Le lendemain je me suis réveillé, elle m'avait appelé 28 fois. J'ai pas calculé parce que j'ai un procès aujourd'hui. J'ai prié comme d'habitude et ma journée a débuté.
PDV Amayah
Depuis hier je me sens pas trop bien moralement. Je suis fille unique et j'ai toujours été très proche de mes parents. Là ça me fait bizarre de ne pas leur parler. Et savoir qu'ils ne veulent plus trop me parler me fait mal. L'une des seules choses qui me fait sourire c'est voir ma fille en bonne santé et d'aller dans la présence du Seigneur. Mais honnêtement, même à l'église je vois mes parents m'ignorer. Je me sens un peu seule en vrai. Même si Hellina et Sarah m'appellent presque tout le temps, je me sens un peu isolée. Elia est entrain de dormir. Pendant une semaine je vais rester à la maison parce que j'ai posé des congés. J'en ai un peu marre du travail.
PDV Brandy
Purée je suis enfin en congés !
Pour vous expliquer un peu, le dimanche où je suis arrivé en retard chez Isaïah c'est parce que je devais régler l'histoire avec Eda. Elle est virée et elle est venue prendre ses affaires à l'hôpital. Moi et l'infirmière on devait expliquer ce qui se passait et c'est pour ça que j'y étais.
Là je suis en route pour aller voir Amayah. Elle m'a dit qu'elle bossait pas et que des fois elle s'ennuie un peu alors je lui ai dit que je passerais la voir.
Elle m'a dit d'ouvrir quand j'arriverais alors je suis entré. Elle est arrivée avec Elia et elle m'a fait la bise.
Moi: Ça va ?
Amayah: En vrai ? Bof mais ça va quand même. Et toi ?
Moi: Ça va bien (sourire). La santé pour vous deux ?
Amayah: Tout va bien pour ça.
Moi: Tu vas à tes-
Amayah: J'ai manqué aucun de mes rendez-vous à l'hôpital, ne t'inquiète pas.
Moi: D'accord (petit sourire).
Amayah: Où est mon macchiato?
Moi: Donc moi ça t'intéresse pas que je sois là (rires) ?
Amayah: Un peu mais pas trop (sourire).
Je lui ai mis une pichenette et je lui ai tendu le sachet.
Amayah: Merci (sourire). Tu veux manger un truc ?
Moi: Ouais mais on sort.
Amayah: Comment ça on sort ? Je suis même pas habillée et flemme.
Moi: Si on sort, t'es cloîtrée dans ta maison H36. C'est bon là (rires). Va t'habiller on sort ce midi. Je t'invite.
Elle a pris une gorgée et elle a acquiescé.
Amayah: Je pars me doucher j'arrive.
Moi, en me moquant: Beurk il est presque midi et t'es pas douchée, la honte. Tu dois grave puer frère.
Elle m'a mis un de ces steaks j'ai eu trop mal mdrrr. Du coup je lui ai fait un croche-pied, elle avait trop la rage mdrr.
Amayah: Brandy tu me respectes pas hein. Je suis plus âgée que toi hein.
Eh bien oui, je suis plus jeune qu'elle et Hellina. J'ai 2 ans de moins, j'ai le même âge que Sarah et Elias.
Moi: Vas y toi (rires). Je m'en fous moi. Va te laver là. On s'en va.
Elle a tchippé bien fort et elle m'a pincé avant de fuir. Je l'attendais et j'ai entendu des pleurs. Je me suis un peu baladé pour trouver Elia même si je suis pas trop à l'aise à l'idée de faire ça et je l'ai enfin trouvée.
Je l'ai sortie de son berceau et j'ai changé sa couche. Après ça elle était toute calme. Je me demande comment sa mère était quand elle était enfant. Je l'ai prise avec moi au salon et je me suis rassis sur le canapé.
Moi: Ta mère elle abuse hein. Te laisser en pyjama alors que je suis sûr qu'elle t'a acheté la blinde de vêtements. Allez viens, on va fouiller un peu.
Je suis reparti dans la chambre et je lui ai trouvé des vêtements avant de la changer.
Amayah: Je suis prête.
Je me suis retourné et elle est bien habillée votre pote hein.
Amayah, en regardant ses vêtements: Qu'est ce qu'il y a ? C'est vilain ?
Moi: Non, du tout. Au contraire, t'es bien habillée.
