El precio del amor [EN RÉÉCRI...

By MathildeMat

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Andréa Caria Mariego, 17 ans, orpheline, 1m64.Tomas Unia Gomez, 31 ans, 1m96. Deux âmes perdues dans ce gran... More

- Prologue -
- Je m'en fous, c'est lui que je veux. -
- Quand je pense à toi, c'est avec le coeur -
- J'espère t'avoir traversé l'esprit au moins une fois -
- J'aime l'inaccessible. Donc je t'aime. -
- M'aimer c'est comme jouer avec le feu : c'est dangereux. -
- Comme si je pouvais vivre sans toi.. -
- Que bonitos ojos tienes... -
- Le truc qui cloche chez moi c'est qu'mon coeur est à toi -
- J'voudrais être celle pour qui tu donnerais tout -
- Où que tu sois, mon coeur ne cessera de crier ton nom. -
- Il n'y avait rien de plus merveilleux au monde que ton regard. -

- Toi et moi, c'est à la vie, à la mort. -

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By MathildeMat

NEVADA EN MEDIA...

« Merde » grogna t'il entre ses dents.

La petite s'était réveillée. Elle m'observait d'un air interdit, se demandait pourquoi une inconnue était en train de parler avec son père.

Monsieur Gomez déglutit péniblement, cherchant quoi dire à sa fille.

«C'est.. une collègue à moi qui est prof dans mon collège. Maintenant rendors toi mon coeur. »

La petite acquiesça et referma ses petits yeux endormis.

On resta un moment à fixer tous deux la route, jusqu'à que je prenne la parole.

« Une collègue ?

- J'avais pas d'autres options, dit t'il en s'humectant les lèvres. Crois moi ça t'évitera les ennuis.

- Du genre ?

- Du genre t'éviter d'avoir mon avocate d'ex femme au cul.

- Dans l'histoire c'est plutôt à votre cul qu'elle serait.

- Mhh pas faux. On est arrivés. »

Il se gara dans la rue et sortit de la voiture. Il prit sa fille dans ses bras et la sortit du véhicule en prenant soin de ne pas la réveiller. Il arriva sur le porche de la maison et tenta d'ouvrir la porte d'une main, sans succès. Je soupira, excédée mais surtout fatiguée, lui arracha la clé des mains et ouvrit la porte.

Il me remercia d'un sourire et rentra, me laissant refermer derrière lui.

Il monta rapidement a l'étage pour coucher sa fille, pendant que j'analysais sa maison.

Quand il redescendit, il me sourit et un sourire gênant s'engouffra dans la pièce.

« Je.. erm.. baragouinai-je. Je peux prendre une douche ?

- Oh bien sûr. »

Il me conduit à la salle de bain et me tendit une serviette ainsi qu'un short de pyjama violet et un débardeur blanc, qu'il précisa appartenir à sa soeur. Puis il me laissa me doucher.

Quand je sortit, il m'avait préparé un lit dans une chambre à côté de la sienne.

Après l'avoir brièvement remercié, je m'installa dans la chambre.

Je m'enveloppa dans les draps embaumant le citron et m'endormit rapidement.

???????????? :

Comme prévu, elle m'attendait au coin de la rue. Elle portait un top blanc cassé et un pantalon rouge bordeaux mettant en valeur sa peau dorée. Ses longs cheveux bruns flottaient dans son dos et se laissaient porter par le vent. Ses yeux marrons brillaient d'enthousiasme et pétillèrent de malice lorsque ils se posèrent sur moi.

« T'es venue.

- Effectivement. »

Elle resta longtemps à me scruter de son regard inquisiteur. Dieu qu'elle était belle. Une déesse. Un ange.

« Tout ce qui s'est passé avant aujourd'hui, murmura t'elle d'un air faussement sûr d'elle, doit être oublié.

- Pardon ? Tu me demandes d'oublier ça ?! C'est impossible.

- Tu vas pourtant devoir. Personne ne doit jamais être au courant.

- Tu m'aimes et tu le sais aussi bien que moi.

- Je. Ne. T'aime. Pas. » répétait-elle en contractant la mâchoire.

