«Start all over again».

By Preety__

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En effet, où que l'on aille, quoique l'on fasse ; le passé finit toujours par nous rattraper. More

umue.
babidi.
isatu.
binayi.
itanu.
isambombo.
bantu.
mutekete.
muanda mukulu.
tshitema.
dikumi.
dikumi ne umue.
dikumi ne babidi.
dikumi ne isatu.
dikumi ne binayi.
dikumi ne itanu.
dikumi ne isambombo.
dikumi ne muteke.
dikumi ne muanda mukulu.
dikumi ne tshitema.
makumi abidi.
makumi abidi ne umue.
makumi abidi ne abidi.
makumi abidi ne isatu.
makumi abidi ne binayi.
makumi abidi ne itanu.
makumi abidi ne isambombo.
makumi abidi ne mutekete.
makumi abidi ne muanda mukulu.
makumi abidi ne tshitema.
makumi asatu.
makumi asatu ne umue.
makumi asatu ne abidi.
makumi asatu ne asatu.
makumi asatu ne binayi.
makumi asatu ne itanu.
makumi asatu ne isambombo.
makumi asatu ne mutekete.
makumi asatu ne muanda mukulu.
makumi asatu ne tshitema.
makumi anayi.
makumi anayi ne umue.
makumi anayi ne abidi.
talk.
makumi anayi ne binayi.
makumi anayi ne itanu.
makumi anayi ne isambombo.
makumi anayi ne mutekete

makumi anayi ne asatu.

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By Preety__

@Preety__ 🧚🏾‍♀️

43

«Fuite»

Le coeur tambourinant dans ma poitrine, je pose ma main tremblante sur ma bouche tout en observant le visage de mon défunt témoin accroché au pic sur lequel je pose mes peignoirs.

Du sang dégouline le long du mur, et c'est loin d'être du sang séché. C'est récent, très récent. Je suis quasiment sûre que le sang est encore chaud.

Qui s'est introduit chez-moi ?

Cette question résonnait dans ma tête quand j'entends le parquet de mon appartement grincer.

Oh mon Dieu. Bethany sors d'ici, sors d'ici tout de suite.

J'ouvre par réflexe le dernier tiroir de mon armoire pour récupérer mon arme à feu dissimulée sous des serviettes de bain puis je me redresse une fois l'arme en main.

Soudain, une puissante main enserre mon cou tandis qu'une seconde s'écrase contre mes lèvres. Mon cœur n'a jamais tambouriné aussi fort contre ma poitrine.

J'écarquille les yeux, terrifiée et surprise. Mon regard s'enfonce une fraction de seconde dans le sien, de celui de cet homme. Des yeux noirs. Les pupilles noires et le blanc est rougi, comme si l'homme était sous l'effet de la drogue et n'avait pas dormi depuis des semaines.

Je ne peux que voir ses yeux car il est cagoulé. La cagoule dissimule son visage entier sauf ses yeux.

Bien plus grand que moi et surtout, bien plus fort et imposant.

La voix de Kelvyn résonne subitement dans ma voix. « S'il est bien plus grand et imposant que toi, attaque son point d'équilibre. Déstabilise-le en le frappant entre les jambes puis tu le mets à terre en attaquant son point d'équilibre. Compris ?»

Le point d'équilibre... le point d'équilibre.

Mon cerveau réfléchit à cent à l'heure. Brutalement, je cogne mon genou entre ses jambes, ce qui a pour effet de légèrement relâcher sa prise autour de mon cou. Je m'empare donc du poignet de sa main qui enserre mon cou et je passe sous son bras pour pivoter et ainsi me redresser dans son dos.

Son bras est retourné dans son dos, je saisis donc l'occasion pour lui faire une balayette qui suffira à le faire s'effondrer au sol.

Tête contre le sol, je cogne le cran de mon arme contre sa tempe. Il sera sonné quelques temps. Ce qui est suffisant pour que je m'enfuie.

Une légère envie de soulever la cagoule pour voir de qui il s'agit me saisit, mais je préfère prendre les jambes à mon cou.

Il n'est que sonné, pas assommé. Je m'enfuie alors sans manquer de fermer toutes les portes derrière moi et de balancer des objets comme les armoires et les étagères au sol, ce qui le gênera sur son passage.

J'arrive dans le hall de mon appartement, je l'entends se mettre à courir derrière moi. L'adrénaline me fait accélérer. Je claque la porte d'entrer et je prends aussitôt les escaliers pour les dévaliser jusqu'à deux étages sous moi.

Puis j'appuie sur le bouton de l'ascenseur pour lui faire croire que j'y étais monté, avant de prendre la seconde porte d'escalier qui m'emmène au rez-de-chaussée.

