèrement la tête de gauche à droite.

Je ne réponds rien et mets directement les sachets dans mon sac, alors que je sens des gouttes d'eau me tomber dessus.

— Merde, il commence à pleuvoir.

Je lève la tête pour regarder aux alentours et effectivement, il commence à pleuvoir.
Les gouttes s'intensifient et deviennent de plus en plus nombreuses.

— Prends ça, je te ramène.

Il me donne un casque de moto alors qu'il enfile déjà le sien.
Il s'assoit sur sa moto avant d'allumer le moteur.
J'en fais de même et enfile aussi mon casque.

— Tu vis où ? Il me demande, quittant déjà le parking.

— Dans l'immeuble appartient au campus. Il se trouve à dix minute d'ici.






Le dos totalement trempé, je retire mes chaussures pour les échanger contre mes pantoufles.
Je pose mon sac sur la table de la cuisine avant d'en sortir tout ce que j'ai acheté à Yunho, mais aussi ce qu'il m'a offert.

Sans la moindre hésitation, mes doigts s'agitent pour ouvrir ce fameux sachet et attraper un bonbon en forme de fleur de lotus.

Son goût parfumé se répand déjà dans mon palais.
Mes yeux se ferment et ma tête se penche en arrière.

Je n'arrive pas à croire qu'il m'en faut si peu, pour succomber. Avant, je faisais avec et je surmontais tout cela naturellement.

Mais aujourd'hui, il faut que j'ingère ce putain de bonbon pour être certain de ne pas piquer une crise dans la soirée.
Et les fautifs, sont mes parents.

Je confectionne au moins trois cigarette, prend le briquet fourré dans la poche de mon jean et pars m'engouffrer dans la salle de bain.

Je les pose sur le bord de lavabo.
L'envie de regarder mon reflet dans la glace me prend, mais je crois que j'ai du mal à me confronter à moi-même ce soir.

Je crois que je n'ai pas les forces nécessaires pour voir le pitoyable état dans lequel je suis.
Alors en me retenant autant que possible, mon dos fait face au miroir tandis que je retire un à un mes vêtements.

Ma peau est froide, presque gelée.
Je laisse les tissus qui me recouvraient à l'instant même, tombés sur le sol.

Je pose mon téléphone au bord de la baignoire, puis ouvre toute l'eau chaude.
Je laissais mes doigts prendre le large dans ces petites vagues naissantes.

Une fois l'eau à la bonne température, mes mains ont directement prise mes cigarettes et le briquet, pour qu'ils viennent rejoindre mon téléphone.

Mon corps a à peine le temps de se réfugier dans la chaleur de mon bain, qu'il veut à tout prix que celle de la flamme du briquet, vienne ajouter la touche finale.



La tête appuyée contre le bord de la baignoire, j'expire la fumée par les narines.
Les effets de l'ecstasy se fait déjà ressentir, car je me sens plus détendu.

Comment est-ce qu'une telle chose peut me faire autant de bien ? Je ne devrais pas toucher à ça, je sais que ce n'est pas bon pour moi.

Surtout que moi, j'ai une carrière de sportif.
Cette carrière que l'on m'a certes, imposée mais tout de même.

Je ne veux pas décevoir toutes ces personnes qui m'admirent tant, qui me prennent comme exemple, comme pour leur idol.
Certains m'ont même déjà dit que plus tard en grandissant, ils voudraient être comme moi.

Mon seul souhait et peut-être même ma prière aujourd'hui, est que j'espère simplement, qu'ils ne trouveront pas refuge dans tout cela.

J'espère qu'ils ne trouveront pas refuge dans quelque chose qui pourrait les détruire aussi bien mentalement que physiquement.
Je ne suis pas un exemple, ni un modèle pour qui que ce soit.

Comment je peux penser à vouloir inspiré ces gosses qui sont encore au collège ou au lycée, alors que je ne suis en train de devenir, ce que j'avais juré, que je ne deviendrais pas.

Je m'étais juré de rester loin de tout cela, de ce monde qui n'est pas le mien et qui ne le sera jamais.

Je ne suis pas fait pour ça, car mes épaules doivent être assez solides pour pouvoir porter et supporter tout le poids qui venait se rajouter au fur et à mesure.

Mes épaules sont censées pouvoir supporter tout ce poids, mais je n'y arrive pas.
Elles sont bien trop frêles, bien trop fragiles.
J'ai les épaules d'un gamin de neuf ans qui arrive à peine à se tenir droit.

Peut-être qu'en étant assez fort, je n'aurais même pas eu besoin de trouver du réconfort dans de la drogue, dans de l'herbe.
Mais parce que je ne le suis pas, me voilà à me prélasser dans de l'eau chaude, cigarette coincée entre les doigts quand elle n'est pas entre mes lèvres.

