« Toujours Lizéa, je trouverai toujours le moyen de venir t'aider si tu as besoin de mon aide. »
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Après ceci, j'ai mis un moment avant de lâcher Ezel, profitant de la chaleur qu'il m'apporte et de la sensation de sérénité.
En rentrant finalement chez moi, je reste inquiète. Ça ne tiendrait qu'à moi j'irai directement à l'hôpital mais pour le moment seule la famille a accès à la chambre de Tristan. Je ne connais pas vraiment la famille de Tristan, j'espère qu'il a un meilleur rapport avec sa famille que moi ou Ezel.
En allumant mon téléphone, je reçois un SMS d'Ezel, je me dépêche de cliquer dessus pour le voir.
De : Ezel.
Menzy a pu voir Tristan, elle a dit qu'il est simplement en observation mais qu'il a dû passer des radiographies.
- Avec affection, Ezel.
Je reste perplexe face à son message même si je suis heureuse de voir qu'il a pensé à m'écrire en ayant des nouvelles.
De : Moi.
Je croyais que seule la famille pouvait accéder à la chambre de Tristan ?
Il répond presque immédiatement.
De : Ezel.
C'est le cas mais Menzy s'est faite passée pour sa copine et les médecins l'ont laissée passer.
- Avec affection, Ezel.
Quoi ?! Oh purée de patates douces ! C'est de la folie.
De : Moi.
C'est passé incognito ?
De : Ezel.
Ça a l'air. Je te laisse, on se voit demain de toute façon. Ne te prends pas trop la tête et dors bien.
- Avec affection, Ezel.
De : Moi.
Gabriel m'aurait dit de rêver de lui.
J'envoie ce message avec le cœur battant à toute allure... Je pourrai poser mon téléphone et ne jamais lire la réponse qui vient d'arriver. En allumant rapidement mon téléphone malgré moi, je constate le numéro de Menzy ce qui me fait soupirer. Je me suis enflammée pour rien, ce n'est même pas Ezel... Il a dû prendre peur en voyant mon message.
De : Menzy.
Si tu veux dormir à l'appartement, mon père est d'accord... Puis je ne veux pas dormir seule après ce qu'il s'est passé.
De : Moi.
Mais Romain n'est pas à l'appartement ?
De : Menzy.
Si mais ce n'est pas pareil... Je ne t'oblige à rien mais si tu veux passer, j'apprécierais.
Je verrouille mon téléphone en remettant mon manteau. Je ne vais pas abandonner Menzy alors qu'elle a failli mourir aujourd'hui. Alors en prenant le même chemin que la dernière fois, je retourne à l'appartement mais je me presse davantage en me sentant suivie.
Même si cela doit être de la paranoïa, je préfère me dépêcher.
En arrivant devant l'appartement, Romain m'ouvre. Ce dernier a l'air épuisé, perdant son sourire habituel.
- « Tu as une petite mine. » dis-je tandis que nous montons jusqu'à l'appartement.
- « C'est peu dire. » confirme-t-il en ouvrant la porte de l'appartement dans lequel nous nous engouffrons.
J'aperçois Menzy sur le canapé dans un état pitoyable. Une couverture posée sur ses épaules, la fatigue lisible sur son visage ainsi que ses pleurs car son mascara a coulé.
Leur père est à côté d'elle, il est grand avec des cheveux rouges comme Menzy.
- « Menzy ? » appelle Romain pour lui faire prendre conscience que je suis ici.
En se retournant Menzy manque de pleurer en m'apercevant.
- « Oh Liz ! Je m'en veux tellement ! » s'exclame-t-elle, la voix tremblante.
- « Tu n'y peux rien. » ajoute leur père en fixant sa fille.
- « Si j'avais fait attention en traversant, il n'aurait pas été blessé ! » clame-t-elle à travers la pièce.
Romain aussitôt s'approche de sa sœur pour la prendre dans ses bras comme s'il avait peur qu'elle disparaisse.
- « En réalité, tu n'y peux rien si Tristan s'est élancé à ta suite. » conclus-je en la regardant. J'aperçois également le regard compatissant de leur père derrière les jumeaux.
- « C'est quelque chose qu'aurait pu dire Ezel ça... Pas vrai Roro ? » questionne-t-elle.
Romain hoche la tête manquant de me faire rougir. Bon sang... Il déteint sur moi à ce point ?
- « C'est ce que je dis en tout cas... J'ai eu peur pour toi ! » m'exclamai-je en me joignant à leur câlin collectif.
Menzy lâche un rire sans doute dû au stress et Romain me serre un peu plus.
