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By Afroheidi

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Son regard se leva vers l'astre nocturne, s'agenouillant sur le sol en pierre dans un silence religieux. Un s... More

Informations avant lecture de la fiction
Prologue - Mnémosyne
Chapitre 2 - Le Conseil
Chapitre 3 - Nom d'un crylasm
Chapitre 4 - L'Astral
Chapitre 5 - Invasion
Chapitre 6 - Ashkore
Chapitre 7 - Rejoindre les rangs de la Garde
Chapitre 8 - Fille de la Lune
Chapitre 9 - Première Mission
Chapitre 10 - Alliances et Secrets
Chapitre 11 - L'Ombre
Chapitre 12 - Fenghuangs, Fô et Dragons
Chapitre 13 - Âmes-Sœurs
Chapitre 14 - Lune de sang
Chapitre 15 - Cousins phoenix
Chapitre 16 - Illusion
Chapitre 17 - Submersion
Chapitre 18 - Prison corporelle
Chapitre 19 - Le bras droit de l'Ombre
Chapitre 20 - Le baiser du vampire
Chapitre 21 - S'appartenir
Chapitre 23 - Agonie
Chapitre 24 - Retrouvailles déchirantes
Chapitre 25 - Fantôme du passé

Chapitre 1 - Nouvelle vie à Eel

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By Afroheidi


Assise au milieu de son lit, elle contemplait la Lune, les jambes recroquevillées contre sa poitrine. En silence, elle détaillait la beauté de l'astre nocturne avec une certaine tendresse. C'était son seul réconfort sur ces terres inconnues. Moody ne se sentait pas forcément à sa place à Eel, malgré la bienveillance de Leiftan à son égard. Peut-être aurait-elle préféré décéder sur cette île.

Un soupir s'échappa de ses narines tandis qu'elle déposait son menton sur ses genoux, entourant ses jambes de ses bras nus. La cendrée était à la cité depuis quelques semaines maintenant, elle semblait avoir repris du poil de la bête. Peu sociable, elle s'était isolée avec les Purrekos à la demande de la Garde. Cela lui convenait. Elle avait un endroit où dormir, elle gagnait un salaire et mangeait presque à sa faim. La lunienne attendait son procès. Sa mémoire, elle, lui faisait toujours défaut.

Ses yeux se baissèrent sur ses pieds. Qui suis-je ? Où vais-je ? Que fais-je ? Toujours ces foutues questions existentielles auxquelles je ne peux répondre. Et toi, Lune, tu n'as pas l'air décidé de le faire non plus.

« Sois forte ma Fille. » maugréa la jeune femme d'un air ironique.

Moody secoua la tête d'un air las et se laissa tomber en arrière sur le matelas dur de sa chambrette. A nouveau son regard se perdit sur le voile de Nyx, récitant une à une les constellations qu'elle voyait afin de s'endormir paisiblement. La vie n'était qu'un long cycle monotone.

Alors que le soleil matinal caressait sa peau blanche, Moody émit un faible grognement en enfonçant son visage dans l'oreiller, fermant de son pied le rideau pour se protéger. Un soupir se fit entendre alors qu'elle s'étirait de tout son long, encore une journée longue à attendre dans cette foutue chambre. A regarder les étoiles danser entre ses doigts, à éviter les rayons du soleil. Non pas qu'elle ne pouvait en mourir, mais avoir le teint gris ne la mettait pas forcément en valeur. Tout autant que cette tenue horrible que lui avait fait livrer Leiftan.

Une expression de dégoût se dessina sur les traits de la lunienne. Du vert et du marron, quelle idée lui était passé par la tête. Elle leva les yeux au ciel avec exaspération. « Il faut que tu restes discrète. » lui avait dit le lorialet en lui tendant la boîte. Une nouvelle fois, elle se ressassait son arrivée ici. Du moins, les quelques brides qu'elle avait. Une odeur boisée et chaude, le son de la voix tranchante de la cheffe de la cité.

