Syntaxe [Recueils d'OS]

By Keys-chan

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Bienvenue dans mon recueil. J'y publie mes essais, souvent inspiré de fiction que je lis. [Je suis d'abord un... More

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Toi

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By Keys-chan



Warning ! Sujet sensible   Impliquant ( esclavage )

Abstenez-vous si c'est trop dur pour vous .

Je vous ai prévenu.

Bonne lecture

Pour ceux qui viennent d'arrivé, c'était un essais qui date (sa se sentira à la lecture, désolée d'avance.) Je vous assure que la deuxième partie est plus élaboré.



Toi...

Te voir chaque jour, devant la terrasse de ma demeure. T'occupé dans les champs, faire ce genre de travaux, comme d'autres qui n'ont pas ton âge.

Le même sang nous lie pourtant ta peaux... te différencie de moi, comme de tes semblables.

Tu es le produit d'un viol.

Ta pauvre mère aurait voulu t'avoir autrement.

La première fois que je t'ai rencontré tu étais d'une beauté... Je ne pourrais la décrire. Tu me fascinais, au point je me levais tôt le matin pour t'observer. Je m'étais épris de toi.

J'ai exposé mon amour de nombreuses façons, je te gâtais étant petit. De tant de façons que ta mère à voulue nous séparer, craignant le jour où j'apprendrai qui tu étais.

Puis je te maltraitais, je t'harcelais, je t'humiliais.

Oui, j'ai sus.

On venait de toucher à l'adolescence. Et je t'en voulais de ne pas m'avoir dit, de t'être éloigner de moi.

Je t'en voulais d'être.

Ce lien qui nous unis, rendais désormais horrible l'amour que je te porte.

À l'âge adulte, Je suis arrivé au point de non-retour.

...


Deux enfants sont nés le même jour. L'un est caucasien, Une couverture douillette le couvrait. Née avec ses deux parents dans une grande propriété, saine et luxueuse. L'autre, née dans une case délabrée. Dans lequel un humain n'est pas sensé vivre, il fessait froid. Cela mettait en danger le nourrisson, couvert d'un linge propre. L'enfant est née avec sa mère et une ancienne qui devint la marraine. Il est Noir.

Le soir de ses accouchements aucuns des deux enfants n'a pleuré.

C'était un soir de tempête.

...


Sept ans après nous voilà dans la perspective de notre jeune Blanc.

- Mère, pourquoi ils font ça ces gens ?

Sur la terrasse de la résidence qui fessait face au champ décorer de blanc, les nègres s'affaire à récolter le coton des champs et ce bien avant mon réveille. Ma mère me répond que ces gens sont faits pour cela et que c'est leurs rôles. Avant je ne prêtais pas attention à ce qu'il fessait dans les étendus vert, Je ne voyais des hommes s'amusé comme on jouerait dans un jardin.

Elle avait les yeux rivés sur une femme nègre, très belle. Elle attire aussi l'attention de père, ce sont les premiers à se lever le matin. Ma mère à se regard hautain, celui qui cache une profonde haine et une lourde culpabilité. Sa réponse ne me convient pas, je ne comprends pas comment un rôle aussi dure doit être assumer. Je questionne alors une seconde fois ma mère.

- Quel est notre rôle ?

- Toi tu te dois de les observer de loin.

- Et vous mère ?

- Moi, je l'ai assez fait. Conclut-elle d'une voix lasse.

Sur ces mots ma mère s'en vas, elle à l'aire à bout. Surement le travail qui l'attend qu'il la mette dans cet état. Je sors de la maison pars la porte de derrière, le soleil est lever depuis un moment déjà et je ne veux pas la rater aujourd'hui. Je cours vers la rivière, près des cases.

J'y arrive enfin et la vois.

J'ai l'impression de voir un être d'eau, une sirène comme dans les contes. Elle se divertis en s'immergeant dans la rivière et dans ressortir la tête la première. Je m'avance vers elle d'un pas que je pensais discrète trébuche sur un bout de bois et tomber dans l'eau. La fille surprise, tourne vers moi.

- Djon'do?! (Qui est-ce ?!)

