JE LE PROMETS (Divergente)

By RosieDullytim

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A quel point êtes-vous divergents ? C'est ce que vous allez découvrir au fil des pages et de l'histoire incro... More

Couvertures du livre
Préface
Prologue - La Cérémonie du choix
Chapitre 1 - La Marge
Chapitre 2 - Le Bureau de Bien-être génétique
Chapitre 3 - Divergents
Chapitre 4 - Le rendez-vous
Chapitre 5 - Je le promets
Chapitre 6 - La préparation
Chapitre 7 - Le départ
Chapitre 8 - L'intégration
Chapitre 9 - Les Audacieux
Chapitre 10 - Des amis et une famille
Chapitre 11 - Chicago
Chapitre 13 - Audacieuse
Chapitre 14 - L'adaptation
Chapitre 15 - La rencontre
Chapitre 16 - Entraînements
Chapitre 17 - La fontaine de Buckingham
Chapitre 18 - Amour et combat
Chapitre 19 - Jalousie
Chapitre 20 - Le sauvetage
Chapitre 21 - La nouvelle inattendue
Chapitre 22 - Le test d'aptitude
Chapitre 23 - Retour à la cérémonie du choix
Chapitre 24 - La nouvelle faction
Chapitre 25 - Altruiste
Chapitre 26 - Vérités
Chapitre 27 - Nouvelle vie
Chapitre 28 - Visite inattendue
Chapitre 29 - Invités surprise
Chapitre 30 - La famille Eaton
Chapitre 31 - Naissances secrètes
Chapitre 32 - Visite surprise
Chapitre 33 - Grandes nouvelles
Chapitre 34 - Une maison
Chapitre 35 - La famille s'agrandit
Chapitre 36 - Tristes nouvelles
Chapitre 37 - La boîte
Chapitre 38 - La fuite
Chapitre 39 - Dernier repas
Chapitre 40 - La cérémonie du Choix, 19 ans plus tard
Chapitre 41 - Le jour des visites
Chapitre 42 - L'héritière Divergente
Chapitre 43 - La fin

Chapitre 12 - Confidences

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By RosieDullytim

– Je suis désolée pour ton mari, je dis à Béatrice.

– Merci, tu es gentille ! Avant, c'était lui qui nous ramenait de quoi manger. Il travaillait à la cafétéria à l'heure des repas, et sinon, il était veilleur la nuit et faisait des tours de garde le long de la Clôture. Il était le chef de la cafétéria et cette responsabilité lui plaisait beaucoup. Nous allions souvent manger là-bas. Et puis un jour, il y a eu un accident. La cafétéria a brûlé et tout le monde a réussi à sortir. Mais certains qui travaillaient là-bas ont été intoxiqués, comme James, mon mari. Il a été transféré à l'hôpital, et il est mort quelques heures après l'incendie. Je n'ai même pas pu aller le voir. Je pense que c'est mieux ainsi car il avait été brûlé sur une partie du corps et apparemment, il n'était pas beau à voir. Au moins, la dernière image que je garde de lui est quand il est parti au travail, le jour de l'incendie. Il m'a embrassé avant de franchir la porte... si j'avais su que c'était la dernière fois que je le voyais ... Au moins, il n'a pas trop souffert. Il n'a pas été le seul. Deux autres personnes ont perdu la vie à cause de l'incendie. Depuis, je n'ai jamais remis les pieds à la cafétéria qui a été reconstruite entre-temps. Je n'ai pas le courage d'y aller. Chaque fois que je passe devant, je repense à James. Il y a de trop bons souvenirs là-bas.

– Je comprends. Cela a dû être difficile pour vous.

– C'est sûr qu'au début, j'avais du mal à vivre sans lui. Puis au fur et à mesure, je m'en suis à peu près remise. « Il ne faut jamais se lamenter, il faut toujours aller de l'avant ». C'était une de ses phrases préférées, à James. J'ai suivi son conseil. Il le fallait bien. Je devais m'occuper de Nadine. C'était la seule famille qui me restait, c'était ma fille, c'était la fille de James. Je voulais la rendre heureuse, et ce n'était pas en pleurant la mort de mon mari que j'allais y arriver. Alors j'ai repris ma vie en main. Emma m'a beaucoup aidé. C'est une amie très précieuse. J'ai fait tout mon possible pour rendre la vie de Nadine meilleure.

– Et vous avez réussi. Nadine est très heureuse avec vous. Elle vous aime beaucoup. Vous...

– Tu dois me tutoyer, me rappelle Béatrice.

– Ah oui c'est vrai. Pardon. Il faut juste que je m'habitue. Qu'est-ce-que je disais ? Ah oui ! Tu es toujours là pour elle.

