𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟...

Par Azg__K

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Fayyed "minot" des quartiers Nord de Marseille qui essaye tant bien que mal et au fil des années, de sauver s... Plus

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𝐷𝑒𝑢𝑥
𝑇𝑟𝑜𝑖𝑠
𝑄𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒
𝐶𝑖𝑛𝑞
𝑆𝑖𝑥
𝑆𝑒𝑝𝑡
𝐻𝑢𝑖𝑡
𝑁𝑒𝑢𝑓
𝐷𝑖𝑥
𝑂𝑛𝑧𝑒
𝐷𝑜𝑢𝑧𝑒
𝑇𝑟𝑒𝑖𝑧𝑒
𝑄𝑢𝑎𝑡𝑜𝑟𝑧𝑒
𝑄𝑢𝑖𝑛𝑧𝑒
𝑆𝑒𝑖𝑧𝑒
𝐷𝑖𝑥-𝑠𝑒𝑝𝑡
𝐷𝑖𝑥-ℎ𝑢𝑖𝑡
𝐷𝑖𝑥-𝑛𝑒𝑢𝑓
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡 𝑒𝑡 𝑢𝑛
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑑𝑒𝑢𝑥
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑐𝑖𝑛𝑞
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑠𝑖𝑥
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑠𝑒𝑝𝑡
𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-ℎ𝑢𝑖𝑡
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𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥
𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠

𝑄𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒-𝑠𝑒𝑝𝑡

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Par Azg__K

OMNISCIENT

Marseille, Font-vert, 
21h14, 12 janvier 2011

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Sabri, assis sur un canapé, une clope au bec recomptait les pochons de résine de cannabis et de cocaïne pour ensuite les mettre dans une sacoche. Il était tout seul au QG et attendait Faidy.

Il avait été repris par Awadi, Fayyed avait monté son mécontentement mais avait finalement fini par accepter également. Sabri était redevenu celui d'avant. Avec moins de tristesse et moins de haine. Il avait complètement arrêté la drogue et ne touchais plus au aiguilles. C'était compliqué, mais avec de la persévérance et de la motivation il avait fini par vaincre son addiction.

Son téléphone portable l'interpella et il l'attrapa pour répondre.

Sabri : Allo ? Nourredine ?

Nourredine : Allo mon frère ça va ?

Sabri : Ouais hamdoulah et toi ? Ça fait quoi d'être libérable ?

Nourredine : Je revis t'est fou ou quoi ! T'est où la ?

Sabri : J'suis a l'appart la, je charbonne.

Nourredine : Y'a Fayyed ?

Sabri : Non il est reparti, pourquoi ?

Nourredine : Frérot il est jamais là, il vous met au charbon comme des merdes toi et Faidy alors qu'il voyage j'sais pas où.

Sabri : Parle bien, c'est un patron c'est logique et même depuis le début il fait tout, y'a que ces dernières années où il commence un peu à se reposer. Il gère tout de loin.

Nourredine : Mais se reposer de quoi ? Et vous vous reposez pas ?

Sabri : Non c'est le patron on est obligé au contraire ça vous fait bouffer ce que je fait la.

Nourredine : Vas-y toi, w'Allah que tu peut gagner mille fois plus autre part, à la castelanne ou à frais vallons.

Sabri : Je m'en bat les couilles je te dit. C'est grâce à lui que t'a tenu au placard et tu parle comme un clochard comme ça ? Vas-y je raccroche wallah.

Nourredine : T'est trop con.

Nourredine lui raccrocha au nez, Sabri souffla et replaça sa cigarette entre ses lèvres avant de l'allumer. Hors de question de lâcher Fayyed, c'était grâce à lui qu'il était sorti de son addiction, qu'il travaille, que son frère est sorti de prison.

De plus c'était son ami d'enfance, jamais il ne pourra le trahir. C'était comme son frère. Cependant le comportement de Nourredine l'énervait. Il était ingrat envers son ami.

Il aimait la vie qu'il vivait. Pour une fois, il se sentait bien.

-

Yousra et Fayyed venaient de sortir du restaurant, ils étaient tout les deux rassasiés. Ils marchèrent alors jusqu'à la voiture pour ensuite rouler en direction de la patinoire. Sur le chemin de celle ci, après avoir garé le véhicule plus loin, ils passèrent devant un spot où la neige était plus autre et épaisse.

Yousra : Fayyed !! Viens, y'a de la neige !

Fayyed : Non, je crains la neige. Je vais m'assoir.