Lamentable.

Alors que je sens quelque chose vibrée à côté de moi, en tournant la tête je m'aperçois qu'il s'agit de mon téléphone.

Faisant glisser mon doigt sur l'écran, je décroche.

— Hm.

— Très sympathique venant de toi, comme « bonsoir », me dit la voix à l'autre bout de fil.

Mes sourcils se froncent quelques instants, car cette voix ne me dit rien.
Elle ne fait pas partie de celles que j'ai pour habitude d'avoir au téléphone.

Mes doigts attrapent mon téléphone, avant de me rendre compte que c'est un appel entrant qui vient directement d'Instagram.

Plus tard, je comprends que c'est un appel vidéo, que ma caméra est activée alors que je suis à poil, en train de prendre un bain.
Lui, il est quasiment torse nu appuyé contre un meuble, il me dévisage.

Je m'aperçois immédiatement de toutes ces veines qui parcourent le long de ses avant-bras, de ses biceps, de tous ses muscles.

Le bout de ses cheveux sont humides et la pièce dans laquelle il se trouve est complètement plongée dans le noir. La seule source de lumière, provient de l'écran de son téléphone.

Je soupire et repose mon téléphone sur le bord de la baignoire.

— Tu me laisses même pas te regarder ? Un ton taquin et moqueur se font entendre dans sa voix.

— T'as pris quoi ?

— Hm ?

— Comme drogue, mes yeux fixent le plafond, alors que je consume le reste de ma cigarette.

— Qu'est-ce qui te fais dire que j'ai pris quoi ce soit ?

Un fin sourire prend place sur mon visage, pendant que je prends une autre cigarette avant de l'allumer.

— Parce que je suis quasi persuadé que si tu étais sobre, jamais tu ne m'aurais pas appelé.

Je ne peux pas dire que ce simple geste venant de lui, me fait mal ou quoi que ce soit.
Je ne le connais pas, il ne me connaît pas non plus.

Les choses font que l'on se retrouve tous les deux à devoir se supporter à l'occasion de certaines soirées, parce que le groupe d'amis était le même.

Mais j'ai cette partie de moi, qui est certain que jamais, il ne s'approchera de moi ou viendra me parler volontairement quand il n'avait pas ingéré une quelconque substance illicite.

Le pire je crois, est qu'il sait parfaitement ce qu'il fait lorsqu'il en a consommé. Peut-être qu'après, il ne se souvient pas de tout mais je sais qu'il y a des fragments qui restent ou qui refont surface.

Il peut au moins essayer de s'empêcher de se comporter de la sorte avec moi sous l'emprise de stupéfiants, mais non.
Peut-être que c'est de cette façon là, qu'il se permet de faire ce qu'il aurait aimé faire, mais n'ose pas, quand il est lui-même.

Ou peut-être que j'essaye de lire en lui comme dans un livre ouvert, tout ça. Alors que je ne sais strictement rien de la vie qu'il mène.

— Qu'est-ce que t'en sais ? Il pouffe.

Ce genre de question là, je savais que je devais m'y attendre.

— Ça se voit, San.

Je me savonne rapidement toujours en gardant la cigarette entres mes lèvres. Puis, je m'essuie les mains pour pouvoir la retirer et inspire longuement.
Finissant par attendre patiemment qu'elle se consume avec mon aide, je sors de l'eau et attrape la serviette la plus proche.

Je ne sais pas si San est encore à l'autre bout du fil ou bien s'il a préféré raccrocher, car cela fait des minutes que je ne l'entends pas.

Je  m'essuie rapidement encore une fois, et enfile des vêtements propres.
Je viens par la suite prendre mon téléphone que j'avais abandonné.

En regardant, je vois que San est toujours en ligne, que sa caméra est toujours activée. 
Entre temps, il aurait pu bouger, faire quelque chose, la désactiver ou encore raccroché.
Pourtant ce n'est pas le cas, c'est presque comme s'il n'a pas bougé d'un poil et qu'il est resté là à attendre.

Je lève les yeux au ciel, sachant pertinemment que je n'ai pas non plus désactivé ma caméra.
Le posant contre le coin du miroir plus loin, qui se trouve derrière le lavabo, j'attrape ma brosse à dents et mon tube de dentifrice.

— Tu penses que ça sert à quelque chose ce que tu vas faire là ? Il me demande.

— Pourquoi ? Je passe ma brosse à dent sous l'eau et vient y poser une noisette de ce dentifrice à la menthe.

Rien que le fait de savoir qu'il a ce goût de menthe, je ne peux m'empêcher de penser à cette fois où j'ai été contraint à devoir testé cette glace menthe-chocolat.
J'en ai des frissons.

C'est comme si on mangeait du dentifrice à la menthe, mais glacé.

