MARIPOSA | T.1 / T.2

De iamkunafa

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Le poids d'un secret et une seule journée pour tout faire basculer. Alors qu'elle ne cherchait qu'à fuir son... Mais

TW.
PROLOGUE.
CHAPITRE 1. Chicago, Illinois.
CHAPITRE 2: Secret.
CHAPITRE 3: Fuis.
CHAPITRE 4: Stella.
CHAPITRE 5: Un rêve.
CHAPITRE 6: Rapt.
CHAPITRE 7: Qui-est-ce ?
CHAPITRE 8: Le destin.
CHAPITRE 9: Elle.
CHAPITRE 10: Petit papillon.
CHAPITRE 11: Sans réponses.
CHAPITRE 12: Une seule question.
CHAPITRE 13: Résonner.
CHAPITRE 14: Entre mes mains.
CHAPITRE 15: Sa cadence.
CHAPITRE 16: Avec les crocs.
CHAPITRE 17: Kill me, Mariposa.
CHAPITRE 18: Mourir.
CHAPITRE 19: Ma tombe à Manhattan.
CHAPITRE 20: Mon reflet dans le miroir.
CHAPITRE 21: Matinée sympathique.
CHAPITRE 22: Famille King.
CHAPITRE 23: Cauchemars Papillon.
CHAPITRE 24: Je peux gérer.
CHAPITRE 25: Ne t'envoles pas.
CHAPITRE 26: Paralysie.
CHAPITRE 27: Poumons contre moi.
CHAPITRE 29: Le silence est de mise.
CHAPITRE 30: Côme, le psychopathe.
CHAPITRE 31: Je me souviendrais de toi, Mariposa.
CHAPITRE 32: Ce qui te fais vibrer.
CHAPITRE 33: Dormir sans cauchemars.
CHAPITRE 34: Recommence encore.
CHAPITRE 35: Pourquoi elle.
CHAPITRE 36: Emprise.
CHAPITRE 37: Dangereuse flamme noire.
CHAPITRE 38: Chaotique, Mariposa.
CHAPITRE 39: Die for you.
CHAPITRE 40: Papillon entre les lignes.
CHAPITRE 41: I can't share you.
CHAPITRE 42: Explose avec moi.
CHAPITRE 43: Lavande & Satin.
CHAPITRE 44: Love.
INTERLUDE.
T O M E I I.
T.2 | Prologue.
CHAPITRE 1: Seul.
CHAPITRE 2: Jeu d'âmes.
CHAPITRE 3: Plus jamais.
CHAPITRE 4: La dose Papillon.
CHAPITRE 5: La mariposa verde.
CHAPITRE 6: Mabel.
CHAPITRE 7: Sur mon cœur.
CHAPITRE 8: Calendula officinalis.
CHAPITRE 9: Toxines.
CHAPITRE 10: Promise you a home.
CHAPITRE 11: Vivre ou mourir.
CHAPITRE 12: Devant Dieu.
CHAPITRE 13: Stonehead.
CHAPITRE 14: Jamais, plus jamais.
CHAPITRE 15: Cœur violent.
CHAPITRE 16: Noir et lumière.
CHAPITRE 17: Larmes de neige.
CHAPITRE 18: Devant toi.
CHAPITRE 19: Sad, but optimistic.
CHAPITRE 20 : Cœur de glace.
CHAPITRE 21: Faux semblant.
CHAPITRE 22 : Bienvenue à Richmond.
CHAPITRE 23 : Faire un.
CHAPITRE 24 : Pierogi.
CHAPITRE 25: Through music.
CHAPITRE 26: Bleeding love.
CHAPITRE 27: Effet papillon.
CHAPITRE 28 : La fin d'un chapitre.
CHAPITRE 29 : Albane.
CHAPITRE 30: Rolling in the deep.
CHAPITRE 31: Haine et obsession.
CHAPITRE 32: 1000 mots.
CHAPITRE 33: Zostane.
ÉPILOGUE.

CHAPITRE 28: Si légère.

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De iamkunafa

Hey les bad boys, ça-va? 🌹

C'est pas les vacances là pour certaines ? 😂

Je vous laisse avec la suite ! ❤️


Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓







🂡





MARIPOSA.





Sur ma peau tiède, j'ai senti une nouvelle pression de ses doigts.

Cette fois-ci c'était pour me repousser. En regardant la porte s'ouvrir rapidement, j'ai eu un haut-le-cœur phénoménal, mais pas que.

Une sorte de triste froideur a repris ses droits sur mon corps. Je n'ai rien eu à faire pour me séparer de Côme parce qu'il m'a lui-même fait quitter son espace. Mes fesses ont retrouvé ce sol glacial et ses paumes puissantes sur mes cuisses m'ont fait glisser sans trop effort loin de lui.