Il s'asseya sur un muret face à elle, les mains dans les poches. Yousra souffla en levant les yeux au ciel, mais elle s'en alla tout de même vers le tas de neige. Elle attrapa la neige avec ses propres gants, puis forma une boule. Elle se mordis la lèvre inférieure pour s'empêcher de rire.

En cachant sa main derrière son dos elle s'avança vers Fayyed. Une fois face à lui, ce dernier la regardait d'en bas, et elle debout, d'en haut. Elle plissa légèrement ses yeux de biches et pencha la tête sur le côté.

Yousra : T'est trop beau.

Fayyed : Tu me le disait tout le temps.

Fayyed avait un sourire en coin, il l'a regardait avec ses yeux fatigués. Elle le fixa dans les yeux et baissa volontairement ses yeux sur ses lèvres. Fayyed sentit son cœur manquer un battement. Il fonça les sourcils. Il murmura ;

Fayyed : Qu'est-ce tu fait ?

Yousra : Rien.

Elle lui avait répondu avec la meme intonation, il recula et posa son dos contre le mur et Yousra avançais tout de même. Il avala sa salive. Jamais elle n'avait été aussi avenante ! Que lui arrivait t'il ?
Alors qu'il allait céder, et s'avancer pour l'embrasser, il sentit son corps chaud redevenir instantanément froid. Et il frissonna. Il compris la situation en voyant Yousra déjà a l'autre bout de la terre.

Fayyed : Putain !! Je vais te défoncer Yousra.

Il se releva sous les fous rires de sa belle, il avança rapidement vers elle, elle s'éloignait. Alors il se mit à courir pour l'attraper. Quelques secondes plus tard, il l'avait déjà balancé sur son épaule. Et elle avait la tête à l'envers.

Yousra : Eh !!! Lâche moi !!!!

Yousra riait encore alors qu'elle sentait son sang monter à la tête, elle se redressa en posant ses mains sur son dos.

Yousra : C'est bon pardon !! Je rigolais avec toi !!

Fayyed : Moi aussi je vais rigoler avec toi.

Il s'avança vers le tas de neige et la balança dedans sous ses cris.

Yousra : Aaarghhhhhh !!!! C'est froid !!!!

Elle se redressa immédiatement couverte de neige avant qu'elle ne soit mouillé. Elle trottina pour en sortir le plus rapidement possible. Une fois à côté de Fayyed, qui lui riait à son tour en la voyant, elle le poussa.

Yousra : T'est sérieux !?

Fayyed : On est quittes.

Yousra souffla et croisa ses bras sur sa poitrine. Fayyed s'avança vers elle et épousseta son manteau beige tout en souriant de toutes ses dents. Il replaça alors son écharpe et fini par se pencher vers elle.

Fayyed : On en était où ?

Yousra : Nul part. Ciao.

Elle se décala pour s'en aller mais Fayyed la rattrapa par le bras. Il faisait tellement froid que quand ils parlaient, un petit nuage blanc se formait.

Fayyed : Regarde mon œil tu m'a aveuglé !

Yousra : Pardon, tu veut un bisous magique ?

Fayyed : Oui.

Elle haussa les sourcils en souriant en coin et s'approcha de lui en posant ses deux mains de part et d'autres de son visage. Elle se mit sur la pointe des pieds et baissa la tête de Fayyed pour embrasser la paupière de ce dernier.

Fayyed : Pas ici wesh.

Yousra : Ou ?

Fayyed tapota sur ses lèvres avec son index.
Yousra secoua la tête de droit à gauche.

Yousra : Non. Tu mérites plus.

Fayyed : Si, comme avant. Ça t'a pas manqué ?

Yousra : Non.

Fayyed : Tu mens.

Yousra secoua la tête à nouveau tout en fixant Fayyed. Elle avait désormais ses mains autour de sa nuque. Fayyed s'approchait de plus en plus, finalement il plongea sa tête dans son cou. Elle sentait bon. Automatiquement elle caressa ses cheveux avec ses doigts. Quelques secondes plus tard, il planta un bisous sur son cou avant de se redresser.

Fayyed : Allez viens on y va. Je vais faire une bêtise sinon.

Yousra souffla un rire. Il attrapa sa main et la plongea dans sa doudoune pour s'avancer avec elle vers l'entrée de la patinoire.

-

Yousra : J'arrive je vais chercher les patins et des gants pour toi.

Fayyed : Prend moi en des noirs !!