Je l'entends littéralement courir après moi, bien qu'il soit un étage au dessus du mien.

Je claque la porte puis sors en courant du bâtiment. Au même instant, il franchit la seconde porte d'escalier.

Mon Dieu...

Je cours le plus vite possible vers ma voiture. J'ai pris un peu trop de temps à saisir mes clés car mes mains tremblaient. Plus je prenais du temps plus il s'approchait de moi.

Enfin la voiture se déverrouille quand il sort du bâtiment. Je ferme les portes à clé et je mets le contact, bien que mes mains tremblaient encore.

Tout juste avant que je démarre, l'agresseur a eu le temps de briser ma vitre du côté voiturier et tentant d'enserrer mon cou. Par chance, il n'a fait que m'arracher ma boucle d'oreille.

Je démarre en trombe à la vitesse maximale. Il est 5 heures du matin, personne ne roule à cette heure. Je ne risque pas de faire d'accident.

Je jette un regard dans le rétroviseur, il court après moi.

— Jésus mais c'est qui ce taré ?!!!

J'accélère davantage et prends la route vers le périphérique. Il ne pourra jamais me rattraper. Surtout s'il n'est pas à voiture.

Il a fini par s'arrêter. Bien que les mètres nous séparaient, je pouvais sentir son regard meurtrier sur moi qui me glaçait l'échine.

Je soupire longuement et ferme les yeux quelques secondes. Quand je les rouvre, il n'est plus là.

...Jésus, viens à mon secours je t'en supplie.

J'arrive progressivement sur le périphérique et je ralentis afin de respecter les vitesses.

Mes mains tremblent, j'ai le coeur qui bat à cent à l'heure et mes dents claquent.

J'ai failli mourir. J'ai littéralement failli mourir. Cette histoire prend beaucoup trop d'ampleur.

J'ai failli mourir...

Si j'étais morte, serais-je allé au paradis ?

Si j'étais morte, qui aurait pris soin de Keenan ? De Keely ?

C'était trop d'un coup. Beaucoup trop. Il fallait que j'assimile. Beaucoup trop d'émotion en 20 minutes.

Je conduis doucement vers le côté du périphérique avant de m'arrêter. Je croise mon regard dans le périphérique, et ça suffit pour que je fonde en larme.

Pourquoi ? Pourquoi tout cet acharnement ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Mon seul et unique souhait était de protéger mes enfants d'un père violent et reconstruire ma vie.

J'ai fini pourchassée par mon ex-mari et brisée en amour.

Qu'est-ce qui ne va pas chez-moi ? Qu'est-ce que j'ai ? C'est de la sorcellerie ou quoi ?

Tout acte de sorcellerie qui s'élève contre moi et toute langue serpentine qui complote contre moi est vaincue au Nom de Jésus. J'envoie le feu et la confusion dans le camp de l'ennemi au nom puissant de Jésus.

J'ai fini par m'étouffer dans mes sanglots. J'en pouvais plus. J'étais à bout. C'était trop.

Je pose mes mains tremblantes sur le volant puis dépose mon front contre celles-ci, toujours en pleurant. Je ne sais même plus sur qui ou quoi m'appuyer.

À cette même pensée, presque instantanément, une présence s'est faite sentir à ma gauche. Une présence lourde d'esprit, puissante. Assez indescriptible mais c'est comme si cette présence enfonçait sa main en moi, et retirait tout le poids que j'avais sur les épaules.

C'était comme si cette présence venait m'alléger. Comme si cette présence venait me dire que tout allait bien, que tout ceci n'était que passager, que je vais m'en sortir. Comme si cette présence venait retirer tout ce qui n'est pas d'elle, m'alléger subitement mais d'une façon qui n'est pas naturelle.

D'une façon... surnaturelle.

Cette présence est surnaturelle.

Puis une voix s'élève dans la voiture, forte et imposante, sans pareille, indescriptible. Elle ressemble à des tonnerres mais est toute aussi calme qu'un murmure. Qui possède une voix pareille si ce n'est Dieu ?

Et quand cette voix prononce ces mots, tout s'éteint. Le chagrin, la peur, l'affolement, la tristesse, la terreur, la crainte, ce poids sur moi semble s'évaporer soudainement et remplacer par un sentiment de paix, de joie. Comme si cette voix me disait «C'est fini, je me charge de tout», alors que les mots étaient en réalité «Calme-toi, Je suis là».

Je me suis calmée instantanément. Mes larmes ont été essuyée par une main que je ne voyais pas mais que je sentais. Le contact de cette main sur ma peau était un mélange de chaleur et de froideur, de puissance et de douceur. C'était un touché qui m'a électrocuté du tout au tout.

Et là j'ai compris, tout est fini.