Elle a souri et elle m'a dit qu'elle m'attendait au salon.
Je suis revenu avec sa fille et elle m'a regardé avant de rire doucement et de prendre son sac avec elle.
Amayah: Donc en fait, Elia c'est devenu ton sac à main (rires) ?
Moi: T'es jalouse peut-être (sourire) ?
Amayah: Même pas un peu (rires). Ah mais j'avais même pas vu, tu lui as trouvé des vêtements (sourire). Mais t'es sûr de ton coup ?
Moi: De quoi ?
Amayah: Elle est constamment entrain d'enlever ses chaussettes. Là ça va, mais une fois posée dans son berceau elle les enlève (petit rires). Allez, viens on y va j'ai faim.
Moi: Je te ferais dire que c'est moi qui t'ai attendue hein.
Elle a ri et on a pris la poussette.
Moi: Tu veux manger où ?
Amayah: Là où tu veux, tant qu'on mange bien.
On est arrivés à un feu et je la regardais. Elle avait l'air un peu triste.
Moi: Ça va ?
Amayah: Je te parlerai d'un truc après qu'on ait mangé. Mais ça va bien.
J'ai hoché la tête et on a repris la route jusqu'à destination.
On est arrivés et on s'est assis à table avant de prendre notre commande.
Elle me parlait de tout et de rien en souriant mais je sais très bien que ça ne va pas.
On a mangé tranquillement et on est revenus chez elle. Sa fille dormait paisiblement.
Amayah: Je peux.. te prendre dans mes bras un moment ?
Moi: Bien sûr.
Elle s'est jetée dans mes bras mais j'étais pas prêt. Elle me serrait fort et elle s'est effondrée en larmes. J'ai resserré mon étreinte alors qu'elle essayait de se calmer. Je caressais son dos en attendant qu'elle reprenne son souffle.
Moi: Je sais pas combien de blessures on a pu t'infliger, mais une chose est sûre, Dieu peut les guérir et il le fera. Et quand tu seras prête à m'ouvrir la porte, même si je sais que ça te prendra beaucoup de temps, je serai là pour toi tous les jours, dès que tu en auras besoin. Je prendrai soin de toi et ta fille et vous ne manquerez de rien. Mais si d'ici là tu as besoin d'une épaule, d'un ami sur qui tu peux compter, je suis déjà là. Si tu as besoin de pleurer, tu peux le faire devant moi, et si t'as besoin de parler et d'être écoutée, tu peux le faire avec moi.
Elle a hoché la tête en nichant sa tête dans mon cou et elle m'a à nouveau serré dans ses bras.
Amayah: Je suis assez fatiguée ces temps-ci. Et ça me gave de ne pas pouvoir parler à mes parents. J'ose pas en parler aux filles et j'en ai juste marre. J'ai pas la paix.
Moi: T'as envie de les voir tout de suite ?
Amayah: Bien sûr.
Moi: Alors on y va.
Amayah, en me regardant: Hein ?
Moi: On y va.
Amayah: Mais Brandy-
Moi: Tu vas entrer et tout va bien se passer je te dis. Je vais t'accompagner.
Amayah: Mais t'es devenu fou ou-
Moi, en séchant ses larmes: Oui si on veut. Va te faire belle un peu, t'es moche quand tu pleures (sourire).
Amayah: Je vais pincer ta bouche un jour.
Moi: T'as grave la bouche.
Amayah: Toi aussi au cas où hein.
J'ai ri et elle est allée se moucher.
Elle est vraiment allée se maquiller mdrr.
Amayah: Je vais t'en vouloir si ils me renvoient. Et je suis sérieuse.
Moi: Ouais ouais..
Bon.. en vrai, Seigneur il faut faire un truc. Je peux pas me taper la honte devant elle. Ça peut arriver devant n'importe qui mais pas devant elle.
Elle m'a donnée l'adresse et on s'est rendus devant la maison. Elle allait toquer mais elle s'est retournée.
Amayah: Je peux pas faire ça.
Elle allait repartir vers la voiture mais je l'ai attrapée par la main et j'ai toqué à sa place.
Amayah: Non mais t'es un gros malade-
Quelqu'un était entrain d'ouvrir. Elle arrêtait pas de gigoter alors j'ai serré sa main et elle m'a mis un coup de pied et ça m'a fait sourire.