Elle était déjà partie, Fayyed souffla en voyant autour de lui des enfants, des adultes, et surtout des adolescents en pleine puberté. Un groupe de filles assises à côté de lui semblaient en plein dedans.

Elles parlaient fort, certaines avec un accent d'autres non. Fayyed avait envie de les gifler. Il était assis dans l'endroit où les gens mettaient les patins. Il y'avait donc beaucoup de bruit

? : Excusez moi ?

Fayyed tourna la tête vers la gauche et souffla discrètement en voyant qu'il avait été interpellé par une fille de ce groupe. Il la pointa du menton pour l'inviter à parler.

? : On a remarqué avec mes copines que vous aviez un accent, c'est l'accent du sud de la France ? Vous venez de Toulouse ?

Fayyed fronça les sourcils et se concentra pour ne pas laisser un air méprisant se dessiner sur son visage. Il détestait que des étrangers lui parlent encore moins pour des stupidités. Il soupira avant de leur répondre.

Fayyed : Non, Marseille.

? : Ah ! Merci haha, c'est beau la bas, parce que je suis jamais allé en France la bas.

Fayyed : Ouais ouais, c'est beau. Tranquille.

Une autre fille lui posa une autre question.

? : Tu est venu pour les vacances ?

Fayyed : Non, pour voir quelqu'un.

? : Ah d'accord !! Et t'aime bien ?

Fayyed en avait déjà marre. Il n'avait pas le temps de parler à des adolescentes au hormones en feu. Il soupira une énième fois et allait ouvrir la bouche pour essayer de les remballer poliment mais il fut interrompu.

Yousra : Fayyed ?

Tous se retournèrent vers elle. Elle tenait les patins à bouts de bras en fusillant le groupe de filles à côté de Fayyed. C'était comme un bonbon au milieu d'une ruche d'abeille. Elle n'avait pas eu un seul regard pour Fayyed.

Ce denier sourit en la voyant. Elle s'approcha de Fayyed et s'asseya a côté de lui en posant les patins sur le sol.

Yousra : Salut les filles, un problème ?

? : Non, on demandait à ton frère si Marseille...

Yousra : C'est pas mon frère.

La fille à qui elle s'adressait fronça les sourcils feignant l'innocence. Yousra lui sourit hypocritement. Fayyed attrapa les deux patins au sol avec sa main droite et puis se leva en tendant sa main vide à Yousra.

Fayyed : Bref, on y-va ma vie ?

Cette dernière se leva en souriant au filles.

Yousra : À plus tard les filles !

Elle passa son bras autour du torse de Fayyed et les deux marchaient dos à elles. Yousra discrètement leur lança un regard noir en les regardant par dessus son épaule.

Fayyed explosa de rire.

Yousra : Mais c'est incroyable ! Elles ont pas honte ! Et en plus genre j'suis ta soeur ! On me l'avait jamais faite cette la. Et toi tu pouvait pas les remballer ?

Fayyed : J'aime pas les minotes t'inquiètes, en plus j'allais le faire tu m'a coupé.

Yousra : Encore heureux !!! Bon viens on va s'assoir pour mettre les patins.

Une fois assis sur un banc vide, pendant au moins cinq minutes, Fayyed essayait tant bien que mal de mettre ces foutus patins.

Fayyed : Zebi c'est quoi cette merde, ça se ferme pas !

Yousra : Fayyed calme toi t'est trop agressif !

Elle s'accroupit et ajusta les patins que Fayyed venait d'enfiler. Elle se leva, les siens déjà au pieds.

Yousra : C'est bon comme ca ?

Fayyed : Ouais c'est bon. Putain t'est en train de me faire faire un truc de zoulette là.

Yousra : Mais n'importe quoi, on patine juste tout le monde va a la patinoire.

Fayyed : Ouais beh moi non. En plus j'aime pas y gèle.

Yousra : Arrête de maronner roh !

Fayyed : T'a de la chance j'suis en mission reconquête, vais ce que tu m'fait faire.

Yousra leva les yeux au ciel.

Yousra : Allez lève toi !

Fayyed : Non je vais tomber. J'ai jamais fait ça.

Yousra : Mais non tu va pas tomber ! Allez viens !

Elle tendis ses deux bras vers Fayyed pour qu'il saisisse ses mains. Ce dernier souffla et attrapa ses mains. Contre toute attente Fayyed tenait en equilibre. Il lâcha immédiatement Yousra.

Yousra : Mais ?

Fayyed : C'est bon je tiens seul.