- Ce...Comment ?

Je me relève et me rend compte que c'est la première fois que je l'observe de près. Elle a des cheveux semblables au miens quoique, les siens sont plus long, onduler et noir. Sa peau a l'air si lisse, d'un marron peu foncé. Ses yeux sont d'or comme les miens, Cette fille me fait penser à la femme que mère et père observe souvent.

Elle est sublime.

Je rougis comprenant que je la regarde depuis trop longtemps. Elle me dévisage et comprend rapidement qui je suis. Elle écarquille les yeux, effrayée et s'approcha de moi, me suppliant.

- Ne dites rien au maître !

- Père ?

Elle acquiesce fortement. La pauvre tremble. Pourquoi craint-elle autant mon père ? Il n'a jamais été violent avec qui que soit, surtout pas les hommes des champs. Peu importe la priorité est de la rassuré.

- Je ne dirais rien.

C'est alors qu'un sourire apparaît sur son visage, ce sourire fait rayonner son regard... Magnifique. Coller à moi, ses mains sur mes épaules, je me sens rougir. "Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant." J'ai l'impression d'être à une scène de cette phrase, mais je sens quelque chose qui me gêne au bas ventre, je baisse alors les yeux et voie qu'elle est un garçon. Elle a tout d'une fille pourtant. Elle... Enfin il, a les traits fins, des yeux de biche et des cheveux qui lui vont jusqu'au épaules.

C'est un garçon.

Je n'ai jamais remarqué, ça fait pourtant un moment que je l'observe, cacher derrière un saule pleureur. Un silence se crée et ma curiosité croîs. Je ne sais de la sirène que j'espionne, même pas son nom.

- Comment t'appelle-tu ? Je demande

- Alex et toi ?

- Hayden, Enchanter.

- Tu t'appelles Hayden enchanter ?! C'est long...

J'essaye de rester calme.

C'est la première fois que j'entends ça, il a forcément dû le faire exprès mais voilà qu'il gonfle les joues, rougis par l'embarras et crie alors :

- C'est bon j'avais mal compris !! Ne te moque pas de moi !... Je ne savais pas que enchanter était ton nom de famille...

J'éclate de rire, il est si mignon et très drôle.

Un Silence...

Nous nous fixons l'un l'autre, ne sachant que dire.

Un Moment...

J'éternue, ça fait un moment qu'on est dans l'eau. Alex m'invite à de sortir de la rivière, ceux que je fais. Il me suit, prend ses habits, les mets et m'accorde un dernier sourire avant de s'en aller. J'ai l'impression que ce n'est pas réel, que je suis sur mon saule pleureur à rêver tout ça.

Je retourne alors chez moi et cours voir ma nourrisse dans la cuisine. Une nègre très claire de peau. Elle agit comme une grande sœur avec moi, toujours attentionnée, elle n'agit pas à la demande de père ou de mère, elle a simplement toujours souhaité avoir un petit frère. Quand elle me vit elle crie presque :

- Oh mon dieu ! Jeune Maître que t'est-il arriver ?!

- Marine Je...On a parlé!

- Ah oui ? Asseyez-vous donc et racontez-moi.

Je saute alors sur mon lit et prend une serviette pendant que marine enlève mes vêtements. Je lui donne la serviette, elle me sèche mes cheveux et le reste de mon corps avec.

- Alors que s'est-il passé ?

- Tu sais la fille de la rivière ?

Et je lui ai tous raconter... Elle avait l'air très ravie pour moi que j'ai enfin pus lui parler, mais quelque chose manquait.

- Comment il s'appelle déjà ?

- Il s'appelle Alex ! Marine se stop net.

Elle porta sa main sur sa bouche avec la même lueur qu'Alex dans le regard. Dans un élan d'espoir, elle me prit par les épaules et chuchote perturber :

- Décrivez moi ce petit, jeune maître !

- C'est un nègre aux longs cheveux et il a une paire d'yeux de couleur or ! dis-je encore époustouflé. Il doit avoir mon âge et il est très beau. Ma nourrice pâlit. ...J'ai dit quelque chose de mal ?

