INFILTRร‰E TOME 1 & 2

Por NarukiRose

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๐—ง๐—ชโš ๏ธ: Contenus sensibles Isabella croyait vivre l'enfer sur terre en รฉtant impliquรฉe dans une organisation... Mรกs

PROLOGUE
CHAPITRE 1: ๐‘ˆ๐‘› ๐‘Ÿรช๐‘ฃ๐‘’ ๐‘Ÿรฉ๐‘’๐‘™
CHAPITRE 2: ๐‘…๐‘’๐‘”๐‘Ž๐‘Ÿ๐‘‘ ๐‘ž๐‘ข๐‘– ๐‘ก๐‘Ÿ๐‘Ž๐‘›๐‘ ๐‘๐‘’๐‘Ÿ๐‘๐‘’
CHAPITRE 3: ๐ต๐‘–๐‘™๐‘™๐‘’๐‘ก ๐‘ฃ๐‘’๐‘Ÿ๐‘  ๐‘™๐‘Ž ๐‘๐‘Ž๐‘”๐‘›๐‘’
CHAPITRE 4: ๐‘ˆ๐‘›๐‘’ ๐‘โ„Ž๐‘Ž๐‘š๐‘๐‘Ÿ๐‘’ ๐‘Ž๐‘ข ๐‘š๐‘œ๐‘ก๐‘’๐‘™
CHAPITRE 5: ๐ต๐‘Ÿ๐‘Ž๐‘–๐‘ ๐‘’ ๐‘‘๐‘’ ๐‘“๐‘œ๐‘™๐‘–๐‘’
CHAPITRE 6 : ๐ทรฉ๐‘ ๐‘’๐‘ ๐‘๐‘œ๐‘–๐‘Ÿ
CHAPITRE 7 : ๐‘ƒ๐‘™๐‘ข๐‘  ๐‘‘๐‘’ ๐‘Ÿรช๐‘ฃ๐‘’
CHAPITRE 8 : ๐‘‡๐‘’๐‘š๐‘๐‘œ ๐‘’๐‘› ๐‘‘รฉ๐‘™๐‘–๐‘Ÿ๐‘’
CHAPITRE 9: ๐ท๐‘–๐‘ -๐‘š๐‘œ๐‘–
CHAPITRE 11: ๐‘ˆ๐‘› ๐‘๐‘Ž๐‘“รฉ ๐‘ ๐‘รฉ๐‘๐‘–๐‘Ž๐‘™
CHAPITRE 12: ๐…๐ซ๐š๐ญ๐ž๐ฅ๐ฅ๐จ !
CHAPITRE 13: ๐‘ช๐’๐’๐’๐’‚๐’“๐’…
CHAPITRE 14: ๐‘บ๐’†๐’–๐’๐’† ๐’…๐’‚๐’๐’” ๐’”๐’‚ ๐’•รช๐’•๐’†
CHAPITRE 15: 180km/h
Chapitre 16: ร€ ๐รฉ๐œ๐จ๐ฎ๐ฏ๐ž๐ซ๐ญ
CHAPITRE 17: ๐‘ˆ๐‘› ๐‘ก๐‘Ÿ๐‘Ž๐‘–๐‘ก๐‘Ÿ๐‘’ ๐‘โ„Ž๐‘Ž๐‘๐‘ข๐‘›
CHAPITRE 18: ๐ด๐‘šรจ๐‘Ÿ๐‘’๐‘š๐‘’๐‘›๐‘ก ๐‘‘รฉ๐‘™๐‘–๐‘๐‘–๐‘’๐‘ข๐‘ฅ
CHAPITRE 19: ๐‘จ๐’Ž๐’ƒ๐’Š๐’ˆ๐’–รฏ๐’•รฉ
CHAPITRE 20: ๐‘น๐’†๐’–๐’๐’Š๐’๐’๐’”
CHAPITRE 21: ๐ด๐‘ข ๐‘Ÿ๐‘’๐‘ฃ๐‘œ๐‘–๐‘Ÿ ๐ถโ„Ž๐‘–๐‘๐‘Ž๐‘”๐‘œ
CHAPITRE 22: ๐ฝ'๐‘Ž๐‘– ๐‘๐‘Ÿ๐‘–รฉ...
CHAPITRE 23: ๐ฟ๐‘’ ๐‘‘รฉ๐‘๐‘ข๐‘ก ๐‘‘๐‘’ ๐‘™๐‘Ž ๐‘“๐‘–๐‘›
CHAPITRE 24: ๐‘น๐’† ๐’…๐’†๐’”๐’„๐’†๐’๐’•๐’† ๐’‚๐’–๐’™ ๐’„๐’‚๐’–๐’„๐’‰๐’†๐’Ž๐’‚๐’“๐’”
SAISON 2
CHAPITRE 25.2 : ๐พ๐‘ฆ๐‘™๐‘’ ๐ถ๐‘œ๐‘Ÿ๐‘ก๐‘–๐‘›๐‘Ž
CHAPITRE 26.2 : ๐‘†๐‘Ž ๐‘๐‘œ๐‘ข๐‘”๐‘’ ?
CHAPITRE 27.2 : ๐‘…๐‘œ๐‘ ๐‘’ ๐‘…๐‘œ๐‘ข๐‘”๐‘’
CHAPITRE 28.2 : ๐‘๐‘œ๐‘ข๐‘ฃ๐‘’๐‘™๐‘™๐‘’ รจ๐‘Ÿ๐‘’
CHAPITRE 29.2 :๐‘ธ๐’–๐’‚๐’๐’… ๐’๐’† ๐’„๐’๐’†๐’–๐’“ ๐’”๐’† ๐’”๐’†๐’“๐’•
CHAPITRE 30.2 : ๐ฟ๐‘’ ๐‘š๐‘Ž๐‘›๐‘ž๐‘ข๐‘’
CHAPITRE 31.2 : ๐ฟ๐‘ข๐‘–, ๐‘’๐‘ก ๐‘๐‘’๐‘Ÿ๐‘ ๐‘œ๐‘›๐‘›๐‘’ ๐‘‘'๐‘Ž๐‘ข๐‘ก๐‘Ÿ๐‘’
CHAPITRE 32.2 : ๐ฟ๐‘’ ๐‘๐‘Žฬ‚๐‘™๐‘–๐‘› ๐‘‘๐‘’ ๐‘›๐‘œ๐‘  ๐‘–๐‘›๐‘ก๐‘–๐‘š๐‘–๐‘ก๐‘’ฬ๐‘ 
CHAPITRE 33.2 : ๐ฟ'๐‘Ž๐‘›๐‘”๐‘’ ๐‘”๐‘Ž๐‘Ÿ๐‘‘๐‘–๐‘’๐‘›
CHAPITRE 34.2 : ๐‘ณ๐’† ๐’„๐’๐’–๐’”๐’Š๐’
CHAPITRE 35.2 : ๐‘„๐‘ข๐‘’๐‘ ๐‘ก๐‘–๐‘œ๐‘› ๐‘‘๐‘’ ๐‘โ„Ž๐‘œ๐‘–๐‘ฅ
CHAPITRE 36.2 : ๐ฟ๐‘’ ๐‘ ๐‘’๐‘Ÿ๐‘๐‘’๐‘›๐‘ก
CHAPITRE 37.2 : ๐‘๐‘’ฬ๐‘Ÿ๐‘œ ๐‘“๐‘ข๐‘–๐‘ก๐‘’