La mère d'Amayah: C'est lui le père ??
Alors ça, c'est un détail auquel j'ai pas pensé. Je suis entrain de tenir la main d'Amayah qui veut s'enfuir et de l'autre main, je tiens la poussette d'Elia. Mdrr elle doit me voir en bizarre.
Moi: Bonjour madame. Je m'appelle Brandy Andrews et non, je ne suis pas le père d'Elia.
La mère d'Amayah: Et pourquoi tu lui tiens la main comme ça ?
Moi: Parce qu'elle veut vous voir depuis un bon moment mais elle a un peu peur de votre réaction à vous et monsieur mais je crois qu'elle vous en parlera bien mieux que moi si vous lui en donnez l'occasion aujourd'hui. C'est pour ça que je vous demanderais de la laisser vous parler un moment s'il vous plaît.
On s'est regardés dans les yeux une bonne quinzaine de secondes et elle nous a laissés entrer. Merci Seigneur.
Elle nous attendait dans le salon et Amayah me regardait avec un petit sourire.
Amayah: Merci (petit sourire).
Moi: Vas y, c'est toi qu'elle attend hein. Je prends le berceau et j'arrive.
Elle m'a rapidement pris dans ses bras et elle est partie.
J'ai pris Elia et je les ai rejointes.
La mère d'Amayah: Comment vous vous êtes connus ?
Amayah: C'est un ami d'Hellina. On s'est croisés au mariage (petit sourire). Et après, il s'est occupé d'Elia après l'accouchement. Euh...Où est.. papa ?
La mère d'Amayah: Je vais le chercher.
Quelques secondes plus tard, elle est revenue avec son mari qui ressemble beaucoup à Amayah.
La mère d'Amayah: Elle est venue avec un ami.
Le père d'Amayah: C'est le père?
La mère d'Amayah: Non ce n'est pas lui.
Amayah: Papa..
Elle s'est levée avec les larmes aux yeux.
Il la regardait sévèrement et elle se retenait de pleurer. J'ai envie de faire un truc mais je ne sais pas quoi faire.
Amayah: Tu m'en veux tant que ça ? (renifle) Je suis malgré tout ta fille.
Le père d'Amayah: Ma fille n'irait jamais donner son corps à un voyou. Ma fille n'aurait jamais fait cette bêtise alors je vous prie de quitter les lieux.
La mère d'Amayah: Chéri pourquoi ?? Ça fait bien trop longtemps que-
Le père d'Amayah: Il faut qu'elle s'en aille.
Amayah pleurait en étant sous le choque puis quelques secondes plus tard elle semblait en colère.
Amayah: Tes souhaits sont des ordres. Je ne mettrai plus jamais les pieds ici à moins qu'on me force à le faire. Vous n'aurez plus de nouvelles de moi, comme c'est ce que tu veux ardemment. Et comme je n'existe plus à tes yeux, ça sera pareil pour moi. Brandy on s'en va.
Elle a pris le berceau et elle s'en est allée à toute vitesse.
Moi: Passez une bonne journée, au revoir.
Je l'ai suivie et elle pleurait de rage.
Moi: Mayah-
Amayah: Y'a pas de « Mayah » qui soit.
Moi: Regarde moi.
Amayah: Non.
Moi: Amayah regarde moi.
Amayah: Brandy je veux pas te regarder, je veux pas t'écouter, je veux qu'on me laisse tranquille-
Moi: Ouais bah désolé mais ça n'arrivera pas. Je veux que tu me regardes.
Je me suis approché et j'ai levé sa tête vers moi. Elle avait la vue complètement brouillée par les larmes. J'avais beau essuyer les larmes mais elles revenaient toujours.
Moi: Tu es sa fille. Et c'est ton père. Je suis sûr et certain qu'il reviendra te demander pardon pour avoir été aussi dur avec toi. Mais tu peux pas non plus vivre comme si il existait pas. Je comprends que tu aies mal et crois moi, j'ai vraiment mal pour toi parce que je sais que c'est pas facile. Mais tu vas t'en sortir. Dieu ne peut pas t'abandonner. Et si tu passes par là, Dieu va se glorifier au travers de ça.