« Entre l'autre qui débarque en salle du cristal, elle qui vit sur île déserte, Ashkore qui nous joue des sales tours. Nous allons traiter les problèmes par ordre d'importance: je ne veux pas voir cette femme dans la cité pour le moment, assurez-vous de la cacher chez les Purrekos après qu'Eweleïn lui ai apporté les soins nécessaires. »

Un grognement pour toute approbation. L'homme qui la portait, la maintenant avec force contre son torse. Moody avait senti sa chaleur l'envelopper. C'était à la fois étrange et rassurant de se sentir aussi bien dans les bras d'un sombre inconnu. Comme s'ils ne faisaient qu'un. Comme si elle avait trouvé sa réponse.

Elle cilla pour revenir à la réalité, glissant son index sur sa bouche. Moody n'avait jamais revu ce Valkyon, pour au moins le remercier. La jeune femme s'assit dans son lit, se pencha pour attraper son accoutrement immonde et le passer sur son corps d'albâtre. Un pantalon marron, des bottines sans talons de la même couleur. Elle passa la cape verte sur ses épaules et rabattit la capuche sur son crâne orné d'une tresse cendrée. Pour passer un peu plus inaperçue, elle remonta le vêtement sur la moitié de son visage. On ne voyait plus que l'améthyste de ses yeux. Elle soupira avec lassitude et se donna la motivation de quitter ses lieux pour rejoindre la place du marché en silence, tête baissée.

La ville était déjà active à cette heure, les habitants et les marchands animaient la place du marché. Moody évitait soigneusement chaque personne présente pour se faufiler vers les boutiques des Purrekos. Purreru l'attendait pour une nouvelle journée en compagnie des familiers. Un faible sourire étira les lèvres de la demoiselle à cette simple idée. Elle appréciait la compagnie de ses petites et grosses bêtes autour d'elle. Ses yeux se levèrent sur la devanture de la boutique de Purrery, observant la nouvelle collection envieusement.

Moody se demanda, le temps d'une réflexion, ce qui lui irait mieux que sa tenue affreuse du jour. Elle aurait pu pleurer tant cette dernière ne la mettait en valeur et la rapetissait. Déjà qu'elle n'était pas très grande du haut de son mètre cinquante-cinq. Moody fit la moue. Quand pourrait-elle troquer ses vêtements pour d'autres ? Un félin se plaça à côté d'elle, caressant ses moustaches d'un air intéressé avant de grogner après la lunienne.

« Eh ma jolie ce n'est pas l'heure de faire du lèche-vitrine ! Je n'ai pas le temps de m'occuper de toi ou de te laisser vagabonder où tu le veux. » Lui dit-il de sa voix rauque. « Purreru t'attend. »

Moody fronça le nez avant de baisser son visage vers Purral.

« Je ne suis pas en retard pourtant. » lui fit remarquer la cendrée.

« Être à l'heure c'est être en retard ! » argumenta le chat roux, en lui offrant un coup de baluchon.

La jeune femme feignit l'ignorance en tournant les talons vers la boutique de l'autre félin qui l'attendait. Elle gravit les trois marches avant de pénétrer dans le bâtiment avec Purral. Purreru vint à leur rencontre, tenant entre ses pattes un œuf fraîchement pondu. Moody eut un tendre sourire, enfin la maman pimpel avait mis bas. Purreru offrit un rictus aux deux autres en déposant l'œuf dans un incubateur.

« B-bonjour P-purral. Mo-ody. Bégaya-t-il.

- Salut l'ami ! Leiftan n'a pas l'air de vouloir récupérer son fardeau, alors je te confie une nouvelle fois cette jolie demoiselle. Je viendrai la récupérer dans trois heures pour le déjeuner. »

Moody leva les yeux au ciel, croisant ses bras sous sa poitrine.