– Je ferais tout pour elle. Je l'ai toujours protégée. Je n'ai pas envie de la perdre. C'est pour cela que j'ai accepté qu'elle aille au Bureau. Je veux qu'elle soit en sécurité. Avec sa divergence, elle n'a pas sa place à Chicago, d'après le gouvernement. Et aussi, j'avais remarqué, que depuis la mort de James, Nadine n'avait pas vraiment sa place. Je sais que son père lui manque et vivre dans cet appartement où elle a de bons souvenirs avec lui ... c'est un peu dur. J'essaie de remplacer au maximum mon mari, mais ce n'est pas pareil.

– Je comprends. J'ai vécu presque la même chose. Quand j'étais petite, mes parents n'étaient presque jamais à la maison. Ma mère était policière et était souvent en mission. Mon père était professeur. Lorsqu'ils rentraient tard le soir, ils se disputaient souvent, et cela, tous les jours.

– Ce n'était pas trop dur pour toi ?

– Au début, je pleurais souvent. Je n'aimais pas les voir se hurler dessus. Et puis, j'ai appris à me débrouiller toute seule, comme personne ne s'occupait de moi. Cela m'a beaucoup servi quand j'étais dans la Marge.

– Tu as vécu dans la Marge ?

– Oui. Six mois environ. Je me suis enfuie de chez moi, le soir où ma mère a tué mon père.

– Ta mère a ...

– Ils se sont disputés et cela a dégénéré. J'ai entendu comme un coup de fusil, et quand je suis descendue pour voir ce qui se passait, j'ai vu ma mère avec son pistolet à la main et mon père, étendu sur le tapis blanc qui était couvert de sang. Ma mère était un peu sonnée, mais elle a traîné mon père dans le jardin et elle l'a enterré. Je n'ai pas supporté. Même si mon père n'était pas très gentil, il ne méritait pas de finir de la sorte. Alors j'ai pris quelques affaires, et je me suis enfuie. Je me suis réfugiée dans la Marge.

– Comment t'es-tu retrouvée au Bureau ?

– C'est une longue histoire. Un jour, j'ai voulu aller ramasser des feuilles, et en m'éloignant de la Marge, je suis tombée sur des membres du Bureau qui m'ont emmené.

Je n'ai pas parlé de l'homme que j'avais tué, ni du fait que le Bureau était à ma recherche, ni même qu'il m'espionnait depuis que j'étais petite. Pas la peine d'inquiéter Jane. Cette histoire, c'est du passé. Je suis à Chicago, dans le secteur des Audacieux. Il est temps de mettre de côté mon passé et de me construire un présent et un futur tout en accomplissant ma mission. 

– Quelle histoire !

– Oui, quelle histoire, je réponds.

– Tu es très courageuse ! A ta place, je ne sais pas ce que j'aurais fait. Après la mort de son père, Nadine s'est murée dans le silence. J'ai cru qu'elle n'allait jamais retrouver la parole, mais lorsqu'elle a rencontré Tori et qu'elle sont devenues amies, Nadine a retrouvé le sourire. Elle avait perdu son père mais elle avait trouvé une grande sœur. Si tu savais ... elle me parlait tout le temps de Tori. Tori vient souvent manger à la maison, et parfois elle emmène son petit frère. Ils sont tous deux très gentils.

– Oui. Tori est vraiment gentille. Je n'ai pas encore rencontré son frère, mais d'après ce que j'entends, il est lui aussi très sympa.

– Je les considère presque comme mes enfants. Ils me rendent service parfois, et nous allons souvent nous balader ensemble.

Tout en parlant, nous avions longé la Clôture.

– Le petit bâtiment que tu vois là-bas, c'est le conteur électrique de la Clôture, me montre la mère de Nadine. C'est lui qui alimente tous les fils électriques. Et les bâtiments que tu vois devant toi, ce sont les bureaux des Audacieux, et les salles de surveillance. Nous allons entrer par la porte du fond. Et ne t'inquiète pas, il ne faut pas sauter.

– Ouf, je dis en passant une main sur mon front en faisant semblant d'être rassurée. 

Béatrice sourit. 

– Tu as ton pendentif ? me demande-t-elle ? 

– Oui.

– Parfait ! Alors sors-le. Tu en auras sûrement besoin. 

Je sors le pendentif de sous mon pull.

Nous arrivons en face d'une grille, devant laquelle se trouve un garde armé.

– Bonjour ! dit Béatrice au garde. Je reviens du marché, explique-t-elle en montrant son panier.

– Bonjour, répond l'homme.

Béatrice pose son doigt sur le cadran noir situé à droite de la grille. Celle-ci s'ouvre.

– Pendentif ! me demande l'homme.

Je lui tends la chaîne. Il passe le pendentif sur une machine, regarde alternativement la photo qui s'affiche et mon visage, puis me rend le pendentif.

– Tout est en règle. Vous pouvez y aller.