La porte s'ouvre en grand maintenant et en même temps que plusieurs hommes s'engouffre dans la pièce en nous hurlant de ne pas bouger. Nous tombons nez à nez sur les canons des fusils, je vois aussi de bras de Côme se baisser après qu'il ait finalement secoué Robin pour le réveiller. Il se réveille dans un sursaut qui laisse voir qu'il semble sortir d'une vape incroyable lui aussi.

Mes paumes ont continué à creuser la distance entre Côme Robin et moi. J'ai arrêté de reculer quand j'ai senti mon dos cogné contre les étagères en métal derrière moi. Encore cette odeur de sang et de viande crue qui pénètre mes poumons et me dégoûte au plus haut point.

Et puis ça y est, je les ai tous comptés, il y a neuf hommes qui se sont précipités à l'intérieur de notre prison. J'ai senti mes angoisses me serrer la gorge en les fixant tous. Ils ont tous la même dégaine, des petites doudounes, certains ne portent que des pulls ou une veste en cuir.

Puis c'est maintenant que j'ai cru reconnaître cette langue.

Italien.

Je ne comprenais rien à ce qu'ils racontaient mais une chose est sûre j'étais persuadée qu'ils parlaient bien en italien.

Tout devient plus dur à encaisser maintenant, parce que j'ai l'impression que l'engrenage ne fait que commencer. En baissant les yeux sur le visage de Côme, je ne parviens pas à déchiffrer ce qu'il ressent. Pour moi, il est calme, ou concentré je n'en sais rien. Robin me lance par moment des coups d'œil qui se veulent rassurants, mais il est extrêmement inquiet. Au final c'est moi qui m'inquiète pour lui...

Mon cerveau fait tout d'un coup une fixette sur ce qui s'est passé chez Kendall pendant que je regarde ces hommes ennemis prendre place dans la chambre froide, planté leurs armes sur les crânes de Côme et Robin... Je revois son corps. Et je n'arrête pas de penser à elle... Un dommage collatéral. Elle est comme moi. Un dommage de Côme King, juste un truc, une chose dans son chemin qui a fini par mourir, juste parce qu'elle était là.

Je sens mes yeux s'engorger de larmes face à mes souvenirs, en fait mon cerveau essaie de les oublier mais ça me fait mal, je résiste agressivement à l'envie de les laisser couler. Je ne vais jamais m'en sortir. Et comme Kendall je finirais certainement avec le même sort... on m'oubliera vite. Et une nouvelle victime de King subira le même sort...

J'ai l'estomac en ruine avec un cœur qui pompe à mille. J'ai tiré les manches de mon pull sur mes mains qui frottent mes bras pour tenter de me réchauffer comme il l'a si bien fait, mais sans aucun succès... J'ai l'horrible pensée de me dire que son corps me manque terriblement sur le coup. J'ai cette sensation, que sans lui je suis trop faible toute seule...

Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans: il va te tuer Mariposa ?

Il ne se passe rien pour le moment, on attend, ces hommes restent sous pression les armes fermement braquées sur nous, ils attendent quelque chose et d'ici je vois que la porte de notre prison est restée ouverte, je vois la pièce adjacente à la nôtre, il y a un boucher, dans un uniforme complètement engorgé de sang qui tranche sans dégoût des pièces d'un animal déjà mort.

J'essaye d'en voir plus autour de l'autre pièce dans l'espoir de nous aider à sortir mais c'est vraiment sans succès car je reconnais l'homme qui rentre dans la chambre froide avant de refermer la porte sur nous.

— Bon sang, qu'est-ce qu'il fait froid ici ! Vous ne trouvez pas ?

Mes yeux fixent cet homme qui vient de prononcer cette ironie.

Un silence extrêmement pensant et gênant prend place dans la chambre froide. Je le reconnais, c'est le même monsieur qui n'a cessé de rire après avoir tué Kendall d'une balle dans la tête. C'est celui qui m'a dit que tout le monde me « cherchait »... Il porte toujours sa veste en cuir, et sa moustache et toujours aussi bien soigné.

Il souffle dans un de ses poings, en même temps qu'un de ses hommes lui tend une chaise que je n'avais pas vue. Il l'a prend toujours dans un sourire forcé ou sadique j'en n'en sais rien.

Je prends encore une fois la seconde pour regarder Côme, mais toujours son visage reste de marbre il regarde droit devant lui. Robin en revanche fixe minutieusement le dernier homme à être entrée. Ils ne peuvent rien faire puisque pratiquement tous les canons sont rivés sur eux.

Puis je sursaute quand le bruit de la chaise qui se pose devant moi fait écho dans mes oreilles. Mon cœur se met à s'attaquer à ma cage thoracique. Les cognements sont tellement violents que je place sans résister mes paumes sur mon cœur.

La peur augmente, à mesure qu'il s'assoit, je glisse naturellement contre le coin du mur pour fuir mon prédateur. Il plisse les yeux dans un sourire presque trop charmant et il fait lui aussi glisser sa chaise vers moi pour me coincer dans ce coin.

