Petit disclamer, ce chapitre traite de la maladie de la mère de Hoseok mais je ne suis en aucun cas médecin alors je ne suis sûr des symptômes que j'avance, veuillez m'excuser si je peux offenser par mon ignorance !
Bon chapitre ;)
O0O
La chambre semblait vide, pourtant face à la fenêtre, derrière un grand fauteuil roulant, se tenait Hyunae. La mère du chartrain attendait sagement, le regard planté dans cet arbre qui montait jusqu'à sa fenêtre. Ses doigts étaient néanmoins occupés par ce bout de robe d'hôpital qu'elle triturait nerveusement dans tous les sens. Le calme emplissait la pièce de cette ambiance froide de solitude, et une couleur définissait l'endroit : gris, et rien d'autre. Mais, malgré ça, la femme paraissait dégager une chaleur, comme un rayon de soleil au beau milieu d'une tempête. Elle rayonnait et éclairait l'endroit d'un blanc immaculé qu'elle incarnait tel un ange. Son visage arborait de splendides grains de beauté qui se révélaient sous cette belle lumière matinale, un léger sourire qu'elle semblait vouloir garder malgré cet air inquiet qui ne pouvait quitter ses traits. Puis, ses pupilles noirs charbon qui brisait l'horizon, par laquelle elle donnait l'impression de vouloir s'enfuir.
La porte de cette chambre venait de s'ouvrir dans un bruit fracassant qui avait cassé de mille éclats cette tranquillité qui auparavant régnait ici. Un grand homme se tenait là, portant ses bagages avec, derrière lui, madame Kim qui lui tenait la porte. Dans le couloir, juste devant, se tenait deux autres hommes habillés de blanc, ils étaient là pour maintenir l'ordre et protéger les patients, les protéger d'eux même à vrai dire. L'homme s'inclina, mais, en vain, les yeux de Hyunae étaient restés accrochés à cette branche d'arbre qui se faisait maltraiter par le vent. Nayung s'avança jusqu'à sa patiente et prit place sur la chaise en face d'elle.
- Hyun ? C'est le monsieur dont je t'ai parlé la dernière fois, il va compléter ton diagnostic pour aider Hoseok avec les papiers, hein, tu t'en souviens ?
- Bonjour Hyunae, je suis ici pour vous examiner, pas d'inquiétude ! J'aimerais vous voir évoluer en société, nous allons vous conduire dans le hall avec les autres d'accord ?
Le silence lui répondit, il se leva alors pour prendre la chaise et déplacer sa patiente. Mais, à peine il eut bougé la chaise que Hyunae se mit à crier. Son visage s'était assombri, comme si le malheur allait venir la chercher si elle mettait ne serait-ce qu'un pied hors de cette chambre. Face à ce bruit, la porte s'était ouverte sur les hommes qui se chargeaient de la sécurité. Des mots incompréhensibles s'étaient alors échappées à la bouche de Hyunae et, impuissante, madame Kim s'était réfugiée dans un coin de la pièce. La femme s'était débattue, en vain, tenu par les gardes de sécurités.
- fermer... porte... vite, on va retrouver, me taper...
- d'accord Hyunae, rasseyez-vous sur votre chaise, nous allons fermer cette porte ! Plus la peine de vous voir évoluer en société, j'ai ce qu'il me faut. Le docteur s'exécuta après sa phrase.
- Il est là... enfant, il est où mon enfant ?
- Hoseok est en sécurité Hyun... lança Nayung en regagnant sa place précédente.
- Mais... une larme s'écoula sur sa joue, il est tout jeune...
- Non, il a grandi maintenant...
- Non, cria-t-elle. La fenêtre vite...
La femme reprit place sur sa chaise et planta de nouveau son regard dans le paysage forestier qui se dressait derrière le verre de sa chambre. Le docteur prit une chaise et sortit quelque papier équipé de son stylo accroché par une corde à sa mallette, il ne devait rien oublier de tel dans la chambre d'un patient. Il gribouilla quelques mots sur une feuille vierge avant de sortir une feuille à remplir sous forme de questionnaire. Nayung fronça les sourcils, mais n'en demanda pas plus. Après un souffle, le docteur se lança.
- Vous êtes sa référente ?
- Oui, c'est moi qui m'occupe du cas de tous les patients ici.
- D'accord, depuis quand présente-t-elle ces symptômes ?
- Cela va bien faire quinze ans que cette patiente présente ce genre de symptômes, suite à un traumatisme.
- Humm, une famille vient la voir, elle a un enfant de ce que j'ai compris ?