CHAPITRE 10: ๐บ๐‘œ๐‘ข๐‘ก ๐‘‘๐‘’ ๐‘™'๐‘Ž๐‘ข๐‘‘๐‘Ž๐‘๐‘’

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Por NarukiRose

🖤N'oubliez pas de mettre une chanson/ou son pour être plus dans la scène.






Bonne lecture !🐞📖


NarukiRose









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Isabella

Un rire cynique s'échappe de sa voix au moment où j'ouvre mes paupières d'une lenteur honteuse...

J'ai fauté, je me suis fait avoir comme une débutante.

- Princessa, ton arme est bien trop légère...

L'arme n'est pas chargée et j'étais bien trop excité pour le remarquer !

Je peux ressentir le rouge monté jusqu'à mes joues lorsque je mords les lèvres à cause de la gaffe que je viens de faire putain !

J'ai dépassé le stade de la honte personnel, mais pas au niveau professionnalisme quand même...

Mon ego en prend encore un coup.

- Comment peux-tu aussi bien tenir une arme, mhm princessa ?

- Ce n'est pas ce que tu crois ! Bondis-je les mains en l'air en faisant tomber l'arme.

Il souffle d'exaspération et rive sa tête vers le plafond laissant apercevoir sa pomme d'Adam.

Je déglutis en voyant sa nuque à la merci de ma vue, sa nuque intimement masculine décorée de tatouage de loup sur le côté.

Que veut-il dire ?

Quand je vous dis que cet homme est sexy, c'est qu'il est d'une beauté sans égale putain !

Isabella concentre-toi.

Concentration !

C'est ta clef de sortie.

Ton ennemi.

Un méchant !

À deux doigts de siffler de subjugation du sex-appeal de mon ennemi, le loup braque sauvagement sa tête vers moi, provoquant l'entremêlement profond de nos regards.

Son regard n'est pas celui qui vous fait vibrer de calme et d'euphorie.

Mais d'effroi à en crier la calomnie dans votre être le plus profond.

C'est comme se livrer en face d'une bombe à retardement !

Alors que mes yeux se perdent dans les siennes qui dansent d'attisement de colère noire.

Ses pupilles laissent un voile sombre intensifier son regard de fumée.

Un regard prêt à faire rougir le bleu de cette salle bloquant les véritables couleurs de nos yeux connectés.

Mon cœur en pleine course de marathon se bloque de ses bouchers respiratoires faisant couler la crainte dans l'entièreté de mon corps, mon âme et de mon cœur.

Je lance un cri d'effroi au moment où il repose son genou sur le lit.

Je recule dans l'espoir de m'éloigner un peu plus de lui, mais je suis déjà collé au mur !

Mes mains n'ont pas cessé de trembler sous cette vague de stress qui émerge en peu de temps.

Pourquoi même, j'ai signé pour faire la mission de merde !

Je suis à un fil de me faire cramer quoi !

Je ramène mes jambes vers moi jusqu'à coller mes talons aux fesses, je veux me faire toute petite pour me cacher de cette situation.

Je veux abandonner.

Juste abandonné et accepté mon sort de sacrifice.

J'ai la flemme de me battre encore putain !

Personne ne peut me comprendre un peu là ?!

Je ne suis entourée que de multiples Voldemort dans ma vie, il ne me manque plus que je me transforme en Harry Potter pour ramener les problèmes à moi !

Enfin, c'est déjà le cas.

- Approche, dit-il tout en faisant signe de la main.