Le silence nous accompagne depuis au moins trois bonnes minutes. Et ça commence à faire très long. Je ressens un danger imminent pour ma vie me serrer les intestins ! J'ai beau river mes yeux vers Côme, il n'y a rien à faire. Il est assis les jambes droites devant lui, les paumes croisées sur ses cuisses, aucune émotion rien d'intéressant à déchiffrer sur son visage, c'est à peine s'il tremble de froid.

Je ne sais pas ce qui me prend de croire qu'il m'aiderait encore une fois. Et puis il me l'a dit lui-même: « la prochaine fois ne m'appelle pas pour que je sauve encore tes fesses. »

C'est vrai...

Je me sens déprimée d'un coup, parce que je ne sais pas comment je vais faire toute seule.

— Un café mademoiselle ?

Cet homme me nargue en agitant son gobelet de café. Je sais que j'ai très peur de lui quand ma tête se secoue négativement rapidement sans un seul mot. Ma cadence cardiaque ne connaît aucun répit. À l'intérieur de moi je pense au pire. Je pense à tout...

Il allonge ses jambes devant moi. Je plie encore plus les miennes contre ma poitrine pour ne pas qu'on se touche pendant que ses chevilles finissent par se croiser à quelques centimètres devant mes pieds.

Il avale une gorgée de son café. En fait il l'engloutit totalement puisqu'il finit par écraser dans son poing le gobelet avant de le balancer de l'autre côté de la pièce. Je regarde le bout de carton tomber seul à ma gauche.

Puis un raclement de gorge me fait relever les yeux sur lui.

— C'est comme si tu avais disparu des radars toi. Vilaine fille...

Je fronce les sourcils d'incompréhension... J'ai l'impression qu'il me connaît très bien mais pas moi. J'angoisse, j'ai du mal à avaler ma salive, je respire grossièrement, ça sent pas bon, du tout, je me prépare au pire sans comprendre pourquoi j'ai l'air d'être une star dans son monde...

— Ton fumier de père s'est donné un mal de chien te faire disparaître toi hein, et ça à très bien fonctionné ! Ce n'était pas un flic véreux pour rien.

J'ai secoué la tête. Prise d'une seconde vague de questionnement. Je ne comprenais pas ce qu'il me disait, ce qu'il me voulait, je n'en avais aucune idée. Le stresse me prenait à la gorge. Est-ce que tout ça, ça avait à voir avec mon père ? Mon père ou mon frère ?

— Je ne vous connais pas... murmurais-je finalement la voix tremblante.

— Je le sais bien ça Díaz, mais tu vas me connaître. Très bientôt.

Ça m'a coupé le souffle. J'ai eu l'impression que ses paroles m'interdisaient d'en dire plus. Que ça signait une sorte de fin très mauvaise pour moi. Qu'est-ce qu'il entendait par là ? Qu'est-ce qu'il voulait exactement ? Et en plus de ça, il connaissait mon nom de famille et mon père ? Ça faisait des années que mon père ne travaillait plus dans la police... Comment il pouvait savoir ça ?

— Mais... vous êtes qui ?

— Appelle-moi Sam, ça sera suffisant pour toi pour le moment.

— Et... qu'est-ce que-...

— Je te veux ?

On s'est fixés. J'ai détesté le regarder, j'ai senti le dégoût faire grimacer mes traits, mais je n'avais pas le choix d'attendre dans ses iris qu'il daigne à dire que quelqu'un nous explique ?

— As-tu conscience de l'erreur que tu as commise en mettant un pied chez les Ruíz ? Tu n'aurais jamais dû ils vendraient leur mère pour faire grandir leur cartel. Dès qu'ils ont eu vent de ton existence, Gioia Mia (ma jolie), toute l'Amérique s'est mis à tes trousses.

Toute l'Amérique ? Non, c'est exagéré. Ça suffit maintenant ! C'est quoi ce plan ? Comment ça en fait je ne comprends pas ce que moi j'apporterais à des criminels !? Mes angoisses se transforment en colère, en une petite rage d'incompréhension, j'ai besoin que quelqu'un m'explique et me dise les choses clairement ? 

— On dit que, ces deux guignols la, articule ce monsieur en les désignant du pouce, auraient dégommer à eux tout seul le gang des motards ?

Il s'est finalement tourné vers Côme puis son rire à entraîner celui de ses hommes qui attendent dans le froid. Ma tête s'est secouée une nouvelle fois. Les yeux morts d'angoisses de Robin trahissent son état, je sens mes traits se déformer de panique moi aussi. Et il n'y a rien à faire, Côme est dans sa bulle.

— Je ne comprends pas... articulais-je à voix basse, je ne suis personne...

— Personne, me répond-il en fronçant les sourcils comme si j'avais dit une bêtise.

— Qu'est-ce que vous me voulez ?