Amayah: Est ce que tu vas pouvoir supporter l'attente ? Je veux dire, tu mérites de sourire et je suis persuadé qu'il y a bien plus d'une femme qui serait heureuse de pouvoir partager sa vie avec l'homme merveilleux que tu es. Ma vie c'est un bordel et je sais pas trop en combien de temps tout sera remis en ordre. Et je me dis que je peux pas te laisser m'attendre alors que tu peux-
Je l'ai embrassée parce qu'elle parlait trop et qu'elle disait des bêtises du coup ça m'énervait un peu. À ma grande surprise elle m'a pas repoussé. Elle me regardait avec ses yeux toujours larmoyants ouverts en grand.
Moi: Tu peux mettre 10 ans, je t'attendrai. Et j'attendrai parce que t'es celle que je veux. Ça te suffit comme preuve ça ?
Amayah: Je comprends même pas comment je peux te plaire alors que je suis à moitié folle, j'ai un enfant dont le père est-
Moi: Amayah t'es pas en mesure de me dire ce qui devrait me plaire ou non chez une femme. Je viens de te dire que c'est toi que je veux. T'es parfaite telle que tu es. Peut-être que tout ne va pas comme tu veux pour le moment, mais ça ira, ne t'en fais pas. Et ta fille est parfaite tout comme toi. Si tu crois que ça va m'empêcher de l'aimer tu te trompes. Peu importe le temps que ça prendra, je te mettrai la bague au doigt.
J'ai jamais dit de truc comme ça à une femme. Ce que je ressens envers Amayah c'est tout nouveau pour moi mais ça me fait pas peur. En vérité, j'aime ça.
Elle a posé sa tête contre moi et elle a entouré ma taille de ses petits bras.
Je l'ai ramenée chez elle et j'allais repartir mais elle a attrapé ma main.
Amayah: S'il te plaît.. reste un peu. J'ai dit n'importe quoi, j'ai pas envie que tu me laisses tranquille, j'ai pas envie d'être seule.
J'ai hoché la tête et on s'est assis. Elle avait le regard un peu vide.
Elia s'est mise à pleurer et ça l'a réveillée.
Elle lui a rapidement préparé son biberon et le lui a donné avec un petit sourire. Ça m'a fait sourire à mon tour. Elle a tourné la tête vers moi un instant et m'a soufflé un « merci » avant de se concentrer sur sa tâche.
Amayah: Elia t'es pas fatiguée ? T'as vidé le biberon là et tu ouvres tes yeux en grand (sourire).
Elle a beau être effrontée et assez violente quand elle est en colère, elle est très attentionnée et délicate envers sa fille.
On s'est regardés dans les yeux un moment et elle a arqué un sourcil.
Amayah: Pourquoi tu me fixes comme ça ?
Moi: (petit rire) Parce que j'en ai envie.
Amayah: T'es bizarre hein.
Moi: Tant pis (sourire).
Elle est allée déposer Elia dans son berceau et elle est partie chercher des chips.
Moi: Tu t'en sors bien hein. Même avec tout ce qui se passe autour de toi.
Amayah: Je sais.
Elle m'a fait un sourire hyper insolent et on s'est mis à rire.
Moi: Tu peux pas t'en empêcher en fait (sourire) ?
Amayah: Si je peux, mais j'en ai pas envie (sourire). Ta réaction me fait sourire (sourire). Mais plus sérieusement, tu le penses ?
Moi: Si je te le dis.
Elle a soupiré et elle a commencé à se goinfrer de chips.
Moi: Oublie pas de respirer quand tu manges aussi (rires).
PDV Ephraïm
Mon procès s'est bien passé, ma cliente a été victime de violence conjugale. Thank God l'autre va être puni. Je suis pas entrain de lui souhaiter la mort ou quoi hein, mais on ne peut pas respecter les droits de quelqu'un qui ne veut pas respecter la loi.
J'étais dans ma voiture entrain de souffler un peu.
À tout moment, Tina débarque devant chez moi. C'est pour ça que je traîne.
Elle y est.
Super..
J'ai pris la route et je suis arrivé devant chez moi. Et en effet elle était là.
Tina: Salut..
J'ai pas répondu parce que je veux juste qu'elle me dise ce qu'elle me veut.
Ne sois pas aussi dur même si sa conduite était inadmissible à tes yeux.
Moi: Tu veux quoi ?
Ephraïm.
Roh la laaaaa🙄. Ok, c'est bon. Pardon.
Tina: Je peux te parler ?