- Non, affirmais-je les sourcils braqués et les orbites alarmées tout en secouant ma tête de droite à gauche.

- Tu peux juste t'éviter une mort certaine si tu ouvres ta gueule d'ange, tu sais ?

- Mais je n'ai rien à dire putain !

- Tu es vraiment têtu ma parole !

- Ta parole je te la fou dans le cul !

- Répète ?

Ma conscience me rappelle ce moment attisant la duplication de ma colère, ma haine, mon noir intérieur qui me ronge le cœur.

Ce moment où ces personnes mourraient par ma faute... Leurs sangs, leurs cris... Cette marée rouge écarlate qui me baignait de leurs hurlements aigus.

Et je ne vais pas laisser ce foutu bâtard m'enlever le peu de famille me restant dans ce monde juste, car il veut des putains d'informations de ma part !

Racheal s'avère être ma seule famille, c'est de même pour elle depuis la mort de mon père, Toma.

Elle n'avait pas pu se reconstruire intérieurement depuis lors... Alors elle c'est plonger à son tour dans la drogue et l'alcool pour finir poussière durant des jours... Voire semaine.

Elle travaille nuit et jour pour payer les dettes avec de l'argent sale.

Alors, je ne me permets pas de l'ouvrir !

Oui, c'est vrai, la crainte circulé comme ses paroles menaçantes dans tous les rebords de mes veines.

Je ressens ce stress bien plus que n'importe qui, au point d'en vouloir vomir de mes intestins noircissant de frayeur intense.

Mes dents claquent de cette acidité s'étirant jusqu'à ma gorge où ma salive se ferait l'océan de mes peurs.

Oui, j'ai peur.

Mais seul ce sentiment, ce seul sentiment m'adresse la parole.

Elle me rappelle mon humanité et ma présence sur terre.

Que je ne suis pas une simple coquille vide qui ne sert qu'à supporter les douleurs infligées de ce monde.

Non, je suis Isabella.

Isabella Seiho.

Fille adoptive de Toma Seiho.

Je vis avec la peur.

Elle s'imprègne en moi comme l'air que je respire.

J'accepte de vivre éternellement avec elle tant que je ne cause plus la mort de quelqu'un.

Un sourire d'amusement illustre les lèvres rosées de l'homme à mes avants.

Tandis que les miennes restèrent scotchées vers le sol pour se faire plus lourdes que du béton.

Je détourne du regard tout en pinçant mes lèvres pour ne pas croiser ses yeux polaires.

Il a un de ces sourires... Pas ceux qui vous font chavirer au premier regard.

Non... Pas ce sourire-là.

Mais celui qui alerte la présence d'un fou devant vous !

Cet homme est fou !

Son aura dominante pourrait me clouer au sol à chaque seconde en plus, mais je refuse de me soumettre !

Je rus mes yeux vers lui et continue à le défier du regard, mes sourcils se froncent encore plus d'agacement sous notre affrontement

Il se fout de ma gueule, c'est ça ?

Dieu que je déteste ce genre de personne !

Le genre de personne qui vous prend en joug juste parce qu'ils sont un peu plus puissants que vous.

Le genre de personne qui vous prive de vos ailes de vie rien que pour leur propre intérêt.

Le genre de personne qui peuvent vous faire souffrir à en mourir martyr.

C'est ce genre de personne que je peux voir chez ce putain de psychopathe !

Je suis prise entre la frayeur qui broie mes intestins et la colère bouillonnante de ma cervelle.

Oui, j'ai la flemme et la haine de faire cette putain de mission !

J'en veux au monde de m'avoir créé pour me mettre dans ce genre de situation !

Je prends peut-être peur pour un simple cafard.

Mais j'ai appris avant tout, à ne jamais me laisser faire.

Je sais qu'actuellement ma sécurité est en alerte lorsqu'un homme est bien trop proche de moi.

Pour la simple et bonne raison qu'à mes yeux, c'est tout des...

Bâtards.

Bâtards !

BÂTARDS !

BÂTARDS !

On a l'exemple parfait en face de moi tiens !

Je dois l'éloigner, le dégager et le blesser.

Je dois le blesser. Comme on me l'avait appris. Le taper. Lui faire du mal. Comme on me l'avait appris.

La tête, je devrais le taper là, non ? Le nez, pour la déstabilisation. La tempe, ça pourrait abasourdir ? Enfin je crois... L'uppercut sous le menton, il en prendrait cher... Sous la lèvre, ça lui ferait mal...

Tu es le mal ici... Isabella.

Je ne sais plus où en mettre de la tête !

Je ne me rappelle plus trop des points vitaux du corps !

Toi aussi tu n'étais pas concentré durant ces six mois pour apprendre...

Mon regard se crame de terreur lorsque je me mets en évidence que je ne sais plus quoi faire !

Je dois ne pas être moi-même.

Ne plus être moi-même.

Ne plus être Isabella.

Ne pas être moi.

Je suis terrifiée à en mordre intensément ma langue, mes dents claquent sous le silence de cette crainte éprouvée face à ce criminel.

Déglutissant ma salive, je prends mon courage à deux mains.

- Éloigne-toi, crachais-je en mettant toute ma confiance en moi.

- Non.

- Je n'aime pas me répéter. Éloigne-toi ! Répétais-je d'une colère bouillonnante.

- Je n'aime pas me répéter aussi. Alors dit moi, qu'est-ce que Dalilas me veut putain !

- MAIS IL N'Y A RIEN BORDEL ! LAISSE-MOI !