— De l'argent ? Tu devrais le savoir Díaz ?

Ah, là, j'ai relevé les yeux.

Je ne le sentais pas... mon intuition m'a fait comprendre que ses prochaines paroles allaient sceller un peu plus de cette atroce réalité...

De nouveau mes pulsations se sont mises à me menacer plus sérieusement. J'ai senti mes lèvres s'entrouvrir, et je l'ai eu en travers de la gorge quand il a articulé:

— Trèves de plaisanterie, où est Mabel ?

Je le savais, car mon cœur s'est renversé dans mon ventre. J'ai senti mes yeux s'écarquiller. Et là... ouais là Mabel je t'ai haï !

Je t'ai détesté au point où j'avais envie de dire tout ce que je savais sur toi pour qu'ils te retrouvent grand frère ! J'ai eu mal au ventre, en fait j'étais prise entre la tristesse et ce sentiment de trahison que j'ai à l'égard de Mabel, depuis la seconde où j'ai compris que mes problèmes découlent pratiquement tous de lui... Et pourtant, toi tu n'es pas là.

— Où il est, insiste-t-il avec une sévérité effrayante.

La tension monte, mes mots se meurent sur mes lèvres car le résultat risque d'être le même qu'avec Côme: je ne sais pas où est mon frère.

Je crains le pire, je crains les coups et l'humiliation. Qu'il tire mes cheveux comme il l'avait fait chez Kendall, et j'en frissonne d'ores et déjà tant les souvenirs de la souffrance que ça m'a provoqué me prennent.

— Je te parle !

Il m'a mis un petit coup de pied sur ma cheville. J'ai plissé des yeux en gémissant face à ma douleur qui n'a pas disparu encore. Je sens que l'étau se resserre sur ma gorge et sa patience se coince à l'intérieur. Ma peur me paralyse encore une fois, je ne sais pas quoi répondre puisque ça fait neuf ans que je n'ai pas de réponse à donner à quiconque sur l'emplacement de mon frère. Et quand bien même je le déteste sur le moment, je ne sais pas si j'ai vraiment envie de le trahir... peut-être... ou pas.

— Je... ne sais... pas...

J'ai hurlé quand j'ai senti une horrible gifle me déplacer pratiquement la mâchoire. J'ai placé ma main sur ma joue pour tenter par tous les moyens d'apaiser ma douleur.

J'ai entendu Robin, hurlé un "hey !". Toujours toi Robin... Pourquoi tu fais ça hein ? Pourquoi tu veux m'aider, pourquoi tu es gentil avec moi, pourquoi tu me protèges ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Putain pourquoi !?

IL EST OÙ !?

Sa violence soudaine m'a surpris mais la violence en général ne me surprend plus du tout. C'est la routine pour moi, alors j'ai simplement activé le mode acceptation.

Je ne sais pas où est mon frère mais je sais que je peux me faire frapper pendant longtemps. Alors c'est parti. Malgré explosion de mon cœur, je me suis protégée de mes bras en sentant sa colère s'abattre sur moi. J'ai laissé des petits cris de douleur m'échapper quand ses poings s'enfoncent sur moi, et ma première pensée a été de me dire: il est vachement plus violent que mon père...

Pour me protéger, je me réduis à rien. Mon corps se recroqueville sur lui-même pour subir le moins de chocs possible et malgré tout ça, ça fait toujours aussi mal... peut-être parce que mon père lui il était bourré parfois il lui arrivait de frapper juste à côté de moi parce qu'il me voyait en double... lui il est lucide et parfaitement conscient de ses actes. Un peu plus jeune aussi, plus fort.

Je protège juste mon crâne de mes bras. Parce que je sais qu'un coup à la tête pourrait m'être fatal. J'ai le souffle erratique, l'air ne rentre pas très bien je serre les dents. À chaque choc ce sont des larmes et des cris qui se coincent dans le tréfonds de mon âme. Je garderai pour moi l'inscription humaine que les hommes font toujours sur ma peau. La violence.

Il s'acharne sur mes côtes, parfois ma tête et mes cuisses, je sens des anciennes douleurs se réveiller sous mon ventre. Mon cerveau essaye de scinder un peu mes sens, me faire oublier qu'on a très mal, et qu'on est impuissante, qu'on ne peut pas se battre, qu'on est seule et que personne ne viendra.

Alors j'attends que sa colère passe pendant que je lui hurle frénétiquement que je ne sais pas où est mon frère. Une immense tristesse me prend, ma vie a changé et pour le pire, la page qui s'est tournée est pire que la précédente...

Sale petite pute ! TU ME MENS TOI ! Tu vas finir par cracher le morceau, je vais te saigner jusqu'à ce que tu parles !

Finalement ces coups... ce n'était pas si grave que ça...

J'aurais préféré qu'il continue à me frapper, jusqu'à me casser quelque chose plutôt qu'il dise de moi que je suis une pute.