« Purral. Je ne suis pas une prisonnière de guerre. » lui dit-elle.

« C'est pour ça qu'il faut te cacher. » rétorqua le roux. « Si tu n'étais pas une prisonnière, penses-tu que tu serais ici à travailler avec nous ? »

Un point pour le félin. Moody serra les dents en abaissant sa capuche en se dirigeant vers le fond du magasin sans rien ajouter de plus. A vrai dire, ses mots l'avaient contrariée. Et puis, elle n'avait jamais demandé à être sauvée. Elle soupira en pénétrant dans son lieu de travail : une pièce où plusieurs familiers l'attendaient pour une toilette. Des grands, des petits, à plumes, à poils, à écailles. Moody eut un léger rictus en les regardant un par un.

« Qui veut passer le premier à la toilette ? » Questionna jeune femme en se laissant approcher par un Sabali.

- M-Moody. Intervint Purreru. T-tu n'es p-pas une pri-prisonnière à mes yeux. »

La demoiselle lui adressa un faible sourire en s'agenouillant près de la cuve à eau, remontant ses manches sur ses bras opales après avoir retiré sa cape verte.

« Ne t'en fais pas Purreru. C'est ainsi. » le rassura-t-elle.

Ce dernier réprima un miaulement triste et s'approcha de la cendrée pour lui adresser une caresse sur le haut du crâne.

« A-après la toilette, rejoins m-moi au stock que je t'ap-prenne les nourritures de chacun de nos comp-compagnons. »

Moody lui offrit un sourire chaleureux en hochant la tête positivement, enjouée d'apprendre quelque chose de nouveau durant cette nouvelle journée à être cachée. Ne voulant pas plus affecter l'humeur du félin avec la sienne, elle porta sa concentration sur sa première tâche de travail : mouiller, laver, rincer, sécher le familier. Ses yeux améthyste se posèrent sur le Sabali qui l'avait suivi.

« Tu veux commencer ? » Lui demanda la sélénite.

Il s'approcha de la grande baignoire, regardant curieusement dedans puis la lunienne qui tapotait l'eau du bain. Le familier tapa ses sabots au sol avec impatience, elle sourit en l'attrapant pour le mettre dedans. Elle mouilla le petit familier en prenant soin de ne pas lui en mettre dans les oreilles, puis attrapa le savon pour frictionner son poil avec douceur. De ses pouces, elle massait le dos de l'animal qui eut l'air satisfait de cette attention. Elle sourit avec douceur en venant à le rincer avant de l'emmitoufler dans une serviette afin de le sécher dans des frictions rapides, afin de vivifier ses muscles.

Le sabali tapa joyeusement des sabots en ébouriffant ses reins, trottinant d'un air gai vers une autre partie de la boutique. Moody gardait un faible sourire sur ses lèvres charnues, il n'y avait rien de plus apaisant que de prendre soin de ces petites bêtes. Les autres familiers portaient leurs regards sur la lunienne qui était prête pour un second tour. Et elle s'appliquerait à ses fonctions. Ce n'était peut-être pas une tâche difficile, mais Purreru semblait y attacher de l'importance, alors Moody ferait tout pour le satisfaire dans sa passion des familiers.

Lorsque midi sonna, la lunienne fut escortée par Purral vers un jardin pour pouvoir se nourrir et attaquer le second temps de son travail. Le ventre plein, elle s'étira dans un faible gémissement. Moody avait trop mangé, ses paupières étaient lourdes mais elle tenait le coup, se giflant mentalement pour suivre Purreru dans la réserve de nourriture de familier. Son regard se balada sur les différents types de nourritures mais fut captivée par une boule noire qui flottait dans un bocal.

« C'est un mini t-trou noir. Pour nourrir les homonculus de mi-minuit, les familiers de la garde de l'Ombre. » l'informa le félin qui avait perdu son attention.