- Oui, un fils qui a la vingtaine désormais. Il essaye de passer régulièrement...
- Savez-vous si sa prise en charge a été immédiate ou non ?
- Non, cette patiente vivait dans une certaine pauvreté et avait des difficultés à accéder à la médecine. Et...j'ai été bien trop aveugle pour remarquer qu'elle allait mal...
- Vous la connaissez depuis longtemps ?
- Oh oui... pourtant...ça n'a pas été suffisant...
- je vois...c'est n'est pas de l'ordre médical... mais je comprends votre peine ! Le niveau médicamenteux est-il adapté ?
- Elle est sujet à beaucoup d'intolérance et a de nombreuses résistances aux antipsychotiques...mais elle a un traitement oui, des anxiolytiques lui sont donnés et de la clozapine qui réduisent les symptômes positifs et les troubles psychotiques.
Hyunae regardait encore vers la fenêtre, les yeux vides d'émotions, elle se perdait dans ce torrent de pensées et de voix qui avaient envahi sa tête. La vie se mouvait dehors, derrière cette simple vitre qui semblait la protéger de tant de danger, pourtant, Hyunae paraissait mourir, son regard ne renseignait aucune émotions, il était juste calme et terne, comme effacé et pourtant si marquant de tristesse. Madame Kim et le docteur avaient fini de parler, il avait alors quitté la chambre, la laissant retrouver ce calme si paisible qui y était logé avant qu'ils arrivent. Hyunae, toujours pareil à un rayon parmi les nuages orageux, elle donnait cette impression d'être figée dans le temps, entre deux émotions, ou alors aucune, personne ne savait vraiment la décrire.
Nayung avait saisi son téléphone, après avoir salué le docteur qui lui avait remis des papiers plus officiels qui allaient aider le châtain à obtenir dédommagement, elle s'était enfermée dans son bureau prétextant travailler. Son plan en tête, elle allait envoyer un message à Hoseok. Elle était restée là quelques instants, regardant cette grande bibliothèque qui habillait le mur en face d'elle, songeuse.
Téléphone de madame Kim
Madame Kim : Bonjour
Hoseok, j'ai les papiers
du diagnostic de ta mère,
elle va bien, et toi comment vas-tu ?
Hoseok : Parfait, merci
beaucoup, je vais prendre
rendez-vous avec l'avocat,
tu es sûr que ton plan va
marcher, peut-être que je
vais perdre le procès !
je vais bien et toi ?
Madame Kim : Il n'y a pas
de raison pour que tu le perdes,
ton père ne va pas s'en tirer
comme ça et tu auras toutes
les indemnités qui sont
possibles d'avoir d'accord ?
ça peut aller, c'est un peu le rush,
mais ça va le faire...
Hoseok : d'accord
alors, j'espère que tu as
raison. Repose-toi aussi un
peu hein, tu en as besoin !!
Madame Kim : je sais,
je vais prendre du temps
pour moi quand j'aurai fini
avec tous ces problèmes,
Sinon parles moi de choses bien,
ton petit Jungkook comme va-t-il ?
Hoseok : ce n'est pas mon
Jungkook Nayung arrête de
dire ça ! il va très bien, il
travaille dans son école,
et moi, je tiens en vie cette
vieille supérette miteuse qui
est à deux doigts de s'écrouler !
Madame Kim : comment
ça ce n'est pas encore ton
Jungkook, allé là, plus vite, je vois
bien qu'on ne peut plus t'en séparer !
Hoseok : Nayung stop !
tu rajoutes des mots là, je
n'ai jamais dit le "encore",
et non, je ne suis pas accro,
non mais oh, tu me prends pour qui là,
c'est un bon ami, pourquoi faudrait-il
que ça soit plus hein ! je n'en vois
pas l'intérêt, parce qu'il est beau,
gentil et serviable, je devrais
l'épouser sur le champ ?
ça ne va pas bien, il est bourré
de défauts autant que de
qualité c'est moi qui te le dis hein !
Madame Kim : eh
bien, en voilà une belle
déclaration !
Hoseok : oh, mais shut !
j'espère qu'il ne verra jamais
ce message ;-;
Madame Kim : vous
êtes mignons tout pleins tous
les deux, allez je vous souhaite
une bonne après midi, passe le
bonjour à ton Jungkook pour moi !
Hoseok : Ce n'est pas
mon Jungkook, mais...
oui, je lui passerai le message...
Voilà la suite, j'espère qu'elle vous aura plu ! C'était un petit chapitre pour qu'on comprenne un peu mieux la maladie de la mère de Hoseok :)
Sur ce, bizzzz