- « Oui... J'ai à peine fait attention au reste de la scène étant préoccupée par Tristan... Mais je t'ai aperçu avec Ezel pendant que vous discutiez... Tu semblais avoir pleuré. » répondit-elle en me relâchant doucement.
- « Je ne voulais pas voir cette scène... » commençai-je doucement.
- « Et il t'a protégée. » termine Menzy avec un sourire peu sincère faisant pâle figure.
- « Toujours est-il que tu n'y peux rien, il a agit de lui-même. Tu n'as pas à te blâmer pour ses actions. » ajoutai-je sincèrement en la regardant.
- « T-Tu as raison... Je vais aller me coucher. La journée de demain risque d'être compliquée sinon. » répond Menzy en s'éloignant.
- « Bonne nuit chérie. » ajoute son père en la regardant s'éloigner.
Romain me regarde me forçant à le regarder en retour.
- « Merci d'être venue aussi vite Lizéa. » me remercie-t-il, m'embarrassant presque.
- « Lizéa..? Vous pouvez dormir sur le canapé ne sortez pas dehors à cette heure-ci, je vais me coucher les enfants. » déclare leur père en s'éloignant tandis que je hoche la tête.
Puis je me focalise à nouveau sur Romain.
- « Ce n'est rien. » conclus-je rapidement.
- « Au contraire, je n'étais pas là donc je ne me sens pas vraiment capable de l'aider à surmonter cette nouvelle épreuve. » réplique-t-il.
- « Tu sais Romain...? Je n'ai pas vu la scène non plus, j'étais protégée par Ezel... C'est plutôt lui que vous auriez dû inviter. » répondis-je calmement et doucement pour ne pas réveiller les personnes qui dorment.
- « Lizéa... On connaît Ezel... Penses-tu vraiment qu'il est doué pour réconforter les autres ? » me demande-t-il.
Oui, répondis-je mentalement, il l'est. Il m'a réconfortée déjà plusieurs fois, je n'ai jamais connu quelqu'un comme lui.
- « Il ne l'est pas ? » l'interrogeai-je en retour.
- « Disons qu'Ezel n'est pas le plus doué pour réconforter les autres mais c'est une oreille attentive à laquelle l'on peut se confier sans jugement. »
- « Tu l'apprécies beaucoup. » constatai-je avec un petit sourire.
- « Évidemment, nous avons vécu beaucoup de choses avec lui... » répond-il avec un léger sourire aussi.
- « Je n'avais jamais vu une amitié comme la vôtre... je veux dire à tout le groupe. Pour moi ce n'était que dans les livres. » avouai-je tandis que Romain pose une main amicale sur le haut de mes cheveux.
- « Nous sommes bien réels pourtant... Ce sont les épreuves qui nous ont permis de nous rapprocher et d'être aussi soudés. »
- « C'est touchant. » répondis-je sans aucune pointe de sarcasme.
- « Tu ferais mieux de dormir... Je vais te laisser tranquille. Profite bien du canapé, il est assez confortable. » me lance-t-il mais je l'interromps.
- « Tu dis ça comme si tu n'allais pas venir demain ! » m'exclamai-je.
Il me sourit et derrière ce sourire j'ai l'impression de mesurer toute sa tristesse.
- « C'est le cas... Demain j'ai un rendez-vous important. » confie-t-il en s'éloignant, me laissant seule dans le salon.
J'éteins la lumière du salon et allume mon téléphone pour marcher jusqu'au canapé, j'aperçois alors que j'ai un message d'Ezel. Il a répondu...
En m'installant sur le canapé, j'en profite pour lire son message.
De : Ezel.
Rêve bien de moi alors, comme dirait Gabriel.
- Avec affection, Ezel.
Je me contiens de hurler ma joie dans le salon. Il l'a dit cela me rend la plus heureuse possible. Ne t'en fais pas Ezel, je rêverai de toi même sans le vouloir, pensai-je en tapant un nouveau message.
De : Moi.
Merci d'être là pour moi Ezel...
En reposant mon téléphone je sens la fatigue me gagner assez facilement. Le canapé est loin d'être inconfortable et au moins je me sens à ma place. Mon téléphone se remet à vibrer mais je ne le regarde pas.
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NDA : J'espère que le chapitre vous a plu et qu'il vous a permis de moins m'en vouloir pour le chapitre d'avant (👀) (J'espère aussi que l'histoire vous plaît toujours également) ✨
Comme d'habitude, n'hésitez pas à me faire des retours que ce soit pour des avis sur certains passages ou des conseils, je suis preneuse. (J'aime les personnes bavardes) 🤍
Si vous voyez des fautes, elles seront sans doute corrigées par ma relectrice officielle : -Dark_CleVer- 🤝🏻