- QUE JE TE LAISSE ? S'étonne-t-il tout en ricanant. Que je te laisse, tu dis ?

- Tu es devenu sourd aussi ? Me renfrognais-je en serrant mon poing.

- Tant que tu y es, je devrais aussi t'appeler madame et te laisser me baiser bien profond, tu ne crois pas !? Tu sais ce qui me fait le plus chier avec des gens comme toi, hein ? C'est qu'ils en beaux l'air minuscules avec leurs beaux yeux de criquet, éleva-t-il la voix avant de machinalement la descendre d'un ton glacial, ce seront les premiers à te foutre un couteau dans le dos ! Et je sais que sous tes airs d'ange... Tu n'es qu'une grosse garce qui travaille pour ce pigeon !

Sans plus réfléchir. Mon bras se contracte pour abattre violemment mon poing en choc sur son nez.

Mon poing entre en collision vers cet os dur de l'odorat.

L'adrénaline parle et hurle à ma place pour rassembler le maximum de pouvoir dans mon cerveau.

Cette rage fait vibrer chaque cellule de mon corps au moment où j'ai entendu le mot "garce".

Je peux enfin me sentir vivante comme une braise de fumé.

Je brûle. Et j'aime ça putain !

Ma respiration remplit au maximum mes poumons d'oxygène amer à en serrer ma mâchoire.

Kyle recule douloureusement en grognant, il tient fermement son pif tout en plissant désagréablement les traits de son visage.

Le cartilage de son nez a eu droit aux salutations de mon poing.

Une douleur que je n'aimerais pas ressentir...

Un liquide écarlate fait son entrée sur cette peau pâle pour défiler par l'une des sorties de ses narines.

Le sang s'échappant fini sous le dos de sa main tatoué d'une rose noir et s'essuie pour la tendre vers lui.

Cette fierté que je ressentais en moi, brûlant mon cœur de courage, s'estompe à la seconde où ses yeux polaires m'assassinent sauvagement du regard avec un sourire terrifiant.

Et là. Je regrette sincèrement mon action.

- Cazzo ! Princessa ne veut pas coopérer, c'est ça ? Peste-t-il tout en m'approchant lorsque je hoche la tête en guise de réponse.

Le drap en lin se plie de la force exercée par mon bassin pour guider mon corps inquiet jusqu'au recoin du mur que le lit peut m'offrir, mais me paraît encore lointain, je dois m'éloigner de ce démon.

Contrairement à ma situation, ses traits du visage relâchent une confiance de soi impénétrable, il m'examine du regard aux rythmes chantonnant des chaînes.

Comme un chat avec sa proie.

Soudainement, ma tête ressent un abasourdissement douloureux contre ce mur pour m'arracher un gémissement de douleur crispant mon visage.

Je n'ai pas regardé jusqu'où mon corps allé, prise de frayeur de j'ai dû reculer sans faire attention au point de destination.

- Toi. Je vais t'enculer sale grosse puttana ! Répète un peu ton audace pour voir ?

- À la limite... si tu pouvais fermer ta gueule, disons que ça m'arrangerait.

Mon sang se refroidit de la ballade frissonnante de l'angoisse lorsque ses doigts attrapent brutalement ma gorge.

Une froideur s'accaparant de sa peau s'en fait mienne sur mon épiderme tenu par sa main.

Sa main qui entoure ma gorge comme s'il ne tient qu'un verre d'alcool par ses gestes vifs.

Dans l'histoire, c'est lui le loup et moi la gazelle relâcher au beau milieu de la savane.

Je n'arrive pas à cerner ses mouvements.

Il maîtrise à la perfection ses sentiments...

Lui seul choisit s'il veut me montrer son calme glaçant, sa haine brûlante, ou de son vide absent.

Son calme valse un peu bien avec sa colère au point où je ne ressens aucune douleur sur son empoigne.

Ses sentiments donnent l'air de se renfermer pour laisser un goût à l'incertain de ses intentions.

Je commence à mieux comprendre sa manière d'être.

Sa manière indéchiffrable me donne encore plus envie de comprendre.

De le comprendre.

- Mia princessa... Tu devrais avoir peur de moi, se renfrogne-t-il tout en défouraillant une arme dans son dos pour me faire l'ombre de sa grande silhouette. Si tu comptes me baiser bien profond, tu as intérêt à me le dire maintenant ! Parce que si je t'attrape avant. C'est moi qui baiserai ton petit corps ! Capito ? Rugit-il alors que sa mâchoire se contracte au point où son empoigne se resserre sur moi.

Mes mains agrippent en vitesse à leurs tours ses muscles tatoués pour pouvoir exercer une force maladive sur ma gorge.

Mes ongles s'enfoncent dans sa chair pour ressentir cette texture ensanglantée entre les bouts de mes doigts.

Mais cela ne lui fait aucun effet.

Il n'y a aucune réaction déstabilisant ses yeux recouverts d'un long voile sombre plongé de colère.

Arriver au point limite de mes sentiments de frustration du jour, je sens l'humidité de mes yeux venir.

Ai-je réellement atteint ma limite ?

Quelle faiblesse...

Ce sentiment d'étouffement, de tristesse et de colère me ronge jusqu'à l'os... Tout cela brûle mon corps comme un amas de combustible donnant en cadeau mon âme.

Je ne peux pas supporter ce surplus de sentiment dans mon cœur.