Poussée par un élan de courage, je me rapprochait d'elle. Plus je m'approchait, plus elle se mordillait la lèvre inférieur.

« Tu sais Abyth, murmurait-je. Tes mots pourront mentir autant que tu veux. Mais ton regard te trahira toujours. »

Puis je tournai les talons et rentra dans la résidence, la laissant seule, paumée.

PDV Tomas :

Quand 7h00 sonna, je me força a aller réveiller Andréa. Je voulais pas non plus la mettre à la bourre. Je sortit de ma chambre et ouvrit lentement la porte. Elle était profondément endormie. Elle était empêtrée dans les draps et avait la bouche entrouverte. Ses cheveux blonds étaient éparpillés autour d'elle. Elle avait l'air d'un ange. En pleine journée, elle avait l'air forte et intouchable. Pendant qu'elle dormait, elle semblait fragile et innocente. Jamais on n'aurait pensé qu'elle avait vécu des choses aussi difficiles dans sa vie.

Elle se retourna et soupira en souriant. Je toussota légèrement. Elle ne bougea pas. Je m'assis sur le bord du lit et lui tapota l'épaule en murmurant son prénom.

Elle bougea un peu plus et entrouvrit les yeux. Quand elle vit que c'était moi, elle grogna et laissa sortir quelques injures.

« Allez, ne fait pas l'enfant, tu risques d'être en retard.

- Naaaaan siouuuu plaiiiiiit soyez magnanime.

- Non ! La prochaine fois tu y penseras avant d'accepter un rendez vous tardif ! »

Elle arrêta de rire et se tut. Elle se redressa et regarda droit devant elle.

« Bon bah.. Je vais réveiller Sarah. Je t'ai mis des fringues à ma sœur dans la salle de bain. À tout à l'heure. »

Elle acquiesça puis ferma les paupières.

Je sortit lentement puis monta dans la chambre de Sarah.

Elle dormait à points fermés elle aussi. Elle suçotait son pouce et ronflait

doucement.

Je me rapprocha de sa joue et y colla un baiser. Elle remua et ses yeux s'ouvrirent comme des soucoupes. Elle rit. Des 7h00 elle riait déjà. Dieu que j'aime cette gosse. Je la prit dans mes bras.

« Coucou princesse.

- Coucou mon papa !

- Bien dormi ?

- Ouii »

Je la prit par la main et l'emmena prendre son petit déjeuner.

Pendant que je lui beurrai ses tartines, Andréa descendit dans les habits de Eva, qui lui allaient parfaitement bien comme je n'en doutait pas.

Elle s'assit en face de moi et me sourit, sourire auquel je répondit avec un clin d'œil. Elle attrapa une tranche de pain.

« Dis, comment tu t'appelles ? demanda Sarah.

- Je.. hésitait-je.

- Clémence mon cœur, me coupa t'il. Clémence

- Et t'es prof de quoi ?

- De..

- De chimie, reprit t-il de plus belle. Tu sais avec les blouses blanches et les explosions.

- Waaaah, dit la petite, ébahie.

- Houlala mon cœur faut que je file t'emmener à l'école ! Andr.. Clémence, je suppose que tu dois repasser chez toi pour chercher tes cours ?

- Erm... Oui effectivement, donc je vais y aller. »

Elle partit en courant chercher ses affaires puis après m'avoir remercié, elle sortit vite.

« Elle est jolie et elle est gentille.

- Qui ça ?

- Clémence.

- Oh.

- Tu l'aimes bien ?

- Ben c'est une collègue donc oui on s'entend bien.

- Et tu crois que ça pourrait être ma deuxième maman ? »

Je m'étouffa avec ma gorgée de Earl Grey.

« Ta quoi ?

- Ma deuxième maman. Tu crois que tu pourrais te marier avec Clémence ?

- Non mon cœur je ne pense pas.

- Pourquoi ?

- C'est comme ça. Allez on y va. »

J'allai donc déposer ma fille à l'école.

Sur le chemin du retour, je reçus un appel de Marilyn :

Marilyn : Hey Toto !

Moi : Je t'en pris tout sauf ce surnom..