J'ai éclaté en sanglots à ce moment-là. Il n'y a rien qui me faisait plus de mal que ces mots-là, et mon cœur s'est déchiré pour ça... Je me suis dit, même des inconnus savent que je ne vaux pas grand-chose. Même des hommes comme ça savent ce que tout le monde sait déjà... Ce que mon père n'a cessé de me répéter.

Je suis une "petite pute"...

Ça m'a fait tellement de mal que je me suis humilié en pleurant d'un coup assez bruyamment.

— Tu chiales maintenant hein !?

Il m'attrape par le col, à m'en étouffer, j'essaye de renifler, d'avoir un semblant de dignité, mes yeux sont plissés, je réalise que je saigne très certainement du nez quand le goût du fer prend place dans ma bouche.

Il m'a craché sur le visage.

J'ai juste senti une immense et lourde chaleur me prendre. C'était le summum de mon humiliation... Mes larmes deviennent incontrôlables, je ne sais pas quoi faire ? On ne m'a jamais dit quoi faire ? Qu'est-ce que je suis censée faire ? Qu'est-ce que je peux dire ? Il est plus fort que moi et je n'ai ni l'honneur de mon nom à défendre, ni cran pour m'affirmer et ne pas me laisser faire.

— Où est ton putain de frère !? HEIN ? IL EST OÙ ?

— JE NE SAIS PAS ! JE.NE.SAIS.PAS !

J'ai regretté trop tard d'avoir hurlé quand il m'a balancé contre les étagères. Mon dos m'a vraiment fait savoir que j'aurais mieux fait de garder mon calme. Je me suis tue à ce moment-là, en fait j'oublie depuis ces derniers temps que ça passera plus vite si je me tais.

— TU BOUGES PAS TOI ! TU BOUGES PAS !

J'ai levé les yeux vers la voix affolée de l'homme qui vient de parler. Ils se sont tous agités en fait. Ensemble ils se sont approché de Côme qui est à moitié levé, stoïque, le visage tellement détendu, sa voix a alourdi la pièce quand il a dit:

— Continuez ce que vous êtes en train de faire. J'ai besoin de me dégourdir les jambes.

L'indifférence dans sa voix m'a dévastée... Je l'ai tellement haïe...

À quoi bon... On dirait que je fais exprès de ne pas comprendre. Ce n'est pas comme si j'avais ressenti beaucoup de choses positives à son égard et lui également. Il n'y a que la haine entre lui et moi. Il cherche mon frère pour se "venger" de quelque chose lui aussi. Alors, à quoi bon penser que de me voir dans cet état le chagrinerait.

J'entends Robin lui demander dans un murmure à quoi il joue ? Mais il continue de se lever lentement.

— Quoi... tu veux jouer au plus malin, articule l'homme qui s'appelle Sam, je me demandais quant est-ce que tu allais l'ouvrir toi.

Une chose positive dans la situation c'est que ce Sam semble avoir dévié son intérêt sur Côme. Mon corps est lourd de douleur mais je me redresse très lentement. J'essaye de glisser contre les étagères pour me cacher dans le coin opposé à Sam. J'essuie le crachat sur ma joue, prise d'un dégoût qui me force à me retenir de vomir. Je me contiens sincèrement en sentant une maladie me prendre les tripes.

C'est à peine si je sens le froid sur ma peau. Je me sens brûlante, mes poumons ont du mal à inspirer et tout ça à cause de mon frère de merde !

Côme expire bruyamment, un de ses bras s'est confortablement calé sur l'étagère derrière lui. Il inspecte ses mains avec soin. Je le prends comme une provocation dans sa manière de se tenir. C'est comme s'il ne craignait pas qu'on puisse le descendre maintenant, puis finalement il relève la tête et se met à fixer Sam sans broncher.

— Tout le monde dit de toi que tu n'arrêtes pas à pailler comme une adolescente.

— Oui merci.

Sam a laissé un rictus lui échapper.

— La seule fleur que je te fais, c'est pour ton papounet King. Autrement... j'aurais demandé à mon boucher de te couper en morceaux et j'aurais nourri mes chiens avec tes restes.

Il s'est mis à ricaner, et j'avoue qu'il l'a dit d'une façon réductrice. Comme pour humilier Côme devant tout le monde sauf que je ne pense pas que Côme sache ce que c'est d'être humilié, du moins il ne donne l'impression que rien ne le touche.

Côme a souri. J'ai même eu l'impression qu'il voulait exploser de rire dans sa façon de pincer ses lèvres. D'un coup la tendance à changer comme si Sam devenait ridicule.

— Je te fais rire connard, demande Sam en s'approchant dangereusement de lui.

— Non m'sieur.

Robin s'est esclaffé mais ça se voyait qu'il ne s'est pas contrôlé, il s'est tout de suite contenu. Moi j'ai plus eu peur qu'un second épisode de gorge arraché se reproduire. J'ai voulu fermé les yeux mais c'était impossible je voulais savoir ce qui allait se passer.