Mes poumons m'accablent de leur donner un peu plus d'air. De les nourrir. Et de les chérir convenablement.

Je commence à ressentir des vertiges à en voir des points noirs s'illustrer sur ma vue.

Son arme se selle colériquement à mon épiderme tout en commençant par la tempe.

Il continue doucement, le plus lentement possible à l'abaisser pour mieux me faire ressentir les sensations que l'arme me procure pour me dire qu'il me tuerait à n'importe quel moment.

L'odeur métallique imprègne mes narines lorsque l'arme parvient jusqu'à mes lèvres.

Comme ce soir-là.

Mes lèvres deviennent une œuvre d'art captivant son regard.

- Sache que... Je n'hésiterai pas à te foutre une balle dans ta jolie petite bouche ! Si durant tout le long de ton silence, je découvre que tu es une putain d'infiltrée ! Grommelle-t-il tout en desserrant ses mains de ma gorge.

- CONNARD ! Pestai-je avec le peu de force qui me reste.

- On me la dit souvent celle-là.

Il se redresse délicatement, tout en gardant sa posture dominante de son corps s'imposant à mon côté.

L'arme est toujours rivée droit sur moi.

Alors que je m'époumone en force pour retrouver cet air voulu dans mon corps.

Je déglutis lorsqu'il pose un regard sur ma nuque rougie de son empoigne.

Sous ses yeux pétillants d'un voile noir, il glisse lentement l'arme jusqu'à elle.

Mon épiderme s'électrifie délicieusement au moment où le joug en fer l'enivre de sa caresse froide.

Cette petite partie à laquelle mon épiderme s'avère être la plus sensible ne peut s'empêcher de rester impassible.

Je hausse les épaules en forme de w pour ne pas mettre à jour mes points faibles.

Puisque je n'aime pas quand on y touche !

Je n'aime pas être faible.

Et pire.

Donner la chance à quelqu'un de connaître mes faiblesses.

- Stop...

Le silence dans la salle bleue.

Il plonge une énième fois ses iris sur les miennes le temps d'une longue minute.

Ma parole a pu capter son attention si intense sur ma nuque.

Étrangement lorsque nos regards se croisent, ça me donne l'impression que nos âmes se connaissent, que l'on se comprend à travers ces échanges lointains.

Plus je le regarde dans les yeux, plus j'oublie le monde entier.

Le fait que l'on peut se reconnaître dans le regard de l'autre.

Comme si on était...

Pareil.

C'est ça... Ce que je ressens quand ses yeux polaires se plongent en moi.

Tout cela dans un silence où la sieste y est le bruit.

Mon attention ne peut pas se détacher de son emprise si intéressante, sa personnalité laissant croire lire un livre mystérieux où toutes les intrigues de la vie y vies.

Mais ce temps disparaîtra.

Ce temps qui nous héberge dans son monde.

Je l'éclaterai pour ne pas m'y retrouver enchaîné à double tour.

L'éclater pour trouver ma liberté.

Je l'éclaterai en tuant celui qui l'a créé.

Nos sentiments inexistants se perdent entre nos pupilles mélangeant sans autres actions que le calme, cette bulle qui n'a mis qu'au monde ce lourd silence religieux dans nos regards.

Des regards intenses, où ni la rage, la haine ou la tristesse n'y paraissent, juste l'intensité brûlant à feu doux une flamme inconnue.

Cette magie ne dure pas longtemps.

Elle disparaît à l'instant où il détourne subitement le regard pour reculer froidement de ma personne.

- Retiens juste que tu ne seras pas libre tant que tu ne te décideras pas de l'ouvrir.

Cette douce chaleur vient de se prendre un seau d'eau frigorifiant nos âmes.

Son corps se met dos à moi pour marcher vers cette porte en fer.

Cette porte qui m'a l'air si lointaine lorsqu'il y disparaît comme une vulgaire poussière du désert.

Le bruit du fer grisaillant le sol me rappelle les instants de torture où je me retrouvai à nouveau seule, dans cette cellule, après m'être fait battre...

Seule dans ma bulle, seule entre les murs.

Cette porte ne montrant plus cette grande silhouette d'homme au parfum qui enivre durant les semaines, voire les jours suivants.

Je ne sais plus, je ne vois plus, je ressens, c'est tout.

Ressentir cette torture broyant chaque logique du monde pour m'isoler entre les barrières de ma douleur psychologique.

Dieu, qu'ai-je fait pour mériter un tel châtiment ?

Ai-je tué ?

Menti ?

Abandonné ?

N'ai-je pas tenu une promesse ?

Tu as blessé Isabella...

Tu comptes tuer pour ton bien.

Tu es horrible.

La salle bleu vif se laisse ouvrir pour n'accueillir qu'une femme rousse me donnant de quoi manger.

Elle attend que je finisse pour combler cette solitude.

Cette solitude auto-destructrice ouvrant les plaies de mon cœur, mon âme, mon mental, et même du seul endroit où j'aurais pu retrouver du calme.

Mes rêves.

Mes rêves cauchemardesques.

Mes pensées me supplient de déverser toutes les larmes tranchantes de mon corps au moment où seul le sommeil m'enlace...

Des larmes silencieuses...

Combien de fois ai-je ressenti cela ?

Pleurer au point où tes peines te libèrent d'un lourd fardeau.

Pleurer au point de sentir l'éclat de l'un de tes veines oppressées par la tristesse.

Pleurer au point où ta respiration se saccade à en avoir mal à la poitrine.

Combien de fois dois-je tenir ?