Bah là elle croit qu'elle fait quoi🙄 ? Seigneur je peux être gentil, agréable et tout ça mais tu sais très bien que pour l'instant je suis toujours fâché contre elle.
Moi: (soupire) entre.
J'ai ouvert la porte et elle est entrée suivie de moi.
Tina: Je te demande pardon. J'aurais jamais dû te faire ça. Je regrette vraiment... je sais que c'est stressant et que j'ai vraiment pensé qu'à moi. Et pardonne moi parce que j'avais pas à te crier dessus comme ça.
Moi: C'est oublié.
Tina: Pour de vrai ?
Moi: Ouais, allez viens.
J'ai à peine fini d'ouvrir mes bras qu'elle a sauté.
Moi: Doucement non (sourire) ?
Tina: Encore désolée.. je te promets de ne plus t'en parler.
Moi: C'est bon. Mais plus jamais je veux que tu penses que moi je puisse avoir mes yeux sur une autre que toi d'accord ?
Elle me regardait en hochant la tête puis elle a fait passer son doigt sur mes petites égratignures.
Tina: Il est trop bête ce garçon. J'aurais dû lui dire que vous étiez de Marseille. Il aurait pas fouillé mon téléphone.
Ah la la... Seigneur je m'apprête à faire une dinguerie. Y'a que toi qui peut me rattraper une fois que j'aurai sauté.
Moi: T'as déjà mangé ?
Tina, en faisant non de la tête: Non pas encore.
Moi: On y va alors.
On est allés nous poser dans un restaurant puis j'ai pris la route avec elle après qu'on ait mangé.
Tina: On va où ?
Moi: Tu verras.
Tina: Mais donne moi un indice au moins.
Moi: J'ai pas d'indice là (petit sourire).
Elle me posait des questions en vain. Soit je disais des trucs qui n'ont aucun sens, ou bien je lui répondais n'importe quoi. On est arrivés et on est descendus.
Tina: Qu'est-ce qu'on fait là ?
Moi, en lui mettant une pichenette: Alors toi t'es pas futée des fois (sourire).
On était devant le centre commercial et elle me regardait sans comprendre.
Je l'ai prise par la main est on est entrés. On a marché quelques instants et au départ elle croyait qu'on était là pour une glace, ça m'a fait trop rire. Elle en voulait vraiment une alors je lui en ai prise une. Elle a eu le temps de finir sur le trajet dans le centre et on est arrivés devant une bijouterie mais elle regardait ailleurs mdrr.
J'ai tourné sa tête vers la bijouterie et je l'ai poussée à l'intérieur.
Tina: Mais-
Moi: Choisis celle que tu veux, tant qu'elle est pas vilaine.
Elle me regardait complètement abasourdie.
Moi, en me moquant: Tu veux que je choisisse peut-être (sourire) ?
Tina, en ouvrant ses yeux en grand: T'es pas sérieux ?? Si ??
J'ai souri et elle m'a sauté dessus, j'ai failli tomber.
Moi: Tu veux plus descendre (rires) ?
Tina: Rassure moi, tu fais pas ça parce que j'ai été grave chiante avec toi hein ?
Moi: Bah non (sourire). J'ai fait ça parce que parfois, on doit poser des actes de foi. Je te mentirais si je te disais que tout était ok pour moi. -je l'ai faite redescendre- Ça me terrifie et j'ai peur de tout rater et de ne pas pouvoir t'offrir la vie que toi tu veux. Mais si je fais pas confiance à Dieu, à qui je peux faire confiance (sourire) ? Allez, va choisir. Tu m'appelles quand t'as choisis, je t'attends à l'extérieur.
%%%%%%%%%%
Coucou😊!! Comment vous allez ?
Moi ça va, mon corps est un peu fatiguée mais tout va bien merci Seigneur.
Ephraïm et Tina ça avance enfin😩!
J'espère que le chapitre vous a plu, n'hésitez pas à commenter, voter, partager😊!!
Encore une fois, je ferai tout pour vous sortir les chapitres au plus vite🤍. Si vous voyez que je tarde un peu plus que d'habitude👀, écrivez moi🙃. Des fois je suis tellement absorbée par ce que je fais que j'oublie que j'ai d'autres choses à faire.
Que Dieu vous bénisse abondamment, accrochez vous à lui même si vous faites face aux difficultés,
Hellina🤍.