— « M'sieur » hein... polar de merde !

Il a sorti une arme qui était coincée dans la ceinture de son pantalon. Et le bout du canon s'est planté au beau milieu des bijoux de famille de Côme.

J'ai eu un frisson glacial. Honnêtement j'ai serré les jambes comme si ça me concernait alors que pas du tout. Pendant un instant j'ai imaginé Côme mort. Et je me suis dit, on est foutu. J'ai vu les yeux de Robin s'écarquiller lui aussi n'était absolument pas serein.

— Et tu vas dire quoi à mon papounet quand tu auras appuyé sur la détente ? Hm ? Tiens, et pourquoi pas ça: « Cher monsieur King, voici le pénis de votre fils, car il a joué au plus malin avec... Sam, c'est ça ? »Ouais, avec Sam, « signer le parrain le plus inconnu de la pègre italienne ? »

Mon cœur me fait un mal fou à cogner comme ça. Parfois j'aimerais que Côme ferme sa bouche ! Son impolitesse me donne des haut-le-cœur plus qu'autre chose j'ai l'impression qu'il ne se rend pas compte du danger dans lequel il nous place tous en jouant au plus malin !

— Tu sais à qui tu t'adresses King ?

— Je ne sais pas moi, je tente Marcelino ?

— T'es vraiment un p'tit rigolo toi... Ouais, c'est ça, t'amuse la galerie, tu lâches deux trois sentences sympathiques et tu penses impressionné des putes comme ça ?

— Bah... on s'amuse bien là, tu ne trouves pas ?

— Des gamins qui avaient autant de gueule que toi j'en ai assassiné des centaines. Et ils tenaient tous le même discours, la même arrogance, ton cinéma je le connais par cœur crois-moi.

— Mais non, s'insurge Côme d'une façon ironique, je n'y crois pas ?

— Je peux t'exploser les boules putain tu vas me croire comme jamais tu as cru quelqu'un dans ta vie !

Il a enfoncé l'arme sur son intimité ça m'a dégoûté encore plus, mon cœur s'est tellement accéléré la situation était trop stressante pour moi !

— Bah tu vois Sam, mon grand-père maternel, il pensait être aussi pump it up que toi, et il a fini calciné. Horrible.

Le Sam en question n'a pas pu retenir un nouveau rictus. Un silence plombe la salle, ce canon sur ses parties n'en démord pas. Pour moi c'est mort. Il va nous tuer tous les trois !

Le calme de Côme me gèle les veines. Ses yeux verts le fixent sans jamais broncher. Il n'a jamais détourné le regard à sa place je n'aurais pas pu faire preuve d'autant d'assurance, aussi longtemps entourée d'armes de pointés braquées sur moi...

— Tu sais quoi King, prononce Sam en retirant l'arme de sur ses parties intimes, t'a raison. Non vraiment, t'as du cran. J'aime bien ça. T'es un petit con qui pourrait bien amuser ma galerie. Un jour tu danseras pour moi. Vous vous pensez intouchable... Côme King... le fils du grand Aaron King. Mais votre chute va arriver, tellement rapidement que tu vas regretter les jupons de ta petite pute de maman.

Mon cœur s'est serré maladivement quand le regard de Côme s'est noirci. Il y a une ombre très noire qui est passée sur ses traits.

Il a dit quelque chose qui l'a extrêmement énervé, pour une fois il n'a pas réussi à contenir sa rage je l'ai ressenti sous ma peau meurtrie...

— Ouais... articule froidement Côme, tu pourrais m'apprendre le bachatango tant qu'on y est Sam ?

— Tu bluffes presque trop bien pour ton âge. Mais si tu penses que tu as a faire à un débutant tu te trompes petit. Si tu penses que j'ai oublié ta salope, ce n'est pas le cas. Et si tu te demandes si je peux la flinguer, la réponse est oui. Tu peux parler, parler et parler encore pour essayer de me déconcentrer, ce n'est pas toi qui m'intéresses. Je te garde en vie toi et ton frère simplement pour montrer à Aaron que son règne est fini, et c'est nous qui décidons. Je n'ai pas envie de te tuer maintenant tu le feras tout seul quand tu te retrouveras comme un clochard. En attendant l'avenir, c'est les Díaz, tu le sais mieux que moi.

— Elle ne sait pas où est son frère puisque tout le monde sait ici que c'est moi qui cherche cet enfoiré. Maintenant que tu as ta réponse, je suppose que nous garder ici ne t'ai d'aucune utilité. Et puisque tu l'as dit toi même, l'heure n'a pas sonné, c'est par où la sortie du coup ?

— Exactement... ouais...

Sam s'est mis à rire. En faisant quelques pas en arrière il a gratté sa barbe, son rire nerveux m'a retourné l'estomac. Je supplie Côme du regard de se taire mais ce n'est pas comme s'il me regardait ou qu'il m'aurait écouté...