Sans avoir de quoi libérer cette crainte en moi.

Lune, ciel, étoilé, travaille. Rien.

Rien n'y est et ne peut m'accompagner dans cette bataille psychologique plus que physique.

Me retrouvant seule et perdue dans ce cauchemar où ma seule lumière brûle.

Et cette fois-ci... je me permets doucement d'accueillir ma pluie.

La faire déverser à en perdre le contrôle du cyclone.

Wyatt




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Alors il y a sûrement une anguille sous roche.

Quand je dis que cet homme n'a pas d'âme, j'ai droit aux paroles de droiture de trente minutes de Riley, "Non mais tu sais pourquoi il est comme ça", "Essaie de le comprendre un peu" et "gnia gniani gnia gna gna"...

Pourtant, moi, lorsque Kyle me traite comme une merde, je n'ai pas droit à ça !

Préférence, je dis.

Mais bon...

Elle n'a pas tout à fait tort non plus...

Cette bulle de sécurité dont chaque enfant devait recevoir de ses parents a été rompue.

Cette bulle n'ayant pas né le jour où lui, a vu le jour...

Perdre son sourire d'enfant a fait de lui l'homme qu'il est.

Cet homme que personne ne connaît réellement.

Méfiant, manipulateur, destructeur et un incapable de faire confiance...

J'aurai aimé le connaître un peu plus tôt, pour l'aider.

Mais d'après son cousin Luca, Kyle était un vrai aimant à problème et pas que lol.

Un tombeur professionnel.

Par contre, la maintenant, j'ai vraiment besoin de me reposer, je sens que je vais finir par perdre la boule puis courir tout nu en pleine route pour crier <>.

Vie de merde.

D'un visage ennuyé sur mes lèvres grimaçant, je plonge mes yeux noisette sur cette nuit.

Ce genre de nuit où toutes les lumières de la villa passent au marin tamisé par les petites lumières traçant les recoins des murs.

Parfait pour se mettre en fasse de la télé.

Je pose mes grandes mains tatouées de foutues araignées sur les rembarres des gardes du corps de l'étage pour voir si le salon est libre.

Faux espoirs, Riley squatte la télé.

Je descends aussitôt les marches d'escalier en verre aux rebords noirs, tout en glissant mes mains sur les gardes du corps en verre.

J'appelle mon ptit'Palo d'amour écrasant gracieusement de son pelage sombre sur l'un des canapés méridiens du salon.

Ce chien ne sert à rien à par être câliné par son maître et tuer des chats ou quoi ?

En plus le fou n'accepte pas mes tendres caresses.

Je caresse bien en plus.

Je finirai par le bouder et il verra qu'il n'y a pas plus cool que moi dans cette matière.

Finissant en bas de ce néant de glace, mon regard se perd entre la cuisine, la salle à manger qui se trouve séparée de route par un mur en brique pour voir les événements de la cuisine.

J'avance mes pieds habillés de bottines pour finir nez à nez avec la porte d'entrée mordre de cette villa.

Il faut vraiment retenir un code pour rentrer par ici hein... C'est très chiant.

Finissant je la regardais d'incrédulités, je mène mon corps vers le salon prescrit comme ma dernière destination.

Je détourne la forme ovale de l'emplacement des canapés pour affaler mon lourd corps sur l'une d'entre elles.

La sensation de douceur du canapé se ralliant à mon pull noir créé une sensation d'extase reposant ma colonne vertébrale endormie.

Déshabillant mes pieds, je les place sur le canapé pour plonger mes orteils renfermé d'air sous la texture fraîche du canapé.

- Oh putain oui... soufflais-je.

En vrai... cette maison est tellement grande que je pourrai m'y perdre.

Et je sais que j'en suis capable.

D'autant plus que le noir y habite pour ne faire qu'un avec les marbres noirs.

Kyle se croit être dans Dracula moderne où quoi ?

À cause de lui, quand aucune lumière n'était présente, on me perd bêtement alors qu'il y a d'autres innombrables salles moins aventurées.

Cherchant la télécommande pour changer le documentaire criminel de mes couilles, je m'assieds à côté de Riley qui suit attentivement l'histoire.

Je souffle fort pour qu'elle puisse enfin remarquer ma PRÉSENCE !

- Passe-moi la télécommande.

- Emmerde-moi et je te fais passer la tête la première dans la télé.

Je tends mes mains vers mon bol encore chaud pour reprendre la dégustation de mes lasagnes que j'ai presque failli faire griller.

- Si être une pétasse était une brique, tu serais la muraille de Chine, tranchais-je de colère dans mon coin.

- J'ai la flemme de t'insulter, mais ne t'en fais pas, le cœur y est, répond-elle au tac à tac, le sourire de côté.

Je grimace avant d'attraper ma fourchette pour calmer mon dégoût avec la nourriture que j'ai entre les jambes qui finissent à l'instant en boucher dans mon palais.

Dommage que personne ne sache cuisiner dans cette maison, la nourriture par ici est immangeable !

Même Philippe Etchebest taperait son meilleur rodéo de colère lol.

On a le droit de manger quelque chose de comestible seulement quand cette déesse de Darya, la petite sœur de Kyle, nous cuisine un truc.

Mais en parlant de lui !

Je ne sais pas pourquoi ce petit agit si bizarrement depuis quelques semaines.

Parfois, il marche jusqu'à la chambre bleue de la miss aux yeux verts, pour juste rester en face de la porte.