Marilyn : Tu n'as pas ton mot à dire. Je viens te chercher avec Morgane d'ici 5 minutes !

Moi : Pourquoi ?!

Marilyn : Nooon me dit pas que t'avais oublié la patinoire !

Moi : Oh merde..

Morgane était la meilleure amie de Marilyn. C'est moi qui les avait présentées : Morgane était une de mes rares amies du collège avec qui j'étais restée en contact.

Elle est passionnée par le patinage, et, tous les mercredis, elle se rendait à la patinoire pour s'entrainer. Et j'avais totalement oublié que j'avais dit oui à Marilyn pour les accompagner.

Marilyn : Alors t'es des nôtres ?

Moi : Euuuh bon ok. Je rentre vite. A tout de suite.

ELLIPSE JUSQU'À LA PATINOIRE :

Dès que je mis un pied sur la patinoire, je me sentie léger. Comme libéré de tout ce que j'avais à faire. Sur la glace, j'oubliais mes problèmes, mes obligations et tout le reste.

D'un coup de patin, je sortit la montagne de copies que j'avais à lire qui m'attendait à la maison de ma tête. Sratch, fit la lame sur la glace.

D'un autre, j'envoyai valser le visage de Bea qui restait toujours dans un coin de ma tête. Sratch, glissa la lame sur la glace.

D'un autre, je balançai loin de moi les pensées qui allaient à mes cours de demain, que je n'avais pas encore préparé. Sratch, gratta la lame sur la glace.

D'un dernier, je tentai de virer Andréa de mon esprit. Andréa qui avait dormi chez moi la nuit même. Andréa a cause de qui j'avais dû mentir à ma fille.

BAAAAM

Voilà. A trop rêver à des chimères, me voilà me retrouvant au milieu de la glace, sur les fesses, la mâchoire contre la glace. J'entendis non loin de moi Marilyn et Morgane s'esclaffer.

"Bah alors vieux Toto, ça tiens plus sur ses pattes ? Allez debout !" se moquai ma chère belle sœur.

Je me releva en lui lançant un regard taquin et patina du plus vite que je le pouvais. Elle se mit à rire et patina rapidement, mais pas autant que moi. Je lui attrapa la taille, puis freina, calculant rapidement que elle ne saurait tarder à chuter à son tour. Mes calculs étaient justes. Elle glissa hors de mon emprise et finit par glisser sur les fesses sur quelques mètres.

Une forme d'une rapidité incroyable passa derrière Marilyn. Elle se projeta vers le centre de la glace et fit un double salchow impressionnant. Elle ralentit et releva la tête.

Ladite forme était une femme, d'environ 25 ans. Elle était grande et blonde platine. Elle portait un bonnet noir qui cachait le sommet de son crâne et ses cheveux étaient tressés en arrière, certains pointant tout de même le bout de leur pointe à la sortie du bonnet. Ses lèvres recouvertes de gloss rouge cerise étaient étirés en un sourire heureux.

Elle releva ses yeux et me jeta un regard suspicieux. Ses prunelles bleues me scannaient, puis elle me sourit.

Je me rapprocha d'elle en trois coups de patin.

"Bonjour ! dit t-elle d'un air enjoué.

- Bonjour ! Laissez moi vous dire que vous êtes hallucinantes ! Votre salchow était incroyable !

- Vous essayez de me draguer là ? dit t-elle, en riant légèrement, provoquant le plissement de ses yeux.

- Pas du tout, je venais seulement vous féliciter ! Mais je peux toujours m'en aller si je vous gène !

- Non non restez ! "

Elle pivota et fit un tour complet sur elle-même, qu'elle finit en une révérence de princesse.

" Merci, me dit t-elle en souriant toujours. Votre nom, c'est comment ?

- Tomas. Et vous ?

- Nevada. Ca signifie..

- "Enneigée" en espagnol, la coupai-je.

- Effectivement. Amusant pour une patineuse, non ? Pourtant je suis russe. Vive le métissage !

- C'est pas vrai ! Vous êtes Nevada Adamovitch, la patineuse russe ?! cria Morgane, qui nous observait depuis un bon moment déjà.

- Effectivement ! fit t-elle en souriant toujours et encore.