— T'es vraiment pas prêt pour la suite Côme... vraiment pas prêt.

— Hm d'accord, et dont il y a des escaliers pour sortir ?

— Faites-moi taire ce salopard.

Sam a reculé. Ses hommes se sont précipités sur Côme. Le premier à s'être précipité sur lui a eu le malheur de lever le bras. J'ai détourné le regard quand Côme lui a cassé l'articulation à une telle vitesse que le bruit m'a fait remonter mon dégoût. Puis violemment son pied l'a propulsé de l'autre côté de la pièce, il hurlait de douleur. Robin s'est levé à son tour. Je pouvais avoir le semblant de sympathie que je voulais il était tout aussi violent que son frère. Ses poings s'écrasent sur le visage d'un des assassins au point ou il en fait tomber son arme.

Toute cette horreur et ce sang versé m'écrasent les organes. La panique me prend devant ce combat ou la seule rétribution sera la mort. Je me recroqueville dans le coin. J'ai mal au ventre à cause des coups que j'ai subis plus tôt, j'ai du mal à respirer ou à voir quoi que ce soit alors je ferme les yeux. Je bouche mes oreilles mais je les entends quand même se déchirer comme si chaque camp n'était pas humain.

Je ressens un peu trop le froid contre ma peau.

Le froid et la fatigue.

Je suis épuisée de cette vie.

— Allez, on a assez joué, prépare un discours pour mon retour King. Tu vas vite déchanter.

Sa voix me sort de cet état de somnolence.

Le silence.

J'ouvre les yeux et Côme et Robin sont maîtrisés. Malgré les blessés qui se relèvent... ou pas...

Il y a deux morts, je crois.

La porte de la chambre froide s'ouvre à l'aide d'une carte que Sam colle contre un petit boîtier. Ils font sortir les hommes et les morts dans la précipitation.

La porte se referme sur mes espoirs, sur nous.

J'inspire douloureusement.

— C'était quoi ça putain ! Côme !

Robin court presque vers moi. Mes bras sont cachés derrière mes cuisses que j'ai pliées devant mon buste. Ma position me fait souffrir, mais ma tétanie est pire que mes douleurs. J'ai les paupières tellement lourdes, j'ai tellement envie de partir.

— Mariposa ?

Les mains de Robin sur mes cuisses ne me ramènent pas vraiment sur terre. Je cligne des yeux, par moment ils restent très longtemps fermés. Parfois j'entends, parfois je sens des tapes sur mes joues.

— Ouvre les yeux ! Putain ! Mariposa !?

Robin est en train de me secouer. Et c'est à ce moment que j'ai réalisé que mes yeux se sont clos. L'optimisme de sa voix a complètement disparu. Je voulais vraiment ouvrir les yeux. Mais j'en étais tout simplement incapable. C'était au-delà de mes forces.

— T'es gelée. Allez, ouvre les yeux. Ouvre les yeux bouclettes putains !

Sa main s'est calée sur mon visage. Je voulais parler, lui répondre, parce que je me sens constamment redevable envers Robin. Sauf qu'en fin de compte j'étais emprisonnée dans mon propre corps. Tétanisé par l'angoisse, mon physique refuse de m'obéir.

Un frisson rampe le long de ma colonne vertébrale quand sur ma peau je sens deux doigts s'enfoncer lentement sur ma gorge au niveau de ma jugulaire. Mes pulsations cardiaques sont d'une tendresse addictive. J'ai envie de pleurer mais j'ai aussi envie qu'on me laisse mourir de froid. Qu'on me laisse tranquille...

— Elle est en vie. Aide-moi, regarde là.

Je suis étonnée, très étonnée d'entendre la voix de Côme et de découvrir que ces doigts sur moi ont été les siens. Sa voix ne me fait pas sortir de mon semi-coma.

En fait ça m'enfonce encore plus dans une sorte de somnolence très sourde. Et je ressens en dehors de ma peur, ma douleur, et la paix du froid, j'ai une colère immense à son égard.

Mais tu as vu... je ne t'ai pas appelé...

T'as vu... j'ai réussi toute seule.

— Tu vas mourir de froid, ne fais pas le con.

Je n'ai pas compris les mots de Robin avant de sentir son odeur m'envelopper.

— Je ne te comprends pas, et c'est en train de me saouler !

La colère dans la voix de Robin. Je sens qu'on m'enfile l'immense pull de Côme. Il est frais mais je suis sûre de sentir ce degré de plus me prendre pour me réchauffer.

— Je m'en bats les couilles Robin ! Aide-moi à atteindre la trappe !

Ouvre les yeux Mariposa.

Soit pas si faible.

Ouvre un peu les yeux.

Et bats-toi.

J'entends une sorte de légère agitation. Enfin, un effort, des respirations...

Du bruit d'un métal qui claque.