Elle inspecte mon visage, tâtonnant mes bras comme pour ce pour se rassurée. Marine à l'air d'en avoir gros sur le cœur, connait-elle Alex ? Elle reporta son regard sur moi et me dit très calmement, d'un ton qui me glace le sang :

- Hayden... N'en parle pas au maître.

Elle aussi craint la réaction de père.

Pourquoi je dois lui cacher ça ? j'ai toujours joué avec les hommes des champs sans m'en cacher. Au contraire, père apprécie me voir là-bas et viens lui-même me chercher à l'heure du diner. Je lui demande pourquoi, la réponse :

- Si tu veux le revoir... Commence Marine après une longue inspiration. C'est mieux que ça se fasse en secret.

A ce moment-là, ce que j'aurais dû faire c'est écouter Marine et ne plus m'aventurer près des cases. Mais le jour suivant j'y allait sans aucune discrétion et le jour qui suivie et ainsi de suite pendant 3 ans. Viens un jour...

- Pour qui tu es venus ? Me demande Alex agacer.

- Pourquoi me pose tu cette question ? Ce n'est pas évident ? Tu es le seul qui vient ici Alex.

- Pourquoi alors ?!

- J'aime bien être avec toi... Dit tu as qu'elle âge ?

- J'ai 10 ans répond-t-il fièrement avant de reprendre ses esprits et de froncé ses sourcils.
Et ne change pas de sujet ! Tu peux très bien m'observer de ta maison !

- Mais je ne pourrais jouer avec toi là-bas. Crier pour avoir ton attention me cassera la voix. Je te veux près de moi Alex.

- Je ne suis pas à ta disposions. Tu n'es pas mon maître Hayden ! Tu n'es que son fils et j'ai interdiction de t'approcher... ! Ma mère a peur de ce que tu peux me faire... Mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je n'ai rien à craindre de toi.

Ses mots me rendent faible. Si faible que mon corps avance seul vers lui, mes yeux s'était clos et ma cible est son front. Moi aussi je ressentais aucune crainte vis à vis de lui, il agit avec bienveillance avec moi, en plus on ait le même âge. Non il m'apaisait bien avant que je le lui parle.

Je n'en sais rien.

Ce que je sais c'est cette "chose" nous lie, une force. La preuve, on se trouve l'un coller à l'autre comme à chaque rencontre. Un réflexe qui s'est créé avec le temps. On devait toujours en contact.

Aujourd'hui, il y a quelque chose de diffèrent. Alex me dévisage, le regard plein d'incompréhension, apparemment je ne suis pas le seul à ne pas comprendre comment on a fini dans cet état.

- Ha..Hayden, que... ?

Alex est gêné je le sens. En retour je lui donne un chaste baiser, il voulait me gifler, je l'en dissuade en lui assénant des petites bises sur la bouche et il finit par se lover sur moi un temps. Une fois repu, il y eu un horrible silence et je réalise que je l'ai embrasé.

J'ai embrassé un garçon.

À son insu. Les yeux rivés au sol, ma main se rapproche lentement de ma bouche. Je effrayer...

- Alex, je ! Je lève brusquement la tête et vis ses lèvres légèrement rosées, ses joues gonflés et ses orbes d'or humides. Des larmes perlaient dans le coin de ses yeux. Ça à réveiller quelque chose en moi qui me terrifie.

Je repris

- Je ne t'approcherais plus... Ta mère a raison-

- Hayden, non !

- On ne se connait pas vraiment Alex, je me suis emballé et regarde-toi, je t'ai déjà fait pleurer...

- 4 ans Hay...!! Et ça te donne le droit d'arre..?! Alex se bat contre ses larmes et sanglot pour me convaincre. Il se ravise voyant que je ne compte pas changer d'avis. Part Hayden. Évite-moi ! Conclut difficilement mon camarade. Je me redresser près à rentrer, le regarde amer.

Je voulais qu'il se souvienne, alors je me tourne et le prend à nouveau part les épaules et lui donne un dernier baiser. Bien plus passionné, sachant pertinemment que désormais, je pourrais que le regarder de loin..



...


Je continue ? 

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