- Tu la connais ? demandais-je à Morgane.

- Évidemment ! C'est Nevada, une des meilleures patineuses que je connaisse ! J'ai pleins de photos d'elles sur mon portable !

- Ah ouiiii !" dis-je.

Voilà pourquoi son visage me disait quelque chose; je me rappelle que un jour (où elle n'était pas totalement sobre, il faut l'avouer), Morgane m'avait fait tout un discours sur sa pirouette Biellmann, qui était d'après elle la meilleure de toutes celles réalisées jusqu'à aujourd'hui.

On restait un bout de temps à discuter avec Nevada. On apprit qu'elle avait décidé de faire un break dans ses compétitions et qu'elle avait pris un appartement sur Paris pour pouvoir se poser un peu. Elle nous informa qu'elle devait rentrer mais, après nous avoir fait noter son numéro et pris les nôtres, elle nous invita à diner chez elle dans la semaine, chose que l'on accepta sans hésiter.

On continua à patiner ensembles, à rire, à papoter, puis, aux alentours de 11h, on décida qu'il était temps de partir.

Je dis au revoir aux filles, car je devais me rendre au collège. Un collègue juste adorable devait me donner des fiches de renseignements qu'il avait fait sur les élèves et qu'il tenait absolument à me prêter, pour, je cite, m'aider "à mieux les cerner, ces petits cancrelats". Monsieur Garand, (Malcolm de son prénom) avait l'air d'être vraiment passionné par son boulot. Il enseignait la philosophie et avait l'air d'être, d'un point de vue élève, un prof sur lequel on peut compter et avec qui on peut parler de tout et n'importe quoi, et d'un point de vue collègue, un homme impliqué dans la vie du collège et toujours prêt à rendre service aux autres professeurs dans le besoin. Il était québécois et avant un fort accent qui rendait son sourire encore plus chaleureux qu'il ne l'était déjà, mais qui, il faut se l'avouer, rendait la plupart de ses phrases incompréhensibles.

Je rentrai dans le collège rapidement. 11h venait de sonner et certains élèves se précipitaient dans la cour pour être les premiers à sortir de l'établissement.

Je grimpa les grands escaliers quatre marches à quatre marches pour arriver rapidement à la salle des profs, quand je croisa Andréa. Elle portait toujours les vêtements de Eva, qui lui allaient toujours aussi merveilleusement bien qu'il y a quelques heures.

Quand ses yeux croisèrent les miens, elle me fit un clin d'œil discret, puis continua sa conversation avec Mia.

J'arrivai en salle des profs. Il n'y avait pas grand monde, la plupart des collègues étant encore en cours.

Malcolm était adossé à la machine à café; comme souvent d'ailleurs. Quand il m'aperçut, il m'adressa un sourire flamboyant. Il se rapprocha de moi et me serra la main en me donnant une tape derrière l'épaule.

"Tomas ! Pendant un instant j'ai cru que tu avais oublié !

- Non jamais, ne t'inquiète pas !

- Tu as les mains effroyablement froides ! D'où nous viens-tu mon pauvre ?

- J'ai fait un tour à la patinoire !

- Oh, m'sieur est sportif en plus ! Le gendre idéal est parmi nous ! Si tu savais, mon vieux, le nombre de fois où ma blonde et moi on a patiné sur le Saint Laurent quand l'était gelé ! J't'aurais bien conté ça mais j'ai pas du temps en masse, tu vois. Une prochaine fois, promis ! Tiens, j't'ai préparé tout ça, dit t-il en me mettant une liasse de feuilles sous le bras. Et rappelle toi bien : tiens bin' ta tuque 'vec la p'tite Andréa. J'crois que j'ai jamais vue une gamine aussi intelligente. Mais c'est une très bonne manipulatrice. Elle peut te rendre dingue. "

Et il fila. "D'autres chats à fouetter" m'avait t-il dit.

Je soupira et mis les fiches dans mon sac, puis après avoir bu un café, je redescendit dans la cour.

Je marchai à un rythme raisonnable, quand j'entendis des sanglots étouffés.

Je stoppa ma marche et baissa les yeux.