– Merci beaucoup.

Je passe la porte et je rejoins Béatrice.

– Attendez ! dit l'homme.

Je me retourne.

– C'est vous qui avez changé de prénom ? me demande-t-il.

– Natalie !

C'est Tori qui m'appelle. Elle me rejoint en courant.

– Viens ! Il faut que l'on aille s'entraîner !

Elle remarque le garde.

– Bonjour ! lui dit-elle.

Elle se retourne vers moi.

– Viens, il faut qu'on y aille.

Je regarde le garde.

– Je peux vous parler une minute ? me demande-t-il.

Je sens mon cœur battre à tout rompre. Que va-t-il m'arriver ? Je reprends tout de suite contenance : il ne faut pas que je paraisse inquiète.

Je m'avance vers l'homme, d'un air décontracté.

– Je voulais vous poser une question, me demande-t-il. Votre mère a eu un rendez-vous avec le chef des Audacieux, à propos de votre prénom. Pourriez-vous m'en dire plus sur cette histoire ?

– Eh bien, j'ai une cousine qui est chez les sans-factions. Elle s'appelle Nadine. Et moi, je m'appelle Natalie. Mais à notre naissance, nos dossiers ont été inversés. Je ne l'ai appris que très récemment.

– Très bien. L'histoire concorde. Merci beaucoup Mademoiselle. Passez une bonne journée.

– À vous aussi, je réponds en faisant mon plus beau sourire.

Je rejoins Tori et Béatrice.

– Tu as été parfaite ! Très convaincante, me sourit Béatrice.

– Oh oui ! dit Tori. Il faut qu'on aille s'entraîner. Demain, la nouvelle année scolaire reprend et les entraînements reprennent. Les cours ne commencent que dans deux jours. Mais en attendant, il faut qu'on aille s'entraîner.

– Vas-y, me dit Béatrice. Je rentre préparer le repas. Merci d'être venue avec moi, ajoute-t-elle avec un clin d'œil.

– Surtout merci à vous de m'avoir fait visiter la ville. C'était très sympa et j'ai appris des choses. Je vais y aller sinon Tori va me tuer.

Béatrice rigole et Tori réplique :

– Je n'irais quand même pas jusque-là... toujours est-il que nous devons y aller.

– A tout à l'heure et encore merci ! je dis à Béatrice tandis que Tori m'entraîne en me tirant par le bras.

Arrivées dans la salle de sport, je remarque qu'il n'y a personne. En même temps, c'est l'heure du repas et la plupart des Audacieux sont en train de manger. C'est justement pour cela que nous nous entraînons à cette heure-ci : c'est pour éviter de croiser du monde et d'être dérangé sans arrêt. Au moins, nous sommes seules et tranquilles.

– Alors ? C'était comment la ville ? me demande Tori en essayant de me frapper tandis que je me protège.

– C'était... bien.

– Qu'entends-tu par « bien » ?

– Nous sommes passés devant le quartier des sans-factions. Ils m'ont fait tellement pitié. Les enfants jouent avec des boites de conserves...

– Oui je sais. C'est un peu scandaleux. 

– J'aimerai bien faire quelque chose pour eux. 

– C'est très gentil de ta part, tu sais ? Mais je pense que pour l'instant, ta priorité est de t'entraîner et de bien travailler au lycée. Le reste, on verra ensuite. Bien ! Ce coup était parfait ! ajoute-t-elle juste après que j'ai réussi à la frapper sur la cuisse. 

Nous nous entraînons encore une demi-heure, puis nous sortons de la salle, juste avant que les Audacieux, ayant fini de manger, ne viennent s'entraîner. 

– Si tu fais comme aujourd'hui, tu n'auras aucun problème. Il suffit que tu te concentres, et tout ira bien. Ne te laisse jamais déstabiliser et essaies

– D'attaquer en première, je complète. 

Tori sourit :

– Je vois que tu as bien retenu la leçon. Penses à faire quelques enchaînements le soir avant de te coucher. Et penses à prendre un bon petit-déjeuner. 

– Ok. J'y penserai ! 

– Je te raccompagne chez toi. 

Nous prenons le chemin du retour, mais au lieu de tourner à droite, Tori m'emmène vers la Fosse. 

– Ce n'est pas par là que j'habite, je dis à Tori. 

– J'ai une petite surprise pour toi. 

Elle m'entraîne dans une petite boutique, juste à côté de la cafétéria. 

– Mais pourquoi tu m'emmènes dans le magasin ? Je n'ai rien besoin. 

– Tu vas voir, me dit Tori. 

Elle traverse les rayons et s'arrête devant une petite porte, dans une rangée au fond du magasin. 

Elle l'ouvre, et me laisse passer. 

Je la regarde d'un air interloqué, et je franchis la porte. 

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