Moody pencha son visage sur le côté, intriguée. Ce trou noir l'attirait sans raison, approchant ses doigts du bocal. Les boules suivirent le mouvement de ses gestes délicats. Ses phalanges la brulèrent légèrement, mais ce n'était pas désagréable.

« Nous sommes souvent en rupture de stock pour cette nourriture. Elle est assez c-compliquée à trouver. Et qu-quand les familiers p-partent en exploration, ils se font souvent attaqués. » expliqua Purreru.

« Où en trouve-t-on ? Ne pouvons-nous pas aller en chercher nous-même ? » questionna la lunienne sans quitter du regard la nourriture.

« Dans les grottes d'Eel ou chez nos alliés les Fenghuangs...M-mais dep-puis plu-plusieurs années nous sommes ob-obligés de rationner. »

Moody détourna son regard vers lui en refermant ses doigts sur sa paume. Une moue attristée se dessina sur ses traits, elle baissa son regard vers sa main.

« Les trous noirs sont des êtres de la galaxie... Je suis capable de faire apparaître des pluies d'étoiles entre mes doigts. Peut-être pourrais-je tenter de faire des trous noirs ? »

Purreru cilla, dévisageant la jeune femme qui se reprit aussitôt en se râclant la gorge.

« Enfin, j'ai découvert récemment mes capacités. Peut-être que si je trouve un livre sur la magie astrale... »

« C-ce serait m-m-merveilleux ! » s'enthousiasma le félin.

Moody pinça les lèvres. Elle ne voulait pas casser son optimisme avec son pessimisme. Ses yeux fixèrent à nouveau les boules noires. Mais si elle savait manier les étoiles, les trous noirs ne devraient pas être plus compliquées.

« J'essaierai de te t-trouver de la do-documentation ce soir ! » dit Purreru, ronronnant. « P-prends donc un b-bocal avec toi. »

Elle s'exécuta, calant l'objet contre sa poitrine. La boule enfermée lui réchauffait le corps. Etrangement elle se sentait liée à cet être astral. Ce soir elle demanderait conseil à Lune. Si elle pouvait au moins faire quelque chose de sa vie, trouver un but dans son ennui.

La leçon sur la nourriture continua une bonne partie de l'après-midi. Passionné, Purerru répondait à chacune des questions de son apprentie avant de l'emmener nourrir avec lui les familiers et vérifier sa bonne mémoire. Moody faillit à quelques reprises, confiant un nuage de sucre à un Sabali et une herbe sifflante à un Plumobec.

En fin de journée, Moody attendait patiemment que le félin roux vienne la chercher. Elle s'accouda près de l'incubateur pour observer l'œuf de Pimpel en pleine éclosion. Son regard brillait d'une certaine lueur tendre derrière toute sa panoplie de tissu qui lui cachait le corps. La porte de la boutique s'ouvrit au même moment que le bébé avait éclaté sa coquille d'œuf.

« C'est une fille ! » s'exclama la lunienne avec bonheur en se tournant vers Purreru.

Cependant, sa joie disparut aussitôt de son visage en découvrant le blond qui l'avait sauvé de l'île. Elle se râcla la gorge.

« J'ai failli croire que vous m'aviez oubliée. » lui dit la jeune femme pour tout accueil.

« Bonjour à toi aussi Moody. Et je ne t'ai pas oubliée, non ». Assura Leiftan avec un sourire chaleureux. « Es-tu prête ? Le Conseil souhaite te rencontrer. »

« Qu'est-ce qui m'attend ? » S'enquit Moody en croisant les bras sur son ventre, l'air renfrogné.

« Rien de bien grave. Des présentations et un filtre de vérité pour voir si tu n'es pas un danger pour la cité. Des mesures seront prises par la suite. »

Moody hocha la tête et n'ajouta rien. Elle se tourna vers Purreru avec un petit sourire.

« Merci pour aujourd'hui. Demain, je connaîtrais par cœur les nourritures. » assura la lunienne.