Une élève que je n'avais pas en cours pleurait. Brune, les yeux bruns également, remplis de larmes. Elle était recroquevillée sur elle même. Les traits de son visage avaient l'air plus âgés que ceux des autres élèves du lycée. 19-20 d'après mes estimations. Si je me fiais à ceux que j'avais entendu par la bouche de mes collègues, elle avait une sœur jumelle et elles donnaient toutes les deux du fil à retordre aux professeurs.

" Mademoiselle, je peux vous aider ? "

Elle releva vers moi ses yeux pleins de larmes et son regard prit la couleur de la rage.

" Non. Laissez moi tranquille. "

Elle avait la main plaquée contre la peau de son cou.

"Vous êtes sûre que vous n'avez pas besoin d'aide ? Faites moi voir votre cou..

- Non" grogna t-elle.

Elle enfouie sa tête dans le creux de son coude. J'en profitai pour déplacer son poignet et je vis, dans le creux de son cou, une marque rouge, qui me semblait être un simple suçon.

Elle releva la tête et me poussa, les pupilles pleines de haine et de colère.

Elle se leva et s'enfuit en courant.

FLASH-BACK DE ABYTH :

Quand 11h sonna, je descendit rapidement. Ma soeur avait deux heures à la suite avec la même prof alors elle m'avait prévenue qu'elle ne pourrait pas être là.

J'avais besoin d'une clope. J'allai à l'arrière du lycée, près du grillage. J'alluma une cigarette que j'entamai.

Je fermai les paupières et tenta de faire le vide dans mon esprit. Essayer de la faire partir de mes pensées.

" Alors comme ça tu ne veux pas de moi dans ton esprit mon coeur ?" susurra à mon oreille une voix que je commencai à connaître un peu trop à mon goût.

" Comment t'as entendu ? J'étais dans mes pensées.

- Ma mère m'a toujours dit que j'avais un don de voyance.

- Laisse moi.

- Non. "

Elle se rapprocha de moi. Elle prit ma cigarette et la cala entre deux barreaux du grillage.

Elle me regardait de son air le plus gourmand. Je ferma les yeux mais elle alla presser ses lèvres chaudes sur mes pauvres paupières.

Si elle continue, je vais craquer.

"Oh oui tu vas craquer.." murmura t-elle.

Je sentis ses doigts venir effleurer mes propres lèvres.

Je sentis sa bouche rose se nicher dans le creux de mon cou. Une putain d'armée de papillons prit son envol dans mon bas-ventre.

Sans que je ne me rende compte de quoi de ce soit, je sentit d'un coup une pression plus imposante que celle qu'elle exerçait déjà sur ma peau. Mon sang ne fit qu'un tour et mon cerveau n'eut à réfléchir qu'un court instant pour comprendre ce qu'elle venait de m'infliger.

Je la repoussai, retrouvant mon côté dominant qui était parti faire un tour je ne sais où alors que j'en avait terriblement besoin.

Elle me regardait, satisfaite.

Elle murmura silencieusement : "too late.."

Ma main vint tâter mon cou, pour sentir la zone qu'elle avait marqué. Elle attrapa ma cigarette qui continuait de se consumer, et après avoir rapidement tiré dessus, elle revint la placer entre mes lèvres. Elle déposa un baiser sur ma joue et murmura à mon oreille : "Je t'aime Abyth".

J'attendaisqu'elle soit loin pour me murmurer à moi même : "Moi aussi je t'aime. Même si je n'ai pas le droit. Même si ma religion me l'interdit. Même si je risque de te faire du mal. Je t'aime aussi. Plus que tout au monde."

_________________________________________________________________

HEYYYYY !

Enfin j'arrive à bout de ce satané chapitre, dont je ne suis pas peu fière !

Basé principalement sur Tomas !

Alors ? Avez vous une idée sur l'identité de la mystèrieuse anonyme qui harcèle, on peut le dire, la pauvre Abyth ? J'attends vos hypothèses !

Que pensez vous de Nevada ? Voulez vous la revoir prochainement ?

Je vous souhaite une soirée pleine de rêves.

A la prochaine,

Votre dévouée Mathou.


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