Yousra : Comme tu veut, viens maintenant, on va sur la glace !

Fayyed : Vas-y, j'arrive.

Yousra marcha difficilement jusqu'a la glace et faillit glisser lorsqu'elle avait posé son deuxième pied. Elle se tenait fermement au bords. Fayyed explosa de rire en la voyant.

Fayyed : Zehma tu fait la pro mais tu te cague dessus aussi !

Yousra : N'importe quoi ? Tu parles, tu parles mais viens toi aussi !

Fayyed : J'arrive.

Fayyed souffla un coup et s'avança pour la rejoindre. Il avait du mal et plusieurs fois il allait tomber, sous les rires de Yousra bien évidemment, toujours agrippée à la rambarde.

La patinoire était peu fréquentée au vu de l'heure. Les lumières étaient tamisées et de la musique résonnait depuis les énormes baffes au plafond.

Fayyed lui essayait de faire des allers retours d'un bords à l'autre. Il s'en sortait pas mal !

Yousra : Mais t'arrive en fait !! T'a dit que tu savait pas patiner !!

Fayyed : Je sais tout faire, j'suis parfait. Je savait même pas j'avait ce talent, c'est trop.

Fayyed la rejoint une nouvelle fois après avoir traversé plusieurs fois la glace. Il ricana en la voyant agrippé.

Yousra : Te moque pas !

Fayyed : Viens, c'est facile faut juste s'habituer.

Yousra saisit sa main droite et décida de lui faire confiance. Fayyed commençait à la faire avancer avec lui.

Yousra : Eh eh !! Doucement Fayyed.

Yousra s'agita sous la panique et bougeait ses bras n'importe comment. Ce qui la fit glisser elle, et Fayyed. Elle était tombée sur les fesses et lui également. Contre toute attente Fayyed explosa de rire et Yousra également.

Fayyed : Putain heureusement y'a degun, la honte.

Yousra : Pardon ma star.

Fayyed se releva et expliqua à Yousra comment patiner. Plus les minutes passaient plus ils rigolaient, Yousra tombait, Fayyed se moquait puis l'inverse. Comme seuls dans cette étendue de glace, certains les regardaient un sourire au lèvres.

Comme replongés dans leurs enfance, enfance qui certes n'a pas été facile. Mais où les souvenirs, malgré la précarité, resteront gravés à jamais.

Elle retrouvait enfin Fayyed. Il y'a toujours une personne qui lorsqu'elle est à vos cotées, vous change. Elle vous illumine, rend la vie d'ici bas plus douce. Vous ne pensez à rien en sa présence, vous êtes vraiment vous mêmes, sans mauvaises pensées. Comme si plus rien n'existait autour de vous, comme si plus rien n'était important, à l'exception de cette personne.

Et c'était Fayyed pour Yousra.

Et Yousra pour Fayyed.

Fayyed le voyait, il était heureux avec elle.

-

Fayyed était adossé au bord de la patinoire les bras croisées en regardant un sourire au lèvres, Yousra patiner prudemment les bras levées.

Il s'était arrêté car depuis quelques minutes, il avait eu du mal à avaler sa salive. Voila plusieurs minutes ou ce dernier essayait de se se sentir mieux, sans succès. Il avait peur de faire une crise.

Soudainement, Fayyed fronça les sourcils. Il inspira, puis expira et senti une énorme gêne. Il avait l'impression d'avoir la trachée remplie. Il essaya alors d'expulser ce qui le bloquait en essayant de se forcer à tousser. Tout en toussant, il s'éloigna loin de la glace pour s'assoir sur un banc plus loin.

Son dos était incurvé vers l'avant. Et il toussait. Personne ne l'entendait car la musique était beaucoup trop forte. Yousra au loin chercha des yeux l'algérien qu'elle avait perdue de vue, quelques secondes plus tard ses yeux se plantèrent sur Fayyed le dos courbé. Il avait l'air de l'étrangler. On dirait qu'il vomissait.

Yousra : Fa-Fayyed ??

Prise de panique elle se précipita, manquant de tomber plusieurs fois vers la sortie. Une fois sur le sol, toujours les patins au pieds, elle se précipita sur le jeune homme.

Yousra : Fayyed ? Fayyed qu'est-ce qui t'arrive ?

Elle avait posé sa main sur son dos et le caressais, pensant qu'il allait réellement vomir. Fayyed se redressa légèrement, il était en hyper-ventilation son torse se levait puis s'affaissait très rapidement. Il était devenu rouge et ses veines faciales ressortaient.