Bien qu'elle ne sût si demain elle serait encore en vie après ce Conseil.

« M-merci pour ton aide... » Balbutia le félin avant de s'éclipser vers la nurserie.

La lunienne tourna à son tour les talons pour suivre l'homme vêtu de blanc dans un silence religieux, les bras croisés sous sa poitrine, mains sous les aisselles. Moody tentait de ne pas se laisser gagner par le stress. Elle ne savait pas ce qui l'attendait à ce Conseil, ni comment elle en sortirait. Un faible soupir s'échappa de ses narines alors que son regard se baissait sur ses pieds.

Ils passèrent les portes du Q.G et se dirigèrent vers la droite, dépassant la salle des portes, longeant le corridor pour monter à une salle. Moody resta derrière Leiftan en pinçant ses lèvres, elle sentait une vague de stress l'envahir. Lentement, elle inspira, puis expira en cinq secondes. Elle pénétra à la suite de l'Etincelant, ne faisant pas attention à l'ogre qui gardait la porte. Sa tête se releva fièrement, un air fermé sur ses traits cachés. Il ne fallait pas qu'elle montre sa peur et se devait de faire plus ou moins bonne impression.

Tandis que Leiftan s'avançait, Moody traîna la patte pour contempler la pièce. Elle était lumineuse et spacieuse. En son centre se tenait un énorme cristal bleu qui brillait au rythme d'un battement de cœur, sa magie était puissante mais elle ne s'y intéressa pas. Les baies vitrées offraient une vue panoramique sur la mer et la cité. En contournant le cristal, à l'arrière se tenait une large table qui devait sûrement servir aux réunions des grosses têtes de la cité. Enfin, se dressait devant elle une estrade où se tenaient cinq inconnus qui la fixaient.

Une odeur lui parvint au nez, un étrange mélange d'un parfum mentholé mélangé à un effluve boisé qui lui rappelait quelque chose. L'odeur de l'homme qui l'avait transporté jusqu'à l'infirmerie lors de son arrivée. Moody releva son regard vers le petit comité, les toisant un par un, tandis qu'elle s'avançait au centre de la pièce, les mains placées et croisées devant elle. Qui pouvait être Valkyon ? Son regard observa chaque personne.

Au centre se tenait une kitsune brune, l'air condescendant. Elle tenait entre ses doigts un sceptre avec ce qui semblait tenir un morceau de cristal. A la droite se tenait un homme aux cheveux blanc, l'air fermé et froid. Son regard glacial jaugeait la jeune femme de haut en bas, elle sentit un frisson lui monter le long de l'échine. Àses côtés se tenait un homme à la carrure impressionnante, il avait le même regard que son voisin de gauche, en plus chaleureux. Ses prunelles de braise détaillèrent aussi la jeune femme sans laisser transparaître la moindre émotion. Àcontrario de celui qui se tenait en bout de fil, un elfe aux cheveux bleus. Il semblait amusé de la situation. À l'opposé se tenait un autre homme aux oreilles pointues, borgne, au vu du cache-œil qu'il portait, le coude posé sur l'accoudoir, il avait posé son visage dans le creux de sa paume. Son seul œil valide semblait apprécier la vue. Entre lui et celle qui semblait être la cheffe, une chaise vide où Leiftan prit place.

Elle inspira doucement pour se donner du courage, attrapant les bords de sa capuche pour l'abaisser et dévoiler son visage opalin. D'un geste souple de la main, elle dégagea sa longue chevelure tressée qui lui tombait en haut des fesses. Ses yeux améthystes ne baissèrent pas quand elle s'avança au centre des regards. Lentement, elle se courba en une révérence pour unique salutation. Son visage était fermé. Moody attendait sa peine, comme la prisonnière qu'elle était depuis plusieurs jours ici. La grande cheffe se leva, la lunienne redressa le menton sans la quitter des yeux. 

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