Je ravale mes sanglots et je me redresse. Quelque chose me disait d'aller chez Daiana, alors je n'ai pas cherché loin et je l'ai appelé.

En fait, je savais que ce n'était pas fini mais j'avais cette paix et cette assurance en moi qui me disait que rien ne m'arriverait. Je n'aurai rien. Qui me disait que je suis protégée par un bouclier surnaturelle.

Ça m'a fait pensé à ce verset dans les psaumes, le psaume 23:5, qui dit que Dieu dresse une table entre mes ennemis et moi, et que ma tête était oint par l'huile qu'il fait couler dessus.

C'est ça en fait. Et cette table c'est Dieu, le Saint-Esprit. C'est sa présence. C'est Jésus.

Purée ça fait tellement du bien. Je me sens comme... intouchable. Pourtant je sais que le mal continuera à s'acharner sur moi, mais j'ai cette assurance que Dieu combat pour moi et que je ne suis pas seule, qu'il ne m'arrivera rien et que tout rentrera dans l'ordre.

Je compose donc le numéro de Daiana et celle-ci répond instantanément.

Appel sortant : Dada 💓
5:13

- All-

Daiana - Alors c'était toi !! J'ai fait un de ces rêves purée ! J'étais pourchassée par quelqu'un, un démon ou un visage que je voyais pas ! Je savais pas où j'étais. Je connaissais les lieux mais je les reconnaissais pas. Et quand je me suis réveillée en sautant j'avais ce poids sur le coeur. J'ai compris qu'en fait ce n'était pas moi qui l'était pourchassée mais quelqu'un d'autre que je connaissais. Faut vooooir comment j'ai intercédé dans la prière purée !

Daiana - C'était toi ! T'es où là ?! Tu vas bien ?! Bien sûr que tu vas bien c'est quelle question même. Vu comme j'ai prié tu ne peux qu'aller trop bien.

- *souris* ...ça va mieux. Merci beaucoup. Dis-moi je peux venir-

Daiana - Vieeeens vite même ! Viens je t'attends. Je change les draps. Tu fais attention d'accord ? Dieu est avec toi, garde la foi.

- Merci beaucoup.

Daiana - C'est normal. Mameeeh comment j'avais peur.

J'ai redémarré en lui parlant un peu, elle ne voulait pas raccrocher pour s'assurer que j'allais bien. Cette présence à mes côtés continuaient de se manifester et j'étais littéralement dans un état d'euphorie pas humain.

Une joie pas possible. Genre pour moi là, c'était même si je suis dans un avion et qu'il se crache, je vais survivre. Genre j'imaginais tout et je survivais !

C'est un état de joie les gars, trouvez ça. Trouvez la joie surnaturelle. Y'a qu'en Jésus qu'on trouve cette joie et c'est pas des blagues.

Tu as tout contre toi, mais tu sais que ton Jésus est bien plus grand que ça. L'Éternel des armées en faaait !

Il est trop grand, trop glorieux. Des comme lui y'en a pas deux. Mon djo des djos aaargh.

J'arrive rapidement chez Daiana. Elle m'attendait devant l'ascenseur d'en bas. On est monté chez-elle et elle m'a permis de me changer un peu.

Je reviens dans le salon en attachant mes cheveux en hauteur.

Daiana - Tu veux du thé ?

— Je veux prier. Après je dors. Je suis trop fatiguée.

Daiana - Bah viens on prie alors.

On va dans s'enfermer dans sa chambre puis nous commençons. C'était le feu franchement. On a détruit tous les plans du diable et la présence de Dieu était tellement manifeste que j'en avais des crampes au ventre.

J'ai trop négligé ma relation avec Dieu et maintenant que tout s'effondre autour de moi je me rends compte que la seule chose importante dans la vie c'est Jésus.

Tout est éphémère. Tout s'en ira. Tout est poussière et retournera à la poussière. Tout n'est que bouilli en fait.

J'ai couru derrière l'amour au lieu de courir derrière Jésus. J'ai cherché les hommes et un autre mariage au lieu d'aller à la source de tout ça : Jésus.

Il est le seul rocher qui ne s'effondre pas. Et aujourd'hui je réalise qu'absolument rien ne vaut ma relation avec Dieu.

Ni les hommes, ni le monde, pas même mes enfants bien que je les aime d'un amour inconditionnel.

Je pense me retirer trois jours pour une retraite histoire de me reconnecter à mon Dieu. Puis à mon retour je vais sérieusement niata Daniel et remettre de l'ordre dans ma vie.

Nous clôturons la prière par un amen et je vais m'effondrer dans le lit.

Go me réveiller à 16 heures.

__

Bethany K

I AM BAAAACK EN FAAAIT ! 🎊MILOLO !

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