Yousra se mit devant lui en le voyant lutter pour respirer.

Yousra : Calme toi Fayyed ne panique pas ça va s'empirer d'accord. Si t'a une gêne force pour faire passer de l'air mais ne t'arrête pas de respirer.

Fayyed : Dans-dans ma-ma sacoche-

Il parlait en plaçant entre chaque mots une forte inspiration et une expiration. Yousra compris et se précipita à l'accueil pour récupérer la sacoche de Fayyed. Elle l'ouvrit en courant et en même temps cherchait ce qu'il voulait. Il y avait une sorte d'aérosol, qui était plus grand que la normale.

Yousra était asthmatique et trouvait cet aerosol curieux. Mais elle le tendis à Fayyed qui l'utilisa.
Quelques secondes plus tard, il ferma les yeux en essayant de respirer malgré l'encombrement de ses poumons. Yousra etait à ses côtés, elle lui caressait le dos de haut en bas, ne sachant quoi faire. Elle était complètement largué.

Fayyed se releva et toussa dans un mouchoir que Yousra lui avait donné encore et encore, jusqu'au moment où il cracha. Juste après une quinte de toux lui repris mais il sentait qu'il avait expulsé partiellement la gêne. Il inspecta le mouchoir, et ce dernier était immaculé de sang.

Des crises comme celles ci lui arrivait souvent cependant, il arrivait parfaitement à les gérer et à les voir arriver. Jamais il n'avait perdu autant le contrôle. Son erreur était qu'il avait paniqué, à cause des gens autour de lui, de Yousra, de peur de gâcher le moment. Tout s'était bousculé dans sa tête. Et la peur avait pris le dessus.

Yousra cligna plusieurs fois des yeux, elle tremblait.

Yousra : T'a craché du sang ?? T'a sorti du sang de tes poumons la ???!

Fayyed était toujours dos à elle et essayait de se calmer. Il commençait a aller légèrement mieux. Yousra le contourna à nouveau pour être devant lui.

Yousra : Regarde moi Fayyed, c'était quoi ??

Fayyed : Rien, je vais-

Yousra : Va à l'hôpital, c'est pas normal de cracher du sang !

Fayyed a bout de force s'asseya sur le banc et s'affala sur le dos de ce dernier en soufflant. Yousra s'en alla à l'accueil pour aller déposer ses patins et les gants de Fayyed, mettre ses bottes et puis récupérer les baskets de l'algérien.

Elle rejoint Fayyed et posa son écharpe sur le banc, elle s'accroupit et retira les patins des pieds de ce dernier.

Fayyed : Laisse, je vais le faire-

Yousra : Non, fait pas d'effor.

Fayyed n'insista pas plus, il n'en avait plus la force.
Yousra se posait un milliard de questions. Elle avait peur, elle savait que c'était mauvaise signe le sang dans le mouchoir. Elle priait intérieurement pour que se ne soit pas grave. Jamais elle n'avait vu Fayyed aussi faible. Et elle avait que quelque chose n'allait pas.

Elle lui enfila ses baskets, emmêla ses lacets pour après l'aider à mettre sa veste. Elle lui tendis sa main, il l'a saisit et se releva. Il avait gardé sa main dans la sienne, elle l'emmena vers la sortie de la grande patinoire. Une heure plus tôt ils étaient rentrées tout excité et heureux, les voilà ressortant avec une tête d'enterrement, et un froid glacial entre eux.

Ils marchaient sous la neige, en silence. Main dans la main. Tellement proches mais à la fois tellement loins.

Arrivés devant la voiture, Yousra plongea sa main dans la poche de Fayyed et y récupéra ses clefs. L'algérien compris et sans un mot il la lâcha pour aller côté passager.

Le trajet était horriblement long, l'atmosphère était pesante. Les deux trop plongés dans leurs songes.

Yousra avait peur, peur pour Fayyed. Il avait cette pompe, c'est qu'il avait l'habitude de ces crises ? Elle songeait à une asthme aigu, cependant, le sang remettait tout en question. C'était la première fois où elle le voyait perdre totalement le contrôle.

Fayyed lui pensait à la réaction de Yousra. Elle ne parlait pas, elle conduisait nerveusement, ses mains étaient légèrement tremblantes sur la boîte de vitesse. Il avait peur de lui annoncer. Et si elle ne pouvait pas vivre avec un malade ? Et si elle décide de le laisser ? Il pensait à tout et à n'importe quoi.
Il n'avait même pas essayer de débattre pour éviter l'hôpital. Il en avait besoin.