Il passe une heure ou deux comme ça, durant ces deux semaines. Même pour Samantha, la fille avec qui il baise, il ne lui accorde pas autant d'attention.

C'est bizarre quoi !

C'est assez drôle par contre, de voir un Kyle frustré durant deux semaines.

Chaque fois que j'y repense, j'en rigole à m'en étouffer.

C'est une scène à ne pas rater, lui qui a tendance à ne rien transparaître à part de la colère.

Moi, je sais, qu'il y a une anguille sous roche entre lui et la miss.

Voir dans son caleçon...

Il peut ne pas baiser pendant plusieurs semaines de base.

Mais pour je ne sais quelle raison, monsieur finit par s'enfermer dans la salle de bain.

Il aime un peu trop les douches froides ma parole.

Puis BIEN SÛR, une fois la douche bien froide finie, il me demande d'appeler Samantha parce qu'il change son numéro de téléphone chaque semaine.

Alors pour trouver Kyle, faut toujours passer par la pute de Wyatt !

Voilà, tu assumes maintenant.

Cette scène à tendance à se répéter plusieurs fois dans la semaine.

Comme Kyle quand il regarde Titanic.

À la normale, il est calme à ce sujet.

Mais là, ça me brise les couilles !

Il devient violent et incontrôlable, après moi et Riley nous sommes obligés de décamper de la maison, car Monsieur veut baiser puis bim !

Les lumières de la villa se virent au rouge.

Ambiance soooombre !

Comme l'autre fois. La première fois où il est sorti de la chambre bleue après avoir parlé à la miss.

Ses pupilles étaient tellement dilatées que j'en avais éclaté de rire !

Il a failli me flinguer, mais ce n'est qu'un détail.

Pauvre enfant.

Il devrait fixer sa relation avec Samantha au lieu de n'avoir qu'une relation platonique avec.

Elle est cool cette meuf, même si elle abuse un peu du maquillage et de son style vestimentaire...

C'est à s'en rincer l'œil je vous le dis !

Kyle a des goûts chelou par contre où a-t-il trouvé cette meuf ?

Mais bon, si elle devait rentrer dans la famille, je l'accueillerais à bras ouvert.

Et il ne doit pas trop s'aventurer avec l'autre miss, je sens la merde venir à cause de sa venue par ici.

Je ne sais toujours pas pourquoi Kyle l'avait ramené dans sa maison.

Moi, heureusement je suis tranquille vu toutes les bombasses que je me tape le soir.

Par contre... Avec mes remarques précises pour déchiffrer les beautés.

Je peux clairement le dire, les cheveux de la miss sont d'une véritable beauté !

L'ondulation de ses mèches ! MAMA ! C'est resplendissant, quand je regarde ses yeux, ils paraissent tellement éclatants et purs !

Comme si on avait inséré des joyaux dans ses orbites.

Dommage que la lumière bleue gâche tout.

Je ne sais pas pourquoi Kyle l'a laissé dans cette salle de... Torture psychologique, on va dire.

C'est un tel gâchis, avec son physique, elle aurait eu une belle vie, hors ce monde en noir...

Avec le parrain qu'on a, détruire la psychologie de l'ennemie est un arrière-goût de souffrance avant la torture physique.

Je viens jusqu'à me plaindre de mes ennemies.

Deux semaines, ça en fait long...

Je me demande si elle ne se sent pas seule là-bas.

Ça l'a peut-être bousillé l'esprit... Avec Riley qui lui rend visite plus la nourriture.

Je la plains tellement... La pauvre.

Mais bon.

C'est la vie !

Je tourne ma tête vers Riley. Cette silhouette d'énergumène salue la vue pour la voir s'asseoir dans ce silence habituel à côté de moi tout en ne cillant pas du regard vers l'écran bleu.

Et ça me casse les couilles qu'elle reste vingt-quatre heures sur vingt-quatre à visionner des documentaires de meurtriers.

Elle ne peut pas mettre un truc plus intéressant peut-être ?

Comme la chute alimentaire dans le monde ou bien Mulan ?

Je pense qu'elle a hâte que la police la trouve.

Peut-être, c'est un fantasme, se faire plaquer contre une bagnole par une policière sexy...

Ma bouche s'ouvre d'incrédulités et mes yeux suivent le goût de cette fatigue éprouvée envers ma coéquipière.

Je ressens chaque fois ces brindilles de haine en moi quand elle est présente dans mon champ de vision.

Le mois dernier, elle a osé me tatouer en force des araignées sur les dos de la main !

Salope !

Je ne lui pardonnerais jamais.

Simplement, car j'avais perdu un pari dans nos soirées spéciales avec Kyle pour nous détendre.

Mais bon, tous mes dires s'envolent à l'instant, car j'ai bien plus envie de discuter de mes potins tournant en boucle dans ma tête.

- Dis Riley, commençai-je lorsqu'elle se tourna vers moi.

Tout en prenant son hochement de tête pour un oui, je continue.

- Tu penses qu'il y a des chances que Kyle tombe pour la miss ?

- Arrête de dire n'importe quoi ou sinon je te flingue, toi et toute ta famille, peste une voix grave en écho à l'étage.

Je tourne ma tête vers le haut en rire vers cette voix irrésistible à l'entente.

- Fais-toi plaisir ! Sauf pour moi ! M'écriais-je d'un sourire d'enfant ayant été attrapé en flagrant délit.

C'est Kyle qui impose encore sa présence divine. Ses bras musclés et teintés de tatouage sont appuyés contre le garde du corps en verre, sans oublier son passe-temps favori, la pipe à la cigarette.

