j'étais au chevet de ma mère à l'hôpital, elle allait mal depuis maintenant 3 ans elle se battait pour aller mieux, "un cancer du cerveau n'est pas soignable on a essayé mademoiselle Griezmann je suis désolé".
ma vie c'est effondré, l'état de ma mère se dégradait de jour en jour et c'était à peine si elle me reconnaissait, j'avais mal.
une infirmière fit son entrée dans la chambre, qui avant son arrivé était calme sans aucun bruit, ma main enlacée dans celle de la femme qui nous avait éduqué sans notre père.
- si quelqu'un d'autre que vous dois le voir c'est maintenant, il ne lui reste plus longtemps mademoiselle.
mon visage se décomposa, aucun membre de mon corps n'arrivait plus à bouger, je saisissais mon téléphone et composa le numéro de mon grand frère mais bien évidemment messagerie.
je fis un baiser sur le front de ma mère avant de me précipiter dans ma voiture pour rejoindre le stade où jouait mon frère.
Une fois dedans je poussa qui compte s'interposait dans mon chemin, là situation était trop importante, les agents de sécurités me laissèrent entrer sans poser de questions et je courais à présent à grande vitesse à travers le long couloir quand tout d'un coup je reçu un violent coup à l'épaule.
je rêve ou il vient de me foncer dedans le con là ? Il me dévisagea simplement en me lançant un regard rempli dégoût.
" sérieux il se croit intelligent et intéressant lui putain"
- encore une fan en sueur qui a réussi à s'introduire dans les vestiaires, dit il en levant les yeux au ciel
"Dites moi je rêve mon dieu"
- tu vas te calmer je suis pas une fan en chaleur je viens voir mon frère messieur l'intéressant, rétorquais je en fonçant dans son épaule sans même le calculer.
je franchissa la porte des vestiaires, je t'imagine nez à nez avec des garçons torse nu et un me siffla quand mon frère débarqua de nul part en lui mettant une droite.
- siffle encore une fois dans ta vie ma petite soeur et je te casse le bras compris ? Dit il d'un ton severe en me prenant dans les bras.
le garçon de toute à l'heure la me fixa poser contre un mur, me mattant ouvertement, sérieux je suis dans un cauchemar, la voix de mon grand frère me coupa dans mes pensées.
- qu'est ce qu'il se passe julia t'es contrariée et t'es jamais venue ici ?
Je l'attira dans un coin plus calme des vestiaires en lâchant avec la voix tremblante.
"maman va mourir antoine il faut qu'on y aille maintenant"
son visage se décomposa, il prit ses affaires d'un bras et de son autre main il saissisa la mienne en courant vers la sortie.
le regard de tout les joueurs étaient remplis d'incompréhension mais mon regard se posa quelques secondes sur le numéro 7 qui me fixait déjà.
Antoine avait pris le volant, il roulait comme un dingue je savais qu'il avait peur autant que moi, on étaient terrifiés à l'idée de perdre notre seul repère, celle qui nous avaient élevés, nourris, soigner... notre mère.
Une fois à l'hôpital une infirmière nous conduit jusqu'à la chambre de notre mère, allongés, branchés de partout, un masque à oxygène.
elle avait le teint pâle, les yeux rouges, quelques cheveux blanc.
Ma mère retira son masque pour respirer.
l'infirmière se précipita sur elle pour lui remettre mais ma mère têtue comme elle l'ai enleva.
- madame vous ne pouvez pas l'enlever votre oxygène est déduit, rétorqua l'infirmière.
- je veux parler à mes enfants avant de partir, dit ma mère alors que j'explosa en sanglots.
- eh mes merveilles venez la, dit elle en attrapant mon frère de sa main gauche et moi de sa main droite.
- je vous aimes très très fort et je suis fière de vous mes enfants je suis sûr que vous allez vous en sortir, toi prend soin de ta petite soeur s'il te plaît je compte sur toi toto et toi ma julia relève toi et vie pour maman, je vivrais à travers toi, j'ai pas peur de mourir, ça va être un soulagement j'ai trop souffert.
- je t'aime maman, rétorquais je, alors qu'une larme coula lentement sur ma joue.
- moi aussi je t'aime maman plus que tout, dit alors mon frère a son tour.
ma mère nous lança un dernier sourire et la machine du rythme cardiaque fit une ligne droite... elle venait de nous quitter... mon frère me prit dans ses bras et tout les deux nous avons pleuré, ma mère était quelqu'un de formidable, une femme forte, rayonnante et surtout jeune...
- heure du décès 23h12, dit alors un docteur en quittant la chambre.
mon frère me raccompagna chez lui je me laissant pas le choix.
- je veux rentrer chez moi antoine, je veux être seule, dis je en fixant la route le regard vide.
- non certainement pas julia je te laisserais ps retomber dans une autre dépression... ta trop souffert, je suis désolé de t'avoir laissé la première fois mais cette fois ci je serais là je te promet que je vais t'aider.
La maison de mon frère était très jolie, je savais qu'il y aurait sa femme et ses deux enfants, j'allais me sentir de trop, comme si je n'avais pas ma place mais bon mon frère ne me laisse pas le choix.
Une fois arrivé je salua tout le monde et erika me prit dans ses bras en me chuchotant.
- je suis désolé julia sincèrement, mes bras s'entourèrent autour de sa taille mais un petit sourire quitta mes lèvres en sentant deux présences s'accrocher à mes jambes.
- mia, alba mes puces comment ça va ? Dit je alors avec un faux sourire, je portais un masque en permanence, la fille souriante et gentille et enfaite pourri de l'intérieur, triste, vide, ne ressentant aucune émotion, je jouais un rôle en permanence.
- je vais monter me coucher je suis désolée, je suis exténuée, tout le monde me souria et je m'engouffra dans la chambre qui m'était attribué ici.
Certaines de mes affaires étaient là donc je fila à la douche, mis un tee shirt long qui m'arriva à mi cuisse et partis me coucher.
j'allume mon téléphone pour traîner sur Instagram quand je tomba sur une publication avec le fameux joueur numéro 7, Joao felix, je cliqua sur son profil et bordel il est vraiment beau, dommage que se soit un petit con qui veuille faire l'interessant.
10 minutes plus tard, mon téléphone se retrouve sur la table de chevet, la couette remonter jusqu'à mon cou, je me mis sur le ventre et je ferma les yeux, j'avais besoin de sommeil aujourd'hui cette journée m'a brisé le coeur, j'ai perdu ma mère et un débile qui veut qu'on le remarque et en plus arrogant me plaît bordel.
João felix