Il la regardait, quelques fois, elle se mordait la lèvre inférieure, les yeux vitreux d'un coup. Puis elle se reprenait. Elle avala difficilement sa salive. Fayyed souffla et détourna les yeux pour regarder le paysage blanc, devenu fade.

-

Fayyed était assis sur un siège, il venait de terminer une séance de désencombrement bronchique. Il était désormais seul avec Yousra. Cette dernière avait assisté à tout, les bras croisées sur sa poitrine.
Une fois seuls, Yousra brisa le silence pesant qui régnait dans la pièce.

Yousra : Tu va enfin m'expliquer ?? C'était quoi ça ??

Fayyed : Yousra...

Yousra : Non ! Non non tu va tout me dire maintenant parce que je supporte pas de pas comprendre. Pourquoi ils t'on pas examiné ? Pourquoi il t'on directement fait ce truc ?

Fayyed : J'ai un dossier médical et...

Il fut coupé une énième fois par un docteur qui rentra dans la pièce, avec dans les mains une radiographie

Docteur : Monsieur Fayyed Azem ?

Fayyed : C'est moi.

Docteur : Après le scanner thoracique que nous vous avons passé, j'ai de mauvaises nouvelles. Vos poumons sont dangereusement endommagés. Et ils ne fluidifient pas assez le mucus. D'après votre dossier médicale vous prenez un traitement et malgré tout, rien ne s'arrange. Je vous propose une greffe des poumons, c'est la seule option si vous ne voulez pas mourir de cette maladie.

Le sang de Yousra se glaça. Son cœur résonna dans ses tempes, elle leva les yeux vers Fayyed qui la fixait durement. Elle cligna plusieurs fois des yeux, espérant que ce qu'elle avait entendu était une hallucination.

Fayyed : Je vous dirait plus tard, merci vous pouvez me laisser une minute ?

Le docteur hocha la tête mais leva les yeux discrètement sur le visage de la jeune femme qui était devenu blanc. Il ferma la porte derrière lui.

Fayyed la regardait, elle avait les yeux dans le vide. Il voulais lui dire, mais il n'en avait pas trouvé le courage. La voila devant lui, immobile.

Fayyed : Yousra je...

Yousra : C'est quoi ta maladie ? C'est quoi ?

Fayyed : La mucoviscidose.

Et c'était comme si tout le poids du monde tombais sur elle. Totalement assommée. Elle connaissait parfaitement bien cette maladie. Et savait, qu'elle était incurable. Yousra se releva et passa ses mains dans ses cheveux en soufflant. Elle tourna le dos à Fayyed. Les larmes lui montaient au yeux. Elle avala difficilement sa salive et d'une voix étranglé, lui demanda;

Yousra : Depuis quand ?

Fayyed toujours assis les bras ballants, les yeux tristes plantés sur le dos de Yousra, soupira et lui répondis;

Fayyed : Depuis qu'on était l'hôpital toi et moi.

Yousra : Y'a presque quatre ans...

Elle pleurait. Yousra voulait s'en aller, elle était énervé a un tel point qu'elle voulait s'en aller pour ne plus le voir. Mais elle se rétracta, car c'était comme si elle l'abandonnait. Et ce n'était absolument pas le moment.

Yousra : Tu m'a caché ça pendent quatre ans...

Et elle explosa en sanglot. Et Fayyed ferma les yeux tout en fronçant les sourcils. Il avait mal au cœur. Et il s'en voulait mais il n'avait pas le choix. Plus profondément en lui, il était soulagé qu'elle le sache. Que quelqu'un partage son lourd fardeau.

Ses épaules tressautaient, et elle respirait difficilement. Non c'était pas possible ! Il ne pouvait pas être atteint d'un telle maladie. Et il ne risquait pas d'en mourir ! Mais tout était bien réel. Et ses larmes ne cessèrent de couler. Elles coulèrent témoignant de la peur de Yousra. Elle était morte d'inquiétude et de peur. Et au fond, elle était blessé d'avoir été dans l'ignorance tout ce temps.

Elle se retourna alors vers Fayyed, et s'approcha de lui.

Yousra : Tu va faire cette opération pas vrai ?

Fayyed resta silencieux.

Yousra : Je te parles ! Tu va la faire hein ?

Fayyed : Je sais pas.

Yousra : Comment ça tu sais pas !!!!!!???