Ma prison physique me fait peur. Je ne vois que le noir de mes paupières mais je suis là. Consciente.

— Monte.

— Si on sort d'ici vivant, tu me dois des explications Côme.

— Contente-toi de montée Robin. Est-ce que j'ai ton temps ?

— Petit bouffon.

— Grosse pétasse, voilà. Aller monte là !

Un son de la bouche de Robin m'a exprimé son mécontentement. Malgré les peines de mon corps de mon cœur. Leur échange aurait presque pu en rire.

Il y a eu le son des efforts, des respirations, puis le bruit d'un corps dans les aérations. Puis... le silence, puis des pas vers moi. Très calme... L'intuition en moi m'a fait un bon dans mon cœur.

J'ai cru sentir, ou entendre une âme. C'est horrible à avouer, mais je sais qu'il était en face de moi.

Je sais que c'est lui. Je sais qu'il me regarde. Je sais.

Je sais.

— Regarde-moi.

J'ai eu la sensation de tomber.

Dans l'espace.

De flotter dans l'espace.

Une chute libre dans le noir. Sans accroche, sans attache, sans oxygène, sans lumière. Sa voix résonne comme un gong qui s'étend mais les échos cessent lorsque ce ressenti est devenu physique quand ses paumes se sont posées sur mes cuisses. J'ai senti ma conscience me revenir, j'ai senti chaque atome de mes muscles s'activer pour me sortir du noir.

J'avais envie de lui hurler dessus. Je le détestais... pour les mauvaises raisons. Je le haïssais parce qu'il ne m'avait pas aidé.

Je le haïssais parce que... aussi horrible est notre situation, je voulais qu'il m'aide encore une fois.

Je sais mes pensées ne sont pas rationnelles... je le sais que ma personne sombre dans ce monde de guerre. Je sais que j'adapte mon âme à ce milieu... pour survivre.

Je suis habituée au chaos. Au noir, à la violence, la solitude. Je connais tout ça et peut-être est-ce pour ça. Que je suis en colère qu'il ne m'ait pas aidé...

Comme à chaque fois.

— Regarde-moi, Mariposa.

Mes paupières me semblent si légères.

J'en ai honte.

La rage brûle mon cœur, mais j'ouvre les yeux.

J'ouvre lentement les yeux.

Dans l'étendue d'un vert intense... Couleur immense et tellement vivante, quel contraste quand je sais que tu marches avec la mort. Il s'est accroupis en face de moi. Vêtu d'un simple débardeur blanc, il tremble de froid, je vois qu'il serre la mâchoire, sa peau est blême, presque malade. Mes yeux voyagent sur ses traits et son visage présente également des blessures. Lui aussi s'est fait frappé, mais on dirait vraiment que jamais rien ne le touche.

— Debout.

Il s'est levé en m'emportant avec lui. Sa force m'a fait tenir. Une main sur ma côte me rappelle que j'en souffre à en mourir. Des larmes de douleur s'échappent sans aucun contrôle. Et il me mène au milieu de la pièce.

— C'est ça, princesse, on va sortir de là, donne-moi ta main.

Je relève la tête vers le haut, c'est la voix de Robin qui m'encourage comme le meilleur des hommes sur terre. Il a une sorte de sourire sincère et tendre. Sa paume m'est tendue et puis je sens deux mains sur mes hanches qui me portent, je relève tout naturellement la main pour atteindre celle de Robin au plafond.

Sa force me tire hors du froid et me mène dans les conduits d'aération. Il me pousse à l'intérieur, les mains de Côme sur mes fesses sonnent comme un déjà-vu. J'ai envie de l'insulter mais je n'ai ni force ni envie de parler.

J'ai mal au corps.

Robin me fait glisser dans l'espace de métal étroit, puis il me laisse derrière lui avant de ressortir le haut du corps pour tendre la main à son frère.

De nouveau l'envie de sombrer me prend mais je me l'interdis...




🂡









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𝐢.𝐚𝐦𝐤𝐮𝐧𝐚𝐟𝐚 𝐬𝐮𝐫 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐠𝐫𝐚𝐦

Je tenais à vous remercier pour votre soutient avec Maripopo 😭❤️ ! Comment ça fait super plaisir j'vous dis, franchement je sais que je dois être l'auteur qui doute h24 sur cette plateforme mais j'vous promet je fais pas exprès genre 😭 !

Mais vos encouragements j'vous promets ça donne la force aussi !

Et merci pour les 400K wch vous savez ça fera 2 mois que j'ai commencé à publié les aventures de Maripopo et Côcomelon 😭 ! Moi ça me choké ! 😱

Vraiment merci pour votre soutient, de me suivre, de paniquer avec moi 😭, de m'encourager de me lire surtout et pour vos retours, vos conseils et tout je vous surkiffe mes petits pains pita 😍 !

En espérant que ça vous aura plu ! 🌷

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