De cette vue, il ressemble étrangement à un vrai prince, quand il se place sous ce lieu précis où la vitre du toit laisse sa vue au ciel noir.

Noir comme ses cheveux, noir comme son cœur.

Noir comme sa rose.

Comme une lueur sombre des étoiles prônant sa personne dangereuse.

L'avant-goût d'admirer un prince diabolique sous des lumières bleues pale de sa maison.

Même avec les poches sous les yeux, ce bâtard à l'amabilité de rester beau

Partage un peu non ?

- Levez-vous, je dois aller vérifier la drogue qui sera livrée demain pour Elidjah.

Il descend les marches dans des pas rapides vers la cuisine tout en grognant pour ouvrir le frigo.

Il prend de quoi se rafraîchir.

Et sans surprise à m'en faire rouler des yeux, c'est du jus d'orange.

Encore une fois.

Un jour, j'en ai eu marre de le voir prendre que ça, alors Riley a fait du café pour lui.

Mais non ! Il a refusé.

Monsieur, aux yeux gris, ne bois ni café et n'accepte aucun rapprochement physique comme les enlacements et embrassades.

J'ai donc essayé d'un peu le bourré, mais il boit rarement d'alcool.

Il déteste presque ça.

J'ai aussi essayé de le questionner à maintes reprises à ce sujet, mais rien !

Il est plus fort qu'un mort lorsque ça s'agît de se confier.

Ce connard.

Le seul sujet auquel moi et Riley avons eu droit de savoir, c'est une infime partie de son passé...

Même ça, c'était raconté vaguement.

On n'avait pas insisté sur la déçue parce qu'il s'était bourré la gueule pour nous la raconter d'une voix brisée.

Et s'il se réveillait le matin pour se souvenir de ses dires, je tenais bien trop à ma vie pour la perdre bêtement.

Mais briffons tout cela Wyatt !

Parler de ce sujet m'attriste au point d'en perdre mon sourire.

Je soulève mon corps suite à l'ordre de Kyle, chausse mes bottes noires et empoigne mon bonnet que j'enfile entre mes cheveux tressés.

- Kyle, tu ne penses pas que laisser la miss là-bas encore longtemps, j'espère ? Supposais-je d'un ton presque ironique lorsque Riley se lève à son tour.

Il prend son temps pour répondre à ma question tout en prenant sa latte de fumée pour ouvrir la porte d'entrée. Je remarque bien ses sourcils noirs se fronçant un peu plus de son air blasé.

Il a réagi !

Et ça aussi, c'est nouveau.

Réagir pour une nana.

Je fronce des sourcils pour ce comportement bizarre.

Ne me dis pas qu'il y a vraiment un truc avec elle ?

- Le jour où le corps de Pharaon se décidera de pourrir. Donc, jamais, maintenant, bouge ton cul, glisse-t-il en sortant des lieux.

- Pourquoi tu lui fais ça ? Elle a l'air pourtant innocente ! Insistais-je tout en essayant de le rattraper.

- Ok Wyatt. Demain, on part à la salle. Moi, contre toi. Content ? Vocifère-t-il tout en se tournant vers moi.

Eh merde... Il est agacé.

Oui, Kyle est le stéréotype d'homme qui prend trop bien soin de son physique et que lorsque je l'agace ça finit en bagarre.

Je suis toujours mal barré avec lui.

- Mais t'as dit que tu nous expliqueras putain ! Tu ne fais que fuir ! Grognais-je tout en sentant la colère me monter aux nerfs.

Ses paroles muettes me font l'effet d'une eau bouillonnante se déversant sur mon épiderme marron.

Je déteste ce côté de Kyle.

Le froid glace nos regards qui closent toujours sa bouche interdite de révéler la vérité, soufflant d'agacement, je me rue vers sa Bugatti noir après lui avoir arraché les clefs.

Mais mes pas s'arrêtent instinctivement lorsque la voix mélodieuse de Riley s'abat à nos oreilles.

- Kyle, tiens tes paroles, dit-elle calmement.

- Pourquoi faire ? Pourquoi ça vous intéresse putain ! Hausse la voix de ce dernier.

Je tourne mon corps et laisse ma vue apercevoir leurs galbes se tenir en face-à-face.

- Explique-nous juste, on trouve ton comportement bizarre Kyle.

- Bizarre ? BIZARRE TU DIS ? Hurle-t-il en s'approchant de la large silhouette d'un mètre soixante-dix de Riley.

- Respire Kyle, on te demande ça pour ton bien. Rien d'autre...

- Et puis quoi encore !? Qui s'est même déjà soucié de mon bien bordel ?!

- On s'inquiète pour toi. On est ta famille...

- Cazzo tu l'aimes, c'est ça ? Tu aimes cette garce ?!

Donc, là, j'ai monsieur le parrain qui refuse de dire pourquoi il enferme une bombe dans la salle bleue et maintenant la rousse qui joue à la muette parle ?

J'applaudirais si j'étais en meilleure position, mais je tiens à ma vie.

Alors j'admire les dires.


- Libres là Kyle... Elle est gentille.

___________________

Instant même

Kyle dans sa tête lorsqu'il regardait la nuque d'Isabella:

Wyatt lorsqu'il décrivait la beauté d'Isabella alors qu'elle ne devrait même pas être en vie:

Kyle et Isabella lorsqu'ils essaient de commuNiquEr:

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