Fayyed : J'ai ai parlé avec mon médecin, c'est pas pressé j'ai encore le temps, si je la fait, ouais peu être que je vais gratter quelques années en plus, mais ça va pas m'empêcher de canner !!

Yousra : Mais ?? Tu te rend pas compte de la situation ??! C'est que du positif pour toi ! Tu sais pas ce qui peut se passer Allah u A'lam, mais fait en sorte au moins de pas te laisser mourir sans rien faire ! Et c'est pressé ! A la moindre infection pulmonaire tu met ta vie en danger !!

Fayyed fixa le sol, Yousra s'approcha de lui et attrapa son visage en coupe. Ses mains tremblaient. Ses yeux étaient rouges et bordés de larmes.

Yousra : Fayyed si tu le fait pas pour toi, s'il te plaît fait le pour moi. Tu peut pas me laisser toute seule. T'a encore plein de choses à vivre ! S'il te plaît...

Et elle s'effondra encore, dans ses bras. Fayyed sentit  son cœur se serrer fortement. Il avait envie de pleurer avec elle mais les larmes ne sortaient pas.
Car en réalité, il avait peur, peur de mourir et de la laisser.

Auparavant, mourir lui importait peu, mais c'était quand il n'avait personne à aimer. Désormais tout a changé. Depuis qu'elle était revenue dans sa vie. Tout tournait autour d'elle. Même si il ne s'en rendait pas compte. Aujourd'hui, il le savait. Il l'entoura de ses bras et s'approcha de son oreille.

Fayyed : C'est bon pleure pas, je vais la faire. W'Allah que je vais la faire. Pleure plus ma vie.

Yousra hocha la tête encore secoué par ses pleurs, il passa ses mains sous ses yeux pour essuyer ses larmes. Il la tenait dans ses bras et caressait son dos de haut en bas. Yousra renifla et envoya son poing sur le torse de Fayyed.

Yousra : Pourquoi tu m'a rien dit !?

Fayyed : J'arrivais pas, je voulais pas que t'ai peur, que tu me laisse. Et même j'ai peur de te laisser seul quand je vais...

Yousra : Mais n'importe quoi ! Je veut plus que tu me cache des trucs aussi graves ! Imagine...

Fayyed : Oui j'te jure, mais c'est bon imagine pas.

Yousra : Y'a personne qui le sais ?

Fayyed avala sa salive et serra la mâchoire.

Fayyed : Que ton père, et peu être ta mère.

Yousra : Hein !!!?

Fayyed : Je vais voir le docteur vite fait, pour lui dire que je vais la faire à Marseille, et je t'expliquerais tout depuis le début.

Yousra hocha la tête. Fayyed se pencha et pressa sa nuque pour poser ses lèvres sur son front.

Fayyed : Arrête de pleurer !

Cette hocha la tête dernière essuya ses larmes et s'asseya sur ce petit siège en soufflant.

Yousra : C'est bon.

Fayyed lui sourit avant de sortir de la pièce. Dès que la porte fut fermée. Elle se laissa aller. Elle pleurait de peur, elle était également choqué de cette nouvelle. Mais il ne fallait pas qu'elle le montre à Fayyed. Il lui fallait un moment pour digérer.

Tout était encore flou mais elle était déterminée à aider Fayyed dans cette maladie. Il était rongé de l'intérieur par une maladie et il ne l'avait dit à personne. C'était le fait qu'il se battait seul qui lui faisait de la peine. Il ne sera plus seul !

Elle s'en voulait désormais pour tout les moments où il avait eu un comportement changeant, quand il toussait énormément, quand il avait arrêté de fumer, le fait qu'il s'essouffle plus rapidement que d'habitude.

Tout devenait plus clair.

Mais Yousra se demandait comment et pourquoi son père était au courant. Elle savait qu'il devait encore lui raconter beaucoup. Et elle craignait ce moment. Mais elle devait savoir.

Fayyed revint quelques minutes plus tard, il attrapa le manteau de Yousra sur le porte manteau il s'approcha d'elle pour lui tendre. Elle l'attrapa silencieusement et l'enfila, ainsi que son bonnet et de son écharpe. Fayyed lui ferma la fermeture de sa doudoune. Juste après, il lui tendis sa main. Elle l'attrapa.

Il la mena vers la sortie de l'hôpital, puis jusqu'à la voiture.

Yousra : Il t'a donné son accord ?

Fayyed : Ouais, il m'a dit que c'est mieux de la faire à Marseille.