— Parce que t'as pas encore fumé ta dernière cigarette.

Mes sourcils se froncent.
Comment est-ce qu'il peut savoir que je n'ai pas encore fumé la dernière ?
Il m'espionne ?

Un léger sourire vient creuser sa joue à en faire naître une fossette.
Je ne sais pas si j'ai déjà eu l'occasion de voir qu'il a des fossettes, mais je me dis que personne ne peut lui résister, comme ça.

— Comment tu sais ? Je finis par lui demander.

— Tu fais tellement pas attention à comment tu tiens ton téléphone que je l'ai vu quand tu l'as posé.

Même sans le vouloir, sans pour autant faire attention mais sans pour autant m'en foutre non plus, j'arrive quand même à lui révéler une partie de ma vie.
Ce n'est pas mâlin.

— Et puis peut-être que j'ai vu autre chose aussi, qui sait ?

Posant ma main sur le bord du lavabo, de celle-ci je tiens ma brosse à dent.
Tandis que lui, alors son sourire est toujours de plus en plus naissant, il se redresse entièrement.
Ça fait combien de temps exactement qu'il se tient de cette façon ?

Mes bras auraient fatigués depuis un long moment.
Il a sans doute beaucoup plus de force que moi, derrière ses bras qui semblent être si bien sculptés, aux traces veineuses si visibles.

Je crois que même que je finis par oublier de lui répondre, puisque mon regard se perd sur l'entièreté de son corps.
Pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'il a changé depuis la dernière fois ? Il a l'air tellement plus...imposant.

Il a aussi des piercings aux tétons ?
Je suis persuadé qu'il n'en avait pas, la dernière fois.
Déconcerté, je ne sais même pas quoi en penser.

Ce n'est pas le genre de choses sur lesquelles je pourrais me pencher.
Pour moi, non sans plus de n'avoir aucun charme, je trouve tout cela inutile et laid.
Je parle pour ce piercing là, les autres, je les aimes bien pour la plupart.

Je n'aime pas, mais ça lui va plutôt bien.
Si bien qu'il pourrait même finir par me faire changer d'avis, si je n'arrête pas de fixer le haut de son torse.

— Tu perds de plus en plus tes mots, Hongjoong.

J'avale difficilement ma salive, et ose lever les yeux pour venir le regarder, à travers mon écran.

— C'est inutile de parler de ça avec toi, je lui dis.

— C'est surtout parce que t'étais concentré sur autre chose, non ?

Je le déteste.
Je déteste cet air supérieur qu'il a, à chaque fois qu'il ouvre la bouche pour me parler.
Auparavant, je n'avais rien relevé de tout cela.

Pourtant, je ne suis pas sobre, alors je dois pouvoir le supporter, mais je ne peux pas.
Ou alors ce sont ses effets à lui qui se sont dissipés, et là, il ne fait rien d'autre que me montrer son vrai visage.

J'ai horreur du fait qu'il me voit comme plus petit que lui, comme faible.
Ce sourire de satisfaction qui prend place sur son visage à la vue de chacune de mes réactions, me gave.
Malgré le fait que j'aimerais pouvoir touché ses fossettes, pour le moment je n'ai qu'une envie, c'est d'enterrer mon index à l'intérieur jusqu'à ce que ça vienne creuser un trou dans ses joues.

Jusqu'à touché l'os de sa mâchoire à venir la casser.

— Ta drogue elle fait plus effet, je me trompe ? Je lui demande alors que mes doigts se resserrent autour de cette vulgaire brosse à dent en bois.

— Perspicace en plus, il pouffe et regarde un point qui semble être invisible dans la pièce dans laquelle il se trouve.

Mes dents se serrent et je sens ma mâchoire se contracter.
C'est pour ça, qu'il a l'air d'être insupportable.
C'est aussi pour ça qu'il ne disait sans doute rien durant le lapse de temps où j'ai posé mon téléphone sur le bord de la baignoire.

Il devait être en train de redescendre, ou quelque chose du style.

— Depuis combien de temps déjà ?

— Une bonne dizaine de minutes, sans doute.

— Alors pourquoi t'as pas raccroché ?

Son torse se soulève, il inspire longuement, puis expire. Il n'a toujours pas quitté ce point fixe des yeux.
Semblant réfléchir, on dirait qu'il fait attention pour choisir les mots justes et corrects.

— Parce que j'essaye de comprendre ce que je trouve attirant chez toi, quand je ne suis pas sobre.







💊
Je n'ai aucune excuse concernant l'absence d'update de plus d'un mois quant à Ecstasy.
Je ne me sentais juste pas de publier ce chapitre alors que ça fait un bon moment qu'il dort dans mes brouillons.

En tout cas, j'espère qu'il vous a plu :)

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