Yousra : Okay, ça nous laisse du temps pour...

Fayyed : Comment nous ?

Yousra : Beh je viens avec toi.

Fayyed : Non, tu va rester là pour ton diplôme, et quand tu l'aura tu viendra tranquille.

Yousra : Non ! Je vais pas te laisser tout seul !!

Fayyed : Je m'en fout d'être seul c'est rien. En plus t'a tarpin de stages non ?

Yousra : Mais c'est rien, je les rattraperait à la fin de l'année.

Fayyed : Imagine tu redouble ?

Yousra : C'est pas grave, un an c'est rien. Ça me remettra sur les bonnes années vu que j'ai sauté une classe.

Fayyed : Mais tu comprend pas quand je te parles ? Tu fini tes stages, tu fini tout ce que t'a à faire et après si tu veut venir tu viens.

Yousra : Non.

Fayyed : Bon vas-y monte dans la voiture.

Elle s'exécuta et Fayyed fit de même. Une fois installé, il tourna la tête vers l'algérienne et fronça les sourcils en la voyant assise en tailleur tournée vers lui. Il leva les yeux au ciel comprenant ce qu'elle voulait.

Fayyed : Je vais tout t'expliquer d'un coup mais tu me laisse finir.

Yousra : Oui !

Il inspira profondément avant de commencer.
Il lui expliqua du moment où il avait su pour sa maladie, jusqu'à maintenant, qu'il prenait un traitement plusieurs fois par jour, qu'il allait souvent à l'hôpital pour des séances de kinésithérapie respiratoire et digestive. Qu'en y allant un jour il avait croisé Saïd, qu'il lui avait avoué pour sa maladie, que ce dernier lui avait fait un ultimatum pour qu'il quitte Yousra à cause de sa réputation à Marseille et de sa maladie. Juste après, il avait croisé Djemaa, qu'elle lui avait tout avoué pour sa mère, qu'il avait péte les plombs qu'il était allé chez sa tante pour confirmer ses dires. Une semaine après, il avait rejeté Yousra en la blessant. Puis après s'était envolé pour le Maroc et ensuite en Algérie pour régler ses comptes avec le frère de sa défunte mère.

Il lui avait tout raconté et n'avait omis aucun détails. Il se sentait plus léger. Plus il avançait dans ses dires, plus Yousra se décomposait.

Fayyed : Et quand je t'ai vu la dernière fois au mariage, ton père, il est venu chez moi. Pour savoir ce que je t'avait dit. Et quand il est parti je me suis rendu compte que je pouvais pas te laisser. Alors je suis venu te rejoindre. Et tu sais la suite.

Yousra cligna plusieurs fois des yeux.

Yousra : Je...Fayyed je suis désolée pour ta mère vraiment, qu'Allah lui ouvre les portes du paradis. J'aurais pu comprendre la dernière fois. Ça va depuis ?

Fayyed : Ça me ronge toujours, c'est de ma faute, des que j'suis née j'ai apporté que des problèmes. Et elle a tout subi, à cause de moi elle pouvais pas partir.

Yousra : Mais non c'est pas ta faute, c'était ton destin même si c'est triste, c'est pas toi qui a tout déclenché, ça devait se passer comme ça. Ne t'en veut pas.

Fayyed leva la tête vers elle, qui avait saisit sa main l'enveloppant des siennes. Il lui sourit tristement avant d'hocher la tête. Malgré ses propos rassurants, il était dans le même état d'esprit et savait pertinemment qu'il ne pourra pas se reconstruire avec ce poids sur la conscience.

Yousra : Et pour mes parents, je savait pas je te jure. Vraiment je m'excuse à leur place. Pour ma mère et pour mon père. Je savait pas qu'ils connaissaient ta mère Allah y rahama.

Fayyed haussa les épaules.

Fayyed : C'est pas toi, c'est eux. Mais c'est rien, je m'en fout. Au moins j'ai su la vérité.

Elle se mordis la lèvre inférieure et se replaça correctement sur le siège en silence et fixa un point au loin.

Fayyed : Yousra ?

Il tourna la tête vers elle, il avait toujours ce même léger sourire.

Yousra : Mmhh ?

Fayyed : Tu veut pas qu'on se marie ?

-

HAHAHAHAHA CC MES VIDA !!!

Alors ce chapitre ?

C'est du sérieux laaaaaa.

En tout cas je vous dit à la prochaine, gros bisous je vous love ❤️

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